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Pierre Bourgault

(Photo prise sur Wikipédia)

Biographie prise sur Wikipédia:

 

 

Pierre Bourgault (East Angus23 janvier 1934 - Montréal16 juin 2003) a été tour à tour journalistehomme politiqueprofesseur d'universitéessayisteéditorialiste et animateur de radio. Ardent défenseur de la langue française, orateur remarquable, il a milité jusqu'à la fin de sa vie pour l'indépendance du Québec. Il est d'ailleurs un des pionniers du mouvement indépendantiste québécois. Au cours de sa carrière, Pierre Bourgault aurait écrit et prononcé près de 4000 discours.

 

 

Biographie

Pierre Bourgault est né à East Angus, une petite ville située à l'est de Sherbrooke, en Estrie. Sa famille déménage bientôt à Cookshire, le village voisin. Sans avoir terminé ses études, il rêve de faire du théâtre et travaille bientôt pour Radio-Canada, comme acteur et régisseur. Dès 1960, il se positionne en défenseur du peuple, dénonçant les injustices, plaidant contre la peine de mort, reconnaissant le droit à l'avortement, et prônant l'indépendance du Québec. En 1964, à seulement 30 ans, alors que le Québec est en plein cœur de la Révolution tranquille, il devient le président du Rassemblement pour l'indépendance nationale (RIN).

Le 25 septembre 1967, Pierre Bourgault abandonne la direction de son parti. En 1968, ce dernier est dissous et il invite ses membres à joindre, un par un, les rangs du Parti québécois, dirigé par René Lévesque, qui constituait un parti plus modéré, et dont les anciens membres du RIN formeront à l'avenir l'aile radicale, aussi dite « pure et dure ». Le Parti québécois était issu d'une fusion entre le Mouvement Souveraineté-Association, fondé par René Lévesque après sa démission du Parti libéral du Québec(PLQ), et un autre parti nationaliste récent, le Ralliement national de Gilles Grégoire. Les négociations en vue d'une fusion incluaient également à l'origine le RIN mais échouèrent, ce qui avait amené le geste unilatéral de Pierre Bourgault. — Plus tard, Bourgault a déclaré que le sabordage du RIN fut la plus grande erreur de sa vie. [Source?]— Il a de nombreuses divergences d'opinion avec René Lévesque, malgré des convictions politiques similaires, et quitte le Parti québécois en 1981.

Durant les années 1970, il est journaliste à l'édition française du magazine Maclean's, où il couvre l'effervescence culturelle de l'époque. Il participe activement à cette mouvance en signant un des hymnes du rock québécois de l'époque, Entr' deux joints, popularisé par Robert Charlebois. En 1973, il écrit de nombreux textes pour le chanteur Steve Fiset, dont Pepsi Forever (sur une musique d'Angelo Finaldi), Les géraniums (sur une musique de Steve Fiset lui-même), ainsi que Blanc-Sablon, L'exil, Les jardins mouillés, Bordeaux et Ne pas mourir (toutes sur des compositions de Hovaness 'Johnny' Hagopian). De 1976 à 2000, Bourgault est également professeur au département de communications de l'Université du Québec à Montréal, où il enseigne à plusieurs futurs communicateurs, dont le cinéaste Jean-Claude Lauzon, la journaliste Sophie-Andrée Blondin, le chroniqueur Nicolas Langelier, la journaliste et animatrice Josée DiStasio et l'acteur humoriste Guy A. Lepage. Au cours des années 1990, il est aussi chroniqueur pour Le Journal de Montréal et participe à de nombreuses émissions de télévision et de radio, dont (à la fin) Indicatif présent, où il tient une chronique quotidienne jusqu'à sa mort causée par un cancer du poumon.

Il reçoit des funérailles laïques à la basilique Notre-Dame de Montréal.

Le fonds d'archives de Pierre Bourgault est conservé au centre d'archives de Montréal de Bibliothèque et Archives nationales du Québec.

Paroles et liberté -2007-

Sécurité, solidarité et respectabilité (1971)

La souveraineté lors du référendum de 1980

Sur la langue

Pierre Bourgault et le socialisme

Meilleur discours de Pierre Bourgault et la peur de René Lévesque

Le colonialisme de l’anglais au Québec

Dans le journal Devoir

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