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Alain Patenaude 

Éditoriaux 2

'' Se faire ta propre opinion n'est déjà plus un comportement d'esclave ''

© 2017 Patenaude Rémillard

Serge Rémillard

28 juin 2017

Lettre à Justin Trudeau

Monsieur Trudeau, J’aimerais vous dire le plus respectueusement possible que votre père a été le politicien que j’ai le plus détesté dans le cadre de la politique fédérale. Je sais que ce genre de commentaire ne me rendra pas sympathique à vos yeux. Je comprends et je respecte le fait que Pierre Elliot Trudeau était votre père et que vous l’aimiez. L’homme politique et le père de famille sont deux personnes distinctes, parce qu’un père normalement constitué ne ferait pas enfermer ses enfants, même si une crise sociale émergeait et qu’ils pensaient le contraire de lui.

En 1970, pendant la crise d’octobre, votre père a instauré la loi sur les mesures de guerre prétextant les agissements terroristes du FLQ. L’armée et les policiers étaient partout et pouvaient entrer chez n’importe qui et les arrêter pour n’importe quelles raisons sans avoir besoin d’un mandat. Ces gens qui étaient mis sous arrestation, n’avaient même pas droit à un avocat. Ils pouvaient être détenus indéfiniment par les autorités.

Votre père en a profité pour faire enfermer des syndicalistes et des artistes d’allégeances indépendantistes en les faisant croupir dans des prisons pendant plusieurs semaines, sans qu’ils ne connaissent les raisons de leurs arrestations. Cette arrogante façon de faire en s’en prenant à ses ennemis politiques, nous a démontré que votre père s’était servi de cette loi hors norme pour faire passer un message aux Québécois. S’ils avaient l’intention d’élire un gouvernement indépendantiste au Québec, ils devraient en subir les conséquences. Nous nous souvenons tous de son arrogant «  Just watch me ».

Ça n’a pas empêché la population québécoise d’élire le PQ en 1976. Le plus drôle c’est que votre père, quand il était jeune, a, semble-t-il, déjà flirté avec des valeurs nationalistes-séparatistes québécoises par l’entremise de son journal : « La cité ». Mais par la suite, il a rapidement délaissé cette option et il a gravi les échelons pour devenir Premier Ministre du Canada. Tout le monde a le droit de changer d’idée.

Pendant qu’il réclamait un « NON » pour le référendum de 1980, il a réussi à faire croire aux Québécois que s’ils votaient contre l’indépendance, il ferait des changements drastiques à l’avantage du Québec. Il était prêt à mettre son siège en jeu pour ça. Nous connaissons la suite. Son rapatriement unilatéral de la constitution sans la signature du Québec a été la preuve que pour lui, les promesses qu’il pouvait faire ne lui servaient que de tremplins pour arriver à ses fins.

Alors quand vous vous êtes présenté pour devenir Premier Ministre du Canada l’an dernier, il n’y avait aucune chance que j’encourage sa progéniture à continuer son subtil travail de démolition contre le Québec. Nous sommes déjà aux prises avec d’autres démolisseurs provinciaux libéraux qui excellent dans l’art de déstructurer le Québec pour mieux le mettre à genoux devant vous.

Vous avez déjà dit que le Québec n’était pas une société distincte et que c’était de vieilles histoires dont personne ne voulait entendre parler. J’ai des petites nouvelles pour vous, Monsieur Trudeau, vous allez en entendre reparler. J’ai hâte de voir quels moyens vous allez prendre pour empêcher un peuple qui veut se libérer : envoyer l’Armée contre nous ? Faire enfermer ceux qui parleront plus fort que les autres ? Provoquer de malheureux événements pour justifier des arrestations ? Jean Chrétien a déjà dit qu’il aurait fait n’importe quoi pour sauver son Canada. Et vous ?

Je vais être franc avec vous, Monsieur Trudeau, je n’aurais jamais pensé que vous seriez élu. Votre évident manque d’expérience en politique et le vide de vos convictions n’auguraient rien de bon pour moi, à part le fait que nous nous débarrassions de Stephen Harper. En fait, j’ai été très surpris de vous voir finalement couronner. Je suis sûr que toutes les personnes de votre entourage ne l’auraient jamais prédit également. Monsieur Chrétien devait se tenir dans le coin du ring n’est-ce pas ?

Lors de la campagne électorale qui a été beaucoup trop longue, Thomas Mulcair menait dans les sondages. Il s’est peinturé dans le coin avec l’histoire de la femme voilée, dont il appuyait la démarche, parce qu’elle voulait prêter serment avec son niqab, lors de la cérémonie de la citoyenneté canadienne. Pourtant, vous étiez totalement en accord avec cette position et personne ne vous en a tenu rigueur. Je suis sûr que vous avez été plus surpris que moi de votre victoire. 


Monsieur Trudeau, vous êtes un beau bonhomme et la tendance des gens à idolâtrer les beaux personnages charismatiques est plus importante pour eux que leurs contenus.

À preuve, les gens veulent prendre des « selfies » avec vous et ne vous demandent pas pourquoi vous continuez de vendre des blindés à l’Arabie Saoudite, vous qui aviez tellement contesté cette décision de Harper. Tout comme votre père, vous misez sur votre image et la « Trudeaumania » se perpétue à votre plus grand bénéfice.

Monsieur Trudeau, votre position sur un multiculturalisme aveugle vous rend politiquement dangereux pour le pays, à bien des égards. J’aimerais vous expliquer pourquoi je le pense.

Commençons par un sujet dont vous n’aimerez pas la teneur : le Québec francophone est-il une nation ? Harper avait bien des défauts, mais il a au moins reconnu ce fait. PAS VOUS. Vous aimez bien nous rappeler que ce sont de vieilles histoires dont personne ne veut plus entendre parler. C’est un peu insultant de savoir que vous rejetez du revers de la main, l’opinion de 40% de la population québécoise, comme si leur idéologie souverainiste était une stupidité dépassée.

Monsieur Trudeau, vous avez une tolérance pour toutes les nations qui peuvent venir s’établir au Canada, mais vous n’en avez aucune pour le Québec Francophone que vous ne voulez pas reconnaitre. Incohérence quand tu nous tiens ! Là-dessus, vous ressemblez à votre père : vous ne voulez pas réanimer la ferveur nationaliste des Québécois et vous aimez mieux leur raconter des mensonges, en les répétant assez longtemps pour qu’ils deviennent des vérités. On appelle cela : des sophismes. Votre père était un maître dans le genre.

Que dire de la situation des autochtones qui, malgré une timide commission n’a rien changé pour ces gens oubliés et délaissés dans une énorme pauvreté. Il serait urgent de poser des gestes concrets pour les aider. Humainement parlant, vous devriez déjà avoir fait quelque chose.

Avant votre élection, vous aviez tellement à cœur d’aider le pauvre Raïf Badawi qui est détenu pour dix ans avec coups de fouets compris, parce qu’il aurait géré un blogue sur liberté. Sa femme et ses enfants vivent à Sherbrooke. Vous aviez envoyé ce tweet pour inciter Harper à faire quelque chose pour lui au plus vite.

Lettre à Justin Trudeau
Lettre à l'humanité

26 juillet 2017

 

Lettre à l’humanité

 

Je me réveille et tente de garder en mémoire le rêve que je viens de faire. J’essaie de saisir l’atmosphère générale qui me procure un bien-être certain.

Je me souviens d’avoir voyagé et vécu pour un laps de temps dans un monde ou la charité, l’unité et la fraternité faisaient partie intégrante de la vie de chaque individu. Un endroit ou la cohésion structurelle est à l’image même de celle de l’univers.

Le sentiment que j’en retire m’apaise, j’ai enfin le plaisir de réaliser que j’ai une place dans ce lieu enchanteresse au contraire de celui-ci.

 

Et voilà les questions qui surgissent avec obstination. Pourquoi est-ce si difficile de vivre ces valeurs de façon intrinsèque? Pourquoi, semble-t-il, notre ego prend-il tout l’emplacement dans notre existence? Pourquoi ai-je l’impression que le civisme et le respect sont de moins en moins présents dans notre monde? Bien sûr, je ne veux pas généraliser ces constats. Il y aura toujours des exceptions et c’est tant mieux, nous pourrons nous rappeler que l’être humain est aussi capable de beau et de grand. Pourtant, des milliers d’interrogations martèlent mon cerveau. Je ne réussis pas à trouver les raisons de cette réalité et cela sans que je puisse arrêter ce processus qui ne cesse de virevolter dans ma tête.

 

Je m’adresse à ma chère humanité, moi qui vous aime de tout mon cœur, je pleure de constater en vieillissant que nous allons vers un énorme mur. Mais si vous êtes comme moi et observez ce qui se passe dans ce monde, on ne peut que remarquer le chaos qui semble s’installer de plus en plus.

 

Je suis fautif et nous sommes tous coupables de cette terre qui se transforme et se dirige vers une noirceur absolue.

 

J’en veux à notre apathie en regard de notre existence et de tout ce qui se passe sur notre planète. Sommes-nous insensibles? Lorsque nous regardons tous ces génocides, ce trafic d’enfants, ces guerres, ces décisions qui sont prises par nos gouvernements ainsi qu’à nos propres choix, je suis consterné. Alors que nous acceptons toutes les formes d’illogismes comme étant la norme, je ne comprends plus rien. Lorsque l’on signe, par exemple, l’accord de Paris sur l’environnement et que l’on veut passer un pipeline de liquide pétrolier sur tout le Canada et le Québec, je me dis que cela n’est pas cohérent.

 

On pourra me dire que j’ai une vue simpliste, peut-être, mais je sais ce qui est conséquent. Est-ce que nous sommes en démocratie lorsque nous passons des lois sous bâillon? J’en doute. Le néo-libéralisme c’est d’abord l’économie qui prime au détriment de l’être humain.

 Avez-vous remarqué avec quelle facilité nous maîtrisons parfaitement à transformer la signification des mots pour leur faire dire quelque chose que l’on souhaite? C’est incroyable, pourtant le sens d’un terme reste la seule façon de se comprendre correctement. Comment se fait-il que nous acceptions cela?

 

J’en veux à notre ignorance qui se laisse berner par toutes les théories semées par soi-disant les autorités en la matière. Cette méconnaissance qui nous amène à forger un amalgame de croyance et dit adhérer de façon extrémiste. Bien sûr, nous nous sentons vides à l’intérieur de soi et la cause est le bannissement général des valeurs et de la morale. Nous nous cherchons plus que jamais.

 Il n’y a pas de mal à se documenter et à se construire une réflexion avant de se forger une décision ou de croire. C’est le chemin normal vers une prise de position éclairée.

 

J’en veux à notre aveuglement volontaire, dicté par la peur à faire face à la réalité, et par la frayeur de perdre les acquis accumulés économiquement. À croire que nous allons tout emporter après notre mort. Sommes-nous à ce point embrumé par des vétilles de préférence à l’essentiel de notre vraie identité? Que dire de la technologie qui nous  

enfonce littéralement dans une réalité virtuelle plus vraie que l’authenticité de notre environnement?

 

Ce n’est pas cette technologie de pointe qui est mal, mais ce qu’on tente d’en faire pour endormir de plus en plus la masse de la population grâce à elle. Et nous embarquons à pieds joints dans cette dynamique. Combien de gens ne peuvent plus vivre sans leur téléphone cellulaire? Observez au Japon ou en Chine cette mer d’individus qui marchent sur le trottoir. Tous penchés sur leur engin sans aucune conscience de ce qui se passe autour d’eux. Cela inflige une drôle d’impression, à la limite une certaine angoisse. N’observez-vous rien de cela?

 

J’en veux à tous nos décideurs qui ne songent qu’à une chose, l’appât du gain à tout prix, à un point tel que cela devient une folie incontrôlable. De plus, par leurs exemples, tous adoptent cette forme de pensée comme étant corrects. Je me sens comme du bétail de somme qui n’a d’intérêt que par ce qu’il rapporte dans leur poche. Si le terme valeur veut dire quelque chose dans leurs entendements. Où est l’esprit de communauté?

Que penser de ceux qui travaillent à établir un gouvernement mondial dans le but de contrôler l’humanité à leurs guises? Quelle est cette démence, cette aliénation mentale de pouvoir?

 

J’en veux aux lois qui ne sont présentes que pour le petit peuple. Que les entreprises se construisent leurs propres justices. Tous les jours, nous remarquons que maintes gens nantis sont au-dessus des lois. C’est vraiment absurde.

 

Je m’arrête, je pourrais continuer ainsi pendant quelques pages, mais ce ne sont que des mots et encore des mots. Par compte, je ne pourrais pas terminer ce texte sans amener le pourquoi, j’aime cette humanité au plus profond de mon être.

 

Je pressens la grandeur de chaque individu et de la beauté qu’il peut accomplir. Oui, j’espère un monde en équilibre exempt de violence gratuite, de guerres injustifiées et de pouvoir extrême. Avons-nous la capacité de concrétiser cela? Est-ce une chimère? Au contraire de ceux qui croient le contraire, j’ai foi en ce magnifique rêve. Donnons l’exemple des Amérindiens lors de leur découverte. On connaît maintenant l’organisation de vie de chaque tribu. Est-ce qu’il existait des prisons dans leur milieu de vie? Aucune. Est-ce qu’ils manquaient de nourriture? Aucunement. L’on sait également qu’ils vivaient en harmonie totale avec la nature. Le respect de la terre relevait à leurs yeux du sacré. La terre appartenait à tous. Pour eux, tout était en lien, la nature, la terre, le cosmos et leurs vies. La communauté était plus importante que l’individu. C’était une question de survie.

 

Je suis loin de vous suggérer de vivre la même existence et dans les mêmes conditions que par le passé. Ce que j’espère vous démontrer c’est que cela est possible. Si nous avons l’intelligence de sombrer dans le chaos et la noirceur, nous avons certainement la capacité de construire son opposé.

Je m'arrête et je me souviens

9 Novembre 2017

 

Je m’arrête et je me souviens

 

 

Depuis un certain temps, je remarque qu’au Québec, au Canada et partout dans le monde, la croyance en nos institutions gouvernementales, policières ou autres, perdent la confiance au niveau de la population. Nous vivons dans une ère de dénonciations et j’ai l’impression que toutes les structures se fragilisent. Moi-même, je trouve cela difficile, de me fier entièrement à nos systèmes établis.

 

On a la sensation que l’on assiste à de l’autoritarisme ou encore à du totalitarisme. Que l’on pense seulement à ce qui se passe en Catalogne, c’est inadmissible. J'observe tellement d’injustice créée par le pouvoir que c’est incroyable. Cette situation amène un scepticisme et un laxisme qui sont ardus à combattre. Comment renverser la vapeur? Comment avoir un regard plus objectif? C’est pour cela que je vais essayer d’aborder ce sentiment d’une autre façon. Pour ce faire, j’ai décidé de me dire: je m’arrête et je me souviens.       

 

Je suis couché dans un lit d’hôpital. J’ai environ 4 ans et cette maladie, une double pneumonie, est responsable de mon état. C’est le soir et j’aime regarder par la fenêtre. J'observe une feuille d’arbre qui bouge au vent. Il ressemble à un personnage et j’ai l’impression qu’il danse au bout de la branche spécialement pour moi. Je peux être des heures à voir cette chorégraphie. Je sais également qu’un jeune garçon est étendu sous une tente d’oxygène dans l’autre lit à côté de moi. Après un certain temps, je tombe dans les bras de Morphée.

 

Le lendemain, mes yeux s’ouvrent sur une scène plutôt étrange. Je me retrouve au plafond de la chambre. Je plane librement dans les airs. Cette situation me semble naturelle. Je remarque que je me porte tellement bien, je me découvre calme et serein avec une conscience élargie. Les couleurs m'apparaissent plus éclatantes, plus brillantes et c’est surprenant. Tout à coup, mon regard se dirige vers le bas et je vois un homme qui est penché sur mon corps et qui produit certains gestes. Je sais maintenant que cet homme était un prêtre et qu’il appliquait l’extrême onction sur moi. Pendant ce temps, je ne ressens aucune grande émotion sauf le sentiment de bien-être.

 

Après cet épisode pour le moins inusité, il s’est passé quelques années avant que je me rappelle ce moment particulier. Je pense que ce sentiment de normalité provoqua en moi cette banalisation. Depuis lors, beaucoup de questions virevoltèrent dans ma tête. Certainement que cela laissa une empreinte indélébile pour le restant de mon existence. Comment faire autrement? De se rendre compte que les yeux physiques ne voient pas tout de ce qui nous entoure dans son entièreté étonne. De la même manière, de réaliser que la dimension invisible fait partie intégrante de nous, devient une révélation incroyable. C’est probablement à partir de cet événement que cette recherche de l’absolu prit totalement mon attention. Est-ce que cette expérience changea ma vision de la vie? Oui, à tout jamais.

 

Environ 1 à 2 ans après, je me rappelle que dans le cadre d’une récréation à l’école, le prêtre du village arriva, avec une boîte en carton dans les bras. Il lança aux étudiants des bonbons et des ballons à souffler. Déjà, une action comme celle-là pour un jeune comme moi était quelque chose de particulier. Ce qui attira mon attention de cet événement, c’est ce que j’ai ressenti. Au travers de lui, se dégageait une grande force, un je ne sais quoi de magnifique, d’inexplicable. Était-ce la présence de Dieu? J’aime à le croire même si à cet âge je ne connaissais pas cette appellation. À ce moment-là, je me suis dit que je voulais vivre et être comme lui. Je pense sincèrement que l’épisode de l’hôpital me donna la capacité d’observer à l’intérieur de chaque individu cette présence, cette beauté qui l’habite.

 

Le jour de mon anniversaire, je me suis levé très tôt. J’ai marché un kilomètre et demi ou 2 pour me rendre au village. À destination, je me suis assis sur les marchepieds de l’entrée à l’extérieur de mon école tout près de l’église et j’ai attendu que la cloche sonne. Par la suite, j'ai pénétré à l’arrière de l’édifice. Une fois à l'intérieur, j'ai remarqué que le curé était en train de s’habiller pour l’office divin. D'autres garçons faisaient de même. En me voyant, il m’a demandé s’il pouvait faire quelque chose pour moi. Je lui ai expliqué que c’était le jour de ma fête et que je voulais célébrer la messe. À partir de ce moment, je devenais servant d'autel.

 

C’est avec les années que j’ai élucidées toute la portée de cette expérience, oh!combien révélatrice! Un des éléments importants qui ressurgit de ce vécu est l’absence de la crainte de la mort. Ce bien-être, cette liberté que l’on ressent ne peut faire autrement que d’enlever cette peur. Cette aptitude, de saisir chez le prochain tout le potentiel, toute la valeur interne qui y réside conduit sûrement à un humanisme en moi. Encore là, lorsque j’affirme que l'individu est capable de grand, pour moi c’est une vérité certaine. Naturellement, au plus profond de moi, je remarque cette foi inébranlable qui a toujours été présente durant mon existence. Cette reconnaissance de la beauté de la vie, de tout ce qui nous entoure et de ce que nous ne voyons pas concrètement et de tout ce que nous ne comprenons pas devient un mystère et amène le sens du sacré. Je crois que nous avons banalisé et rejeté trop rapidement toute cette dimension en créant un vide immense.

 

Pourtant, je suis comme tout le monde, devant la noirceur je peux oublier pour quelque temps ces cheminements personnels qui peuvent nous remettre sur la voie, sur la relativité de nos émotions et de ce qui se passe sur notre planète. Je suis persuadé que nous avons tous eu un jour ou l’autre un moment de communion intense avec la nature, l’univers et le Tout. Le plus crucial, c'est de se rappeler nos propres expériences et expertises. S’arrêter et se ramener à soi pour une meilleure vision.

 

Cela dit, la description et les sentiments perçus de cette période sont des résumés succincts. Lorsque nous vivons avec cela et pendant de nombreuses années, beaucoup de questionnements et de découvertes surgissent à notre compréhension. Je n’ai pas voulu donner une trop grande importance sur cette histoire. Le but me semble plus déterminant pour ce que je souhaite dire.

 

Face à tous les enjeux qui se produisent dans le monde, nous pouvons être perplexes de la bonne volonté de tous nos dirigeants et de nos fondations. De plus, cette individualité, ce pouvoir, ce besoin d'être quelqu’un d’autre, ce matérialisme à outrance, cette faculté d’aveuglement de la réalité, sont tous des éléments présents chez chacun de nous, n’aident certainement pas à un équilibre de notre existence. Ultimement, je me dois d’envisager que cette situation est rendue là ou elle convient de se trouver, et cela pour un mieux-être du futur. Est-ce que de reconnaître cela est une vision négative?  Pour obtenir une plus grande conscience, il ne faut parfois passer par un incontestable bouleversement. D’accepter cette circonstance, c’est probablement acquérir une certaine paix et une foi plus élevée envers quelque chose que l’on ne saisit pas entièrement. Cette foi qui peut également faire bouger les montagnes et présente en chacun de soi.

 

Faut-il alors rester passif? Je répondrai par la négative. Nous devons nous initier à ce que l’on doit accomplir en chacun de nous, c’est le propre de chaque être humain. De constater la splendeur existante dans l’univers devrait nous propulser vers l’avant. Ce lien qui nous unit est sans contredit la force qui changera notre vision quelque peu altérée de la réalité. Cette énergie nous amènera vers un monde meilleur. Délaissons cette peur présente en nous et qui est trop souvent imaginée pour nous contrôler. Comme le dit ce philosophe Nicolas Berdiaev (1874-1948): «La peur n’est jamais bonne conseillère et la victoire sur la peur est le premier devoir spirituel de l’homme».

 

Certains diront que cela n’a aucune valeur puisque toutes ces expériences sont le résultat de notre cerveau. Je ne vous parlerai pas de la neuroscience qui tente de répondre à cette question. La seule chose que je sais, c’est qu’il faut avoir éprouvé cette autre réalité pour en saisir toute l’ampleur de cette révélation. Il semble évident que nous devons développer notre confiance à nos propres expertises et cela tout en vérifiant le bien-fondé en faisant une recherche personnelle sur le sujet.

Depuis que vous avez été élu, vous n’avez absolument rien fait pour faire libérer cet homme. Honte à vous! Vous êtes la représentation la plus parfaite d’un politicien qui est prêt à tout pour gagner des votes. Il prend les causes les plus médiatisées et les appuient. Une fois élu, Il renie tout car il a atteint son but. Il me semble qu’il y a un nom pour des gens qui agissent de cette façon.

Que dire de votre multiculturalisme à sens unique : vous vous faites l’apôtre de la tolérance à la différence mais vous choisissez vos tolérances. En 1982, nous les Québécois, nous nous sommes retrouvés tributaires d’une charte des droits et libertés qui privilégiaient les agresseurs à leurs victimes et de tous les autres inconvénients dont je vous épargne la teneur. Au Canada, la religion a tous les droits au détriment de nos valeurs. Et quand les religions dénigrent ou vont même jusqu’à tuer, que devons-nous faire Monsieur Trudeau ? Être tolérants ?

Votre tolérance est une manigance politique qui vous permet de maquiller votre image à l’international. Vous allez vous péter les bretelles à Paris en vous disant un grand écologiste et en même temps, vous vous apprêtez à autoriser que des pipelines remplis de sables bitumineux traversent dangereusement nos cours d’eau, sans notre approbation. Vous parlez de réduction à effet de serre, de taxes de carbone et de l’autre côté, vous priorisez le sale pétrole de l’Alberta, au lieu de miser sur d’autres énergies plus vertes qui abondent dans ce grand Canada. Vous vous vantez d’être un démocrate tolérant et un pacifique ? Un homme bon qui veut faire les choses autrement et vous continuez de vendre des blindés à l’Arabie Saoudite, pays qui finance le terrorisme dans le monde. Vous tolérez Adil Charkaoui au Canada malgré de présumés soupçons de recrutements pour du terrorisme.  

Votre incohérence nous fait peur, car elle ne ressemble pas à de la tolérance.

Monsieur Trudeau, vous avez compris tout comme votre père, que le fait de miser sur votre physique avantageux et votre charisme pourrait vous permettre de dévier de certaines promesses que vous avez faites et que les gens vous pardonneraient. 


Pendant la campagne électorale, vous avez dit que vous feriez 10 milliards de déficits par année pendant trois ans. Depuis que vous avez été élu, vous avez dépensé  trois fois plus que prévu. Mais les gens vous aiment quand même.

Vous êtes dépensier tout comme votre père l’était. Vous voyagez avec beaucoup de gens et les repas à 1000$ par personne que nous vous avons payé sans le savoir, démontre qu’il vous ait facile de dépenser de l’argent qui ne vous appartient pas, au nom d’un poste de premier ministre que vous avez gagné à la loterie. Monsieur Trudeau, n’importe quel politicien est capable de dépenser et de faire des déficits. Le problème est de ne pas en faire. J’imagine que votre stratégie d’ici les prochaines élections, sera de faire d’énormes déficits en donnant plein de bonbons et de « selfies » aux électeurs. Les gens vont vous réélire, et là, vous allez instaurer une austérité dévastatrice dans votre prochain mandat, car vous n’aurez pas le choix de le faire pour maintenir votre cote de crédit.

Vous demandez aux Canadiens d’être tolérants envers les autres cultures et vous êtes vous-même intolérant envers une minorité francophone qui a été bafouée par votre père. Monsieur Trudeau, je n’ai rien contre la tolérance. Mais il faut être cohérent quand on se dit tolérant. Les immigrants viennent vivre ici. Ils n’ont pas à renier ce qu’ils sont. Par contre, ils devraient s’intégrer à notre société, au lieu de tenter de nous imposer leurs valeurs comme certains le font. Si ces gens ont quitté leurs pays, c’est parce que ça n’allait pas bien. Depuis quand devrions-nous favoriser les valeurs des autres au détriment des nôtres ? Nous sommes les hôtes. Nous étions là avant eux. Oui, ils vont devenir des Canadiens à part entière, mais ils devront s’intégrer à notre société en respectant ce que nous sommes. S’ils n’aiment pas ce que nous sommes, qu’ils aillent vivre ailleurs. Je le dis sans méchanceté. Il n’y a rien de mal à ce que nous exigions qu’ils respectent nos valeurs.

 

Monsieur Trudeau, j’ai peur que vous soyez un politicien vicieux dont le seul but est de nous assimiler à vous en finissant le travail de votre père. Même si vous n’avez pas d’expérience en politique, vous avez bien compris qu’une fois au pouvoir, les promesses étaient faites pour ne pas être toutes respectées.

Avant l’élection qui vous a amené au Parlement comme premier ministre, vous aviez supporté les employés d’Avéos et une fois élu, vous les avez laissé tomber.


http://connecter.ca/presse/2016/02/justin-trudeau-qui-manifeste-conflit-air-canada-et-aveos-dans-la-tourmente-avec-bombardier/

 

Serait-ce un signe de votre véritable identité ? Êtes-vous prêt à tout pour gagner ?

Je sais que ma lettre ne vous touchera d’aucune façon. Mais tout ce que j’espère c’est que vous établirez un véritable plan pour votre pays, le Canada. J’espère que vous saurez reconnaître le Québec comme une nation distincte francophone qui n’a rien à voir avec le reste du Canada anglophone. J’espère que vous respecterez les francophones hors Québec qui vivent dans l’Ouest et qui ont droit à des services en français. J’espère que vous allez arrêter de croire que l’indépendance du Québec serait la pire chose qui pourrait arriver. Ça, c’est une vieille mentalité que votre père a su transmettre à son successeur et poulain Jean Chrétien. Les Québécois (40%) vont un jour se faire un pays et j’espère que, si vous êtes encore Premier ministre, vous aurez la décence de l’accepter pacifiquement et humblement.

Monsieur Trudeau un jour, vos enfants quitteront le foyer familial pour devenir autonomes, J’espère que vous comprendrez qu’il est normal que vos enfants volent de leurs propres ailes. Le jour qu’ils seront indépendants de vous, j’espère que vous ne les accuserez pas d’avoir détruit votre famille en les enfermant pour les faire réfléchir. Être autonome, c’est être libre.

26 Juillet 2017

Message à tous les politiciens.

Message à tous les politiciens provinciaux et fédéraux dont monsieur Trudeau ainsi que pour le premier ministre du Québec monsieur Philippe Couillard.

Vous semblez avoir oublié que c’est nous, les citoyens, qui sont vos patrons. Vous occupez la position que vous avez à cause de nous. Qui vous a élu ? C’est nous. Qui vous a choisi ? C’est nous. Qui payent pour les élections ? C’est nous. Qui payent vos salaires ? C’est nous. Qui payent pour vos primes de départ et vos retraites? Qui payent pour vos erreurs? C’est nous. Qui payent pour vos magouilles. UNIQUEMENT NOUS.

Une fois élus, vous agissez comme des parias qui s’approprient ce qui ne leur appartient pas. Vous prenez des décisions basées sur des mensonges et quand la vérité serait une solution, vous la cachez pour mieux l’exploiter à votre réélection.

Vous êtes élus par nous pour faire des lois à l’avantage de notre société et depuis des années on a l’impression que vous faites des lois pour nous réduire au silence. Seriez-vous en train d’installer une dictature ? Descendez de votre nuage et revenez aux principes de bases de la démocratie que vous dites défendre.

Le cynisme à votre égard est pleinement justifié et j’espère que vous comprenez pourquoi nous le sommes. Un citoyen qui n’en peut plus de vous.

Message à tous les politiciens

1 Août 2017

 

 Et si je vous parlais un peu de moi

 

Fort de certaines suggestions que l’on m’a faites, je vous livre avec plaisir un pan de ma jeunesse. D’aussi loin que je me souvienne de mon existence passée, comme c’est le cas pour chacun de vous, j’observais le monde comme si j’étais à l’extérieur de moi. Les impressions semblaient être le moyen de saisir ce que je vivais.

 

Vers l’âge de mes cinq ans, ma grand-mère qui visita sa fille donc ma mère, me voyant couché sur le divan et soufflant du ventre, elle savait par expérience que j’étais très malade. Elles décidèrent de m’emmener à l’hôpital. Le diagnostic posé fut la double pneumonie. J’ai dû passer un séjour en ce lieu. À un certain moment, je devais être très mal puisqu’un prêtre est venu me donner l’extrême onction. Et là, tenez-vous bien, je me souviens que j’étais au plafond de la chambre et que je regardais le curé penché sur mon corps, sa main sur ma tête et de l’autre, il me bénissait en faisant un signe de croix sur mon front. Toute cette période était d’une clarté incroyable. Aucune peur ne m’habitait, au contraire, je ressentais un bien-être indicible.

 

J’étais trop jeune pour comprendre la teneur de cette expérience. Ce que j’ai vécu là me semblait normal et je ne me suis pas posé de questions sur cet événement. Je dois dire que peu après cela, j’en avais même oublié ce phénomène.

 

À six ans, j’ai commencé ma première année scolaire. Je me souviens lors d’une récréation à l’extérieur de l’école, d’une circonstance qui me frappa de plein fouet. J’aperçois un prêtre habillé d’une soutane et transportant une boîte de carton sur son bras. Il s’approcha des étudiants et lança des bonbons et des ballons gonflables. Il refit cela, à ma mémoire, à quelques reprises durant l’année en cours. Vous auriez dû voir son radieux sourire.

 

À un autre moment, j’ai aperçu ce même personnage, debout, marchant vers l’église et là j’ai ressenti quelque chose de très puissant émanant de lui. Je ne pouvais nommer ce que j’éprouvais, mais c’était comme si je pouvais voir une énergie tout autour de lui. Il y avait une force tranquille qui l’habitait. Il y avait une présence qui me dépassait. Face à ce que je constatais, je me suis dit que je voulais être comme lui. Maintenant, je sais par expérience que cette présence pouvait se nommer «Dieu».

 

La journée de mes sept ans, au début du mois de mars, je me levai de mon lit, je me vêtis, et décidai de partir à pied pendant environ un kilomètre et demi ou deux, pour aller servir la messe. Je me vois arriver à l’école et m’asseoir sur les marches de l’entrée. Avec patience, j’attendais que la cloche de l’église sonne pour y aller. Il devait être très tôt. J’écoutais les oiseaux chanter en ce début de matinée. Lorsque le tintement du glas rappelant aux ouailles de venir célébrer se manifesta, je me suis dirigé vers l’arrière de l’église où je pénétrai à l’intérieur.

Le prêtre s’habillait ainsi que les servants de messe. En me voyant, il me demanda si je souhaitais quelque chose et s’il pouvait faire quelque chose pour moi. Je lui dis que c’était la journée de mon anniversaire et que pour cette occasion je voulais servir à la messe. Il m’expliqua comment m’habiller. En ce temps-là, il y avait plusieurs acolytes. Certains s’installaient de chaque côté de la nef, près de la sainte table, et deux jeunes étaient assignés comme servants d’autel. Ne connaissant rien comme officiant, je me dirigeai pour m’asseoir avec les autres. Le célébrant saisit mon bras et me dit : Serge je t’invite à m’emboîter le pas, tu seras derrière moi et ne t’inquiètes pas, je t’insufflerai ce que tu dois faire à chaque moment. Par la suite, dans les jours suivants, j’étais présent pour célébrer le service divin.

 

Je dois dire que ces quelques expériences me laissèrent une empreinte pour le restant de ma vie. Cette recherche de l’absolu devenait presque l’unique objet qui valait la peine de s’investir. Tous, nous avons vécu de ces moments qui marquèrent notre existence. Ce sont des instants d’émerveillements de conscience qui nous projette vers un ailleurs.

 

J’ai maintes fois revisité et analysé ces souvenirs. On découvre régulièrement de nouvelles compréhensions selon notre état actuel. C’est un peu comme un psaume que nous relisons constamment et qui nous parle différemment d’après ce que l’on vit et ressent. Si j’écris ce texte, c’est dans un but précis et non pas pour ma complaisance.

 

Dans votre jeunesse, rappelez-vous, comment perceviez-vous la réalité? Je vous pose cette question pour une raison. Nous avions une compréhension simple conformément aux impressions et informations que l’on recevait. Nous n’étions pas habités par différentes interprétations ou intellectualismes. C’est pour cette raison et vous l’avez sûrement remarqué, j’ai mis entre parenthèses le terme Dieu plus haut dans ce texte.

 

Je ne sais pas chez vous, mais ici le fait de mentionner le mot Dieu suscite parfois des réactions négatives. Je suppose qu’on associe trop souvent ce vocable à des connotations et des croyances fausses et qui heurtent la sensibilité de certains. À quoi ce nom se réfère-t-il pour vous?

 

Le Tétragramme IHVH, traduit par Adonaï ou Yahweh, était écrit de telle sorte que l’on ne pouvait pas prononcer ces caractères. C’était par respect pour une réalité qui se situait en dehors de notre capacité en tant qu’être humain à comprendre. Lorsque l’on articule cette appellation de Dieu, nous devrions nous souvenir constamment de ce groupe de lettres. Pour moi, cela est important et aussi déterminant que ce que j’ai saisi par rapport au prêtre dans ma jeune enfance. Cette présence, cette substance, plus grande que soi, et à laquelle on n’avait pas de nom pour l’exprimer.

Vous savez, la simplicité n’est pas synonyme de simplisme, c’est le résultat que nous suggère notre jeune pensée durant notre apprentissage. Elle est beaucoup plus proche d’une certaine vérité que tout ce que l’on a reçu comme connaissance pendant toute une vie. Plus je vieillis, plus j’ai tendance à revenir vers cette forme de réflexion épurée.

 

Mais le plus important, c’est de découvrir cet émerveillement à se rendre compte que la vie est beaucoup plus que notre conception limitée. N’est-il pas agréable d’avoir cette vision qui sans contredit nous amène à un espoir fantastique? 

Et si je vous parlais un peu de moi

1 Août 2017

Si tu m’écoutes

Toi l’homme qui dort et qui se complaît de ne rien faire pour améliorer son sort, tu ne recherche la justice que pour toi-même. Tu laisses la politique véreuse te diriger aveuglément car tu veux vivre loin des problèmes des autres. Tu te fous des gens autour de toi, en autant que toi tu t’en sortes. Tu exiges le respect des autres pour ta personne et tu ne respectes personne d’autre que toi. Tu as vu les génocides, les guerres, les chicanes de quartier et tu n’as retenu que l’indifférence, comme si elle était le remède à tous tes maux. Tu juges les autres car tu ne les connais pas intimement. Quand tu les vois ce n’est que du coin de l’œil avec toutes les perceptions que tu peux imaginer.

Tu voudrais que le monde soit meilleur à condition de ne rien changer dans ta luxure. Tu regardes les injustices et tu ne lèves pas le petit doigt pour les dénoncer. Ta peur t’étouffe et tu régurgites ton manque de courage qui me lève le cœur. Tu votes pour des gens qui ont l’air d’être au lieu de voter pour des gens qui sont. Tu veux que les autres modifient les structures pour le mieux, pour que tu puisses garder ce que tu as. Tu oublies que le courage c’est de faire quelque chose qu’on ne veut pas faire mais qu’on fait quand même.

 Tu prends la route qui t’appartient et tu te fous des autres en arrière de toi. Tu parles du passé comme quelque chose de gênant parce que c’est dérangeant de voir le courage de tes ancêtres dont tu n’as pas hérité. Les souvenirs te dérangent car tu as honte de ta nonchalance et de ton immobilisme. Tu dis aux autres que tu es fort et dans ton intimité, tu trembles de peur.

 

Tu regardes tes parents vieillir et quand ils deviennent trop vieux, tu les places dans des institutions pour t’en débarrasser. Quand ils  meurent, tu pleures toutes les larmes de ton corps pour cacher ta joie d’hériter. Tu vis comme si tu allais vivre pour l’éternité jusqu’à temps que l’éternité te fasse un « finger ». Tu penses à devenir riche pour t’acheter une paix individuelle sur une île où les bombes ne t’atteindront pas. Tu juges ceux qui ne pensent pas comme toi comme si tu étais le juge de la vérité suprême. Tu veux que les gens te tolèrent pendant que toi tu ne tolères personne. Tu crois à un Dieu et tu en veux à tous ceux qui ne croient pas au même Dieu que toi. Tu exiges des autres sans rien exiger de toi. Tu cherches la lumière même si elle t’aveugle de tous ses rayons. Tu vois et tu ne crois pas. Tu crois même si tu constates qu’il ne faut pas croire.

Tu n’apprends rien de tes erreurs car pour toi elles n’en sont pas. Tu te crois au dessus de ton âme et tu cultives ton ignorance à coups de rien. Tu ne veux pas savoir l’effort car tu ne l’envisages pas. Tu fais la morale à ceux qui t’entourent car tu te crois le seul à détenir la vérité. Tu manges et tu bois en jetant le surplus. Tu oublies que des mendiants se promènent dans la rue. Tu parles de pauvreté sans vouloir la combattre mais tu donnes des paniers à la guignolée des médias juste parce qu’il y a des caméras qui te filment, pendant que tu fais semblant d’être quelqu’un de généreux. Tu acceptes que des gens dorment dans la rue à -30 degrés et ta porte reste fermer quand des gens réclament un lit et un peu de chaleur. Tu ne veux pas que les plus démunis gagnent plus d’argent que toi car tu te complais de savoir que tu te trouves plus haut dans l’échelle.

Tu regardes la terreur dans le monde en t’impatientant qu’elle te dérange. Tu t’exaspères de voir ces gens morts dans les fossés aux nouvelles de la télé parce que tu es en train de manger ton steak et surtout parce que tu n’aimes pas le sang. Mais ce qui t’exaspère le plus, c’est de voir les images à répétition parce qu’elles dérangent ton indifférence.

 

Cher humains, la vie c’est comme une automobile de formule 1. Ça passe vite. La vie n’a pas été instituée pour ne satisfaire que tes besoins. Si tu ne prends pas le temps d’enregistrer le présent comment pourras-tu t’en rappeler? Laisse ton cellulaire chez toi et regarde autour de toi. Pour être heureux, ce n’est pas très compliqué. Il suffit de penser aux autres autour de nous collectivement. Il est temps de prendre leçon de nos erreurs et de devenir pour la première fois : DES ÊTRES HUMAINS.    

Si tu m'écoutes

10  Août 2017

Le faux manifeste d’un Québec libre.

   

Je vois, depuis trop longtemps, la fureur d’Ottawa qui veut saigner mon fleur de lys à grands coups de silences hargneux et bien calculés. Je vois Trudeau qui détourne la tête et m’ignore en regardant la reine d’Angleterre sur le mur de son bureau, et qui laisse entrevoir, bien en évidence, un portrait de Trump juste en arrière de lui. La Reine, trop vieille pour me séduire, sourit d’avoir détrôné le peintre à l’ambassade, pendant que Pellan, l’artiste s’expose dans une garde-robe adjacente à la chambre des communes, frustré par tant de mépris. J’écoute les mots de ce parlement menteur qui dit me reconnaître et qui regarde toujours vers l’ouest en criant « no way ».

 

Les rocheuses, qui désespèrent à ne jamais voir l’ombre du rocher percé, divulguent leurs majestueuses indifférences à cette Gaspésie perdue à l’autre bout du continent, brisée par ces fouteurs de troubles que nous sommes,  et qui sépare le grand pays par son milieu. Vancouver déchire l’horizon en salivant d’y apercevoir le lys bleu pâli par la distance de nos valeurs mutuelles. Le péril jaune, qui se déverse sur l’île de Vancouver,  à l’extrémité de ce Canada immense, s’arrange mieux du cantonnais que du français Québécois qui lui donne la nausée....Ah bon!

 

Aux confins de l’ultime incompréhension, les Canadiens sourds et muets crient leur colère anglaise. Ils s’essuient les pieds sur la fleur de lys avec la boue des sables bitumineux. Ils y dessinent des puits de pétrole de l’Alberta en criant haut et fort leur richesses prétentieuses et pernicieuses pour nous narguer pendant qu’ils disposent de notre argent qu’ils ont eu, par la force des choses, via les impôts, sans que nous recevions en retour ce qui nous revient de droit. Ils s’irritent d’entendre des maux (mots) français qui réclament une illégitime liberté à leurs yeux.  Ils se mettent des œillères pour ne pas laisser paraître leur indifférence haineuse face à la peur bleue du Québec.

 

Ils réclament les canadiens-français d’antan qui mettaient un genou par terre en les voyant déambuler dans des Cadillac parlementaires et dispendieuses. Les patrons trop têtes carrées pour passer dans les cadres de portes du Québec s’époumonaient à crier aux employés, esclaves d’un joual incompris : « What does Québec wants?

 

Les contraintes constitutionnelles ont régurgité de la crasse et du sang sur la loi 101, avortée par un laisser aller de ses citoyens pourtant revendicateurs, grands parleurs et petits faiseurs. Les élus, autant à Québec qu’à Ottawa ont dilué le bon sens de la démocratie au rythme du pouvoir qu’ils ont acheté à coup de mensonges et de promesses, en répandant leur fiel collusoire. Ils ont appris des mots réconfortants pour réconforter les confortables dans leur confort inconfortables. Ils ont dressé leurs drapeaux rouges sur une tige phallique où le drapeau du Québec s’est retrouvé dans un tiroir parlementaire Canadien, pendant que les Québécois se masturbaient  en rêvant d’un orgasme de liberté, teinté d’un bleu pâle d’une fleur de lys meurtrie et violée.

 

J’entends les patriotes regretter d’avoir donné leurs vies pour rien, en regardant vivre  leurs descendants, enfants soumis, qui ont perdu leur langue et leur culture à vouloir les gagner sans lever le petit doigt et qui ont gagné l’incompréhension du reste de ce Canada aveugle et sourd, à ne rien vouloir faire d’un peu plus que leurs ancêtres avaient fait pour préserver qui ils étaient, princes d’un vrai courage.

 

 Ils espionnent sûrement notre rayonnante indifférence qui s’est déposée sur notre quotidien un peu plus canadien à tous les jours, comme un vent qui passait par là, sans but et sans raison. Même en s’acharnant sur nous, le vent de leur déception ne nous a pas encore atteints. Il nous faut retrouver cette folie de liberté qui nous a effleuré, quand la guerre était tranquille et que le Pays du Québec se pointait le bout du nez dans le giron politique. Mais qui fera brandir cette épée rouillée oubliée? Qui saura raviver l’étincelle de ce rêve toujours possible? Qui ravivera la flamme de liberté assez fortement pour qu’elle éclaire les nuits de découragements des vrais patriotes?

 

 

Les égratignures « Trudeau-istes » d’antan ont déposé un voile sur la charpente fragile d'un Québec délibérément oublié. À force d'ajouter la hargne à l'incompréhension des "Canadians"  envers notre réalité française, les pantins désarticulés du pouvoir ont élaboré des stratégies machiavéliques pour déstabiliser les fragiles Québécois qui ont perdu la mémoire de leur histoire et qui, à force de se faire répéter des mensonges éhontés, ont fini par y croire. Nous payons des impôts au roitelet Trudeau d'Ottawa et il s'en sert pour nous asservir et pour nous soumettre à sa volonté  « Desmaraisque ».

 

La péréquation douteuse devient prétexte à une négociation éhontée de la part du Grand Parlement à notre égard, comme si nous devions quêter l’argent que nous avons donné et qui nous revient, que nous avons donné contre notre gré. Les rêves d'une liberté possible s'enfargent dans la gestion de l'économie cinglante, qui n'en a que faire  des pauvres gens ordinaires étouffés et essoufflés par les combines de ceux qui jouent avec leur argent. Cet argent qu’ils ont gagné à la sueur de leurs fronts. Les magouilles des élus s'alimentent de l'indifférence des sujets abrutis par des rivières de paresseuses soumissions. Quand la population détourne la tête et ne surveille plus rien, Les élus se servent dans le buffet rempli d or, vieux truc d’un illusionniste. Les Québécois saturés des mensonges et par des histoires d’horreur, baignent dans le puisard de nos déchets organiques et voudraient bien promettre à ces élus. Bonne baignade.

 

Le Québec soumis penche la tête et se laisse conquérir un peu plus à tous les jours,  sans prendre la peine d'élever la qualité de sa langue à la hauteur de la fierté de ces dits Canadiens, fiers d'être ce qu'ils sont et de ce qu’ils pensent, grâce à notre mollesse légendaire. Ils nous parlent anglais chez nous et menacent de partir du Québec s’ils doivent, un jour, respecter notre langue française pour mieux nous parler. Ce bilinguisme de Trudeau n’est effectif que dans notre province bien endormie. Ceux qui nous gouvernent dans ce Québec de tromperies doivent évacuer avant que l’on puisse espérer nous gouverner nous-mêmes. Fiers d’être d’anciens Canadiens fermés à la légitime cause de liberté, ils nous ont enfermés sous un scellé de corruption pour nous attacher de force à quelque chose que nous ne voulons point.

 

 Pendant ce temps, inlassables naïfs et endormis que nous sommes, nous baissons les bras devant l’immensité de la tâche de faire le ménage et plions aux injures et aux menaces de ce Canada incompréhensif. Nous ne savons plus quoi faire quand les guides se perdent eux-mêmes dans la forêt de l’incertitude.

 

L'hôtel des bien nantis de power corporation accueille les grands petits hommes que nous avons choisi bien malgré nous,  en narguant les petits payeurs, esclaves malgré eux, en faisant des pactes secrets pour mieux trouver des moyens de nous prendre ce qui nous reste. Dans leurs têtes trop gourmandes, ils décident pour nous de ce qui est bon pour nous, sans que nous ayons un mot à dire sur notre propre destinée. Quand les hautes instances que nous avons élues, couchent avec les patrons, il y a de quoi avoir peur. Nous ne bougeons jamais de notre nid rempli de paille synthétique et nous sommes bien plus préoccupés par le sort du Canadien de Montréal que par le sort de notre Québec conquis et bien maquillé.

 

 Les collectionneurs d’argent des autres, bien emmitouflés dans leurs châteaux luxueux ne payent rien pendant que les « trop pauvres » payent tout, en empruntant l’argent à ceux qui ne payent rien. Aucune reconnaissance et de respect de leur part pour la pauvreté qui s’étale devant leurs yeux. Ils s’enrichissent de notre pauvreté. Pendant qu’ils  montent dans l'échelle de l'économie valeureuse, cercle vicieux de magouilles secrètes, nous continuons de nous submerger dans l’aveugle inertie, baignoire de petit peuple. Nous sautons dans le ravin de la misère avec un genou de riche dans le milieu du dos qui pousse fort en nous criant :   « Soumet-toi impie » 

 

Tout le processus de fausse assimilation est une roue qui tourne carré. Juste une fausse roue qui ne tourne pas rond. Pendant que nos idées vengeresses préparent une révolte pacifique immergée depuis trop longtemps dans nos gènes silencieux, les saltimbanques parlementaires nous évitent du regard, croyant qu’ils feront naître en nous, la peur qui nous  a menés depuis tant d’années.  La loi des mesures de guerre d’Octobre des années 70 s’agite dans la mémoire des séparatistes, vieillards d’un faux pays,  qui ont crié trop fort et qui ont succombé à l’inutile violence contre les anglais.

 

 Mais la frustration de ne pouvoir être ce que nous sommes, finit par éreinter notre espoir. S’il y avait un autre moyen de préserver notre langue et notre culture, il faudrait y voir mais la surdité de ce Canada hargneux envers nous, nous force à vouloir partir de la maison. La légitimité d’être souverain n’est pas un privilège dans un système démocratique, c’est une obligation.

 

 La roue du temps qui revient à son point de départ à répétition, nous rappelle que l’horloge de notre histoire refait son tour sans rien osé changer, comme un bout d’histoire à l’infini qui ne veut pas se répéter. La roue du temps effleure les secondes de notre histoire en revenant inlassablement à son début, sans que la moindre nouvelle couleur d’un simple changement ne jaillisse au-delà des cris et des pleurs intérieurs de nos regrets. Les semaines se déguisent en années pendant que l’actualité nous étreint à grands coups de propagande. La souveraineté est un droit immuable à toute population du monde. Quand des gens s’opposent à la liberté culturelle et linguistique des gens, c’est la preuve d’une assimilation par la force.

 

Le Québec, avide de liberté, cherche son autonomie comme un gamin finit par devenir un homme et quitter la maison familiale. Les Québécois rêvent d’un Pays où ils pourront décider de leur destinée sans ne rien devoir aux « fédéraleux » d’Ottawa, qui nous prennent notre argent en nous provoquant d’incompréhension. Les échos de « de Gaulle » réclamants notre besoin de liberté viscéral, résonnent encore sur la place Jacques Cartier en ébranlant l’amiral Nelson, conquérant bien planté dans le ciment de sa statue, surveillant toutes les chaînes de notre soumission. Nous, les fous qui avons érigé un monument à la mémoire de notre conquérant. À bas la fierté d’être!!

 

Nous ne voulons plus des « Duplessis » de ce monde qui s’acoquinaient avec l’Église et qui nous dirigeait sur de faux chemins de croix à l’infini, en magouillant au nom de Dieu sur le dos des pauvres gens qui avaient peine à subsister. Nous ne voulons plus de la grande noirceur trop lumineuse, grand voile de tristesse, où notre soumission à l’Église était fondée sur la peur,  plus que sur la foi.

 Nous ne voulons plus d’un Trudeau promettant des changements en complotant secrètement par en arrière pour mieux nous donner cet uppercut dans une constitution qu’il voulait à l’avantage de son Canada, vengeur d’un référendum dérangeant, pour ses riches amis de l’Ouest , véritables meneurs anonymes du Pays. Nous ne voulons plus d’Octobre et de ces extrémistes, assoiffés de vengeance, de toujours ne rien gagner, en suffoquant d’être dominés.

 

 Leur soif de liberté impatiente les a mis en prison parce qu’ils ont cru que la violence et leur frustration transformées en vapeur, sifflaient la rage d’un néant inutile dans l’opinion publique. Nous étions et sommes toujours les enfants de cette révolution tranquille qui tarde à s’agiter. Mais la patience a ses limites quelques fois. À force  de se faire manger la laine sur le dos. Les impatients désespérés ont mis des bombes inutiles et ont versé le sang pour rien. Nulle violence n’est justifiable pour s’affranchir d’une liberté. Mais il faut tenir tête pacifiquement et ne jamais lâcher prise. Notre non-violence finira par gagner.

 

 Le FLQ et ses bombes ont résonné dans l’histoire de notre Québec, comme des mots violents attablés à répandre une sève venimeuse sur le sort de nos conquérants. Ils n’étaient pas mieux que ces patrons baveux et anglais à l’extrême, qui se sont toujours moqués des « french Canadians »  en les maquillant comme des esclaves et en les traitants comme des moins que rien.

 

 

 Les violons d’Ottawa ne jouent plus les mélodies de fausses promesses en direction des Québécois, pris au piège d’un Canada menteur, en leur disant qu’ils vont perdre leurs chèques de pensions, s’ils se séparent. Les protocoles signés ne seront plus respectés par Ottawa qui veut jouer la carte du « besoin de personne dans le reste du monde ». Harper renie sa parole et l’opinion internationale se souviendra de lui.  

 

L’espoir d’un Pays rejaillit de ses cendres car un souffle sur la braise du feu constitutionnel, éteint par des fédéralistes entêtés, rallume une flamme minuscule dans le giron de nos désirs d’être libre.  Il ne reste qu’à éduquer les enfants du Québec pour qu’ils comprennent qu’un Pays soumis comme le Québec, risque un jour de se libérer inévitablement, s’ils en font l’effort ultime. Ils doivent y croire.  Les Québécois doivent connaître l’histoire de leurs pères courageux pour ne pas la transmuer en une peur ignoble et inutile de l’inconnu.

 

Ils doivent savoir qu’un Pays ne se gagne pas à coup de partisannerie politique mais à coup d’émotions pacifiques comme seul les Québécois savent le faire. Le Québec veut son autonomie dans cette nouvelle révolution tranquille ou la gauche et la droite s’uniront par son milieu.

 

Le Québec veut divorcer de ce Canada vend des armes aux terroristes et qui se vante d’être pacifique Ce gouvernement se veut arrogant d’avoir été élu majoritairement et qui se permet de tout faire unilatéralement, prétextant un mandat électoral par l’électorat.  Les Québécois ne veulent pas d’une guerre contre les anglais. Ils ne veulent que parler français chez eux. Ils ne veulent plus être obligés à Ottawa qui, de toute façon, ne veut rien savoir d’un Québec distinct, mise à part son argent et ses ressources.

 

Quand on se retrouve à l’article de la mort,  il ne suffit que d’une émotion de survie immuable et la vie n’hésite pas à redémarrer. Ce désir d’être maître chez soi, de pouvoir parler français dans son quartier,  sans rien enlever à ceux qui sont différents de nous, est un droit légitime à toutes les populations qui se respectent. Être souverain pour préserver le français ne veut pas dire : ne pas apprendre l’anglais, l’espagnol ni de ne pas s’ouvrir au reste du monde.

 

Les Québécois ne sont pas « moins » que leurs voisins souverains à moitié, soumis à une Monarchie britannique vétuste et dépassée. Le Québec veut être souverain pour dire aux autres cultures qu’elles peuvent cohabitées avec lui, à condition de respecter les aises de notre maison. Les accommodements raisonnables nous seront, dorénavant, destinés à ceux qui viennent habiter chez nous. Les érudits qui croient à cette épopée culturelle, doivent éduquer et préparer la population, non pas sur le comment de mettre au monde notre pays, mais sur le choix de l’émotion pour créer l’engouement de créer le désir de le préparer.  Être souverain n’oblige à aucune allégeance politique. C’est un retrait conscient d’une centralisation dépassée. Car qui ne dit rien, consent.

Le Québec ne consent à rien d’autre que d’être libéré de ce joug inutile. 

 

C’est une chaleur d’espoir qui brûle toutes nos peurs et qui nous donne la liberté et le bonheur d’être qui nous sommes. La population choisira elle-même, qui elle veut être. L’indépendance d’un Pays n’a pas de nom et de statut social. Je suis Québécois et je réclame ma liberté constitutionnelle sans être obliger à un parti politique partisan. Je réclame mon Pays, le Québec dans un anonymat social. Nous réclamons la souveraineté du Québec sans amertume envers qui que ce soit pour être maître chez nous.

 

Être Maître chez nous est légitime et sain. Nous n’avons rien contre le Canada, beau Pays anglais, qui ne nous ressemble pas, mais que nous respectons quand il sait nous respecter dans notre différence.  Comme nos enfants qui finissent par partir de la maison, nous voulons voler de nos propres ailes en quittant cette maison trop différente de nos exigences. Ce désir de liberté ne veut rien savoir d’un affrontement.  Jadis, le Canada aurait pu être notre patrie mais l’incompréhension fédérale à outrance à notre égard, a élevé d’un cran notre besoin d’être libre et ne plus jamais être soumis à des gens qui ne veulent pas de nous dans sa légitimité. Les voix intérieures de notre histoire ont hissé de nouveaux horizons, signe d’un nouveau Québec, loin d’une partisane lueur péquiste. Le Québec réclame sa souveraineté, détaché de tout parti politique qui la réclame ou de toute partisannerie malencontreuse. Nos pères l’ont appelé : Souveraineté  pour amoindrir l’effet négatif du mot : séparation.

 

Les magouilles fédérales ont toujours eu raisons de la légitimité de cet espoir de liberté au milieu de cette mer incompréhensive qu’est le reste du Canada. Reste que le geste de liberté de vouloir être souverain ne doit plus être considéré comme un simple désir ayant pour but de provoquer ceux qui n’y croient pas. À force de crier notre différence dans ce beau grand pays Canadien, le Québec se réserve un coin de pays où la différence ne se veut pas une guerre à finir avec les Canadiens. Trudeau le méchant s’amuse d’ignorer le Québec et sa maladresse à ne pas nous considérer plus que des trous de culs, fait en sorte que nous n’avons pas besoin d’être ceux qui payent à le voir nous ignorer à tous les niveaux.

 

L’idée d’être un pays au milieu d’un autre Pays diffère du projet d’une simple séparation qui a échoué à deux occasions. C’est une fissure de l’intérieur qui fait craquer le solage parlementaire d’Ottawa. Le pouvoir centrale veut ce qui est bon de nous et ne veut pas nous donner ce qui est bon pour nous et qui serait simple  à nous donner. Il se fout de notre langue mais veut avoir accès à nos accès. Il nous soumet à sa colère en ne respectant pas la péréquation pour mieux nous soumettre à sa volonté. Il veut ce qui est bon pour lui en prenant ce qui est bon pour nous. Nous ne voulons que garder ce qui est bon pour nous et qui ne leur appartient en rien.

Le faux manifeste d'un Québec Libre

16 Août 2017

 

J’ai le droit de m’exprimer, mais….

 

On a beaucoup discouru au sujet de la libre expression qui naturellement est essentielle à chaque individu. Des lois ont été instituées dans différents pays à cet effet. Nous allons explorer ensemble ce que cela implique en tant que droit.

 

Regardons ce que Wikipédia nous livre à ce sujet:

 

« La liberté d’expression est le droit reconnu à l’individu de faire connaître le produit de son activité intellectuelle à son entourage.

Elle procède de la faculté de communiquer entre humains, qui a longtemps été seulement considérée comme un simple phénomène naturel conditionnant la vie sociale, avant d’être solennellement érigé en liberté individuelle, aujourd’hui juridiquement garantie, mais en réalité assez étroitement encadrée.

À l’origine, elle était avant tout considérée comme un élément essentiel du processus social permettant d’atteindre les idéaux suprêmes de vérité, de perfection et de justice. »

 

Nous retenons pour commencer, après cette explication, que ce droit d’expression était au départ, pour le bien-être au niveau social. Maintenant, nous pouvons déclarer que c’est également pour le bien de l’individu. Il est bon de préciser cela, car Kant affirme :

 

« La liberté n’est cependant pas sans limites. Celle-ci est d’abord d’ordre moral. Ainsi, si dans leurs relations entre eux, les individus peuvent s’exprimer librement, l’usage des propos tels que mensonge, médisance, raillerie, est contraire à la “vertu”, parce que manquant de respect à autrui. »

 

Dans notre société d’aujourd’hui, nous avons l’impression que l’on peut dire n’importe quoi étant donné que nous sommes appuyés par la loi. C’est faux, la liberté s’arrête là ou la diffamation commence. Si notre but à cette possibilité ne répond qu’à notre suffisance, ou nous permet une tribune à notre grandiloquence, je doute que cela soit très utile.

Il est primordial de prendre conscience que les mots peuvent blesser, surtout lorsqu’ils ne sont pas étayés par une réflexion valable. J’ai vraiment l’impression que nous avons perdu le contrôle de nos pensées. Il est temps que l’on essaie de remédier à cet état contestable.

Nous avons malheureusement pris de mauvaises habitudes, qui ne s’appliquent pas à l’humanisme.

Cette liberté d’expression ne doit être là que pour une meilleure communication empreinte de justesse. N’est-ce pas de notre responsabilité à tous, de bien réfléchir sur les valeurs humaines avant de poser une action?

 

Voici un extrait assez intéressant que j’ai pris sur le site « » Liberté d’expression et sagesse socratique » ».

 

« Le test à trois filtres de Socrate »

 

Dans la Grèce antique, Socrate était loué pour sa sagesse.

 

Un jour, l’une de ses connaissances vint le voir tout excitée et lui dit :

– « Socrate, sais-tu ce que je viens d’apprendre sur un tel? »

 

– « Un instant », répondit Socrate, « avant de me raconter ça, tu dois passer un petit test. Je l’appelle le test à trois filtres.

Voyons ce que tu as à me dire. Le premier test est celui de la vérité: es-tu absolument sûr que ce que tu vas me dire est la vérité? »

 

– « Non, en fait, j’en ai entendu parler. »

 

– « Bien » dit Socrate, « tu ne sais pas si c’est vrai ou faux.

Passons au second filtre : le filtre de la bonté.

Est-ce que ce que tu vas dire à son sujet est quelque chose de bon? »

 

– « Non; au contraire ».

 

– « Ainsi » continua Socrate, « tu t’apprêtes à me dire à son sujet quelque chose qui pourrait être mauvais alors que tu ne sais même pas si c’est vrai? »

 

L’homme se sentit un peu embarrassé.

 

Socrate continua :

– « Tu peux quand même passer le test, car il y a un troisième filtre, celui de l’utilité.

Est-ce que ce que tu vas me dire au sujet de cette personne peut m’être utile ? »

 

– « Utile? Non pas vraiment. »

 

– « Bien » conclut Socrate, « si ce que tu veux me dire n’est ni vrai, ni bon, ni même vraiment utile…, pourquoi me le dire?»

 

L’homme se trouva honteux et resta sans voix.

 

À chacun donc de s’attacher à pratiquer le plus souvent possible le test des trois filtres, aussi bien dans sa communication que dans son action. Ce faisant, il constatera qu’il aura ainsi épargné bien des souffrances inutiles infligées aux autres, mais aussi, par effet boomerang, à soi-même: en évitant de devenir à son tour victime du courroux de celui auquel, il s’en est pris aussi maladroitement.»

 

La vraie liberté doit s’exercer avec un minimum d’intelligence et de conscience. Agir différemment, c’est créer le chaos. J’ai peine à croire que c’est cela que l’on aspire vivre dans notre existence. Soyons donc attentifs avant d’apposer un geste, de formuler une parole ou encore d’écrire des mots inconsidérés.

J'ai le droit de m'exprimer

25 Août 2017

 

La politique

 

Certains voudraient connaître ce que je pense de la politique. N’étant pas un spécialiste en ce domaine, je dois avouer que je ne savais pas comment aborder le sujet. Comment pouvais-je en parler? Sous quel angle, allais-je développer cette réalité?

J’ai donc décidé d’écrire, quelles sont les répercussions de la politique sur moi et ma vie; ainsi cela restera dans l’ordre de mes impressions.

 

Pour commencer, qu’elle est son étymologie? Il est formé à partir de deux termes grecs, politikos, «polis», qui signifient «cité» (au sens politique), et «ikos», suffixe d’adjectif qui donne «ique» en français.

Ce mot est donc à l’origine un adjectif et signifie «qui concerne le citoyen».

Voici la définition du dictionnaire : relatif à la cité, au gouvernement de l’État et relative à la société organisée.

 

Puisque nous sommes dans un système dit démocratique, nous allons voir son sens premier. Il est évident que nous pourrions faire une thèse sur ces deux concepts, mais ce qui m’intéresse, c’est de retourner à l’origine de ces deux terminologies. Nous avons peut-être tendance à l’oublier. Vous savez, nous avons en ce moment quatre-vingt-huit pays qui se caractérisent comme égalitaires et qui l’appliquent de différentes manières.

 

Allons voir ce que Wikipédia en dit :

 

«Le terme démocratie, du grec ancien, désigne le plus souvent un régime politique dans lequel les citoyens ont le pouvoir».

 

En conséquence, c’est un système politique, une forme de gouvernement dans lequel la souveraineté émane du peuple.

 

Je suis conscient que nous sommes des gens de communication et que cela nécessite le besoin d’établir ou d'élire un gouvernement pour le bien-être de tous. Un peu comme une famille ou l’autorité du père et de la mère est là, pour le bien de l’ensemble.

 

On me dira que je suis simpliste dans mes propos, pourtant j’aime retourner à l’origine même des termes pour tenter de comprendre de quoi l’on parle. Nous pouvons donner plusieurs sens aux mots et cela est aussi une réalité, cependant n’oublions pas la pure définition du vocable.

 

Je sais également que l’état peut prendre une décision, qui est à l’encontre de mes aspirations personnelles, mais si c’est vraiment pour le bien de la société et que cela est bien démontré, cela me convient. Par compte, si la majorité du peuple est en désaccord avec une proposition et qu’on l’applique sous bâillon, là je m’insurge. Peut-on alors penser que l’on vient de dénaturer la signification de l’expression «démocratie»?

Lorsque je vois que le rapatriement de la constitution fut signé la nuit pendant que monsieur Lévesque était couché, ce qu’on appelle la «nuit des longs couteaux», peut-on imaginer que cela a été fait sous ce même vocable?

Lorsque ce gouvernement élu use de son autorité à l'acceptation des enveloppes brunes, ou encore celui de commettre des fraudes ou la corruption est présent, quelle réflexion peut-on avoir sur ce même appareil politique? Lorsque l’on a l’impression que certaines familles ou grandes compagnies influencent considérablement le système gouvernemental comme s’ils étaient les maîtres, ce qu’on appelle le néolibéralisme d'aujourd'hui, et qui de plus ce fou du bien-être du peuple, je ne peux qu’être qu’en désaccord. Lorsque le lobbying devient la norme de fonctionnement, il y a quelque chose de pas naturel. En regard de cela, je me sens de plus en plus comme du bétail, comme un esclave d’une structure affaiblie par le pouvoir et l’argent.

Lorsque l’on a la perception que les médias sont le résultat d’un certain lobby et que de ce fait les informations sont orientées, on a le sentiment que la perte de confiance est présente et justifiable.

Lorsqu’en chambre les députés s'amusent à manquer d’éthique en discourant, nous avons qu’à écouter les débats pour s’en rendre comptent et de plus qu’ils ont l’immunité dans cette chambre, nous ne pouvons qu'être remplis de perplexité. Certains ont des privilèges que d’autres n’ont pas, comme établir un droit pour mal agir.

 

J’ai le sentiment que les mots deviennent de plus en plus une barrière à la compréhension de concept. De manipuler constamment la définition d'un terme pour obtenir ce que l’on désire, tout en se réclamant de l’intellectualisme pour justifier la déformation du sens premier, j'appelle cela une perversité acceptée. Malheureusement, on excelle dans ce domaine.

 

 

Alors oui, nous manquons de confiance envers notre système gouvernemental. Dans un monde aux multiples informations, la confusion nous envahit. La démocratie semble une réalité que l’on peut bafouer régulièrement. Comment voulez-vous que le simple citoyen puisse être fier de tous ces illogismes et dérogations? C’est pernicieux, car cela donne l’exemple ou l’enseignement que pour réussir, nous devons agir de même.

 

Par ailleurs, si nous observons ce qui se passe au niveau de la politique mondiale, il est étonnant de prendre conscience qu’il y a un chemin qui se dessine à travers notre histoire future. J’ai le pressentiment que l’on tente de créer le chaos, la noirceur pour ensuite installer un gouvernement mondial. À mon avis, si cela devait être, ce serait une hérésie.

 

Je tiens à préciser que je suis certain que beaucoup de gens qui pratiquent les affaires publiques le font pour de bonnes raisons. Malheureusement, avec le temps quelques-uns se laissent corrompre et d’autres, malintentionnés, colorent négativement l’image de nos établissements.

 

Quoi qu’il en soit, manifestement, cela à une incidence sur mon existence. Il est difficile de faire abstraction de la politique et en même temps elle teinte mon regard de ce que devrait être la vie sociétale. Plus je vieillis, plus je suis estomaqué de m’apercevoir à quel point, je ne me reconnais pas dans cette réalité. Plus, je me sens à l’opposé de cette façon d'être. Je suis enclin à penser que même si nous avions un système politique parfait, l’homme le rendrait probablement imparfait. Cela me fait mal au cœur que cette situation soit à l’image de là où nous sommes rendus en tant qu’individus.

 

J’aime profondément l’être humain. Je suis au courant que la faute ne se résume pas seulement à chaque personne. Nous sommes influencés par des formes pensées, par notre éducation, par nos impressions, par nos croyances et j’en passe. Je le redis souvent, mais je sais qu’il est capable de grand également. Nous devons acquérir cette conscience d’unité qui fera toute la différence. Soyez persuadé que ce changement nous sera salutaire. C’est à cet espoir qu’il nous faut nous accrocher pour obtenir un résultat positif.

La politique

25 Août 2017

La commission sur le racisme systémique

À l’automne 2017, le premier ministre du Québec va déclencher une commission d’enquête sur le racisme systémique des Québécois. Paraît-il que nous détestons les autres races qui viennent s’établir ici et que Couillard 1ier se voit dans l’obligation d’investiguer sur notre degré de tolérance. Le premier Ministre essaye de nous faire croire que la couleur du gazon que nous croyons verte, est en réalité de couleur rouge.


Les Québécois ne sont pas de nature racistes. Ils ne sont pas atteints de cette déficience qui tient ses origines d’une ignorance crasse concernant les cultures d’ailleurs. Au sein de tous les peuples de la terre, il y a toujours quelques racistes qui émergent des égouts nauséabonds de l’intolérance en régurgitant leur haine sur fond d’ignorance. Inutile de juger un peuple au complet à partir des gestes idiots de quelques tarés incontrôlables. Ce n’est pas parce qu’un chien mord, que tous les autres chiens ont la rage. Les Juifs, les Italiens, les Grecs et toutes les autres races qui sont venus s’établir chez nous peuvent témoigner de notre tolérance aux autres cultures. Nous sommes des gens accueillants et respectueux de la différence. 
Pourquoi notre premier ministre tient-il à instituer une commission d’enquête sur le racisme systémique au Québec ? Ça semble être une démarche à multiples desseins qui lui servira à des fins électorales. Il veut remettre à l’ordre du jour, une sorte d’extension de son ancien projet de loi 59 sur le discours haineux.

 

Il y a quelques années, il rêvait d’instituer cette loi sur le discours haineux pour s’en servir contre les critiques trop acerbes de ses adversaires. L’incohérence des justifications de sa ministre Vallée, concernant sa loi, nous avait convaincue du danger qu’elle pourrait représenter pour notre démocratie. Avant la fin de son mandat, il fallait bien que Couillard trouve un autre moyen de nous traiter des pires insanités. 


L’attentat de la Mosquée de Québec où un jeune Québécois a tiré sur des Musulmans pour des raisons qui nous sont encore inconnues lui a permis d’élaborer une stratégie en amont pour s’en prendre à notre fausse intolérance envers les étrangers. Permettez-moi de douter des véritables intentions du premier ministre. Il sait très bien que ce n’est pas le racisme qui est systémique au Québec. C’est plutôt la corruption de nos politiciens qui est érigée en système au Québec. Si la commission Charbonneau a eu droit à des recommandations tablettées par les libéraux comme finalité, quelles seront les répercussions d’une commission sur le racisme systémique ? Une loi qui réduira nos droits et libertés ?

 
Il ne faut pas oublier que lors du dernier référendum de 1995, le Canada a officiellement déclaré la guerre aux mouvements pour l’indépendance du Québec. Couillard déteste les nationalistes à s’en confesser. Son électorat est anglophone et allophone. Les francophones ne vont pas voter. Les libéraux gagnent leur majorité par de petits pourcentages dans un système que personne d’entre eux ne voudra réformer. Souvenez-vous de Charles Guité qui était l’homme de main de Jean Chrétien qui a été emprisonné pour son implication dans le scandale des commandites ! Il avait expliqué quelles tactiques ils avaient employées, lorsqu’il avait témoigné à la commission Gomery.


La guerre contre le Québec se continue. Tous les moyens sont bons pour arriver à leurs fins. Trudeau, Couillard et même Coderre travaillent de connivence. La GRC et les services secrets Canadiens utilisent des tactiques plus subtiles en se servant de tous les moyens qu’ils ont à leurs dispositions pour nous amortir à tous les niveaux. Ça fonctionne.

 
Cette commission d’enquête sur le racisme systémique au Québec n’a pour but que de nous faire taire par voies législatives. Couillard joue le démocrate mais son vrai visage est néolibéral. L’économie au détriment de l’être humain. Au lieu d’établir des paramètres protecteurs à l’avantage du peuple Québécois, il nous punit de ne pas comprendre la différence entre des extrémistes Islamistes et des musulmans modérés. Au lieu de faire la laïcité, il aime mieux converger vers une fausse neutralité religieuse pour faire croire qu’il agit du bon côté, mais en s’abstenant d’émettre des paramètres concrets.


Si les partis de l’opposition lui demandent pourquoi il accepte que des immigrants illégaux traversent le chemin Roxham à Lacolle, il leur reproche immédiatement leur insensibilité en les traitants de racistes. Belle manière de discuter de façon démocratique ! Couillard veut nous faire croire que nous sommes des racistes pour mieux nous tasser dans le coin. Il veut tuer en nous le moindre désir d’autonomie. Au lieu de bloquer les valves d’une immigration massive au chemin Roxham, il érige des tentes pour mieux les recevoir. Personne n’a jamais pensé bloquer ce chemin une bonne fois pour toute ? Si je passais par le même chemin pour aller aux États-Unis, inutile de vous dire que je n’irais pas loin.

 
Je ne sais pas si la commission sur le racisme va prendre le temps d’examiner l’attentat dont a été victime Pauline Marois lors de son élection, le 4 avril 2012 ? Je ne sais pas si elle va jeter un œil sur le « Québec-bashing » dont nous sommes victimes depuis tant d’années de la part des médias anglophones ? Tant qu’à parler de racisme ! Si cette commission est sérieuse, elle devra aborder le racisme contre les autochtones. C’est un sujet très large. 


Couillard n’a jamais été le plus grand défenseur de la francophonie. Il a tellement peur d’éveiller la fibre nationalisme des Québécois qu’il s’invente des histoires à coucher dehors, en disant que les anglophones du Québec sont en danger d’assimilation. Ce qui est totalement faux. 


Souvenez-vous quand il était allé en Angleterre, il y a trois ans ! Il avait refusé de parler en français à un point de presse francophone, prétextant dans la langue de Molière, que les Britanniques étaient au courant quelle langue nous parlions au Québec et qu’il n’était pas nécessaire de leur en faire la démonstration.

 
Je ne défends pas Harper que j’ai détesté intensément comme premier ministre du Canada, mais peu importe où il se rendait dans le monde, il prenait toujours la peine de parler notre langue, quand il s’adressait à la presse. Le problème avec Couillard, c’est qu’il est un premier ministre du Québec plus fédéraliste que les fédéralistes eux-mêmes. Il n’a aucune fibre nationalisme francophone.

 
Couillard sait très bien que ce sont les anglophones et les immigrants qui voteront pour son parti aux prochaines élections. Le fait de s’en prendre aux francophones ne fait que satisfaire son électorat anglophone. Couillard ne peut pas se fier sur son bilan des quatre dernières années pour se faire réélire. Ça n’a été qu’une démonstration d’incompétence à répétition. Les libéraux se vantent d’avoir assaini les finances publiques mais à quel prix ! Toutes les structures de la santé et de l’éducation en sont ébranlées et fragilisées pour plusieurs décennies.

 
À la suite de l’attentat de la mosquée à Québec, Couillard a accusé froidement et gratuitement le PQ d’être l’auteur de ce massacre. Il avait bien calculé sa déclaration en s’assurant de la faire à l’intérieur des murs de l’Assemblée nationale où l’immunité parlementaire le protégeait contre toute action en justice. 


Il y a quelques années, quelques Juifs du Mile end avaient critiqués le fait qu’un gymnase du quartier, où de grandes vitrines laissaient voir des femmes qui s’entraînaient sur des tapis roulants, devait être placardé par respect pour leurs croyances. Les autorités leur ont suggéré de ne pas regarder dans cette direction lorsqu’ils passaient en face de l’édifice. Nous n’avons pas accusés tous les Juifs d’avoir ce discours intolérant à notre égard à cause de quelques écervelés extrémistes. Le gouvernement n’a pas fait de commission d’enquête sur l’intolérance des Juifs à l’égard des femmes qui s’entraînent dans les gymnases. À quand la commission d’enquête sur le racisme systémique du Canada Anglais envers le Québec?

La commission sur le racisme systémique

4 septembre 2017

 

Les migrants... le passage de Roxham

Qu’est-ce que soutient l’arrivée massive des migrants (les Haïtiens) outre le droit légitime à une meilleure condition de vie? De quelle façon l’immigration se fait-elle? Que pouvons-nous penser de ce refus d’expliquer ou de répondre, à la demande de renseignements? Oups! j’oubliais, poser des questions, c’est d’être raciste ou xénophobe. Depuis quand, le fait de vouloir s’informer signifie-t-il une telle étiquette?

Je suis parfois excédé que l’on traite d’un événement par une accusation non fondée, à moins que le but derrière cette affirmation soit différente. Comment ne pas penser autrement?

 

Je suis perplexe en regard de ce que je vois. Lorsque les agents d’immigrations spécifient à chaque migrant se présentant sur le passage de Roxham qu’il entre en toute illégalité et que notre premier ministre déclare que c’est légal, je m’excuse, mais il y a là un illogisme. Qu’il ne prenne même pas l’initiative de préciser que c’est légitime par les postes douanières érigées à cet effet, c’est vraiment attester que nous sommes des imbéciles. Bien sûr, expliquer cela le mettrait en face de son incohérence. C’est curieux, personne n’en parle ou ne s’opposent à de tels propos. Suis-je le seul à remarquer cela? Je veux bien être de bonne foi, mais prouvez-moi que je peux faire confiance.

 

Quand dans les médias, on diffuse l’information qu’il n’y a pas plus de migrants que par les années passées, alors je pose cette simple question, comment doit-on justifier l’installation des tentes militaires à proximité? Ce genre de discours ne fait aucun sens pour moi et sûrement pour d’autres également.

 

Nous avons tous des responsabilités, j’en conviens, cela s’applique à tous. Comment se fait-il alors que les mêmes Haïtiens présents aux États-Unis depuis 5 à 7 ans n’ont pas fait la demande de citoyenneté? Avons-nous quelque chose à comprendre?

 

S’il vous plaît, fermer cette brèche du sentier de Roxham si l’on veut un contrôle sur l’entrée des immigrants. Une simple clôture serait logique. Mais encore là, quelles sont les intentions réelles? Pourquoi cela se passe-t-il majoritairement au Québec? Pourquoi devrons-nous être le seul à payer pour cette massive intégration? Tant de questions sans réponses.

 

On ne peut que conjecturer sur toutes les raisons existantes derrière ses agissements controversés. Serait-ce dans l’ambition de remporter la prochaine élection ou d’établir la loi 59 sur la lutte contre les discours haineux et les discours incitant à la violence, nous muselant par la même occasion de notre liberté à s’exprimer sur la malversation ou le manque de cohésion, car il faut le constater, comment serons-nous jugés et comment serons-nous interprétés par nos dires? Puisque tout ne tient qu'à cela, n’est-ce pas? L’art de la manipulation semble le jeu le plus populaire et le plus pratiqué. Voilà la ligne de conduite vers le contrôle et le pouvoir.

 

Mais il reste que les hypothèses sont nombreuses et pour le peu que nous sommes éveillées, certaines vont de soi. La confiance se mérite et je n’ai pas l’impression que l’on travaille dans cette optique.

 

Ce ne sont que de petits exemples comme cet événement est un mini grain de sable dans un plan caché qui me semble beaucoup plus grand. Et là, je m’amuse à imaginer que tous ces comportements et attitudes n’ont qu’un seul but, affaiblir le peuple du Québec. Assistons-nous à un génocide plus subtil? Si subtilité, il y a. Je sais, on se plaira à affirmer que je suis un conspirationniste. Ainsi on peut diminuer l’importance d’un questionnement ou d’une analyse qui pourrait être basée sur une certaine vérité. Sinon ayez l’obligeance de répondre et d’expliquer les demandes provenant de vos citoyens intelligemment et sans ambiguïté.

 

Cela dit, comment allais-je développer ce sujet? Beaucoup en ont parlé et de manière beaucoup plus détaillée et plus précise que moi. Je ne voulais surtout pas épiloguer dans le même sens. Mais comment allais-je particulariser cela? Étant en visite chez un ami (mon collègue Alain sur le site), j’ai eu l’opportunité d’écouter les deux saisons de la série américaine du nom «le survivant désigné» joué par le comédien Kiefer Sutherland. Le discours du président de la dernière émission me fit réaliser quelque chose de vraiment essentiel. Allons voir ce qu’il dit vers la fin :

 

«Ayons l’amour de la patrie, l’amour de l’espoir, l’amour du rêve, l’amour de la vie, l’amour de la liberté et l’amour de la poursuite du bonheur.»

 

J’ai pris conscience que malgré la noirceur qui semble envahir notre monde, il ne faut pas oublier le plus important des éléments. Ce contrat tacite que j’ai inscrit en moi-même, celle de l’amour et celle de la pure lumière. Nous devrions tous avoir cette alliance présente en soi. Je me répète souvent, mais c’est uniquement par cette voie que nous pouvons espérer une vie harmonieuse. Si tout un chacun formulait ce désir ou réactualisait ce qu’ils ont en eux, le résultat serait instantané. Soyons, comme affirme le comédien à la fin de son élocution : «Soyons les vainqueurs du mal par le bien». Que souhaitons-nous? Voilà la question.

On me dira que je suis naïf, pourtant il ne s’agit que d’une décision. Qu’est-ce qui est préférable de vivre? À vous de conclure.

 

Sommes-nous prêts, pour chacun de nous, à établir ce consensus à l’intérieur de notre être en toute intégrité? Tout commence par un tel engagement. Le changement de conscience ne se fera pas instantanément sans l’implication de chacun d’entre nous.

Les migrants

4 Septembre 2017

 

L’art de justifier l’injustifiable (le chemin Roxham)

 

L’immigration est un sujet très émotif. Depuis quelques mois, nous sommes les témoins d’une migration massive d’Haïtiens qui empruntent le chemin Roxham à Lacolle pour entrer au pays. Comprenez-moi bien! Je ne suis pas contre l’immigration pourvu qu’elle soit contrôlée. Elle est nécessaire dans certains cas pour rétablir un équilibre démographique, surtout dans les pays où les taux de naissances sont à la baisse. Avec les deux gouvernements libéraux qui sont au pouvoir, plusieurs ont l’impression que les deux partis manigancent des plans pour s’assurer d’une victoire aux prochaines élections. Ce qui se passe n’est certainement pas une immigration contrôlée.

 

J’entendais des analystes politiques dirent que la venue de 10,000 migrants au Québec ne représentait pas un danger pour notre 8 millions de citoyens. À un an des élections provinciales, pardonnez-moi de croire qu’il y a effectivement un danger électoral éminent. L’art de justifier l’injustifiable est devenu la règle des politiciens qui ont quelque chose à se reprocher. Ils essayent de nous faire croire que leurs mensonges sont des vérités.

 

Comment les deux paliers du gouvernement peuvent-ils tolérer que des étrangers puissent passer par une brèche (chemin Roxham) qui contourne le poste frontalier de Lacolle?  Il est évident que si les nouveaux arrivants utiliseraient les moyens conventionnels pour entrer au pays, ils seraient pratiquement tous refusés.

 

http://beta.radio-canada.ca/nouvelle/1053280/haitiens-pris-au-piege-refugies-immigration-prison-etats-unis-sheila-prevost?fromBeta=true

 

Le Premier ministre Couillard a dit qu’il n’existait pas d’immigration illégale au Canada. La constitution Canadienne réfute cette hypothèse. Pourtant, à l’émission J.E, nous entendons clairement les agents d’immigrations dire aux migrants qu’ils entrent illégalement au Canada. Est-ce que les douaniers mentent aux nouveaux arrivants ou est-ce le premier ministre Couillard qui ne dit pas la vérité? Jugez par vous-mêmes!

 

Plusieurs ont reproché à Jean-François Lisée d’avoir dit publiquement qu’Ottawa devrait défrayer les coûts pour les invités à Trudeau qui arrivent au Québec. Il a dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas. C’est Justin qui a invité tous les migrants à venir au Canada. À la suite du décret de Trump sur l’immigration, il les a invités carrément. Le Québec se retrouve avec d’importants problèmes logistiques causés par la vague migratoire. Voyez le « tweet » que Trudeau avait envoyée, à la suite du décret de Trump concernant l’immigration.

Ottawa n’a jamais élaboré de plans précis pour recevoir les invités de Justin Trudeau. Le fédéral relaye les tracas logistiques de ses décisions directement aux provinces. C’est comme la légalisation du pot prévue en juillet 2018. Il laisse le reste du pays se démerder avec les procédures légales qu’occasionnera cette nouvelle loi. Qui vendra le pot? La SAQ? Costco? Couche-tard?

 

Monsieur Lisée a rappelé au Premier ministre Canadien qu’il devait assumer les coûts occasionnés par la venue de ses invités et prendre ses responsabilités. Trudeau va sûrement répondre que les transferts fédéraux ont déjà prévus de l’argent à cet effet. Le Québec est dépendant des décisions unilatérales d’Ottawa. Si nous serions indépendants, nous pourrions gérer notre immigration à notre gré et prendre nos propres décisions.

 

Si je pouvais formuler une question à Trudeau ou à Couillard, je leur demanderais : Pourquoi ne fermez vous pas l’accès au chemin Roxham à lacolle?

 

J’ai souvent l’impression que le gouvernement en place se sert de l’immigration à des fins électorales. Il laisse entrer ces gens illégalement pour ensuite faire le tri après les élections. La plupart des migrants qui ont traversé ce chemin Roxham ne sont pas assurés de devenir des citoyens Canadiens. 50% d’entre eux seront renvoyés en Haïti. Est-ce que ces gens auront droit de votes aux prochaines élections?  

Souvenez-vous qu’après les attentats du 11 septembre, le Président Bush avait accusé le Canada d’être une passoire frontalière. Je crois qu’il avait raison finalement. Qu’en pensez-vous? 

 

Les partis de l’opposition demandent à Couillard d’être plus vigilants en matière d’acceptation des migrants. En guise de réponse celui-ci traitent automatiquement ses adversaires de racistes et d’xénophobes. Une manière traditionnelle qu’utilisent les dictateurs pour bâillonner les critiques. Couillard sait très bien que ses paroles deviennent des vérités pour certains. Il connaît l’impact des mots. Il sait que la peur facilite la soumission d’un peuple.

 

Souvenez-vous quand il avait accusé le PQ d’être l’auteur de la tuerie de la Mosquée de Québec à l’assemblée nationale! L’important pour lui était de le dire une seule fois. Il ne l’aurait pas répété sans l’immunité parlementaire. Instaurer la peur est primordial pour les libéraux. Souvenez-vous lors du référendum en 1980! Les chèques de pensions, la Brink’s, les entreprises qui menaçaient de quitter le Québec. Ils ont fait peur aux personnes âgées en leur faisant croire qu’ils perdraient tous leurs privilèges. Ça l’a fonctionné.

 

Trudeau a envoyé l’armée à Lacolle pour ériger des tentes pour mieux recevoir les migrants. Pourquoi ne pas empêcher les gens de passer par le chemin Roxham? Cette  brèche de la douane Canadienne à Lacolle, c’est comme si vous aviez un tuyau de percer dans votre plomberie et que vous investissiez dans les chaudières au lieu de colmater la brèche dans le tuyau.

 

Couillard prépare déjà sa prochaine campagne électorale. Il est clair que le racisme, le discours haineux, l’identité et la neutralité religieuse seront les thèmes principaux. Ils diviseront les Québécois car Couillard sait très bien que pour régner à sa façon, il doit diviser le peuple. Ainsi il pourra se proclamer pour la deuxième fois : LE SAUVEUR DE QUÉBEC.

L'art de justifier l'injustifiable

14 Septembre 2017

À l’HOMME QUI DORT

Toi l’homme qui dort et qui se complaît de ne rien faire pour améliorer son sort, tu ne recherches la justice que pour toi-même. Tu laisses la politique véreuse te diriger aveuglément car tu veux vivre loin des problèmes des autres. Tu te fous des gens autour de toi, en autant que toi tu t’en sortes. Tu exiges le respect des autres pour ta personne et tu ne respectes personne d’autre que toi. Tu as vu les génocides, les guerres, les chicanes de quartier et tu n’as retenu que l’indifférence, comme si elle était le remède à tous tes maux. Tu juges les autres car tu ne les connais pas intimement. Quand tu les vois ce n’est que du coin de l’œil avec toutes les perceptions que tu peux imaginer.

Tu voudrais que le monde soit meilleur à condition de ne rien changer de ton confort Tu regardes les injustices et tu ne lèves pas le petit doigt pour les dénoncer. Ta peur t’étouffe et tu régurgites ton manque de courage qui me lève le cœur. Tu votes pour des gens qui ont l’air d’être,  au lieu de voter pour des gens qui sont. Tu veux que les autres modifient les structures pour le mieux, pour que tu puisses garder ce que tu as. Tu oublies que le courage c’est de faire quelque chose qu’on ne veut pas faire mais qu’on fait quand même.

 Tu prends la route qui t’appartient et tu te fous des autres en arrière de toi. Tu parles du passé comme quelque chose de gênant parce que c’est dérangeant de voir le courage de tes ancêtres dont tu n’as pas hérité. Les souvenirs te dérangent car tu as honte de ta nonchalance et de ton immobilisme. Tu dis aux autres que tu es fort et dans ton intimité, tu trembles de peur.

Tu regardes tes parents vieillir et quand ils deviennent trop vieux, tu les places dans des institutions pour t’en débarrasser. Quand ils  meurent, tu pleures toutes les larmes de ton corps pour cacher ta joie d’hériter. Tu vis comme si tu allais vivre pour l’éternité jusqu’à temps que l’éternité te fasse un « finger ». Tu penses à devenir riche pour t’acheter une paix individuelle sur une île où les bombes ne t’atteindront pas. Tu juges ceux qui ne pensent pas comme toi comme si tu étais le juge de la vérité suprême.

Tu veux que les gens te tolèrent pendant que toi tu ne tolères personne. Tu crois à un Dieu et tu en veux à tous ceux qui ne croient pas au même Dieu que toi. Tu exiges des autres sans rien exiger de toi. Tu cherches la lumière même si elle t’aveugle de tous ses rayons. Tu vois et tu ne crois pas. Tu crois même si tu constates qu’il ne faut pas croire.

Tu n’apprends rien de tes erreurs car pour toi elles n’en sont pas. Tu te crois au dessus de ton âme et tu cultives ton ignorance à coups de rien. Tu ne veux pas savoir l’effort car tu ne l’envisages pas. Tu fais la morale à ceux qui t’entourent car tu te crois le seul à détenir la vérité. Tu manges et tu bois en jetant le surplus. Tu oublies que des mendiants se promènent dans la rue. Tu parles de pauvreté sans vouloir la combattre mais tu donnes des paniers à la guignolée des médias juste parce qu’il y a des caméras qui te filment, pendant que tu fais semblant d’être quelqu’un de généreux. Tu acceptes que des gens dorment dans la rue à -30 degrés et ta porte reste fermer quand des gens réclament un lit et un peu de chaleur. Tu ne veux pas que les plus démunis gagnent plus d’argent que toi car tu te complais de savoir que tu te trouves plus haut dans l’échelle.

Tu regardes la terreur dans le monde en t’impatientant qu’elle te dérange. Tu t’exaspères de voir ces gens morts dans les fossés aux nouvelles de la télé parce que tu es en train de manger ton steak et surtout parce que tu n’aimes pas le sang. Mais ce qui t’exaspère le plus, c’est de voir les images à répétition parce qu’elles dérangent ton indifférence.

Cher humains, la vie c’est comme une automobile de formule 1. Ça passe vite. La vie n’a pas été instituée pour ne satisfaire que nos besoins. Si tu ne prends pas le temps d’enregistrer le présent comment pourras-tu t’en rappeler? Laisse ton cellulaire chez toi et regarde autour de toi. Pour être heureux, ce n’est pas très compliqué. Il suffit de penser aux autres autour de nous collectivement. Il est temps de prendre leçon de nos erreurs et de devenir pour la première fois : DES ÊTRES HUMAINS.   

À l'homme qui dort

14 Septembre 2017

«Il faut humaniser l’humanité»

 

Cette citation d’Hubert Reeves, «(…) il faut humaniser l’humanité» me parle profondément. Il amène un élément important. En observant ce qui se passe dans nos sociétés ainsi que dans le monde d’aujourd’hui, est-on en train, de ce dé humanisé? Tout semble fait pour arriver à ce résultat.

 

Dimanche, nous étions ma sœur et moi dans un restaurant. Je mangeais lorsque qu'elle me dit : regarde la petite famille pas très loin de nous. La mère avait son ordinateur portable installé sur la table et était focalisée sur son écran. Son mari était également concentré à texter sur son téléphone cellulaire. Leurs deux filles dégustaient en silence.

 

Voilà une intercommunication très intéressante. Quelle éducation laissons-nous à nos bambins? D’observer cela me fait penser à un livre que j’avais lu et qui expliquait que nous ne pouvions demander à des enfants d’élever nos progénitures. La discussion virtuelle devient plus importante qu’une conversation réelle entre individus situés face à face. L’absence au milieu de la présence, voilà comment j’appelle ce phénomène. Cette négligence répétée peut créer une déchirure, une souffrance chez nos propres enfants.

 

Je n’ai rien contre la technologie, mais c’est la façon de l'utiliser, qui peut en être néfaste. Lorsque les jeunes passent la majeure partie de leur loisir à s'amuser à des jeux vidéo qui prônent la tuerie ou le danger en nous donnant l’impression que ce n’est pas grave de mourir puisque nous avons plusieurs vies, cela vient fausser à la longue notre regard sur le tangible. Est-ce le résultat de la vitesse avec laquelle les adolescents conduisent leurs autos en prenant des risques incroyables? Il y a sûrement une part de ce conditionnement acquise avec le temps. De plus, que faisons-nous de l'existence de l’autre? Il semblerait que cela à peu d’importance.

 

En écoutant une émission de télévision sur le sujet du cellulaire, on posait une simple question. Seriez-vous capable de vivre pendant dix jours sans votre portable? La grande majorité répondait qu’il ne pouvait pas, que cela était le prolongement de leur bras. On nous transportait par la suite en Chine où une mer de gens marchait sur le trottoir, ils avaient tous, et je dis bien tous, cet engin à la main. J’avais l’impression d’assister à une vision qui me donna froid dans le dos. Plus personne n’avait conscience de ce qui se passait à l’extérieur d’eux. On avait la sensation de regarder des robots ou plus encore un peuple entièrement soumis et endormi par la techno. Serions-nous aux prises avec une nouvelle drogue? Il est temps de se poser des questions et surtout d’être équilibré. Il faudrait peut-être employer notre intelligence à bon escient. Qu'en pensez-vous?

 

Par ailleurs, sommes-nous si insensibles à tout ce qui se passe dans le monde et surtout lorsque cela ne nous touche pas personnellement? Alors que je vois tous ces génocides, toute cette violence et tous ces innocents tués sans raison, je ne peux croire que l’on finit par l’oublier. Que faisons-nous pour exprimer notre indignation? Toute la question du terrorisme me glace d’effroi. Comment peut-on interpréter les écritures, quel qu’il soit en les dénaturant, et cela pour justifier ces atrocités, cette rage enfouie à l’intérieur de soi? Pourquoi sommes-nous en colère? Ce vide que nous ressentons en nous, n’est-il pas la cause? Les valeurs qui faisaient de nous des êtres humains disparaissent de plus en plus au profit du virtuel et du chaos.

 

J’ai beau écouter les spécialistes de l’international nous expliquer le pourquoi et les fondements de la confrontation de la Corée du Nord et des É.-U., je me dis qu’il y a sûrement autre chose qui amène cette situation. Que l’on m'annonce que depuis la Seconde Guerre mondiale, il n’y a pas eu un traité signé pour la paix, mais seulement une amnistie. Que cette neutralité nourrisse un besoin de se définir en ayant un arsenal nucléaire, et tenter ainsi une forme de négociation, je veux bien, mais qui a-t-il derrière tout cela? Pour le moment, cela ressemble à deux petits garnements qui aspirent à avoir raison. Voilà un jeu qui pourrait être très dangereux. Sommes-nous à l’image de ce qui existe en ce moment?

 

Il est pour moi évident en observant le monde que l’on souhaite l’anarchie et tout est fermement axé vers un intérêt économique. Cette avidité incontrôlable nie certains problèmes éminemment plus cruciale comme les changements climatiques. Que nos dirigeants soient timorés à ce sujet, n’aide pas à la résolution. Il faudrait se rendre compte que la nature n’a pas besoin de nous, mais l’inverse ne s’applique surtout pas. Elle nous survivra. Elle était là avant nous, alors que nous, nous pouvons disparaître. Notre esprit est tronqué par nos exigences individuelles au détriment de la collectivité. Il faudra retourner vers ce lien qui nous unit.

 

D’avoir un regard mondial sur notre planète avec toutes ces injustices et cette souffrance qui augmente me laisse pantois. Par compte, ne pas souhaiter l’observer indique le manque de compassion et je me refuse à cela. Je ne veux pas être indifférent, se serait ratée l’occasion d’accéder à mon humanité.

 

Quoi qu’il en soit, humaniser l’humanité, c’est d’abord retourner vers la quintessence de ce que nous sommes, c’est également s’émerveiller par la beauté de mère Nature. L’attachement envers nous et notre écosystème est très fort. Il ne faudra pas l’oublier. Recommencer à saisir le miracle de la vie est essentiel au regard que l’on a sur nous-mêmes. Ainsi nous aurons l’énergie à combattre cette léthargie qui nous habite.

 

Je sais par ailleurs que beaucoup de gens sont de plus en plus conscients et qu’ils appliquent des gestes concrets pour contrecarrer la tangente vers laquelle nous nous dirigeons. Beaucoup de scientifiques et de penseurs se penchent sur les problématiques qui nous assaillent. Nous sommes des animaux intelligents et comme d’autres races, nous pouvons nous anéantir. Pourtant comme Hubert Reeves affirme et je suis complètement de son avis, j’ai confiance à la capacité de l’être humain à nous sortir de ce bourbier. Cela ne se fera pas sans un effort collectif vers une unité qui nous caractérise. Devenons donc une humanité qui est parfaitement humanisée. 

Il faut humaniser l'humanité

28 Septembre 2017

 

Un regard sur le monde

 

 

Je remarque que les divers gouvernements dans le monde ont tous le même langage et le même but. Par exemple, on ne parle que de croissance économique à tout prix. Ce modèle donne-t-il vraiment des résultats? Selon certaines recherches, cela est de moins en moins efficace. Par ailleurs, l’on sait très bien que cette montée apporte diverses réalités néfastes pour tous. Que ce soit l’épuisement des ressources par un système de surproduction qui réduit les travailleurs en esclaves. En passant, il y a aujourd’hui quarante millions de ceux-ci dans le monde. Tout cela est basé sur des gains de plus en plus énormes tout en augmentant une plus grande consommation. Est-ce que cela est bon pour l’homme et la planète? J’en doute. Quand la croissance économique devient une dette, il faut se poser des questions. Il faudra trouver un autre archétype si l’on veut se diriger vers une solution. Mais aspire-t-on vraiment à un changement? En toute évidence, cela n'est pas le cas. Pour nos décideurs, la seule vision est celle appliquée par des décennies de tradition. Je ne peux pas croire que ces hommes politiques soient si incohérents, à moins qu’il y ait un but derrière cette façon d’agir. Quoi qu’il en soit, cet élément entraîne une foule de conséquences.

 

Bien évidemment, cela touche l’environnement. On a beau avoir signé un accord à Paris concernant la réduction des émissions de gaz à effet de serre et de trouver des solutions, on continue à intervenir de la même façon. C’est-à-dire fixer des gestes au niveau de la sacro-sainte croissance économique au détriment de tout le reste. Cependant, il y a une multitude de moyens pour contrecarrer cette vision des choses. Certains exemples sont conclus à cet effet. Mais temps que l’on aura cette idée d’enrichissement toujours en augmentation, on ne réglera pas ce problème.

 

 Il y a un déni évident sur la réalité climatique qui devient exaspérant. Les hommes scientifiques ne cessent de partager leurs craintes sur la situation et l'on ne les prend pas au sérieux. Pourtant on a qu’à constater l’augmentation de la force des cyclones et de la température qui est bouleversée. Alors, continuons à polluer notre planète. Néanmoins, c’est l’affaire de tous, mais c’est également celui de nos élus d’instituer de vraies solutions à ce problème.

 

Mais, il y a plus grave encore. Lorsque l’on observe les présidents qui sont en tête des autres pays, cela est déconcertant. Je veux bien croire que le peuple est à l’image de nos décideurs et il y a là une certaine vérité, mais ce n’est pas suffisant pour expliquer cette vision d’ensemble. Quand ces personnages deviennent arrogants et agissent comme des adolescents, je fais référence à Trump et à Kim Jong-Un, c’est stupéfiant. Ce jeu est très dangereux. Tout semble mis en œuvre pour créer le chaos. La France est divisée en regard d’Emmanuel Macron. En fait, tous les pays paraissent être en opposition avec leur propre appareil gouvernemental.

 

 Lorsque l’on nous ment délibérément, que dire de plus! À la minute où l’on emploie le sophisme à tour de bras pour faire passer un mensonge comme une vérité, c’est difficile de faire confiance. Que penser de la dictature qui est présente un peu partout dans certains gouvernements? Sans parler de ceux qui se vantent d'être démocratiques, mais dont le comportement ressemble beaucoup plus à la dictature démographique. Je pose encore la même question, qu’y a-t-il derrière tout cela? On nous exprime que c’est dommage que la population ait développé un cynisme au niveau de la politique. Il y a de quoi l’être, n’est-ce pas!

 

Cela me rappelle ce qui se passe en Catalogne. Sans être un spécialiste de la politique internationale, les Catalans se font interdire le droit à un référendum d’autodétermination. Dans un journal «M Europe» il est écrit : «Le pouvoir central de l’Espagne refuse le référendum au nom du respect de la constitution, garante de la démocratie et de l’unité du pays.» Néanmoins, c’est un «droit civil» qui est indispensable dans un régime égalitaire. Le plus curieux dans tout cela, c’est le peu d'appui que certains ont envers les Catalans. Le gouvernement du Canada n'aspire pas à se prononcer, en affirmant qu’il n’a pas envie de s’ingérer dans les affaires de l’Espagne. Pourtant, soutenir au niveau d'un encouragement n’est-il pas naturelle et cela sans se mêler de ce qui se passe politiquement? Surtout lorsque c’est antidémocratique? Chaque peuple a droit à l’autodétermination selon la «DÉMOCRATIE», et malgré cela, tous attestent que c’est la prérogative de chacun. Quelle dichotomie, à moins que l’on comprenne que le Canada ne veut pas se déclarer sur un possible référendum du Québec! L'on ne peut pas admettre une telle réalité. Alors, est-ce que la démocratie signifie la dictature? Cela n’est qu’un exemple dans l’ensemble de cette problématique. Est-ce que l’on travaille pour la nation? Encore là, j’en doute.

 

Regardons maintenant une autre réalité, lorsque l’on observe le déplacement de citoyens à travers le monde, c’est hallucinant. En Birmanie, en une semaine quatre cent dix mille musulmans ont dû quitter le pays. Quand une masse de la population en mouvement déserte leurs régions, que de souffrances engendrées par une situation qui les dépasse! Mais là encore, ce n’est qu’un événement parmi tant d’autres. Est-ce que le peuple de la terre est en accord parfait avec leur régime politique? Qu’en pensez-vous? C’est incroyable tout ce qui se passe en ce moment sur notre planète.

 

Autre observation, comment cela se fait-il que l’on a tant de difficulté à légiférer sur la laïcité? Ce n’est sûrement pas si compliqué, mais on aime mieux parler d’accommodements religieux et d’employé de termes différents sans jamais instiguer une solution sans retour possible sur la question. On se réserve le droit de débattre à l’infini de ce sujet pour maintenir l’attention du peuple pendant que l’on prend d’autres décisions qui pourraient être problématiques dans l’assentiment des gens.

 

Je voudrais être plus optimiste, mais quand l’on regarde l’entièreté de tous les événements, il n’y a qu’un pas à faire pour constater une mise en œuvre vers une uniformité de notre existence et d’une installation d’un gouvernement mondial. En pensant, je ne suis pas un  adepte de conspirationniste. Ce n'est qu'une analyse et elle vaut ce qu’elle représente, soit une impression.

 

Il y a une insatisfaction générale parmi l’ensemble de la planète et ce n’est pas sans raison. C’est comme si l'on assistait à une dernière bataille, entre le pouvoir à l’encontre de la masse populaire. Je me rends compte que l’histoire se répète constamment. À quand cela arrêtera-t-il? Sommes-nous condamnés à vivre dans une confrontation sans fin? Je ne crois pas que la majorité souhaite cela. Ce n’est qu’une poignée de gens nantis qui s’amusent à un jeu de pouvoir et de contrôle maladif et ils sont prêts à tout pour garder cet état de fait. Nous avons tous soif de justice, de paix et d’harmonie, j’en suis convaincu.

 

Peut-être que ces temps incertains sont la solution à toutes ces contraintes, qui sait! Comme j’ai l’habitude d’affirmer, il faut faire confiance à l’être humain. Nous avons dans l’unité une force beaucoup plus grande que l’on peut espérer. Que la liberté soit un élément qui nous guide dans notre vie.

 

Après avoir écrit ce texte,  J’ai découvert cette vidéo à laquelle je vous réfère car elle est le complément idéal de mes pensées. Bon visionnement.

 

Vidéo sur le mensonge  

Un regard sur le monde

28 septembre 2017

Un parti toxique

Le parti libéral du Québec est ahurissant dans son incohérence. Il est d’une méchanceté sans noms envers ses électeurs et surtout envers ses adversaires politiques. C’est un parti toxique, sourd, inhumain et hargneux envers quiconque ose critiquer sa gouvernance. Ce parti politique n’a aucun projet positif pour le Québec. Il ne cache pas sa haine envers les méchants séparatistes. Il ne priorise que l’économie au détriment des êtres humains, comme si le fait de couper des services à la population était la seule chose à faire pour équilibrer le budget. Aujourd’hui, il est facile de voir que la rigueur budgétaire des libéraux n’aura servi qu’à des fins électorales. Un an avant les élections, les libéraux commencent à distribuer les bonbons pour se faire réélire.

Le parti libéral est un vrai parti néolibéral. Dans les années de mes parents, les curés étaient les personnages les mieux en vus dans notre société. Aujourd’hui, ce sont les médecins. Ils sont choyés d’avoir un gouvernement dirigé par un des leurs. Les médecins reçoivent des augmentations de salaires démesurées, pendant que le fendant à Barrette autorise finalement deux bains par semaines aux personnes âgées dans les CHSLD pour détourner subtilement l’attention du public. C’est ce même ministre hargneux qui avait vanté le lavage à la débarbouillette. Il avait même eu l’audace de dire qu’il avait lui-même lavé des malades de cette façon, comme si c’était la job d’un radiologiste de laver les malades.

 

Ce gouvernement peut laisser poireauter trois cents personnes dans leurs autos pendant une tempête de neige, sans qu’aucune autorité ministérielle ne réagisse. Quand vient le temps de rendre des comptes publiquement, ils humilient les journalistes, comme l’a si bien fait Laurent Lessard au lendemain de la tempête.

Le premier ministre et ses chiens de poche peuvent venir voir votre sous-sol inondé par les inondations avec leurs parapluies fermés devant les kodaks et les médias, en vous promettant, la main sur le cœur, qu’ils vont vous aider. La réalité est que vous attendez toujours le chèque. Mais ça c’est normal. Quand il s’agit d’aider des citoyens, le gouvernement est lent. Mais quand il s’agit d’aider des entreprises comme Bombardier le gouvernement est rapide. Voilà les milliards!  Quand les médias leur reprochent leur laxisme envers les victimes des inondations, ils répondent la cassette : «  Nous travaillons là-dessus »  Traduction : « Nous n’avons pas de temps à perdre avec ça »

Pour ceux qui pensent que les libéraux sont cohérents, voici une preuve qu’ils ne le sont pas: Éric Tétreault et Normand Sauvageau de la CAQ ont été obligés de retirer leurs candidatures dans le compté de Louis-Hébert, parce qu'ils étaient accusés d’avoir fait du harcèlement psychologique. Pour sa commission sur le racisme systémique, Couillard a choisi Tamara Thermitus, la nouvelle présidente de la commission des droits de la personne pour diriger la Commission sur le racisme systémique. Cette femme est sous-enquête pour avoir fait du harcèlement psychologique. C'est elle qui va présider cette commission. Qu’est-ce qui est systémique au Québec Monsieur Couillard? Est-ce le racisme ou le harcèlement psychologique? En fait de cohérence, on ne peut pas faire mieux hein!

 http://www.lapresse.ca/actualites/201708/29/01-5128799-commission-des-droits-de-la-personne-la-presidente-au-centre-dune-crise.php

Cette même commission d’enquête sur le racisme systémique sera à huit clos, histoire d’être le plus transparente possible, j’imagine! Les Québécois vont se faire « basher » en huit clos. WOW! Mais le pire de tout, c’est que les sondages favorisent les libéraux pour les prochaines élections. Permettez-moi d’en douter.

Un parti toxique

12 Octobre 20

 

L’espoir

 

Lorsque je scrute ce qui se passe dans le monde, je constate que nous nous situons dans un drôle de siècle. Le bilan ne m’apparaît pas très reluisant. Est-ce que mon regard est tronqué? Pourtant mes yeux voient ce qu’ils observent, mes oreilles entendent ce qu’ils captent.

 

Je suis particulièrement écœuré que l’on use à mauvais escient le mot de démocratie. Ce terme provient du grec ancien demokratia. Démos qui désigne, territoire (de daiesthaì, partager), puis «ensemble des citoyens» et Kratein qui envoie à «commander». Cela représente le plus souvent un régime dans lequel les membres de la communauté possèdent le pouvoir. En regard de cette définition, je pose cette question: sommes-nous en démocratie? À la minute ou consciemment on dénature un mot dans le but de nous faire croire le contraire, je ne peux pas adhérer à cette logique. De plus, c’est nous prendre pour des imbéciles et j’ai de la difficulté avec cela.

 

L’événement des Catalans est un bon exemple. Tous affirment que c’est la prérogative de chaque peuple à décider de son autodétermination. Par compte, on ne se gêne pas pour employer la violence, pour utiliser les policiers nationaux, pour fonder des lois dans le but d'empêcher le dénouement. On n’hésite pas à emprisonner les gens et cela pour contrer ce désir d’indépendance. On va même s’emparer des urnes de vote, un droit inalliable à chaque individu. Cela ressemble beaucoup plus à du totalitarisme qu’à une forme de liberté.

 

Je ne ferai pas la nomenclature de tous les illogismes qui sont présents dans notre façon de gérer le pouvoir. Par compte, je ne peux pas passer sous silence toute la souffrance qui se présente sur notre planète. De la même façon, avez-vous imaginé le nombre de morts générés par l’injustice? C’est incroyable de s’en prendre aux innocents.

 

Dans quel monde vivons-nous? Quel espoir avons-nous face à cette vision qui est aussi notre réalité de tous les jours? J’avais beau me poser ces questions-ci, je ne réussissais pas à découvrir ce sentiment de positivisme. Je suis conscient qu’il existe parmi nous des gens qui adoptent une autre manière de penser et qui tentent de contrer le chaos. N’en reste pas moins que généralement notre monde concret ne semble pas changer pour autant.

 

Après un certain temps, je me suis rendu compte que mon regard était trop près de la réalité actuelle comme si je me fiais uniquement à mes yeux et à mes oreilles. Ce n’est pas négatif en soi puisque cela nous permet de scruter le contexte dans lequel nous nous situons, mais cela ressemble beaucoup à nos gouvernements qui travaillent constamment avec une vision à court terme et c’est là un gros problème à mon sens.

 

Durant une conversation, au moment même où j’avais besoin de réponses, nous avons pris plaisir à relater certaines expériences vécues dans notre vie. Ensemble, nous avons réalisé comment l’être humain pouvait oublier certains événements charnières qui nous avaient révélé une autre clarté. Nous avons tous éprouvé, un jour, d’un moment de liberté extrême et d’un lien évident avec l’univers en observant par exemple un coucher de soleil. Ou encore, certains ont atteint, dans l’espace d’une seconde, une connaissance totale de leur existence lors d’une méditation. Plus rarement, certains reçurent une vision mystique qui les laissa sans voix. Mais d’avoir touché quelque chose de plus grandiose, se situant en dehors même de notre compréhension humaine, nous indique sans contredit qu’il y a plus que ce que nos yeux peuvent voir. À partir de ce jour, ce sentiment de plénitude et de certitude ressentie devrait être présent dans notre essence pour l’éternité.   

 

Nous nous laissons trop souvent préoccuper par la vie de tous les jours avec toutes ces exigences. Il n’y a plus de place pour l’écoute et le silence, qui nous relie avec soi-même. C’est de là que nous prenons conscience que nous sommes une communauté faisant partie d’un tout.

 

Notre monde est en constante évolution et l’espoir se situe beaucoup plus dans ce contexte. La foi amène une confiance vers un meilleur et cela est également de notre responsabilité de la cultiver, c’est un choix que nous devons avoir. Nous vivons en ce moment une transition importante dans tous les domaines. Ayons en tête cette luminosité qui intrinsèquement est aussi une composante de notre tangibilité. Elle est d’une force beaucoup plus dominant que ce que l’on peut penser.

 

Maintenant, cet espoir n’est pas quelque chose qui nous demande d’être inertes ou statique. Elle se doit d’être dynamique, nourrie d’actions. Ces mouvances sont également son produit, qui lui-même, amène le courage. Comme les patriotes remplies de foi et d’espoir, ils furent investis d’une bravoure certaine pour la lutte de notre identité. Les Catalans sont un exemple remarquable. Leurs manifestations sont non violentes, voilà une qualité qui fait craindre l'autorité puisque l’on essaie de les détruire. En outre, certaines personnes âgées n’hésitaient pas à aller voter quitte à recevoir quelques taloches. Malgré la peur, elles ont eu du courage. C’est donner crédit en quelque chose de plus grand, de meilleur pour la génération future.

 

Toute évolution appelle à une transformation de paradigmes, c’est l’essence même de ce mot. Si nous croyons sincèrement que tout peut être possible, cela est dû sans contredit au pouvoir de la foi et de l’espoir. Le fait de se sentir pleinement en vie, n’est-il pas attribuable à ces caractéristiques? Luttons contre l’empathie dans lequel nous sommes enlisés et que l’on tente de nous y maintenir et soyons des hommes et des femmes éveillés et plein d’espérance.

L'espoir

12 Octobre 2012

La démocratie est-elle une « démocrassie »?

Sa définition : «  La démocratie est le régime politique dans lequel le pouvoir est détenu ou contrôlé par le peuple (principe de souveraineté), sans qu'il y ait de distinctions dues la naissance, la richesse, la compétence. »

Faites- moi rire! Vous croyez vraiment que nous vivons dans une démocratie? Vous vous croyez vraiment les détenteurs du pouvoir au Québec et au Canada? Vraiment? Quand j’entends le mot démocratie prononcé dans une phrase de politicien, je ressens un sentiment de trahison, parce que je sais que nous ne vivons pas en démocratie. Je ne crois pas aux fausses vertus de nos politiciens. Ce sont des menteurs professionnels. Ils calculent tout. Même leurs silences sont calculés. Certes, nous avons une certaine liberté globale de nous déplacer et de parler, mais au bout du compte, nous sommes redevables à d’importantes obligations, hypothèques, taxes municipales, prêts, taxes de bienvenue. Notre liberté s’accroche à une fausse définition de la démocratie Les salaires ne suivent pas les augmentations démesurées des prix de consommation. Les politiciens se vantent d’être des démocrates mais dans la réalité, ils en sont les ennemis. Je vous explique pourquoi :

J’en suis rendu à croire que si un gouvernement corrompu peut garder le pouvoir aussi longtemps que les libéraux l’ont gardé, en nageant dans la corruption sans se faire prendre, ils doivent également avoir trouvé le moyen de truquer les sondages et les élections. Je me souviens qu’avant les élections de 2014, Pauline Marois avait averti le DGE que des étudiants Ontariens voulaient s’inscrire au Québec pour voter contre le Parti Québécois.

  

http://www.journaldemontreal.com/2014/03/22/des-etudiants-ontariens-tentent-de-voter-contre-marois

http://www.ledevoir.com/politique/quebec/403631/le-dgeq-et-les-etudiants-ontariens

http://lactualite.com/actualites/quebec-canada/2014/03/23/listes-electorales-le-pq-veut-plus-de-certitudes-de-la-part-du-dge/  

Qui avait demandé à ces étudiants de s’inscrire et de venir voter ici? Est-ce qu’ils ont pu voter comme elle l’avait prédit?..............Quand je parle de trucages d’élections, en voilà un exemple concret.

Nous avons encore le droit de critiquer nos gouvernements mais bientôt, nous ne pourrons plus. Pendant leur mandat, les libéraux ont essayé de broyer nos droits et libertés avec leur projet de loi 59 sur le discours haineux. La Question était : « Qu’est-ce qu’un discours haineux? » Est-ce également une critique contre l’idéologie d’un gouvernement en place? ». Quel prochain projet de loi sortiront-ils de leurs sacs? Quand trouveront-ils le moyen de nous bâillonner pour de bon? Est-ce que ce sera pendant leur prochain mandat? C’est évident pour moi.

Dire que les citoyens détiennent le pouvoir est d’une absurdité sans nom. Oui, nous avons le pouvoir de choisir nos gouvernements aux quatre ans, mais c’est le seul acte démocratique qu’il nous reste, s’il n’est pas truqué.

 

Vous allez m’accuser de virer dans la théorie de la conspiration mais je pense vraiment que les médias jouent un rôle prépondérant dans cette forme de manipulation de la réalité. Leur travail est très subtil mais réel. Les médias nous informent-ils ou nous influencent-ils délibérément? Souvent, ils en disent trop pour rien et d’autres fois, ils n’en disent pas assez comme ils le devraient.

    

Souvenez-vous simplement de la grippe H1N1 : Les médias avaient incité fortement la population à se faire vacciner. Les points de presse des médecins nous laissaient présager une pandémie catastrophique. Finalement, il s’est avéré que cette pandémie était complètement fausse. N’était-ce pas plutôt le travail d’un lobby pharmaceutique qui, avec la complicité du gouvernement, aurait créé cette fausse rumeur de pandémie pour s’en mettre plein les poches avec cette vaccination? Les vaccins n’étaient pas gratuits même si c’était, d’après eux,  dangereux pour l’humanité. Si la pandémie avait été réelle, est-ce que ceux qui ne pouvaient pas se le payer seraient morts? La santé est-elle comme l’éducation? Si tu n’as pas d’argent, tu n’y as pas accès?

Les médias décident de ce que nous pensons. Ce sont eux qui dessinent notre actualité. Leurs priorités deviennent les nôtres. Les gens n’ont pas le temps de se faire leur propre opinion sur les politiques de leur gouvernement. Ils sont victimes de ce tourbillon quotidien de routine et d’obligations familiales. Ils doivent gagner leurs vies pour payer leurs achats compulsifs que leur proposent les commerciaux subliminaux.  En plus de « Va porter les enfants à la garderie, travaille, va chercher les enfants à la garderie en fin de journée, les devoirs, le souper, les bains, dodo » et tout recommence le lendemain. Les gens écoutent 15 minutes de nouvelles avant de s’endormir sur le divan pour finalement aller se coucher, crever. Ils font confiance à cette machination démocratique qui se pète les bretelles d’informer la population. Les médias ne font pas qu’informer. Les radios-poubelles à Québec, par exemple, ont une influence inquiétante sur la population. L’avènement des André Arthur, Jeff Fillion nous a démontré jusqu’où pouvait aller l’influence des pensées malsaines et pernicieuses. Les médias ont un pouvoir démesuré.    

Il y a des incitatifs à cette convergence médiatique. Prenez le cas de la famille de Paul Desmarais, le milliardaire de Sagard dans le compté de Charlevoix. La famille est propriétaire des journaux » « La presse », « Le soleil », « la Voix de l’est », « Le droit ». Tout le monde connaît les orientations politiques de cette famille. Elle est fédéraliste et se bat contre l’indépendance du Québec depuis le début. La famille Desmarais financerait-elle cette campagne d’assimilation contre les Québécois? Les politiciens de tout acabit vont périodiquement se prosterner devant LA FAMILLE ROYALE. Nous avons vu quels politiciens allaient leur lécher les bottes, quand nous avons pu visionner les films publiés par Anonymus sur les réseaux sociaux.

https://www.youtube.com/watch?v=M7OlFp_9U_E

Que dire de cet éditorial de Micheline Lanctôt à l’émission de Bazzo.tv

https://www.youtube.com/watch?v=h0Ybt0Y1DQg

 Nous avons vu les Charest, Mulroney, Jean Chrétien, Lucien Bouchard et même Georges Bush père venir s’agenouiller devant le monarque de Sagard. Tsé quand un premier ministre ressemble à un valet! C’est assez inquiétant.

Les éditoriaux dans les journaux dont les Desmarais sont les propriétaires, favorisent concrètement les idées libérales et conspuent tout ce qui a rapport à l’indépendance du Québec. C’est connu. Pensons aux éditoriaux d’André Pratte à la Presse qui ne se gênait pas pour cracher son venin sur les méchants « séparatisses ». Il est maintenant un sénateur fédéral. A-t-il reçu un cadeau pour services rendus? Pensez à la perte de 40 milliards à la caisse de dépôt en 2008. Quelques semaines plus tard, Henri-Paul Rousseau le président de la caisse a démissionné en empochant une prime de départ de 300,000$ pour services rendus. Il a été embauché par Paul Desmarais à Power corporation. Avouez que ça laisse place aux pires spéculations!

Malgré les effets catastrophiques de cette perte de 40 milliards, les médias en ont banalisé les effets. Pire, le gouvernement a nominé Michael Sabia pour remplacer Henri-Paul Rousseau comme président. Sabia est également un ami proche de la famille Desmarais depuis toujours. Décidément, les monarques ont tous les pouvoirs. Est-ce qu’on est en droit de se demander si Desmarais aurait mainmise sur le bas de laine des Québécois?  

Vous n’avez qu’à lire « Propaganda » d’Edward Bernays pour comprendre comment la manipulation des masses se prépare et s’exécute. Les propriétaires des médias écrits ne disent pas à leurs journalistes quoi écrire. Les journalistes savent ce qu’ils ne doivent pas écrire.

Plusieurs diront : « Pourquoi une telle manipulation? En fait, je crois que le but principal est de déposséder le Québec à petit feu.

 

  • Ils affaiblissent notre système de santé pour que nous retournions au privé et que nous payons pour nos soins.

  • Ils affaiblissent notre système de justice pour diminuer nos droits et en instaurant des « Arrêt Jordan » et libèrent des criminels notoires pour causes de délais.

  • Ils favorisent les entreprises d’ailleurs au détriment des entreprises Québécoises, nous n’avons qu’à penser au scandale de Netflix où la compagnie américaine s’est vu exemptée de payer des taxes et impôts au Canada pendant que les compagnies d’ici comme Vidéotron et Tou.tv n’ont pas droit aux mêmes privilèges.

  • Ils essayent de nous départir de nos joyaux comme Hydro-Québec, Bombardier, Rona etc.

  • Avec l’histoire d’Énergie-est qui est finalement tombé à l’eau, ils parlaient de nous couper la péréquation qui fait parti de leur constitution que nous n’avons pas signée.

  • La diminution de la langue française est évidente

  • Ils coupent dans l’éducation car ils savent que les gens éduqués ne se soumettent pas mais ils combattent.

  • La convergence des médias permet de contrôler le peuple.

  • Au fédéral, les surplus d’assurance-emploi qui proviennent des chèques de payes des travailleurs sont utilisés à d’autres fins que d’aider ceux qui perdent leurs emplois. Pire, les chômeurs ont  peine à avoir un chèque lorsqu’ils perdent leurs emplois.

  • Que dire des paradis fiscaux autorisés par les deux gouvernements.

  • Que dire des augmentations du prix de l’essence qui joue au yoyo avec l’absolution de nos gouvernements qui en profitent.

Quand des citoyens se font frapper à coups de matraques pour avoir voulu exercer leur droit de vote dans un pays de l’Europe en 2017, on se demande où l’humanité s’en va. Surtout quand on entend le silence assourdissant de l’Europe et du reste du monde. Me revient en mémoire le référendum européen et ce qu’on a fait du résultat qui ne convenait pas aux dirigeants et aux grands penseurs. On semble écouter le peuple seulement quand il dit ce qu’on veut entendre. Qu’adviendrait-il du Brexit? Comment les choses seront-elles rafistolées pour satisfaire les intérêts des plus forts? On se le demande parfois.

Et que penser de la démocratie d’ici? Car certains profitent des événements Catalans pour vanter notre système. Sont-ils sérieux ou simplement naïfs? Garder les gens dans l’ignorance, contrôler l’information le plus possible, formaté les nouvelles à leurs manières, voilà la démocratie comme elle s’exerce dans notre beau grand pays. C’est plus subtil que les coups de matraque, mais le résultat est peut-être finalement le même.

La démocratie est-elle une démocrassie?

12 Octobre 2017

Lettre à Gaétan Barrette

Monsieur Gaétan Barrette, ministre de la santé

Habituellement quand j’envoie une lettre, je commence mon texte de façon courtoise par respect pour la personne que j’interpelle. Mes parents m’ont montré à respecter les gens. Mais, avec vous j’ai décidé que la courtoisie ne serait pas au rendez-vous. Il y a des gens qui ne méritent pas notre respect et vous êtes l’un d’eux. Vous êtes le genre de politiciens que je déteste, même si j’essaye de faire la distinction entre l’humain et le politique. Je vais me contenter de vous dire ce que je pense de vous comme politicien et homme public, parce que je ne vous connais pas dans le privé et ne veut pas vous connaître.

À toutes les fois que je vous écoute répondre à des questions des journalistes à la télé, je n’en reviens pas de votre évident mépris envers toute personne qui n’est pas d’accord avec vos décisions. Vous connaissez très bien les répercussions de votre odieuse réforme mais vous vous acharnez à dire n’importe quoi pour la justifier, quitte à renier le bon sens. C’est comme si vous nous preniez tous pour des abrutis, du haut de votre perchoir d’hypocrate. N’ayez crainte Monsieur Barrette, vous avez raison. Nous sommes des abrutis d’accepter sans rien dire votre destruction du système de santé pour assurément nous amener au privé.

Vous vantez vos politiques et vos réformes pendant que les préposés, les infirmiers(ères) sont à bout de souffle de travailler des « doubles shift » que les directions les forcent à faire. Ils et elles sont exténués de devoir faire le travail de plusieurs. Il est bizarre que vous vous en preniez aux messagers qui tentent de vous avertir des dérapages, comme vous l’avez fait avec Jean Bottari dernièrement. Monsieur Bottari avait demandé aux gens qui travaillent dans le domaine, de lui rapporter les atrocités qui s’y passaient. Il vous en a fait part par écrit à plusieurs occasions. Au lieu d’écouter son message, vous l’avez cloué au pilori publiquement, le faisant passer pour un extrémiste qui ne voit que du noir et qui vous harcèle. C’est comme si vous ne vouliez pas que le public connaisse les répercussions de vos politiques. Et vous, est-ce que vous les connaissez ces répercussions?

Vous avez écorché le système de santé au grand complet en coupant les vivres à tout le monde et vous avez pris cet argent pour la donner à vos amis les médecins. C’est bien beau d’avoir réponse à tout, en appuyant sur les mots que vous voulez que l’on retienne, comme vous savez si bien le faire, mais à un moment donné, Il faut plus que des mots. Il faut des résultats.

Lors de l’élaboration de votre réforme, vous avez répété qu’il n’y aurait pas de répercussions sur le terrain. Monsieur Barrette, il y a eu des répercussions sur la première ligne et dire le contraire ne ferait que confirmer votre mauvaise foi. Ceux qui dirigent les hôpitaux, les CHSLD et toutes les autres cliniques reliées au système réduisent le nombre d’infirmières, de préposés, prétextant vos réductions budgétaires. En revanche, ils coupent dans la bouffe, dans les couches en établissant des quotas, au lieu de couper dans la bureaucratie qui coûte beaucoup plus cher que les salaires des infirmières ou des préposés. Quand il y a maltraitance d’une personne âgée, vous vous empressez d’accuser l’opposition d’alimenter la moindre faille du système pour vous critiquer, au lieu de vérifier la véracité de la dénonciation. Vous ne dites jamais que vous allez vous assurer que TOUTES LES INSTITUTIONS se conformeront au bon sens et à la dignité des êtres humains. Au lieu de cela, vous critiquez ceux qui dénoncent en les accusant de ne pas voir ce qui va bien. Vous vous êtes emparés de tous les pouvoirs mais vous n’êtes jamais imputable de rien. C’est à vous d’établir les priorités quand vous injectez de l’argent ou pas dans le système de santé. Malheureusement, l’idéologie néolibéralisme qui vous sied, favorise toujours votre portefeuille versus la dignité des êtres humains. Parlons justement de ce qui se passe dans les CHSLD :

Il est très triste de voir les directions de CHSLD, qui louent leurs places à 1,800$ par mois et qui s’empressent de louer toutes leurs chambres à fond de train, en sachant très bien qu’ils n’auront pas le nombre adéquat de préposés pour desservir tous leurs locataires. Mais l’argent que rapportent les locations de chambres est bon. Peut-être se disent-ils : « Au diable, les services. De toute façon, plusieurs d’entre eux ne se rendent même pas compte de rien ». Depuis quand la maltraitance peut-elle être tolérée Monsieur Barrette? Sommes-nous revenus dans l’Allemagne nazie où le sort des humains ne comptait pas pour grand-chose?

Pourquoi ne forceriez-vous pas les directions de CHSLD à avoir assez de préposés au prorata du nombre de personnes que les directions acceptent dans leurs établissements? Depuis quand une personne âgée qui paye un généreux montant par mois pour avoir sa place dans cet établissement, n’aurait-elle pas droit à des couches AU BESOIN, sans qu’elle doive mariner dans ses excréments une journée de plus? Depuis quand doit-on comptabiliser le nombre de couches de différentes personnes qui ne se soulagent pas le même nombre de fois? Est-ce que vous laisseriez un bébé mariné dans sa couche? Vous êtes médecin Monsieur Barrette, inutile de vous rappeler les effets nocifs de baigner dans une couche souillée. Pourquoi autorisez-vous cette pratique envers les personnes âgées? Je trouve scandaleux que nos vieux soient traités de cette façon. Les prisonniers sont mieux traités dans les prisons. Ils ont droit à toutes les commodités. Ils peuvent prendre le nombre de douches qu’ils veulent et ils ne mangent pas des patates en poudre. Peut-être devrions-nous envoyer nos vieux dans les prisons et les prisonniers dans les CHSLD. Je suis sûr qu’il y a plus d’IPL pour surveiller les prisonniers qu’il y a d’infirmières et de préposées pour s’occuper des malades.

Pourquoi les personnes âgées ne pourraient-ils pas prendre un bain ou une douche à toutes les fois que ça leur tentent? Pourquoi n’y aurait-il pas un nombre de préposés adéquats par rapport au nombre de locataires? Les CHSLD sont ils devenus des camps de concentrations où la vie humaine n’a aucune valeur? Où est votre humanisme? Depuis quand des restrictions budgétaires devraient elles être priorisées au détriment de la dignité humaine? Pourquoi ces personnes devraient-elles manger des patates en poudre au lieu de manger des repas ordinaires? Qu’est-ce qui vous prend de vous en prendre à nos personnes âgées? Et les gestionnaires de ces même CHSLD qui menacent les employés qui parlent trop fort : Qu’est-ce que cette gestapo silencieuse qui se lave les mains du sort de nos vieux, qui priorise l’argent à l’être humain? On en est vraiment rendus là?

Monsieur Barrette, s’il vous reste une once d’humanité, arrangez-vous donc pour que nos personnes âgées puissent finir leurs jours dans la dignité qu’ils méritent. Priorisez leurs soins et augmentez le nombre de préposés au lieu de ne penser qu’à équilibrer votre budget et à enrichir vos amis les médecins. Ça devrait être prioritaire pour un élu qui se vante de SERVIR. Monsieur Barrette, nous ne voulons pas de belles paroles. Nous voulons des résultats concrets et non pas des entourloupettes libérales à des fins électoralistes.

Veuillez agréer l’expression de mon mépris le plus total

Lettre à Gaétan Barrette
Clarifications

26 Octobre 2017

 

Clarifications

 

Avec tout ce qui se passe avec les Catalans face à leur désir d’indépendance, cela suscite beaucoup de discussions. Je suis toujours surpris de constater que ce sujet amène des malaises incommensurables. Voilà quelques jours de cela, on m’a traité de séparatiste. Je ne citerai pas la diatribe que j’ai reçue, mais force m’est d’admettre que ce mot à une connotation négative. Pourquoi portons-nous un jugement plutôt que d'invoquer des arguments valables à cette affirmation? Comment arrivons-nous à adopter cette vision? Je me suis donc arrêté à comprendre cet état de fait.

 

Pour commencer, allons observer certaines définitions dans Wikipédia:

 

Le séparatisme: «Au Canada, le terme séparatisme est couramment associé à divers mouvements ou partis du Québec. Les plus connus étant le parti québécois et le Bloc québécois. Son emploi est parfois contesté au profil des termes «souverainisme» ou «indépendantisme», car le Québec constitue une entité fédérée et non une région».

 

L’indépendantisme: «L’indépendantisme, l’aspiration à l’indépendance, est utilisé dans le cadre politique pour désigner la revendication pour une collectivité à ne pas être «soumis à l’autorité» d’un autre organe ou d’une autre collectivité».

 

«L’indépendantisme est également appelé à tort séparatisme. La nuance s’établissant au niveau de l’objectif et du moyen. Pour l’indépendantiste, le but est l’indépendance, tandis que la séparation tout comme la sécession ne sont qu’un passage obligé pour l’atteindre.»

 

La sécession: «La sécession est l’acte politique consistant, pour la population d’un territoire ou de plusieurs territoires déterminés, à se séparer officiellement et volontairement du reste de l’État ou de la fédération à laquelle elle appartenait jusqu’alors.

 

L’autodétermination: «Le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, ou droit à l’autodétermination, c'est le principe issu du droit international selon lequel chaque peuple dispose d’un choix libre et souverain de déterminer la forme de son régime politique, indépendamment de toute influence étrangère. L’exercice de ce droit est en général lié à l’existence d’un État spécifique au peuple en question».

 

«La mise en œuvre de ce principe ne va pas sans difficulté, car aucun texte ne définit clairement la notion de «peuple»».

 

 Maintenant, je vais simplifier tout cela. En analysant ces significations, je me suis demandé à quoi ces termes me faisaient penser.

L’indépendance, l’autodétermination, l’autonomie, l’autosuffisance, la recherche de la liberté, de son identité, etc. sont tous des mots ou des désirs qu’un jeune adolescent ressent lorsqu’il souhaite quitter le nid familial pour créer sa propre vie. Cette volonté de vouloir avancer dans son expérience se nomme évolution et c'est des plus naturel, le contraire serait erroné. C’est pourquoi l’idéologie d’indépendance va dans le même sens pour moi. Certains me diront que j’ai une vision simpliste de la chose, à ceux-là je fais remarquer, regardez la confusion qui existe dans notre monde.

 

On s’amuse trop souvent à altérer les mots dans le but de démontrer n’importe quoi, que ça soit par méconnaissance ou consciemment. Il est certain que l’opposition politique face au refus et au nom de ces affirmations créera une peur énorme chez les gens. Pourtant cela ne repose sur rien de concret et ce n’est pas nécessairement appuyer sur des preuves infaillibles, mais on est porté à les croire. Comment cela se peut-il? Est-ce un manque de connaissance? Veut-on avoir absolument raison, et cela à tout prix? Est-ce qu’on se laisse influencer par toutes sortes de ragots en considérant dur comme fer que c’est la vérité suprême et cela sans faire notre propre recherche ou réflexion? Ou au contraire, plantons-nous notre tête dans le sable parce que nous ne désirons pas voir? À croire que l’on a peur de la liberté.

 

Mon but ici n’est pas de narrer toutes les monstruosités qui se disent à tout moment et dans tous les milieux, mais de mettre l’accent sur l’anarchie qui règne dans tous les domaines de notre existence. Nous vivons vraiment dans un siècle de remise en question totale. De toutes ces dénonciations, la plus importante selon moi devrait être celle de notre égocentrisme, de notre individualisme, de notre recherche maladive de pouvoir et de notre aveuglement. Voilà les éléments qui nous dirigeront certainement vers un chaos de plus en plus grand. Voyez déjà les résultats qui se manifestent en ce moment même.

 

Je suis vraiment déchiré, d’observer cette nature de l’Homme qui semble plus présente que de son contraire. Pourtant, si nous sommes capables de créer cette énorme fermeture de soi, il est aussi habilité à exprimer une disposition d'ouverture extraordinaire.

 

Avons-nous rejeté d'un geste trop rapide, notre histoire, notre spiritualité, notre essence, ajoutant ainsi un vide inouï qui nous condamnera à sa destruction? Je suis intimement convaincu «que la science moderne se concentrera sur le savoir des Anciens. Et ce jour-là, l’humanité commencera à obtenir les réponses aux énigmes fondamentales qui lui échappent encore», extrait du livre «Le symbole perdu de Dan Brown». Comme cet exemple, notre tradition contient des éléments à un meilleur discernement de notre bagage et de notre identité, banaliser cette connaissance c’est rester dans l’ignorance.

 

Soyons à l’affût de toutes ces incongruités et soyons conscients de toutes ces dynamiques déployées pour nous tromper. De plus, la complexité n’est jamais le moyen par excellence pour comprendre la vraie nature des événements. C’est un peu la même chose lorsque l’on veut acquérir la sérénité et la paix. Heureusement, je crois en l’être humain et je sais que je ne suis pas le seul. Je rêve du jour où une population entière aura une idéologie commune. C’est à cette condition uniquement que nous pourrons transformer notre planète en quelque chose de beaucoup plus magnifique ou il fera bon d’y vivre et/ou chacun aura sa place. Pour cela, il faudra acquérir un respect et une totale acceptation de chaque individu.

26 Octobre 2017

Pourquoi suis-je un méchant séparatiste?

Quand j’étais jeune, je dépendais de mes parents. C’était normal, j’étais un enfant. Je n’étais pas habilité à fonctionner par moi-même. Mes parents avaient cette responsabilité de m’enseigner les bonnes manières et à être respectueux des autres. Ils m’ont élevé du mieux qu’ils ont pu. Reste que la personnalité de chaque personne n’est pas toujours tributaire de l’enseignement des parents. Un jour ou l’autre l’enfant se sépare de son cocon familial pour devenir autonome. C’est normal. C’est souhaitable.

 

Un jour, je suis devenu un adolescent. J’ai acquis mon bagage de connaissances en faisant nombres d’erreurs comme n’importe quel être humain en fait. Mais c’est normal de se tromper. L’expérience n’est-elle pas la somme de nos erreurs....corrigées? J’ai rapidement compris que le monde autour de moi était différent de ma réconfortante bulle familiale. Cela a été un choc de voir la méchanceté des autres qui voulaient toujours avoir raison sur tout et qui méprisaient ceux qui ne pensaient pas comme eux. À l’adolescence,  j’ai voulu devenir autonome. Je voulais prendre mes propres décisions. Je voulais décider de ma vie en faisant mes propres erreurs. Tous les ados recherchent cette liberté. C’est normal. C’est souhaitable.

Quand j’allais à l’école, je suis entré en contact avec des gens qui ne pensaient pas comme moi sur différents sujets. J’ai toujours essayé de les respecter dans leurs choix. Je trouvais important d’être confronté à ce genre de résistance. Les arguments des autres  m’étaient nécessaires pour que je puisse construire le solage de mes convictions. J’espérais que les autres aient la même attitude à mon égard. Les relations humaines sont relatives au degré de respect que se portent les gens.  Tout le monde recherche une forme de liberté à condition de ne pas perdre ses acquis.

  

Un jour, je suis devenu un adulte. Il m’a fallu quitter le nid familial pour faire ce long voyage que la vie me permettait. Je pouvais voler de mes propres ailes. Je me suis trouvé un emploi et j’ai construit mon igloo au gré de mes désirs et de mes aspirations, avec les moyens financiers que j’avais.  Bien que j’aie gardé contact avec ma famille, j’ai appris à prendre mes distances avec eux, pour me contraindre à une indépendance personnelle. Il me fallait couper le cordon ombilical. C’était nécessaire à ma liberté. Un jour, j’ai eu la responsabilité de m’occuper de mes enfants tout comme mes parents l’avaient fait avec moi. J’ai compris la charge et la responsabilité que j’avais.

L’être humain, à la base, recherche le bonheur et la liberté. L’honnêteté, l’altruisme, le respect sont des vertus qui sont visibles dans les gestes et non dans les paroles. Nous avons la responsabilité en tant que citoyens de tout mettre en œuvre pour le bien collectif. L’individualisme est le pire ennemi à la liberté d’un peuple. Il engendre l’incompréhension et le mépris gratuit. L’égoïste pur et simple. Mais aujourd’hui en 2017, les gens en général ont choisi l’individualisme. Ils s’insultent à la moindre divergence d’opinion, sans essayer de comprendre l’autre. C’est ce qu’on appelle : justifier son ignorance. Le plus drôle c’est que ceux qui méprisent l’opinion des autres, n’acceptent pas d’être méprisés. C’est très utopique.

Se faire un pays, c’est un peu le même processus que de devenir un adulte. L’autonomie fait évoluer l’être humain. Être indépendant n’a rien à voir avec le désir d’un conflit quelconque. Est-ce que vous en avez voulu à vos enfants quand ils sont partis de chez vous pour aller faire leur propre vie?  Si oui, vous avez un problème mental.  Peut-être que vous n’avez jamais coupé le cordon ombilical. Mais d’où vous vient cette peur de l’autonomie?

L’indépendance est un acte de libération. Faire un référendum est un geste démocratique puisque les gens ont le choix de dire « OUI » ou de dire « NON ».  Comment se fait-il que vous ne sachiez pas que vous faites partis d’un peuple soumis? Je peux comprendre parce que j’ai déjà pensé comme vous.

En 1980, j’avais 23 ans. J’ai voté contre l’indépendance du Québec. À ce moment-là, je ne m’intéressais pas à la politique.  J’avais subi l’influence de mes parents qui étaient des fédéralistes convaincus. J’ai voté « Non » avec un arrière-goût de culpabilité. Le lendemain du référendum, j’ai commencé à m’intéresser à la politique sans parti pris. J’ai commencé à lire l’histoire du Québec. J’ai essayé de comprendre pourquoi nous en étions rendus là. J’ai rapidement réalisé que j’avais fait une erreur de voter contre l’indépendance du Québec. Je me suis  promis de ne plus être ignorant de mon histoire et de l’avenir de notre destin. Comme a dit Marcel Tessier, un historien célèbre : « Si les Québécois connaissaient leur histoire, ça ferait longtemps qu’ils seraient indépendants. ».  

Pierre Trudeau et Jean Chrétien ont fait exprès de «  démonisé » les indépendantistes dans l’opinion publique en les appelant : « les séparatisses ».  Ils espéraient que cette connotation péjorative inciterait les indécis à  mépriser l’option et à voter contre. Cela a fonctionné. Il faut être très fort pour arriver à faire croire à des citoyens soumis, que les gens qui croient à leur libération, sont des êtres dangereux et méprisables. En même temps, l’ignorance est le pire dénominateur pour une société. Pourquoi pensez-vous que les libéraux investissent peu dans l’éducation?  

 

Aujourd’hui, je ne suis plus le genre de personne qui serait prêt à mourir pour sa patrie.  Je considère que les Québécois qui me traitent de séparatiste, ne méritent pas que je me batte pour eux. Je n’ai pas l’habitude de défendre les gens qui me détestent en me catégorisant comme un terroriste. Je souhaite à ces gens la continuité de ce régime libéral qui les dépossèdent sans qu’ils s’en aperçoivent. C’est tout ce qu’ils méritent. Ce sont les mêmes qui disent : « Mais tu ne comprends pas que ce serait le chaos si nous devenions indépendants? ». Moi je leur réponds : «  Nous vivons déjà le chaos et nous ne sommes pas indépendants ». Si nous devenions un pays, nous pourrions garder les 50 milliards que nous envoyons au fédéral pour nous. Comment pouvons-nous accepter que des gens d’ailleurs prennent des décisions pour nous?  

Je sais que je ne convaincrai personne de croire à cette forme de liberté car les gens ne voient pas leurs chaînes bien ancrées à leurs pieds. Ils ne veulent pas de changements. Si je veux libérer un chien prisonnier dans une cage et qu’il essaie de me mordre quand j’essaye d’ouvrir la porte, je vais le laisser dans sa cage. La liberté exige du courage. Avoir du courage signifie : « Faire quelque chose qui est difficile mais qu’on fait quand même ». Je crois à la collectivité plus qu’à l’individualité. Je crois à l’autonomie plus qu’à la soumission. Dépendre des autres est une forme de lâcheté. Avoir du courage c’est prendre un risque pour tenter d’être mieux. L’autonomie est souhaitable pour les humains qui deviennent des adultes tout comme elle est souhaitable pour un peuple dominé depuis 350 ans. Pour tous ceux qui ne pensent qu’à eux et à leur petit confort Canadien, je vous souhaite tout ce que vous allez vivre dans le futur. 

Pourquoi suis-je un méchant séparatiste?

En complémentarité à ce texte, je vous invite à visionner le vidéo . Vous n'avez qu'à cliquer sur le lien pour y avoir accès

9 Novembre 2017

Trudeau, la marijuana et gai-lon-lalurette!

Je m’adresse indirectement au premier ministre Trudeau, parce que, soyons sérieux: Trudeau ne lira pas ce mot. En fait, mon véritable but n’est pas que Justin le lise, mais plutôt de vous le faire lire à vous, chers concitoyens. Je n’ai pas la prétention de croire que je pourrais avoir un impact quelconque sur la pensée d’un premier ministre du Canada. Quand même! Mais si mon article pouvait ouvrir les yeux de ceux qui l’idolâtrent aveuglément, mon but serait atteint.

Cher Justin (Je m’adresse au Premier ministre à la troisième personne du singulier volontairement.)

J’ai été surpris que tu te fasses élire aux dernières élections, je l’avoue. Le vide de tes convictions était tellement évident que j’ai compris que ton nom de famille était la seule raison de ta victoire. Tu as compris que les gens t’idolâtrent pour ta beauté physique et tu la joue à fond. Tu fais des beaux sourires à ceux qui te mettent sur un piédestal. Tu répètes ta cassette à tes adversaires en te pétant les bretelles de défendre la classe moyenne.

Tu t’apprêtes à légaliser la marijuana en juillet 2018. Je ne comprends pas ta démarche. En fait, il y a beaucoup de gens qui ne comprennent pas ton empressement (tsé des psychiatres, des journalistes, des politiciens, des sénateurs, des policiers, des avocats, des juges, des citoyens ordinaires comme moi). Pas les imbéciles qui courent après toi pour prendre des « selfies ». Je parle de ceux qui connaissent les répercussions qu’aura cette loi sur notre société et sur la santé mentale des citoyens. Sais-tu pourquoi les psychiatres sont contre cette légalisation de la marijuana? Je vais te le dire, même si tu ne veux pas l’entendre : Parce qu’un gros pourcentage d’adolescents est à risque de développer une maladie mentale comme la schizophrénie, en fumant un seul joint, mon cher Justin.

Comment peut-on légaliser un produit aussi dangereux pour la santé publique? Notre société commençait juste à se défaire du fléau de la cigarette qui a tué et qui continuent de tuer des millions de personnes. Les lois actuelles forcent les fumeurs à aller fumer dehors, loin des portes d’entrées, parce que la fumée secondaire serait plus dangereuse pour ceux qui pourraient l’inhaler. Toi tu t’apprêtes à légaliser une autre sorte de  boucane aussi dangereuse pour la santé publique. J’aimerais te rappeler que la cigarette donne l’emphysème et le cancer. Elle ne rend pas les gens psychotiques.

Si tu veux connaître les ravages de la drogue, je peux t’en parler personnellement. J’ai perdu un fils par sa faute. Il est physiquement vivant, mais sa tête est à la merci des voix qui lui parlent. Pendant son adolescence, Alex s’est mis à fumer des joints comme beaucoup de jeunes le font. Ensuite, il a augmenté la dose avec d’autres drogues plus dures, pour finalement devenir une loque humaine psychotique. Il n’a que 35 ans. Il est père de deux enfants en bas-âge. Sa vie est finie. Mon fils fait parti d’une minorité. J’ai un cousin qui s’est mis à fumer des joints à l’adolescence et qui a réveillé une schizophrénie qui dormait en lui. Cette prédisposition à cette pathologie n’est pas  détectable par la science. De là, le danger que les ados y aient trop facilement accès.

   

Justin, j’espère que tes enfants n’ont pas de prédispositions à la schizophrénie, au cas où ils seraient tentés un jour, d’essayer la drogue que leur père aura légalisée. Perdre un enfant pendant qu’il est vivant est le pire des châtiments, crois moi! Est-ce vraiment l’héritage que tu veux laisser à tes enfants? Il y a d’autres priorités dans la vie politique que tu devrais prioriser. Il me semble que de légaliser un produit qui rend les gens amorphes, devrait être la dernière de tes préoccupations. Les gens sont déjà assez « gelés » comme ça, ne trouves-tu pas? Ils ont les yeux rivés sur leurs téléphones intelligents à longueur de journées. À moins que le but de ta démarche soit de les maintenir dans le brouillard. (Un peuple endormi est un peuple plus facile à manipuler)

 

Écoute Justin, n’y aurait-il pas d’autres priorités à prioriser? Parlons du système de paie Phénix. Comment se fait-il que tu ne fasses rien de concret pour éliminer cette cochonnerie? La bébelle de Harper (Phénix) est une hérésie dont les effets se répercutent dans toutes les sphères financières des victimes. Ton gouvernement avait promis qu’en Octobre 2016 tout serait corrigé. Un an plus tard, le problème persiste. Tu oses prioriser ta loi sur la marijuana à Phénix?

Pendant la campagne électorale, tu reprochais au gouvernement Harper de vendre des blindés à l’Arabie Saoudite. Une fois élu, tu as continué de leur vendre nos véhicules de guerre, comme si de rien n’était. Priorises-tu tes promesses électorales au gré de ce qu’elles te rapporteront aux prochaines élections?

http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/775569/stephane-dion-daniel-turp-blindes-arabie-saoudite-droits-personne

 http://www.atlantico.fr/pepites/canada-inquiete-possible-utilisation-blindes-qu-vendu-arabie-saoudite-3124604.html

Avant de devenir Premier ministre, tu avais promis de sauver les emplois des syndiqués d’Avéos. Tu étais même allé manifester avec eux devant le parlement. Une fois élu, tu les as laissé tomber. Je ne sais pas ce que les travailleurs d’Avéos pensent de toi aujourd’hui?

https://www.youtube.com/watch?v=L0xUajEBbuA&t=19s

Que penses-tu de ta ministre du patrimoine, Mélanie Joly, qui a fait une folle d’elle-même en défendant l’indéfendable, concernant les exemptions d’impôts et de taxes que ton gouvernement a accordé à Netflix? En fait d’incohérence, c’est dur à battre. Ton gouvernement favorise une compagnie américaine au détriment des compagnies Québécoises. Pourquoi n’auraient-elles pas droits aux mêmes privilèges que vous accordez au géant américain? Justin, si Harper avait fait cela pendant que tu étais dans l’opposition, tu aurais déchiré ta chemise!

Que dire de ton ministre des finances Bill Morneau qui s’est amusé du conflit d’intérêt qu’il a provoqué, en refusant de mettre sa fortune personnelle dans une fiducie sans droits de regard, comme l’exigeait sa fonction de ministre des finances. Où est ton leadership? L’incompétence est-elle devenue un pré requis pour faire parti de ton gouvernement?

Parlons d’immigrations. Tu n’es pas très subtil Justin. Ton multiculturalisme exaspérant le prouve. Il est évident que tu te sers de la massive immigration que tu as provoquée  pour noyer le peuple francophone par le nombre. Je crois que tu continues l’œuvre de ton paternel qui s’est toujours acharné sur les Québécois francophones, qu’il a traité de petit peuple de Maîtres chanteurs.

  

 https://vigile.quebec/articles/ce-n-est-plus-de-l-immigration-c-est-un-remplacement-de-population

Que fais-tu des paradis fiscaux qui favorisent les gens qui sont riches comme toi? Nous venons d’apprendre cette semaine que le milliardaire Stephen Bronfman, l’argentier de ton parti cachait de l’argent dans des paradis fiscaux aux îles Caïmans.

http://www.journaldemontreal.com/2017/11/05/un-proche-de-trudeau-a-amasse-des-millions-de-dollars-dans-les-paradis-fiscaux

 Tu dis que tu veux protéger la classe moyenne. Et la classe défavorisée? Que fais-tu contre la pauvreté concrètement? Une fois élu, ton premier geste politique d’envergure a été d’aller signer l’accord de Paris concernant les changements climatiques. En revenant au pays, tu t’es jeté dans les bras de l’Alberta, la bien-aimée, pour l’aider à passer ses pipelines polluants à l’extrême un peu partout. Tu dis une chose d’une côté et tu fais le contraire de l’autre. Comment appelle-t-on ce genre de personne?

Toi Justin, tu dépenses notre argent comme si elle était ta possession. Tu vas passer tes vacances sur l’Île d’Aqa Khan à nos frais sans gêne et sans justifications. Tu voyages dans le monde comme un prince. Tu es accueilli comme une « Rock Star » avec ta femme qui te suit comme une groupie, avec la main sur le cœur et les yeux dans la graisse de bine. C’est toujours les citoyens qui payent pour tes vacances. Tu donnes toujours le prétexte qu’un premier ministre ne peut se déplacer sans ses gardes du corps. Pourquoi, ne défraies-tu pas les coûts de tes vacances?  La vie politique ce n’est pas juste un roman fleuve où on regarde sa femme dans les yeux en lui disant : «  Je suis né pour gagner », comme tu l’as si bien dit dans le documentaire concernant ton combat de  boxe avec Patrick Brazeau.

Quand tu parles à un auditoire Justin, il n’y a pas de trompettes en sourdine ou des violons en arrière-plan qui t’accompagnent. Je crois vraiment que tu les entends quand tu t’adresse officiellement à la population. Tu es la parfaite démonstration que le narcissisme est héréditaire. Tu es le fils du Roi du déficit que fut ton père, mon cher Justin. Les gènes se sont bien transmis. Est-ce que c’est dans votre ADN, de vous croire les monarques de votre pays?

  

Parlons de la réforme électorale, que tu avais promis de faire. Tu avais juré que tu y apporterais des changements majeurs. Une fois élu, tu l’as rejeté du revers de la main en disant que les Canadiens avaient d’autres priorités. Pourquoi la légalisation du pot serait-elle prioritaire à une réforme électorale? Encore une fois, tu m’as fait penser à ton père qui, après le référendum en 1980, avait juré d’apporter des changements majeurs pour le Québec. Les gens l’ont cru. Papa n’avait pas spécifié que les changements seraient une vengeance contre le Québec. Le rapatriement de la constitution et la charte des droits et libertés ont été institués  pour perforer la loi 101 du gouvernement Péquiste. Le but était de détruire le moindre sentiment de collectivité dans la population. À partir de ce moment, les gens sont devenus individualistes. Quand il n’y a pas de collectivité, on peut imposer des cadeaux à certains. Si on fait des erreurs, suffit d’un « Selfie » pour tout réparer.

Tu joues bien ton rôle de bon gars pacifique, écologiste, modérateur, ouvert sur le monde. Par contre, ton multiculturalisme ravageur et dangereux nous laisse croire que tu es terriblement naïf. Tu oublies que dans le monde, l’État Islamique s’infiltre partout. Si j’étais un des leurs, le Canada serait le premier pays que j’infiltrerais. Tu te déguises peut-être en « Superman » mon cher Justin, mais tu sembles avoir de la kryptonite dans les poches.        

Trudeau, la marijuana et Gai-lon-la-lurette

23 Novembre 2017

Extrémisme religieux

 

Comment parler d’un sujet sensible sans accentuer un sentiment de fermeture encore plus grand? Sous quel angle puis-je développer cette réalité? Voilà des exemples de questions qui surgissent instantanément à mon esprit. Malgré tout, ceci ne devrait pas nous empêcher, après réflexion, d’écrire un compte rendu qui pourrait amener une compréhension différente. Par ailleurs, je trouve important de spécifier que j’ai un énorme respect pour toutes les existences vécues à l’intérieur des institutions religieuses. Pour moi, chaque expérience de vie est sacrée et surtout pour ceux qui sont restés fidèles à leur vrai engagement spirituel.

 

Là où il y a des hommes, il y a de l’hommerie et cela est réel pour tous les établissements, qu’elle soit ecclésiastique ou autres. Du moment où le pouvoir devient un enjeu prédominant, on se doit de passer par un chemin qui aliène peu à peu notre pensée du départ. Que l’on est fait partie de ce monde ou non, on le constate régulièrement chez certains et l’Église chrétienne ne fait pas exception. Je me rends compte qu’au début elle nous a donné un enseignement moral et une espérance importante pour notre vie quotidienne et spirituelle. Il reste qu’avec le temps pour sauvegarder le monopole, on a voulu contrôler les consciences et l'on s’est politisé. Cette forme de totalitarisme religieux fait en sorte que beaucoup de gens délaissèrent allant jusqu’à bannir cet élément du sacré de leurs réalités. Face à ce nouveau phénomène où l’Église a commencé à perdre ses ouailles, elle a tenté de s’ouvrir et d’assouplir certains dogmes institués dans le passé. Je crois sincèrement que cette vague renforça une partie des traditionalismes à devenir de plus en plus extrémiste.

 

Quelles que soient les religions, lorsque l’on se réclame de la vérité suprême, il y a là un déterminisme de fermeture. J’ai toujours été à la recherche de l’absolu et je ne suis pas le seul. La preuve, il y a un nombre de confessions considérables. Se pourrait-il que chacune d’elles exprime un visage différent d’une même réalité? Il serait intéressant d’envisager ce point de vue avec une plus grande ouverture, que de son opposé. Pour en arriver là, il est temps de devenir pleinement un adulte, et de se comporter avec une certaine maturité. Le fait de rejeter l’eau du bain avec le bébé ou encore de tout banaliser ne nous amène à rien de constructif.

 

Je réalise pertinemment que la tradition nous a laissé également une connaissance qui vaut la peine que l’on s’arrête un peu. Que ce soit les Pères du désert, les anachorètes, qui ont développé diverses façons de méditer, n’ont rien à envier aux Orientaux par exemple. Ce don total de leur vie et cette volonté de saisir l’inexprimable et l’être humain dans son entièreté nous apportent sans contredit une compréhension plus grande de notre essence. Pensons à Sainte-Thérèse D’Avila, Saint-Jean de la croix, Sainte-Thérèse de l’Enfant Jésus, Sainte-Hildegarde de Bingen et combien d’autres, nous a légua un héritage incroyable sur la profondeur de leur savoir. La clairvoyance que ces mystiques laissèrent dépasse de loin la dimension de l’Église. Elle est de l’ordre de l’universel et du spirituel. Songeons également aux moines qui nous transmirent tous une expertise musicale. La mélodie grégorienne du type modal contient cinq tons et deux demi-tons qu'on appelle diatonique. Cette façon de chanter génère des sonorités et ces cadences qui nous conduisent avec facilité à l’intériorité en développant une émotion qui rend plus effectif l'exercice spirituel. Ce langage est comme une psalmodie récitatif qui prend son origine de textes sacrés. Pour les moines tibétains, la musique amène aussi un sentiment qui est essentiel à l’actualisation de leurs prières et de leurs méditations. Chaque religion a acquis une dialectique qui nous permet d’accéder à un niveau différent de conscience. De plus, on comprend aujourd'hui que le fait de ressentir la paix à une incidence certaine à l’extérieur de soi. Nous sommes des êtres humains dotés de cette faculté d’éprouver une émotion qui peut contribuer à notre bien-être.

 

Je réalise que de tout supprimer peut parfois nous confiner dans une autre prison que l’on a créée soi-même. La connaissance est l’élément par excellence qui nous permet un équilibre dans nos remises en question. Je suis également conscient qu’il faut devenir plus autonome dans le domaine du spirituel. Faut-il encore avoir un certain nombre de composantes en main pour obtenir une analyse cohérente. Plus j’avance dans la vie, plus je constate que c’est un travail de toute une existence. Beaucoup d’interrogations resteront malgré tout sans éclaircissement.

 

Maintenant, je devine que ce qui manque cruellement dans nos sociétés actuelles est l’absence du sacré. La spiritualité est inhérente à l’être humain. Pour cause, j’observe un nombre de gens qui tente de se construire une transcendance qui pourrait combler le vide qu’ils ressentent à l’intérieur d’eux. Alors on plonge à tête baissée sur toutes sortes de croyances mixées d’un savoir que l’on s’imagine connaître comme si nous étions à la recherche d’une certaine magie. C’est là que l’on réalise que toute cette dimension spirituelle devient un élément de survie de notre espèce. Le fait d’être athée ne change rien à ce besoin de compréhension de soi-même, de notre essence et de notre existence.

 

Le sacré civilise l’animal que l’on peut être, amenant la notion de respect si importante au bon fonctionnement de notre vie commune. Car on le constate, nous pouvons être très destructeurs. L’image développée dans le film «Avatar» illustre très bien cet état. J’ai parfois l’impression que les puissances de notre époque actuelle utilisent notre globe terrestre comme un terrain de jeu. J’ai envie de crier, c’est assez, réveillez-vous. Vous n’êtes pas plus protégé des conséquences que vous appliquez.

 

Quinze mille scientifiques viennent de donner une alerte d’un point de non-retour par rapport au système climatique. Quelle action allons-nous prendre pour essayer de contrer cette situation? Allons-nous décider de changer drastiquement notre mode de vie? J’ai peur de répondre à cette dernière question. Si nous avions la notion du sacré ancré profondément en soi, je n’aurais aucune crainte de notre avenir. Malheureusement, nous errons et tentons de naviguer entre l’ego et notre individualisme. Voilà un exemple de l’importance du sacré dans nos existences. Il y a un énorme travail à accomplir et elle commence par soi-même. On a plus le choix, il faut penser à nos enfants et à nos générations futures.

 

Comme je le dis souvent, j’ai confiance en l’être humain. Rien n’est jamais trop tard pour modifier quelque chose. Notre capacité à la résolution de problèmes est beaucoup plus grande que ce que l’on peut imaginer.  

Extrémisme religieux

23 Novembre 2017

Au pays de Messmer

Expliquez- moi comment vous faites pour être indécis lorsque vous vous retrouvez dans un isoloir pour voter? Comment se fait-il que votre opinion politique ne soit pas déjà faite d’avance? Le bon sens ne voudrait-il pas que chaque citoyen prenne position par rapport à ses convictions?

Conviction est un terme qui peut être utilisé pour définir une croyance absolue, une certitude. C’est à se demander si les Québécois ne sont pas sous l’emprise d’une sorte de Messmer, tellement ils semblent vivre dans un autre monde. Je ne comprends pas que des gens idolâtrent un politicien au seul fait qu’il soit une belle personne.

Je pense tout de suite à la « Justin Trudeau mania ». Ce blanc bec issu de la haute est devenu premier ministre parce que les Canadiens en avaient assez de subir les politiques de droite de Stephen Harper. Les Canadiens voulaient s’en débarrasser. Les gens ne voulaient plus d’un chef d’État froid et insensible, qui n’était pas à l’écoute de la population. Ils ont misé sur ce professeur d’art dramatique, fils de l’autre. Trudeau est beaucoup moins froid que Harper.  Est-ce qu’une belle coquille vide est plus compétente?

 

Justin a « surfé » sur la réputation de son nom. Cela l’a bien servi. Il a replacé le parti libéral fédéral corrompu sur l’échiquier politique. Les libéraux de Jean Chrétien et de Paul Martin s’étaient fait botter les fesses par la population, à la suite du scandale des commandites. La nomination de Justin Trudeau comme chef du parti libéral en 2013, a réveillé les vieilles momies endormies comme Jean Chrétien.  Le retraité s’est retrouvé à conseiller le fils de son ancien « boss ». Il doit lui avoir expliqué comment il fallait mépriser le Québec pour faire plaisir à l’Ouest du Pays.

Les faiseurs d’images du parti libéral ont bien attaché les cordes à leur marionnette. Ils ont engagé des gens pour les « clips » à la télé. Tout est « stagé » d’avance. Les foules qui courent après lui, les selfies qu’il prend avec tout le monde est une comédie réglée au quart de tour. Rappelez-vous quand  au lendemain de son élection, Trudeau s’était rendu dans le métro à Montréal. Les gens venaient à lui pour prendre des « Selfies «. Tout cela était arrangé avec le gars des vues. C’était une mise en scène astucieuse. Souvenez-vous du Madison Square Garden, des philippines!

Les Québécois adorent les vedettes instantanées. Ils adorent Trudeau, non pas par conviction politique, mais parce qu’il représente un idéal de l’image parfaite. Que dire de Sophie Trudeau qui regarde son mari avec les yeux dans la graisse de bine. En public elle a toujours une main portée à son cœur. C’est d’un ridicule sans bornes. Je vous invite à écouter les discours de Trudeau. Je suis sûr qu’il entend des trompettes et des violons dans sa tête pendant qu’il parle.   

Ses conseillers travaillent plus son image, qu’ils peuvent travailler son contenu. Le vide de ses convictions transperce sa capacité politique. Il se pète les bretelles d’être le grand défenseur de la classe moyenne, mais il favorise les riches comme Stephen Bronfman qui était accusé d’avoir utilisé des paradis fiscaux pour éviter le fisc Canadien. Pendant qu’il était hors du pays, Trudeau a pris position en défendant son ami, sans savoir ou ne sachant que trop, quelles accusations pourraient être retenues contre son ami. 

Trudeau n’a aucun projet concret pour l’avenir du Canada. Il accumule le déficit en dépensant sans compter.  Il a fait des promesses électorales en faisant croire qu’il avait les solutions pour remédier aux injustices causées à la classe moyenne. Il savait qu’en favorisant une certaine classe de la société, il allait rejoindre sa base électorale. Il n’a jamais parlé des moins bien nantis. Il ne peut pas connaître quelque chose qu’il n’a jamais vécu.  

  

Réalisez-vous quel pouvoir vous donner à ce genre de politiciens en l’idolâtrant parce qu’il est beau? Cette aveugle admiration que vous lui portez, devient une armure pour lui. Toutes les critiques dont il peut faire l’objet, seront perçues comme de la jalousie par ses admirateurs. La politique est-elle devenue un concours de beauté?  

Je crois que cette folie de l’image a commencé avec le débat des chefs entre John Kennedy et Richard Nixon en 1960. C’était le premier débat télévisé de deux candidats à la Présidence Américaine. L’avènement Kennedy a changé la donne. En 1960, Nixon menait dans les sondages pour devenir président, mais la beauté et l’aisance de Kennedy devant la caméra, lui avait permis de se hisser à la Maison Blanche. Kennedy, jeune playboy bronzé et bien mis  avait torché un « Nixon » mal rasé et en sueur. L’image au détriment du contenu.  

    

À partir de ce moment, tous les débats télévisées sont devenus des spectacles de l’image, axés sur le « paraître » plus que sur le contenu. Est-ce vraiment de la politique d’idolâtré un bel homme ou une belle femme, même si son contenu politique patauge dans le vide? Qu’est-ce qu’une société gagne à voter de cette façon? À mon avis, elle ne fait que récolter de l’incompétence politique.   

Qu'est-ce que ça va vous prendre pour que vous réalisiez que les deux gouvernements (fédéraux et provinciaux) ne travaillent pas pour le peuple mais pour ceux qui les financent?

Combien de "selfies" ça va prendre pour que vous compreniez que Trudeau est une BELLE coquille vide et qu'il n'est pas là pour améliorer vos conditions de vie?

Combien de Niqab et de Burqa ça va prendre pour que vous compreniez que Trudeau semble favoriser un lobby Islamique? Il est allé passer ses vacances chez Aqa Khan. En tant qu'Imam, celui-ci a notamment pour responsabilités d'interpréter la foi et de veiller au bien-être spirituel et matériel de ses fidèles. Avez-vous déjà vu comment se comporte Trudeau dans une mosquée? Il semble complètement en transe. C'est drôle mais moi je ne vais pas passer mes vacances avec un Imam aux frais des contribuables.

Combien d'employés victimes du système de paye Phénix ça va prendre pour que le gouvernement puisse payer ses fonctionnaires comme il le faisait avant?

Comment appelle-t-on un gouvernement qui a toujours des millions à profusion pour satisfaire les goûts dispendieux de ses gouverneurs généraux et qui, de l'autre côté, se vante de protéger la classe moyenne?

Comment appelle-t-on un gouvernement qui autorise des immigrants arrivant des États-Unis de contourner illégalement les douanes par une brèche qui n’est pas colmatée (Chemin Roxham)?

Comment appelle-t-on un gouvernement qui favorise la légalisation du pot à une réforme électorale qu'il s'est empressé de ne pas respecter? Vaut mieux un peuple engourdi et stone, qu'un peuple qui surveille l’incompétence de ses gouvernements.

Comment appelle-ton un ministre des finances qui refuse de mettre ses avoirs dans une fiducie sans droits de regards comme l'exige son poste? Comment pouvons-nous avoir confiance à des gens comme ça?

Comment appelle-ton un gouvernement qui favorise une compagnie américaine (Netflix) en l'exemptant de taxes et impôts, au détriment des autres compagnies Canadiennes qui n'ont pas droit au même traitement de faveur?

Comment appelle-t-on un gouvernement qui se permet de jouer dans les surplus accumulés de l'assurance-emploi? Le fédéral ne met pas une cenne dans cette cagnotte et il se permet de prendre les surplus accumulés à d’autres fins, avec l'approbation de la cour suprême. C'est facile quand c'est toi qui nomine les juges. La cagnotte de l'assurance-emploi, c'est l'argent que les travailleurs sont obligés de cotiser sur toutes leurs chèques de payes pour avoir temporairement un revenu en cas de perte d'emploi.

 

Si ce laxisme dont les citoyens font preuves, est causé par Messmer. J’ai hâte qu’il claque des doigts pour les réveiller. 

Au Pays de Messmer

7 Décembre 2017

 

La dérive des mots

 

La députée de Québec solidaire, Manon Massé veut changer le mot «patrimoine» pour l’expression «héritage culturel», car elle affirme que ce premier terme est trop masculin. Je ne peux pas croire que l’on en arrive à cela. De plus, je suis obligé encore une fois d’exposer la définition d’un autre vocable. Allons-y!

 

Selon le dictionnaire Larousse, «ce qui est considéré comme un bien propre, une richesse: son patrimoine, c’est son intelligence. Ce qui est considéré comme l’héritage commun d’un groupe: le patrimoine culturel d’un pays. Ensemble de biens, droits et obligations ayant une valeur économique, dont une personne peut-être titulaire ou tenue».

 

De penser que l’héritage commun d’un groupe est seulement l’apanage du masculin est aujourd’hui obsolète. Dans un lien internet qui s’intitule «VMF, une association, un magazine, une fondation au service de patrimoine bâti et paysager» dans la section: «Le patrimoine, un concept élargi», on précise:

 

«Le concept de patrimoine est aujourd’hui entendu de manière large, puisqu’il englobe les monuments, les paysages, mais aussi les traditions, les langues et la gastronomie.

 

Puis au XIXe siècle, avec l’émergence du nationalisme d’État-nation, le terme patrimoine revêt une acceptation plus large et s’applique à un ensemble de biens communs qui doivent être protégés par la société, parce qu’ils sont porteurs d’une valeur identitaire pour la nation.

 

L’UNESCO définit le patrimoine comme l’héritage du passé, dont nous profitons aujourd’hui et que nous transmettons aux générations à venir (conférence de 1972)».   

 

Étymologiquement, le mot patrimoine, du latin patrimonium signifie «l’héritage du père», et désignait à l’origine les biens de famille que l’on avait hérités de ses ancêtres.

 

Lorsque nous sommes dans l’incapacité, de comprendre dans quel contexte l’origine d’un mot fut créée me surprend toujours. Depuis les temps immémoriaux, l’homme était le pourvoyeur de leur famille, c’est un fait. Cela fait partie de notre histoire. Devons-nous modifier des pans de notre historicité dans le but de plaire à certaines féministes? De plus, ce terme a évolué avec le temps, faisant référence à un héritage culturel, architectural, etc., etc.. Aujourd’hui, il me semble évident que cela concerne un legs qui est composé par les deux genres humains. Je sais, on peut penser que le terme patrimoine peut référer au mot patriarcal, mais on peut le voir également comme patrie-moine. Quelle option allons-nous choisir? Le verre à moitié vide ou à moitié plein! À vous de décider. La patrie n'inclut-elle pas tous les genres? Je n’ai aucun problème à ce que l’on remplace le mot « Patrimoine » par «héritage culturel», ce qui me dérange, c’est pourquoi on aspire à le convertir. De même, sommes-nous conscients que l’on veut morceler une nomenclature qui par ailleurs contient différentes réalités?

 

À ce compte, modifions certaines règles du français comme «le masculin l’emporte sur le féminin». Pourquoi pas, nous pourrons transformer allègrement toutes les normes françaises et ainsi réformer notre langue. Enlevons tous les mots masculins et mettons-les au féminin. Le matrimoine ne ferait-il pas le mot par excellence? Le terme de l’Homme avec un grand H devient donc impropre à ce nouveau langage. Pourtant ce terme ne fait-il pas penser à homo sapiens qui indique le genre d’animal que nous sommes? N’inclut-il pas les deux natures?

 

Au risque de heurter la sensibilité de certaines féministes extrémistes, cette forme de sensiblerie se transforme en une maladie incurable et d'une ridiculité évidente, c’est pathétique. Certains mots peuvent avoir plusieurs sens, faut-il encore respecter ces différentes significations. C’est lorsque l’on éprouve une menace que la dérive est provoquée. Agir de la sorte s’apparente beaucoup à de la vengeance, comme si l'on veut faire disparaître l’homme qui est un violeur en puissance, un méchant, un bon à rien. Pourtant je ne me sens pas de cette façon et je ne suis sûrement pas le seul.

 

Malheureusement, cela est à l’image de ce qui se produit aujourd’hui. La politique par exemple excelle à dénaturer les termes à sa convenance dans le but de légitimer la raison et la croyance. Et cela, en espérant un certain électorat pour leur partie ou pour instituer une nouvelle loi ou décision qui ne fera pas l’unanimité. Lorsque l’on se dit un parti démocratique, voilà une autre dérive. Cette expression que nos politiciens emploient de multiples façons pour nous marteler et nous faire accepter comme étant une réalité est extrêmement néfaste. Je regrette, ils ont tort et ils font fausse route. Démocratie veut dire: dirigé par le peuple et pour le peuple. Du moment qu’un petit groupe prend des décisions et cela sans aucune participation des citoyens, cela va à l’encontre de la signification de ce terme. Ce n’est pas plus compliqué que ça.

 

Plus je réfléchis, plus cela me fait penser à la tour de Babel. Voilà le grand danger qui nous attend, une ignorance totale de notre propre langue et une escalade sans fin vers une violence de plus en plus prononcée et cela au nom de notre droit à nous exprimer. Je n’ai rien contre cela, mais s’il vous plaît, étayé votre discours. Assurez-vous d’un minimum de recherche avant de proclamer une ineptie. C’est ce que je demande de nos décideurs, une certaine cohérence. Une langue se bâtit et se réinvente toujours pour une meilleure compréhension et non pas pour répondre au moindre caprice de chacun. Dommage qu’il en soit ainsi, cessons cette bataille entre genres, nous devrions nous considérer avant tout comme des êtres humains. Il me semble que cela éliminerait beaucoup de frustration. Le respect de l’un et de l’autre dans sa différence devrait être la principale attention et non pas notre ego qui altère notre nature humaine.

 

J’en appelle donc à la vraie signification des mots. Faut-il encore obtenir une intégrité sans faille à cet exercice. En adoptant cette ligne de conduite, cela démontre sans aucun doute que nous avons une intelligence mature. Tout le contraire est de la bêtise, de l’incohérence et de l’inculte. Arrêtons cette dérive dévastatrice et gardons nos efforts et notre énergie à l’installation de l’harmonie et pour les politiciens et les politiciennes, à des projets d’avenir qui mobiliseront les électeurs et les électrices. Cessez de nous prendre pour des imbéciles, nous voyons beaucoup plus clairement que vous semblez le penser.

 

Le respect des mots est aussi important que celui de l’être humain. Je remarque que tout devient extrême. Il va falloir que l’on s’arrête pour réfléchir sur les dérives qui se produisent dans notre société et tenter de voir plus loin que le bout de son nez. De continuer ainsi ne peut qu’amener un chaos où il sera difficile d’y mettre un terme. Peut-on redevenir plus équilibré? Je le souhaite ardemment.

 

Voici une citation d’Albert Jacquard:

 

«La liberté n’est pas la possibilité de réaliser tous ces caprices, elle est la possibilité de participer à la définition des contraintes qui s’imposeront à tous».  

La dérive des mots

7 décembre 2017

La corruption est systémique au Canada

La Revue Canadienne anglophone McLean’s a dit récemment que le Québec était la province la plus corrompue du Pays. Arrêtez, arrêtez, je vais pisser dans mon froc. Vous ne savez pas encore que l’apparence de corruption est pire que la corruption elle-même?

http://www.macleans.ca/news/canada/the-most-corrupt-province/ 

  

 J’ai des petites nouvelles pour vous, chers « Canadians » qui étaient prêts à béatifier votre beau grand Canada, comme s’il avait été désinfecté à l’eau de Javel. Votre parlement à Ottawa prend des airs de corruption au même titre que les autres parlements. Votre gouvernement fédéral n’est pas différent de celui du Québec de la France de l’Arabie Saoudite, des États-Unis et du Zimbabwe. Les odeurs de corruption se sentent partout. Une chose est sûre, vous devriez arrêter de dénigrer le Québec en le montrant du doigt comme le seul coupable. À la différence de votre jugement gratuit à notre égard qui cible les citoyens francophones du Québec, nous savons que la corruption n’est pas une affaire de langue et d’identité. Vous nous détestez tellement que vous nous accusez délibérément au lieu de comprendre que nous subissons la corruption, tout comme vous.

Prenez le cas de Bill Morneau, le ministre des finances fédéral sous l’administration Trudeau. Celui-ci est un millionnaire qui est propriétaire de la compagnie Morneau Shepel spécialisé dans les ressources humaines. Une fois élu comme ministre des finances, Morneau aurait dû mettre ses avoirs personnels dans une fiducie sans droits de regards, pour éviter les spéculations qu’auraient pu générer ses futures décisions politiques. (Vous vous souvenez de PKP qui avait du faire la même chose en devenant chef du parti Québécois?)

http://www.journaldemontreal.com/2017/10/17/fiducie-sans-droit-de-regard-tir-groupe-de-lopposition-contre-le-ministre-bill-morneau

Morneau a refusé de le faire au début de son mandat. Aujourd’hui, il subit les affres de l’opposition qui lui reproche d’avoir fait bénéficier son entreprise des nouvelles lois fiscales qu’il aurait légiférées. Morneau menace tout le monde de poursuites s’ils continuent de l’attaquer. Ils les défient de dire ce qu’ils disent à la chambre des Communes qui bénéficie de l’immunité  parlementaire. Au lieu d’agir en ministre responsable, il s’est acharné trop longtemps à ne pas mettre ses avoirs dans une fiducie et voilà le résultat. Le pire n’est pas ce qu’il a fait ou pas. Le pire est la perception du public. Le cynisme des citoyens est à son comble.

Avant lui, il y avait eu Paul Martin, l’ancien premier ministre du Canada qui avait joué dans ses eaux là. Power Corporation  venait de lui vendre la compagnie « Canadian steamship lines », une compagnie de bateaux.

http://ici.radio-canada.ca/radio/maisonneuve/05022004/32478.shtml 

 

En étant élu Premier Ministre du Canada, Paul Martin n’avait pas mis ses avoirs dans une fiducie comme l’exigeait la loi. Il a été accusé par le Bloc Québécois d’opérer sa compagnie en passant par des paradis fiscaux. En 2004, il l’a vendu à ses fils pour tenter de réduire les attaques politiques à son égard. D’après vous, est-ce que le fait de vendre la compagnie à ses fils faisait en sorte qu’il n’avait plus droit de regard sur ses avoirs? Poser la question c’est y répondre.

Un autre cas : En 1995, la Gendarmerie royale du Canada (GRC) a accusé Brian Mulroney et Frank Moore d'avoir accepté des pots de vin provenant de Karlheinz Schreiber concernant la vente d'avions Airbus à la compagnie Air Canada, alors propriété exclusive du gouvernement, au cours du terme de Mulroney en tant que premier ministre du Canada. Les allégations ont été formulées dans une lettre envoyée par la GRC au gouvernement de la Suisse cherchant à accéder aux relevés bancaires de Schreiber. Ce dernier avait déjà recueilli avec succès des fonds pour Mulroney en 1983 pour l'aider à gagner le leadership du parti progressiste-conservateur.

 

https://www.lesoleil.com/actualite/politique/mulroney-au-bord-des-larmes-en-evoquant-laffaire-airbus-8f50ce143365ae3c9bd6a8f119f13fa6

 

Mulroney a nié les allégations, et a lancé une poursuite de 50 Millions en diffamation contre le gouvernement du Canada, alléguant que le gouvernement libéral de Jean Chrétien  s’était engagé dans une campagne de dénigrement contre lui. Le gouvernement a réglé à l'amiable au début de 1997, et a décidé de s'excuser publiquement auprès de Mulroney. Il lui a versé 2,1 millions de dollars pour payer ses frais juridiques.

Bien qu'il n'y ait aucune preuve que Mulroney ait accepté des ristournes alors qu'il était premier ministre, il a été reconnu en 2003 que peu de temps après la fin de son mandat en 1993, il avait accepté de Schreiber 225 000 dollars, sur une période de 18 mois, sous forme de trois versements en espèces de 75 000 dollars. Mulroney était encore un membre de la Chambre des communes du Canada lors de l'un de ces paiements.

Mulroney n'avait jamais admis précédemment avoir accepté des commissions de Schreiber, en particulier au cours de la poursuite par le gouvernement canadien. Il n'a pas encore fourni le nom d'une autre personne vivante autre que lui qui pourrait justifier les travaux réels effectués pour cet argent.

Qui ne se souvient pas du « Shawinigate » : En 1988, avant de devenir premier ministre du Canada, Jean Chrétien et deux associés avaient acheté un club de golf et un hôtel pour la somme de 625,000. En 1993, six mois avant qu'il ne soit nommé premier ministre, Jean Chrétien et ses associés ont décidé de vendre ces propriétés à Yvon Duhaime, un ami de Chrétien.

Un mois après être devenu premier ministre, Jean Chrétien a décidé de vendre sa participation dans le club de golf à un magnat Torontois, Jonas Prince. Cependant, en janvier 1996, Jean Chrétien détenait toujours les actions puisque Price n'avait pas versé le montant demandé. Il a rapporté cette situation au Commissaire fédéral à l'éthique du Canada, Howard Wilson.

Pendant la même période, le nouveau propriétaire de l'hôtel, Yvon Duhaime, a demandé un prêt de 2 000 000 $ à la Banque de développement du Canada (BDC) dans le but d'augmenter la taille de l'hôtel. Chrétien est personnellement intervenu dans le dossier, appelant et rencontrant le directeur de la banque. Malgré son intervention, la demande de prêt fut rejetée.

Au début de 1997, Jean Chrétien a commencé par demander à la banque s'il était possible de proposer un plus petit prêt pour augmenter la taille de l'hôtel. Elle a accepté de prêter 615 000 $ à Duhaime et le Département des ressources humaines du gouvernement fédéral a accepté d'accorder en plus une subvention de 164 000 $.

Les interventions de Jean Chrétien ont été mises en lumière lentement par le Parti libéral du Canada après qu'une série d'articles furent publiés dans des journaux, que des parlementaires canadiens de l'opposition le questionnèrent à répétition à la Chambre des communes et qu'une poursuite judiciaire fut entamée.

En 1999, le commissaire à l'éthique Wilson a jugé que Jean Chrétien n'avait violé aucune règle d'éthique, bien qu'il ait admis plus tard qu'il n'était pas au courant que Chrétien était intervenu dans le dossier en rencontrant le président de la BDC dans le but de favoriser le prêt de 615 000.

En septembre 2003, l'ancien président de la BDC, qui avait initialement refusé le prêt à Duhaime, a reçu un jugement favorable à la suite de son congédiement parce qu'il avait suggéré, en 1999, que la BDC devait reprendre le prêt de 615 000$. Au début de mars 2008, la Cour supérieure de l'Ontario a ordonné au quotidien National Post de remettre des documents ayant servi à documenter les allégations du Shawinigate, affirmant que le besoin de faire appliquer la loi devait être supérieur à la protection des sources anonymes. Le National Post a décidé d'en appeler du jugement à la Cour suprême du Canada. Bienvenu au royaume de la corruption.

Qu'est-il arrivé en 1974 sous la gouverne Pierre Trudeau? Notre PET national a délégué la souveraineté monétaire du Canada à un groupe de banquiers privés internationaux. Ce groupe décourageait l'emprunt sans intérêt par les banques centrales, afin d'encourager les emprunts avec intérêts auprès de créanciers privés. La différence entre une banque privée et une banque publique comme celle du Canada, c'est que la banque centrale de propriété publique retourne les paiements sur les intérêts au gouvernement, et donc au peuple. En revanche, une banque privée siphonne l'intérêt dans son propre compte de capital privé. La banque privée réinvestit ce profit en chargeant de nouveau des intérêts, siphonnant ainsi progressivement l'argent de l'économie productive, et dépossédant le peuple et le gouvernement.

Sur une période de 108 ans (1867-1974) la dette accumulée par le Canada est représentée par une ligne plate. Mais depuis la trahison du gouvernement Trudeau en 1974, la dette croît de manière exponentielle. Aujourd'hui, elle a dépassé 630 milliards $. Une vaste portion de cette dette consiste en intérêts dus aux banquiers privés.

Selon l'Institut Fraser, les gouvernements canadiens ont déboursé environ 61,7 milliards $ en paiements d'intérêts en 2013-2014. Un montant énorme, qui excède les dépenses dans le système d'éducation primaire et secondaire du pays (61,0 milliards $) en 2011-2012.

Le reste du Canada peut bien accuser le Québec d’être la province la plus corrompue mais il doit admettre que l’herbe n’est pas plus verte de son côté. La corruption est un problème systémique dans notre société. Une espèce de fantôme qui flotte autour des politiciens, fous de pouvoir. Les projets d’avenir n’existent plus car plusieurs élus  (pas la majorité) utilisent tous les moyens malhonnêtes qu’ils ont pour leur avancement personnel. Quand on a les deux pieds dans la manne, difficile de ne pas piger dedans.

Si nous voulons que ça change, nous allons devoir bannir cette culture de corruption systémique qui ravage les politiciens de notre époque, en trouvant le moyen de pénaliser ceux qui sont pris en défaut. Ça va prendre des lois pour dissuader les futurs élus à ne pas recommencer. Ça va prendre une réelle volonté politique. Fini les recommandations verbales et inutiles d’un vérificateur général. Cela n’a aucun pouvoir dissuasif. Ça prend des mesures extrêmes pour combattre la corruption.

  

Pour savoir si les politiciens que nous avons élus, sont honnêtes, il suffit de regarder ce qu’ils font et non pas ce qu’ils disent qu’ils font. La corruption ça commence par le mensonge et Dieu sait que les politiciens sont des menteurs professionnels. Quand on ment, c’est qu’on veut cacher quelque chose. Quand on cache quelque chose c’est qu’on magouille. Quand on magouille, on fait de la corruption. Elle est attrayante cette belle corruption, car elle bourre les poches de ceux qui l’utilisent et atrophie la confiance de ceux qui se font délester par elle.

Quand notre ordi est corrompu par un virus, que fait-on? On le formate. On efface tout pour être sûr que les fichiers corrompus seront effacés. Une fois fait, on réinstalle le système d’exploitation en y ajoutant un bon anti-virus. Quel anti-virus ça prendrait pour détruire la corruption en politique? Une destitution temporaire sans salaire, le temps que l’accusé subisse son procès. S’il serait jugé coupable, il serait destitué officiellement et des élections auraient lieues. C’est le seul anti-virus qui dissuaderait les politiciens à être malhonnêtes.            

La corruption est systémique au Canada

21 Décembre 2017

Pauvreté et démocratie

 

Le premier ministre Philippe Couillard du Gouvernement libéral du Québec et le ministre François Blais de l’Emploi et de la Solidarité sociale lancent un plan de lutte à la pauvreté. On injectera trois milliards de dollars au cours des cinq prochaines années. L’objectif est de sortir 100,000 personnes de l’appauvrissement. Comment exécutera-t-il sa décision? En incitant ces gens à travailler. Pour se faire, on a divisé le groupe de la solidarité sociale en deux, les bons pauvres et les mauvais pauvres comme certains déclarent. Donc ceux qui sont vraiment dans l’incapacité de retourner au travail et les autres. Le premier groupe aura droit à une augmentation de leur allocation d'appoint, tandis que le second restera avec un très faible accroissement de leur taux. Cela frôle vraiment le préjugé et la méconnaissance de ce qu’est la réalité de ceux qui sont obligés de recevoir une aide. On a l’impression que ces biens nantis s’imaginent que c’est un choix de vie. Quelle merveille, que c’est agréable de vivre deux fois sous le seuil de pauvreté! Subsister dans ces conditions devient intolérable. J’entends des voix qui disent qu’ils ont juste à faire comme tout le monde, c'est-à-dire de travailler. Voilà là encore une intolérance sans connaître de quoi l'on parle et surtout de la vie de chaque individu. De plus, on prend cinq ans pour compléter ce plan, il est évident que dans ce laps de temps il n’y aura pas de grand changement avec la réalité aujourd’hui.

 

C’est quand même curieux de s’apercevoir qu’à dix mois des élections on se met tout à coup à parler de la pauvreté alors que normalement on en a que pour la classe moyenne. Dans un moment où il y a une pénurie d’employés au Québec, il me semble que je commence à comprendre un peu plus le but de ce plan. Il faut dire que c’est de plus en plus difficile de trouver des travailleurs qui acceptent un salaire minimum avec quelques heures de travail par semaine. Encourageons les employeurs à payer des salaires qui ne tiennent plus la route et c’est cela que l’on fait. Et que dire pour les personnes seules? Ces femmes seules avec des enfants qui doivent cumuler deux travaux et qui peinent à survivre. Être seul et tout payer avec des salaires minimum devient un casse-tête continuel dans une situation de survivance. Quoi qu’il en soit, je ne veux pas répéter tout ce qui s’est dit dans les médias.

 

J’ai envie de creuser un peu plus loin ma réflexion sur la pauvreté et le lien qui existe avec la démocratie. Depuis un certain temps, j’ai l’impression que tout ce qui se dit a une connotation faussée et cela m’agace. On se tarde d’affirmer que nos institutions gouvernementales sont démocratiques et cela depuis longtemps. Dans cette affirmation, pensez-vous que la pauvreté existerait? Nos politiciens et politiciennes déclarent sans cesse qu’ils œuvrent pour le peuple. Ajoutez-vous foi à cela? Maintenant, allons explorer tout cela afin de clarifier encore une fois toutes ces propositions.

 

L’abbé Jacques Roux de 1752-1794 croyait que «l’égalité politique et l’égalité économique sont intrinsèquement liées, et que la liberté politique dépend de l’égalité économique»¹. Plus loin, il déclare que «les lois ont été cruelles à l’égard du pauvre parce qu’elles n’ont été faites que par les riches et pour les riches»².

Comme on peut le constater, ce n’est pas d’hier que cette dérive des mots et de sa compréhension existe. De plus, c’est un combat qui existe depuis longtemps. Comment se fait-il que l’on ne réussisse pas à régler et obtenir une certaine justice?

 

«En Caroline du Nord, les délégués choisis en novembre 1776 pour participer à la rédaction de la Constitution de l’État reçoivent l’instruction que ce document doive promouvoir une «démocratie simple, ou le plus près possible». De plus, ils devront «s’opposer à tout ce qui tendrait vers l’aristocratie ou a concentré le pouvoir dans les mains des plus riches et de patrons habitués à l’oppression des pauvres³». Cette déclaration associe donc explicitement la démocratie à des considérations égalitaires à la fois économiques et politiques. Elle exprime de manière positive la croyance de l’époque selon laquelle la démocratie est un régime qui donne aux pauvres le pouvoir de se protéger des riches et des patrons⁴».

 

Les solutions sont possibles, si l'on y met le bon vouloir et la bonne volonté de nos établissements, mais voilà on ne le désire pas. On constate que lorsque l’on observe un peu l’histoire qu’il y a toujours eut des défenseurs contre la pauvreté. Est-ce que cela a changé de façon significative cette situation? Pas vraiment, et ce qui fait le plus de mal c’est de se rendre compte qu’avec les années, c’est perpétuellement la même histoire qui se répète. Je me demande si en ces temps-ci nous n’avons pas régressé. Quoi qu’il en soit, la démocratie n’existe pas où si elle se trouve ce n’est que parmi nos décideurs ou les privilégiés. Certains nantis vont aussi affirmer que c’est normal qu’il y ait de la pauvreté. Quelle hérésie, cela justifie certainement leurs avoirs! Il y a deux réalités différentes, celle pour nos élus ou les riches et celle pour le peuple ordinaire, et croyez-moi, elles sont très dissemblables.

 

Je suis de plus en plus incapable que l’on triture le sens de mots lourd de signification à sa convenance, tentant ainsi de faire accepter aux gens de nouvelles sémantiques. De moins en moins d’individus ne réussissent plus à se comprendre au niveau de la langue, et avec raison chacun à sa propre définition qui souvent est erronée. Pourtant le langage évolue constamment dans le but que tout soit clair. Alors, s’il vous plaît, avant d’affirmer quelque chose soyez sûr des termes employés. Soyez également attentif et éclairé devant les discours de nos politiciens et politiciennes ou de toutes autres allocutions. C’est de notre devoir de citoyens d’être capable de se faire une idée juste de ce qui est dit. Cela nous assure d’une meilleure réflexion.

 

Par ailleurs, nous avons tous des préjugés face à la pauvreté. Je vais plus loin en exprimant que l’on ne veut pas voir cette réalité et intentionnellement l’on devient aveugle de peur probablement qu’un jour ce soit notre cas. Cela met trop en évidence notre individualité et notre égocentrisme. Où est-il notre sentiment d’appartenance à un groupe, à un peuple, à l'humanité? Désirons-nous vivre dans un monde de chaos plutôt que dans l’harmonie, car il est là, la vraie question? Que choisit-on? Ces interrogations sont extrêmement importantes. Il est peut-être temps que l’on commence à se regarder véritablement de façon personnelle et collectivement.

 

L'élément de la pauvreté me tient à cœur, car ayant été impliqué dans le domaine de l'itinérance dans le passé, c’est là que l’on constate toutes les tragédies qui se côtoient. Parfois, c’est des drames dû à des décisions individuelles, mais tout compte fait, ces histoires de vie sont provoquées par un système politique, qui n'ont rien à foutre de cette réalité et qui établisse une société qui favorise cet état. Le sentiment d’avidité en est la cause, et tant que ce phénomène restera rien ne va bouger. Cela prendrait un énorme changement de conscience qui nous amènerait vers une action révélatrice pour contrer la fausseté. Cela demanderait une restructuration complète de nos gouvernements pour instaurer un peu plus de justice, et, dois-je le dire, une vraie démocratie! Alors, M. Philippe Couillard, notre premier ministre, votre plan de la lutte contre la pauvreté influencée par vos préjugés et vos buts non avoués n’est qu’un semblant de solution.

 

Mais comme je l’affirme souvent, nous avons le pouvoir, ensemble, de modifier l’injustice. Il faut commencer par la reconnaître et ensuite s’opposer. Est-ce normal que tous ceux qui luttent contre la pauvreté, l'inégalité et l'exploitation finissent par disparaître et se fassent tuer? C'est ça le monde où l'on veut vivre!

 

 

 

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1- Tiré du livre «Démocratie, histoire politique d’un mot» de Francis Dupuis-Déri. 2013. p. 176-177

2- John Hardman, (dir.) op. Cit., p.137. Tiré du livre «Démocratie, histoire politique d’un mot», de Francis Dupuis-Déri. 2013. p. 177

3- Merrill Jensen, op. Cit., p. 278. Tiré du livre «Démocratie, histoire politique d’un mot», de Francis Dupuis-Déri. 2013. p. 174

4- Tiré du livre «Démocratie, histoire politique d’un mot», de Francis Dupuis-Déri. 2013. p. 174

 

21 Décembre 2017

UTOPIE 2017

Je suis excessivement déçu de notre société. Je suis découragé de la tenue de nos législateurs et du système politique en général. Mais ma plus grande déception vient du laxisme du peuple Québécois qui favorise les gouvernements qui le méprisent et qui détestent ceux qui les aiment. L’utopie de l’influence du néolibéralisme sur notre société s’élargit de jour en jour. C’est comme si en temps de guerre, les citoyens d’un pays détestaient ceux qui les protègent et aimeraient ceux qui veulent les anéantir. Comment peut-on aimer des politiciens qui se vantent d’avoir équilibré le budget après nous avoir déposséder pendant trois ans? L’ignorance du peuple à l’égard de cette gestion néolibéraliste me déprime totalement. Je n’ai plus le goût de me battre pour un peuple dont j’ai  honte.

Les libéraux provinciaux et fédéraux ont pris et continuent de prendre des décisions à l’encontre des besoins de leurs électeurs dans l’indifférence la plus totale. Ils s’empressent toujours de défendre les riches et de s’en prendre aux moins bien nantis, parce que c’est plus facile de s’en prendre à ceux qui n’ont rien, que de s’en prendre à ceux qui peuvent se défendre. Les citoyens tolèrent les paradis fiscaux pour les riches et acceptent la diminution des chèques de B.S pour les pauvres. Deux poids, deux mesures.

 http://www.journaldemontreal.com/2017/09/22/300-milliards-dargent-canadien-dans-les-paradis-fiscaux 

http://www.journaldequebec.com/2016/09/19/reforme-de-laide-sociale-francois-blais-invite-a-remiser-son-baton

Les politiciens véreux inventent des théories abracadabrantes en essayant de nous implanter dans la tête que leurs mensonges sont des vérités. Ils méprisent ouvertement l’intelligence citoyenne au profit de fausses idéologies qu’ils maquillent en démocratie. Les citoyens endormis font face à des politiciens constamment sur la défensive qui peinent à cacher leurs squelettes corrompus dans des garde-robes de la honte. Les politiciens élus prennent rarement des décisions à l’avantage du peuple. Ils n’hésitent jamais à encaisser leurs primes de départ très avantageuses, quand des soupçons de corruption les forcent à partir. Voilà le prix à payer pour avoir bien servi la population, après s’être bien servi.

Trudeau avait dit que s’il était élu, il ferait une réforme électorale. Une autre promesse non-tenue parmi tant d’autres. Pour compenser, il a décidé de prioriser sa loi sur la légalisation du Cannabis et celle-là, il y tient. Il s’est sûrement aperçu que la réforme électorale lui aurait nui aux prochaines élections. Pourquoi éliminer une solution gagnante? Pour la légalisation du Cannabis, vaut mieux pour lui d’avoir des citoyens bien gelés que d’avoir des électeurs trop éveillés. L’éveil de la conscience collective ne servirait pas des politiciens de ce genre.

http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1014452/justin-trudeau-parti-liberal-reforme-electorale-promesse-brisee-ideal-sacrifie-analyse-emmanuelle-latraverse

Prenez les incongruités de la justice avec l’« arrêt Jordan ». La Cour suprême du Canada a institué cette clause pour éviter les délais de procès trop longs. Sa mise en application favorise les stratégies des avocats de la défense qui peuvent maintenant étirer les procédures judiciaires assez longtemps pour en arriver à faire avorter un procès. Quand une loi devient une forme de stratégie à l’avantage des criminels, peut-on parler d’une justice juste et équitable? Prenez le cas de Nathalie Normandeau qui veut invoquer l’arrêt Jordan pour faire avorter son procès. Sûr que ceux qui ont quelque chose à se reprocher, vont user de cette ouverture judiciaire à leur avantage. Un beau cadeau de la Cour Suprême.

http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1073470/nathalie-normandeau-jugee-dans-un-delai-raisonnable

L’histoire de l’arrêt Jordan se décrit comme suit : Barrett Richard Jordan avait été inculpé en décembre 2008 pour avoir pris part à une affaire de vente de drogue en Colombie-Britannique, mais il n’avait été déclaré coupable qu’en février 2013. Ses avocats avaient porté la cause en appel, argumentant que ce délai de 49 mois était déraisonnable. La cour Suprême a légiféré en voulant empêcher ce genre de situations.

http://www.journaldemontreal.com/2017/04/19/larret-jordan-cest-quoi-5-points-pour-tout-comprendre

La Charte des droits et libertés garantit que « tout inculpé a le droit d'être jugé dans un délai raisonnable ». La cause s’est rendue jusqu’à la Cour suprême qui, le 8 juillet 2016, a invalidé les condamnations de M. Jordan relativement à la possession et au trafic de drogues, par une faible majorité de cinq juges contre quatre. Le plus haut tribunal du pays a alors fixé des plafonds de 18 mois du début à la fin d’un procès pour les cours provinciales et de 30 mois pour les cours supérieures. Des délais dépassants ces durées sont présumés déraisonnables et violent les droits des accusés. Les avocats de la défense remettent les procès à répétitions en tentant d’appliquer l’arrêt Jordan pour faire libérer les criminels qu’ils défendent. Pensez aux Hells Angels qui avaient été arrêtés dans l’opération Sharq.

 Ils ont tous été libérés pour cause de délais. Lorsqu’un article de loi devient un argument pour faire libérer des criminels, ce n’est plus une loi mais une attaque aux droits de l’homme. Comment des délais de cours peuvent-ils justifier la libération de meurtriers? Et les victimes là-dedans?

https://www.grandstitres.com/nouvelles-generales/cinq-dangereux-criminels-liberes-en-vertu-de-l-arret-jordan

http://www.journaldemontreal.com/2017/03/20/17-accuses-liberes-dun-seul-coup

http://www.ledevoir.com/societe/justice/485509/luigi-coretti-obtient-un-arret-des-procedures-pour-delais-deraisonnables

http://www.journaldequebec.com/2017/08/11/lex-chef-des-hells-angels-remis-en-liberte 

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Une autre utopie signée par le gouvernement Trudeau. Que peut-on penser de ce gouvernement qui ignore volontairement la compagnie naval Québécoise « Davie » à Lévis en priorisant la compagnie Irving à Halifax et une autre compagnie située à Vancouver. Il est évident que le Gouvernement Trudeau ne priorise pas le Québec. Pourtant la « Davie » est reconnue pour ses compétences. Malgré cette injustice, les Québécois aiment Trudeau, peu importe ses décisions ou ses actions contre le Québec. C’est à ne rien comprendre.

http://www.journaldequebec.com/2017/11/24/ottawa-ne-commandera-pas-un-deuxieme-navire-au-chantier-davie

http://www.journaldemontreal.com/2017/12/11/la-davie-aurait-ete-ecartee-illegalement

http://www.985fm.ca/nouvelles/politique/61645/justin-trudeau-fort-populaire-au-quebec

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Comment des gouvernements qui se disent les protecteurs de leurs citoyens peuvent-ils tolérer que des hommes et des femmes itinérants se retrouvent à dormir dans la rue en 2017? Les immigrants illégaux qui arrivaient ici illégalement par le chemin Roxham, le printemps dernier ont eu accès immédiatement au stade Olympique pour se loger, en attendant qu’on leur trouve un endroit où loger. C’était l’été en plus.

 

http://www.tvanouvelles.ca/2017/08/02/le-stade-olympique-se-transforme-en-refuge-pour-les-migrants

Ils ont même eu droit à un beau chèque du bien-être social. Les itinérants d’ici n’ont pas les mêmes privilèges que les immigrants illégaux. Pourquoi des gens qui arrivent d’ailleurs auraient-ils plus d’avantages que les itinérants d’ici? Il y a une dichotomie évidente. Le pire c’est que les citoyens s’en balancent.

 http://www.tvanouvelles.ca/2017/08/24/des-cheques-daide-sociale-distribues-sous-peu

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Pourquoi le premier ministre du Canada accepte-t-il que des djihadistes reconnus puissent revenir s’établir au Canada aussi librement? Est-ce un laxisme délibéré ou est-ce que le premier ministre est aussi naïf qu’il veut nous le laisser croire? Je pense sincèrement que Justin Trudeau est de religion Musulmane et qu’il le cache très mal à la population. Je crois qu’il est à l’écoute d’un important lobby Islamiste. L’avenir nous dira si j’avais raison.

http://le-peuple.ca/politique/article-1170-1511265054

Que dire de l’entente « Netflix » de Mélanie Joly qui nous a démontré son incompétence crasse. Comment ce gouvernement peut-il favoriser une compagnie Américaine en pénalisant les compagnies de son propre pays? C’est sûr qu’il y a quelque chose en arrière d’une telle décision. Mélanie Joly nous a démontré ce qu’une politicienne incompétente pouvait faire pour justifier l’injustifiable.

http://www.ledevoir.com/culture/actualites-culturelles/509240/le-contenu-francophone-en-suspens

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Pour conclure, parlons de la nouvelle directive de Transport Canada concernant l’autorisation d’avoir un couteau avec une lame de moins de 6 cm dans un avion. Le ministre Garneau a fait un fou de lui-même en venant nous donner des explications nébuleuses sur le pourquoi d’une telle loi. Mélanie Joly a sûrement déteint sur lui.

https://www.youtube.com/watch?v=DszLKdaLbtU

Il a dit que les gens avaient le droit de se couper les ongles dans un avion. Tout le monde sait qu’on se coupe les ongles avec un coupe-ongle et non pas avec un couteau. Les coupe-ongles sont interdits sur les vols réguliers. Vaut mieux en rire qu’en pleurer! Il est évident que le but de cette machination libérale fédérale avait pour but d’accommoder les sikhs qui voulaient porter le Kirpan dans les avions. C’est hallucinant de voir jusqu’où ces politiciens peuvent aller dans le mensonge pour justifier leurs décisions. Ils sont d’une hypocrisie sans limites.

 http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-canadienne/201711/20/01-5144212-lautorisation-de-couteaux-de-six-cm-et-moins-dans-les-avions-denoncee.php

Quelques semaines après avoir adopté cette loi pour satisfaire la communauté Sikhs, nous avons appris que plusieurs circonscriptions en Colombie-Britannique où il y avait eues des élections partielles, avaient votées pour le parti libéral de Justin Trudeau. Plusieurs de ces circonscriptions étaient à majorité sikhs. Mon dieu! Quel Hasard!

Pauvreté et démocratie
Utopie 2017

11 Janvier 2018

La société de droit à sens unique

Les politiciens nous disent que nous vivons dans une société de droits. Ah oui? Les droits de qui? Dans la réalité, la séparation des pouvoirs entre le monde judiciaire et les législateurs se joue à sens unique et ce n’est pas à notre avantage. Les lois sont assujetties à l’interprétation des avocats et non à une réglementation claire et immuable. Nos élus se vantent d’être les protecteurs de quelques mots qu’ils badigeonnent de virgules et de points d’interrogations, en triturant leur véritable sens. Ainsi, la loi devient malléable pour quiconque sait s’en servir. Laissez-moi vous dire que les diatribes des politiciens qui défendent le respect de la séparation des pouvoirs sont des « bla-bla » comico-tragiques et des mensonges éhontés que nous avalons comme de pauvres soumis. Les politiciens ou les policiers n’hésitent jamais à défier leurs propres lois quand le peuple s’insurge ou prend la rue pour manifester son mécontentement. Soudainement, les droits des citoyens n’ont plus aucune importance. Ils sont bafoués illégalement par ceux qui se vantent d’en être les protecteurs. Y a même des élus qui inventent des lois pour mieux contrer celles qu’ils ont légiférées et qui ne font plus leur affaire. Pensons aux lois 78 et la P-6 de la ville de Montréal.

http://blogues.radio-canada.ca/politique/2012/06/21/loi-78-raisonnable-deraisonnable/ 

Pendant qu’on nous impose des règles à sens multiples, les politiciens protègent leurs fesses en favorisant les riches de ce monde qui financent leurs partis politiques, en échange de contrats lucratifs. Pour bien démontrer que la séparation des pouvoirs n’est pas une priorité pour les gouvernements, rappelez-vous l’histoire du rapatriement de la constitution en 1982! Cette connerie « Trudeauiste » était une évidente vengeance contre le peuple Québécois qui avait osé défier ce machiavel des temps modernes, avec un référendum sur la séparation du Québec. Trudeau voulait absolument faire mordre la poussière à l’ensemble du peuple Québécois. Il était prêt à faire et à dire n’importe quoi pour gagner. Dans un discours à fleur de peau aux allures de tactiques déloyales, il avait dit qu’il mettait son siège en jeu pour que le Québec se sente parti prenante de ce Canada multiculturel et tellement anglophone. Après la victoire du camp du « NON », Trudeau nous a enfoncé sa charte des droits et libertés dans la gorge, en nous faisant plier les genoux de la façon la plus humiliante qui soit. Il a attendu que Lévesque soit à son hôtel à Gatineau pour magouiller avec les autres provinces pour finalement signer une entente qui excluait le Québec de la Constitution Canadienne. Il a banalisé notre identité francophone en refusant la nature distincte de notre peuple. Il nous a imposé son multiculturalisme pour mieux nous noyer culturellement dans l’océan anglophone. Il nous a imposé sa charte des droits et libertés pour décourager la collectivité sociale qui peut devenir une arme destructrice pour des politiciens malhonnêtes.

   

http://www.ledevoir.com/politique/canada/496450/le-rapatriement-de-1982-trahison-et-fin-d-un-mythe

Si l’on se fie à Frédéric Bastien, un historien qui a écrit le livre : « La bataille de Londres »,

 

le juge en chef de la Cour Suprême Bora Laskin informait illégalement le Premier  Ministre Trudeau des discussions entre les membres de la Cour Suprême concernant le rapatriement et la charte des droits. Malgré l’accès à l’information dont il aurait dû disposer, Bastien s’en est remis à des échanges avec des témoins Britanniques qui lui ont révélés ce que les documents caviardés lui avaient cachés. Si la constitution exige la séparation des pouvoirs, comment un juge peut-il informer un premier ministre de la sorte sans en subir les conséquences? John Ford, consul britannique à Ottawa, ayant pu observer les tractations de coulisses en tant que lien entre Londres et Ottawa, l'a qualifié de « véritable tentative de coup d'État en vue de modifier l'équilibre des pouvoirs dans la confédération. En réalité, le rapatriement de la Constitution devrait être annulé car il a été institué de façon illégale.

http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/608119/rapatriement-constitution-coup-etat-frederic-bastien

Bora Laskin, le juge en chef, avait été nominé par le Premier ministre, comme tout juge de la Cour Suprême est nominé par le gouvernement élu. Depuis ce temps, nous subissons cette constitution que nous n’avons jamais signée. Qui peut déloger un juge de la Cour Suprême ou même contester une de ses décisions? Personne. Plusieurs personnes ont minimisé les effets du rapatriement de la constitution sur notre quotidien. Nous en subissons négativement les conséquences.

http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMEve?codeEve=475

http://quebec.huffingtonpost.ca/miguel-tremblay/constitution-canadienne-10-choses-a-savoir_b_14286816.html

http://www.ledevoir.com/politique/canada/347013/30-ans-du-rapatriement-de-la-constitution-rehabiliter-le-mot-constitution

La Constitution rapatriée a diminué les pouvoirs du Québec, tant au niveau linguistique qu’identitaire. Elle a affaibli la loi 101. Le multiculturalisme a fini par diluer l’identité Québécoise et francophone. Le pire c’est que nous n’avons jamais signé ce torchon constitutionnel qui favorise l’individualisme et protège les agresseurs au détriment des victimes. La Constitution de Trudeau a été la plus grande injustice que le Québec ait connue depuis la confédération de 1867 parce que nous sommes liés à un contrat que nous n’avons pas signé et que nous subissons.

Prenez les corps policiers. Ils sont supposément les protecteurs de nos droits. Quel est le véritable rôle de la police dans notre société? Ils disent nous protéger et nous servir. You bet! Je crois qu’ils sont plutôt des percepteurs de taxes déguisées en contraventions qu’ils distribuent sous l’œil de leurs patrons qui leur imposent des quotas à respecter, sous peine d’être punis. Alors quand on nous parle de sécurité publique, faites-moi rire! Lorsque les gens se révoltent et prennent la rue pour manifester, les policiers utilisent la répression abusive pour décourager à continuer. Ils mettent n’importe qui sous arrestation, sans possibilité qu’ils aient droit à un avocat pour les défendre. Pourtant d’après la loi, un citoyen a droit à un avocat en toute circonstance. Pourquoi les policiers peuvent refuser ce droit immuable à un citoyen?

http://www.ledevoir.com/politique/villes-et-regions/413000/des-quotas-de-contraventions-imposes-en-monteregie

L’attitude des policiers pendant les manifestations du printemps-Érable nous a démontré, hors de tout doute, que le corps policier était à la solde du politique. Quelques années plus tard, des juges ont annulés des contraventions qu’avaient reçues des manifestants, prétextant la procédure répressive des policiers.

http://www.ledevoir.com/politique/ville-de-quebec/495897/la-ville-de-quebec-annule-500-constats-d-infractions-en-lien-avec-le-printemps-erable

http://www.journaldemontreal.com/2015/02/10/abus-policiers-et-silence-politique

Souvenez-vous de l’histoire de l’acteur Québécois Alexis Martin qui a été pris dans une embuscade en revenant à pied chez lui, après avoir visité un ami. En discutant avec les étudiants qui manifestaient pacifiquement, il a été pris dans un guet-apens policier. Il a été traité comme un malfrat. Il a été frappé par les policiers et mis sous arrêt sans aucune raison. Ils l’ont libéré aux petites heures en lui donnant une amende à payer de 146$. Est-ce que c’est ça qu’on appelle de la répression policière? La société de droit en prend pour son rhume.

https://voir.ca/nouvelles/2012/04/27/arrestation-dalexis-martin-lors-de-la-manifestation-de-mercredi-soir/

http://fr.canoe.ca/divertissement/celebrites/nouvelles/archives/2012/04/20120427-143532.html

Quelques années plus tôt, lors du G-20 en 2010, de jeunes manifestants québécois s’étaient rendus à Toronto pour manifester pacifiquement. En arrivant dans la ville Reine, ils avaient été reçus dans le gymnase d’une école où ils avaient passé la nuit. Le lendemain matin, sans avoir encore manifestés dans la rue, les jeunes ont été arrêtés par la police et détenus illégalement dans des conditions douteuses pendant plusieurs jours. La police les accusait d’avoir troublé la paix publique. Les jeunes n’ont pas eu droits à des avocats pour les défendre. Ils ont été relâchés plusieurs jours plus tard avec des lourdes contraventions à payer.

 

http://www.ledevoir.com/politique/canada/292845/g20-une-coalition-en-appui-aux-detenus

https://www.barreau.qc.ca/pdf/medias/positions/2011/20110711-g8-g20.pdf

http://exruefrontenac.com/nouvelles-generales/international/24878-arrestations-au-g-20

https://www.youtube.com/watch?v=5e9jLLYCPwo

http://www.ledevoir.com/politique/canada/291907/le-g20-de-toronto-la-derive

http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/774337/sommet-g20-toronto-emprisonnement-police-demande-recours-collectif

Le droit de manifester est un droit pourtant reconnu par la Constitution Canadienne. Ce droit ne semble pas toujours reconnu par nos politiciens et nos policiers.

https://ccla.org/issues/libertes-fondamentales/droit-de-manifester/?lang=fr

http://lautjournal.info/20160518/manifester-dans-la-rue-est-un-droit-constitutionnel

http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/10/25/sur-le-web-des-rumeurs-croissantes-autour-de-policiers-casseurs_1430775_3224.html

La société de droit dans laquelle nous vivons est à la merci des politiciens que nous avons. Ils imposent des lois à la population et les changent à leur gré quand ça ne fait plus leur affaire. Ensuite, ils nous parlent des bienfaits de la démocratie.  Je crois que nous avons un énorme problème avec ceux que nous élisons. Quand un gouvernement arrange les lois à son avantage, nous ne sommes pas loin d’une dictature. Vivons-nous sous une dictature démocratique?

11 janvier 2018

 

l’espoir d’une naissance

 

En ce temps de Noël, une réflexion s’est lentement approfondie en regardant les personnages de la crèche. Je me suis demandé dans quel contexte la naissance de Jésus eut lieu. Ce fut un événement central qui sans contredit amena un espoir au peuple juif et par la suite se propagea dans le monde. Que cette histoire ait survécu jusqu’à aujourd’hui nous indique son importance.

 

Selon les historiens, la naissance de Jésus se situe entre -7 et -4 ans. Allons voir la situation politique et religieuse en ce temps-là:

 

Les Romains étaient comme on disait, les maîtres du monde.

 

«L’empereur Auguste y avait délégué ses pouvoirs au gouverneur Hérode le Grand, devenu roi en 40 av. J.-C., et réputé pour ses ambitions et sa cruauté. Il laissa à son temps le souvenir réel ou légendaire du « massacre des Innocents », auquel Jésus nouveau-né avait échappé. À Rome, Tibère, qui régna de 14 à 37, remplaça Auguste. De son côté, Hérode avait trois fils ; Hérode-Antipas lui succéda en Galilée ; la Samarie et la Judée confiées à ses autres fils tombèrent sous la tutelle de Rome. Elles furent pacifiées et administrées par un gouverneur, Ponce-Pilate, acteur et témoin de la condamnation à mort du Christ.

Mais ce gouverneur ne disposait d’aucun pouvoir sur les décisions religieuses et de justice prise par les grands prêtres des tribunaux juifs, et surtout par le « Sanhédrin », tribunal de Jérusalem, ville sainte depuis le roi David. Le Sanhédrin suivait les règles données par Moïse au peuple hébreu. Le Codex romain n’ayant pas encore remplacé la loi juive du Talion (œil pour œil…), le gouverneur devait se contenter de ratifier ou de refuser les condamnations à mort.

La liberté religieuse des Juifs était donc entière ; pourtant ils détestaient l’occupant, les Romains, qui tentaient de leur imposer leurs coutumes païennes et leur appliquaient de lourds impôts. Malgré leur similitude de pensée ayant à sa source la Loi de Moïse, les Juifs étaient partagés en diverses « sensibilités » ou tendances, mêlant la politique à la tradition religieuse. Ils étaient donc sadducéens, pharisiens, zélotes ou esséniens.

Sadducéens

Les sadducéens formaient l’aristocratie religieuse qui se disait fidèle à la Loi de Moïse. Soucieux de leur puissance et de leurs privilèges, ils s’appuyaient sur les Romains et collaboraient avec eux. Par ailleurs, ils détestaient le Christ qui avait traité leurs prêtres de « voleurs » et les avait chassés du Temple de Jérusalem.

Pharisiens

Les pharisiens, devenus à leur tour les maîtres du Temple de Jérusalem détruit une nouvelle fois et reconstruit, étaient plutôt des intellectuels rigoristes, cherchant à appliquer scrupuleusement la loi mosaïque (de Moïse) ; « ils filtraient le moucheron… », disaient leurs opposants. Leurs « synagogues » furent vouées à l’enseignement et à la prière rituelle du jour du sabbat (samedi) réservé à Dieu. Leurs « rabbins », véritables maîtres à penser, remplacèrent les prêtres ou « lévites », qui assuraient le service du Temple. Ennemis jurés des Romains, ils surveillaient aussi avec attention, pour le prendre en défaut, les moindres paroles et les actes de Jésus qui se proclamaient le « Messie » attendu, c’est-à-dire l’envoyé de Dieu, devant apporter le bonheur, la justice et l’harmonie au peuple hébreu.

Zélotes

Les zélotes (ou zélés) étaient les plus passionnés et les plus prompts à la bagarre, voire à l’émeute, pour faire respecter, dans la Palestine « soumise » aux Romains, leur religion. Ils étaient donc des hommes de terrain, des « résistants » à l’oppression romaine. La tradition laisse penser que les apôtres Judas et Simon avaient fait partie de leur groupe, tout comme Barrabas, agitateur politique libéré à la place de Jésus.

Esséniens

Les esséniens formaient la branche la plus austère et la plus pieuse des Juifs. Refusant le faste et les honneurs prisés des pharisiens, ils s’étaient retirés du monde, vivant en communautés religieuses dans des grottes près de la mer Morte. Ils recherchaient, au-delà des privations corporelles, la satisfaction de l’âme. Jean-Baptiste, précurseur du Christ, séjourna sans doute parmi eux, dont le mode de vie attirait la sympathie de Jésus.

Samaritains

Les Samaritains sont les descendants des habitants de Samarie, ancienne capitale du royaume d’Israël. Devenus Assyriens par la conquête et par des mariages mixtes, ils restèrent sur leur territoire et mêlèrent à la religion juive de nouveaux cultes et des idoles des pays voisins. Au retour de l’exil de Babylone, les Juifs souhaitaient reconstruire le Temple de Jérusalem ; les Samaritains préféraient un temple sur le mont Garizim. La rupture entre eux fut totale. Les Samaritains furent déconsidérés par les Hébreux et méprisés. La parabole du « bon Samaritain » par Jésus peut être considérée comme une invitation à la réconciliation.»¹

 

Comme on le découvre, la situation politico-religieuse ressemble étrangement à celui d’aujourd’hui à quelques exceptions près. De nos jours, la population planétaire est beaucoup plus grande et cela donne l’impression que le contexte actuel est pire. Pourtant ce que nous ressentons face à notre condition politique et religieuse s’apparente à celui de ce temps-là. Ce sentiment d'une épée Damoclès sur notre tête, ce sentiment que l’on ne peut rien contre ce pouvoir et cette avidité qui motive les dirigeants et ce sentiment d’être des esclaves de ce jeu entre les élus, est la même réalité. Rien n’a vraiment changé. Notre société est en proie aux bouleversements politiques et sociaux comme jadis. Nous subissons comme les juifs le courroux sous le poids des impôts, etc..

 

Comme autrefois, on utilise les religions et certains extrémistes religieux pour des desseins malveillants. On crée ainsi la peur et les terroristes s’en donnent à cœur joie. Il faut se le dire, dans les religions le pouvoir est également présent. Ce qui explique l’affiliation avec certaines religions et la politique dans le but bien sûr de garder le pouvoir et la main mise sur les gens. Vraiment, j’ai l’impression d’être dans une impasse devant une situation qui s’aggrave sans cesse.

 

Trump multiplie les affrontements verbaux et décisionnels entre différents pays créant une instabilité déjà fragilisée. Les gouvernements agissent de façon totalitaire, amenant un laxisme au niveau du peuple. Pire les pays s’abstiennent de soutenir un peuple et son désir d’indépendance par exemple. C’est compréhensible, juste à penser à la peur que notre propre peuple veuille la même chose, et qui signifierait ainsi leur mécontentement face à leurs attributions et à leurs autorités est impensable.

 

Lorsque je regarde tout ce qui se passe, tout semble concocté pour arriver à une guerre mondiale si ce n’est déjà commencé. Le cynisme, l’immoralité, la permissivité et la nonchalance sont présents en chacune de nos vies. Je sais, mon constat est quelque peu décourageant. Une fois cela dit, on peut voir le verre à moitié vide ou à moitié plein. J’ai une propension vers le second. La naissance de Jésus créa un espoir pour les juifs et avec le temps sur beaucoup de gens. Il apporta de l’humanisme et une espérance pour la justice, la paix et l’amour. Le plus important, il montra notre capacité à générer ces qualités. Il s’agit de vouloir vraiment actualiser ce rêve en nous. Tenons-nous aux messages plus tôt que ce que l’on en dit.

 

Comme je l’ai déjà dit, ressentir la paix, c’est prier avec elle pour qu’elle se diffuse tout autour de soi. Pour la nouvelle année 2018 qui commence, je souhaite ardemment qu’elle y ait une naissance en chacun de nous. Je rêve que la conscience se réveille de plus en plus. J'adore imaginer qu’elle nous apporte une créativité dans les solutions et la réalisation de la paix, de la justice et de l’amour. Juste à songer que si nous prenions un peu de temps soit par exemple tous les lundis à 22 heures à méditer avec la paix et cela dans le monde entier, ce serait une prière ininterrompue. L’incidence serait extraordinaire et cela avec un peu de moments individuels.

 

L’histoire a beau se répéter, il y a pourtant de belles réussites dans le monde autant au passé qu’au présent. Que l’on pense aux Amérindiens ou aux Africains qui débattent ensemble d’un problème ou d’une solution qui se présente à eux. C’est curieux, la démocratie semble fonctionner dans ces communautés. Ce n’est qu’un exemple, mais elle parle d’elle même. Les solutions nous les avons, il faut seulement le vouloir. Alors je nous souhaite une année d'éveil, de réalisation personnelle et mondiale.

 

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1-https://stravaganzastravaganza.blogspot.ca/2012/08/contexte-historique-et-geographique-de.html

La société de droits à sens unique
L'espoir d'une naissance

25 Janvier 2018

Tintin n’était pas raciste

 

Je me souviens dans ma jeune adolescence, tout le plaisir que j'ai eu à découvrir les histoires de Tintin. L’émerveillement s’empara de moi. En dehors du fait que ce personnage était un reporter impliqué dans des enquêtes contre les méchants -ce que j’aimais bien- il nous a fait voyager. Il nous a permis de connaître la géographie et surtout les différents peuples. Quel bonheur de constater les diverses cultures avec des figures drôles et sympathiques!

 

Voilà qu’un résident belge du nom de Mbutu Mondoro appuyé par la commission pour l’égalité des races intente un procès contre le livre «Tintin au Congo» qui selon eux est raciste. Ils veulent interdire la vente de ce livre. À Bruxelles, la justice belge après analyse donne comme verdict que cette œuvre rédigée par Hergé ne représente pas le ségrégationniste. Ils ont quand même refait une nouvelle édition expliquant qu’il faut se replacer dans le contexte. Cet album fut écrit en 1930 et le Congo était aux prises avec un régime colonialiste. 

 

«En février 2012, le verdict est tombé: "Vu le contexte de l'époque, Hergé ne pouvait pas être animé d'une telle volonté" raciste, affirme le tribunal, reprenant en partie l'argument de la défense. Moulinsart estimait en effet qu'Hergé avait simplement représenté l'Afrique "de manière naïve".

 

 Le porte-parole de Moulinsart avait déclaré, cité par 20 minutes: "Sur le fond, nous somme étonnés que cette polémique renaisse aujourd'hui, alors qu'Hergé s'était expliqué, disant qu'il s'agissait d'une œuvre naïve qu'il fallait replacer dans le contexte des années 30, où tous les Belges pensaient faire du très bon travail en Afrique".

 

 Finalement, la cour d'appel a confirmé le fait que "Hergé s'est borné à réaliser une œuvre de fiction dans le seul but de divertir ses lecteurs. Il y pratique un humour candide et gentil".»¹

 

C’est toujours surprenant de constater qu'on accuse par exemple de raciste sans avoir une analyse entière d’un sujet. Dans ce cas, l'on ne peut faire une réflexion sans prendre en considération le contexte dans lequel ce fut créé. De plus, comme bien d’autres, on voit bien qu’il n’y a aucune once de méchanceté chez l’auteur ou ces récits. Au contraire, Tintin est plein de respect pour les différentes cultures qu’il est appelé à côtoyer. Ces albums ont amené pour beaucoup de gens un enthousiasme et surtout un ravissement en regard de la beauté sur la diversité du monde.

 

Lorsque je vois aujourd’hui que l’on essaie d’instituer une journée islamophobe, il est certain que nous nous situons à l’opposer de la pensée de l’œuvre d’Hergé en tant que réflexion. 

 

 «Le Conseil national des musulmans canadiens a écrit au premier ministre Justin Trudeau afin de lui demander de décréter le 29 janvier, date d’anniversaire de l’attentat à la mosquée de Québec, journée nationale contre l’islamophobie.

 

 «C’est clair que le mot islamophobie est un mot qui est contesté, qui est discuté beaucoup, débattu, en France [notamment], et qu’au Québec, exemple, le porte-parole du collectif contre l’islamophobie, c’est Adil Charkaoui, et j’arrête là, parce que je n’ai pas l’immunité parlementaire pour dire tout le bien que j’en pense», a déclaré la porte-parole péquiste en matière de laïcité, Agnès Maltais.»²

 

Je n’ai rien contre le fait d’instituer une journée de commémoration à un événement malheureux survenue à Québec dans une mosquée musulmane. Attendons de voir les résultats de l’enquête avant de s’en faire une opinion. Je crois également que d’utiliser le mot ‘’islamophobe’’ n’est pas la grande trouvaille du siècle. Il est certain que l’on n’a pas dit que tous les Québécois sont islamophobes, mais on devait bien s’imaginer que cela serait interprété de cette façon. Est-ce bien cela que l’on voulait dire ou est-ce un manque d’intelligence de leur part? D’autre part, c’est curieux d’observer que le reste du Canada aime souvent nous accuser, nous les Québécois, d’islamophobe comme s’il était pur et blanc comme neige.

 

«Longtemps, le Canada anglais entretenait ce préjugé à notre endroit. Mais l’accusation est portée depuis un bon moment par des intellectuels et des militants locaux­­.»³

 

« Il n’y a pas pire accusation que celle de racisme, car il n’y a pas pire abjection que la discrimi­nation raciale.

Nous devons collectivement nous défendre contre cette odieuse­­ campagne de diffamation médiatique contre le Québec.

Non, le Québec n’est pas raciste­­.»⁴

Avez-vous remarqué que dans notre société aiment instrumentaliser tous les événements, les conceptions, les idées et les mots?

 

 Le respect des différences ne doit pas s’appliquer que dans un sens. Tintin se conformait à la culture du lieu où il se trouvait. En tout égard, je crois que les immigrants ont le droit de venir vivre au Québec pour des raisons évidentes. Ils se doivent également d’adopter la culture dans laquelle ils s’inscrivent.

 

D’autre part, des extrémistes il y en a partout même au Québec. Lorsque l’on traite d’une race entière d’intégrisme ou de terrorisme, cela c’est du radicalisme. Nous devrions commencer par nous regarder en premier lieu. Cessons d'incriminer les autres sans d'abord avoir fait une analyse exhaustive et logique. Je ne crois pas que le personnage de Tintin avait ce genre de pensé.

 

J’ai parfois l’impression que l’on fait tout en son pouvoir pour installer une vision de terreur et de noirceur. Les médias ne donnent pas leur place ainsi que nos gouvernements.

 

«Et au final, quand on façonne pour son profit les demi-vérités, les débats vaseux, les attaques personnelles et les surnoms méprisants, et qu’on distribue au citoyen en colère sa petite dose quotidienne de haine de l’autre afin qu’il évite de se considérer comme le possible responsable de son malheur, on finit par créer des monstres.»⁵

 

«Les profiteurs médiatiques et leurs employeurs ne sont peut-être pas responsables de tueries. Mais ils fabriquent le climat pourri qui permet à certains d’applaudir quand le sang coule. Et c’est dans ce contexte que la violence est banalisée, l’étranger déshumanisé, le débat entièrement évacué.»⁶

 

J’ai remarqué que dans le temps des fêtes de Noël, les médias étaient beaucoup plus absents, c’est normal, c’est les vacances. Je dois admettre que ce silence où presque m’a fait du bien. On réalise comment nous sommes constamment martelés par une quantité incroyable d’informations ainsi que de leurs présences. En même temps, je le conçois, ils sont nécessaires. C’est à nous de faire le tri à travers cette jungle. 

 

«  Le cynisme qui nous afflige n'est pas né tout seul. Plus cyniques que nous, les citoyens, il y a ceux qui nous dirigent et qui nous mentent effrontément en invoquant tous les prétextes qu'on peut imaginer: la sécurité de l'État, les relations internationales, la protection de nos troupes armées et même la défense de nos valeurs sociales et culturelles. Les milliards de dollars ne manquent jamais quand ces objectifs sont en jeu. On s'achète des espions, on tue des civils quand on veut, on camoufle la corruption chez nos étranges alliés et on l'encourage si elle sert nos propres fins, on ramène les cadavres de nos enfants, on les couvre d'un drapeau canadien et on fait semblant que leur mort va servir à construire des écoles où on sait déjà que d'autres enfants n'auront jamais la liberté de mettre les pieds. Notre cynisme est proportionnel à leur capacité de nous mentir.»⁷
 

Ce dernier article écrit en 2010 nous parle de cynisme. Huit ans après, on se rend compte que rien n’a changé. Au contraire, s’il y a une chose, cela a augmenté d’intensité. Je sais, le monde n’est pas parfait et nous ne le sommes pas également. On le voit bien, dans les récits de Tintin c’est la même chose. La différence chez ce dernier c’est que son esprit n’est pas habité par cette vision de marasme qui plane constamment dans notre tête. Il fait ce qu’il doit faire comme régler les conflits et dénoncer les criminels sans toutefois cultiver cet esprit négatif. Si nous avions une once d’émerveillement, je crois que cela aiderait à enrayer cet état.

 

Le personnage de Tintin est curieux de nature, aime la vie, est courageux, est fidèle envers ses amis, et il est toujours prêt à se défendre contre le mal. Ce sont toutes des qualités que nous devrions acquérir pour soi. Ce laisser-aller à toutes sortes de scénarios créés dans le but de nous manipuler n’est pas la meilleure chose à gober. Soyons vigilants!

 

Finalement, je rêve du jour ou l’on vivra en parfaitement harmonie dans un mode équilibré. C’est possible, il n’en tient qu’à nous. Vous me direz que je suis naïf. Peut-être, mais j'aime mieux espérer et croire à un monde meilleur que de seulement accorder foi que la réalité est celle que l’on observe en ce moment? Je me souviens lorsque j’étais plus jeune, tout était imaginable, nous avions des ambitions, nous voulions tout transformer. On n’avait pas cette conscience de manipulation, de pouvoir, etc.. Maintenant, nous vivons dans les extrêmes, et j’ai parfois l’impression que nous adorons cela.

 

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1- Actualités, 5 décembre 2012,

http://www.huffingtonpost.fr/2012/12/05/tintin-au-congo-raciste-herge-pas-propos-racistes-justice-belge_n_2244012.html 

2- Radio-Canada, Marc Antoine Lavoie, mardi, 9 janvier 1918,

http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1076976/journee-islamophobie-centre-culturel-islamique-quebec

3-4- le journal de Montréal, Mathieu Bock-Côté, mercredi, 18 janvier 2017,  

http://www.journaldemontreal.com/2017/01/18/le-racisme-imaginaire-des-quebecois 

5-6- Actualités, David Desjardins, 30 janvier 2017,

  https://lactualite.com/societe/2017/01/30/les-barbares-de-salon/  

7- Le Devoir, Lyse Payette, 30 juillet 2010,  

http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/293459/que-serait-le-monde-sans-le-mensonge   

Tintin n'était pas raciste

25 Janvier 2018

LE MALAISE ISLAMOPHOBE.

 

Tout le monde s’entend pour dire que la tuerie le 29 Janvier 2017 à la mosquée de Québec était effroyable et injuste. Des gens en prières ont été sauvagement assassinés par un fou furieux. Une tuerie incompréhensible. Le présumé assassin Alexandre Bissonnette a été arrêté et n’a pas encore subi son procès. Personne ne connaît les motifs de son geste. Le ministre Couillard a rapidement récupéré l’événement en parlant d’un geste raciste. Il a accusé les Québécois d’être ce qu’ils ne sont pas. Notre peuple n’a pas d’antécédents racistes, ne lui en déplaise. Pour un politicien qui n’a jamais apprécié se faire coller des amalgames concernant ses relations douteuses avec Arthur Porter et Marc-Yvan Côté, il aurait pu se garder une petite gêne avant d’accuser gratuitement ses concitoyens d’être intolérants aux autres races.      

   

 http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/604005/couillard-porter-dissocie

 

Pourquoi cet empressement de la part de nos politiciens à nous accuser d’être racistes? Pourquoi faudrait-il désigner le 29 Janvier comme une journée contre l’Islamophobie? Pourquoi pas plutôt une journée pour se souvenir des victimes de la Mosquée de Québec? Quand les Allemands ont tenté d’exterminer les juifs, est-ce que la commémoration d’une journée concernant la Shoa, est devenue la journée contre le nazisme? 

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Journ%C3%A9e_internationale_d%C3%A9di%C3%A9e_%C3%A0_la_m%C3%A9moire_des_victimes_de_l%27Holocauste

 

Justin Trudeau nous laisse penser qu’il a des accointances avec le monde musulman. Quand il entre dans une mosquée, il semble être en transe. Il prend également un malin plaisir à revêtir les vêtements religieux. Avez-vous remarqué que nous n’avons jamais vu Trudeau dans une Église, habillé d’une soutane? Notre premier ministre serait-il de religion musulmane? On peut se poser la question.

 

http://www.journaldemontreal.com/2016/01/18/lislam-liberal

 

Avant l’élection de son frère, Alexandre Trudeau avait déjà fait pression sur le gouvernement conservateur pour qu’il libère un de ses amis Mohammed Harkat, qui était accusé d’avoir eu une relation avec Al Qaeda. Peut-on penser que le fait que son frangin soit devenu Premier ministre du Pays, que le problème soit déjà réglé? Aucune autre demande n’a été faite par le frère de Justin concernant son ami Harkat. Facile de spéculer. Les gens ont le droit d’adhérer aux croyances qui leur conviennent, en autant qu’elles ne soient pas favorisées au détriment des autres.

 

http://www.tvanouvelles.ca/2016/03/01/le-frere-de-justin-trudeau-simplique-pour-mohamed-harkat

 

Il y a eu plusieurs rumeurs qui ont circulé sur le tueur de la Mosquée de Québec. D’autres rumeurs qui valent autant l’hypothèse d’un geste raciste. Bissonnette aurait eu une relation homosexuelle avec un musulman qui allait prier à cette mosquée. Celui-ci l’aurait quitté. Pour se venger, Bissonnette se serait rendu à la Mosquée pour se venger de son ex-amoureux. Aurait-il tiré à l’aveugle dans l’édifice pour s’assurer de tuer son ex? Ce sont des rumeurs qui ont navigué un peu partout sur internet. Ne sont-elles pas aussi plausibles que l’autre rumeur d’une tuerie spontanée contre les musulmans? Avant d’accuser les Québécois d’être islamophobes et racistes, il faudrait définir ce qu’est l’islamophobie. Avant de dire que cet attentat était un geste raciste, il faudrait attendre de connaître les véritables motifs de Bissonnette. Il y a une marge entre critiquer une religion et en tuer ses adeptes. Depuis quand critiquer une religion est devenu un geste répréhensible? Quel est le sens de ce nouveau terme ISLAMOPHOBIE? Il faudrait en spécifier la définition avant d’en accuser tout le monde.

 À TLMEP, en présence des Imams de la Mosquée de Québec, Couillard avait averti la population qu’elle était surveillée sur les réseaux sociaux par une faction de la GRC. Le ton était accusateur. Bien des gens ont réalisé que le Premier Ministre était en campagne électorale et qu’il voulait, par son accusation, plaire à son électorat musulman.  

 

https://www.youtube.com/watch?v=q8sGnwKmZh0&t=245s

 

 Philippe Couillard avait déjà parlé d’instituer une commission d’enquête sur le racisme systémique. Une sorte de procès d’intention qu’il aurait bien aimé imposer aux Québécois. Il a changé d’idée quand il a vu que ça pourrait nuire à sa réélection en Octobre prochain. Que dire de ses accusations contre le parti Québécois à l’Assemblée Nationale, lorsqu’il l’a accusé d’être l’auteur de la tuerie de la mosquée! Une accusation qu’il n’a pas osé répéter en dehors de l’Assemblée Nationale. Plus difficile d’accuser sans l’immunité parlementaire.

Savez-vous pourquoi Couillard a accusé gratuitement le PQ? Parce qu’il voulait mettre un doute dans la tête des électeurs en fonction des prochaines élections. On appelle cela un sophisme : Dire une fausseté pour qu’elle devienne une vérité.  

 

http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/201702/16/01-5070113-debat-identitaire-retour-de-lacrimonie-a-lassemblee-nationale.php

 

L’islamophobie est un nouveau terme qui consiste à accuser les gens qui critiquent LA RELIGION DE L’ISLAM. Le but est de faire croire que les Islamophobes sont des racistes impitoyables. En 2015, Françoise David avait suggéré une motion contre l’Islamophobie, qui avait été entérinée majoritairement  par l’Assemblée Nationale. Je n’en revenais pas que tous les partis politiques aient entériné cette motion sans en connaître la véritable définition.  J’avais écrit à Bernard Drainville du PQ, à l’époque,  pour lui faire part de mon mécontentement, mais il n’a jamais répondu à ma lettre.

 

http://lautjournal.info/20151005/propos-de-la-motion-sur-lislamophobie-mme-david-arretez-de-parler-en-notre-nom

 

Les politiciens savent très bien que les Québécois ont peur de l’Islam radical qui frappe partout dans le monde. Tsé, le bataclan, Charlie Hebdo, les kamikazes qui se tuent pour Allah et qui foncent sur la foule avec leurs camions! Les citoyens d’ici n’ont pas peur des musulmans qui vont prier dans des mosquées! Ils ont peur des extrémistes qui nous accusent d’être des infidèles qu’il faut exterminer. C’est l’Islam radical qui sévit partout dans le monde. Les gens d’ici ne font pas la différence entre cette idéologie et les musulmans ordinaires. Si les gouvernements étaient plus méfiants à nous défendre, ils pourraient nous expliquer la différence entre un musulman pratiquant et un Islamiste extrémiste. Les gens d’ici ne connaissent pas cette religion. Tout ce qu’ils en voient ce sont les tueries publiques, les kamikazes, les attentats. Il ne faut pas oublier que l’islam, la charia, le Coran, les hadiths, les livres saints de l'Islam prônent la décapitation, la lapidation pour adultère, la mutilation des voleurs, la ségrégation des sexes, la polygamie, l'infériorité de la femme, le meurtre des homosexuels, l'assassinat des apostats (ceux qui quittent leur religion), l'extermination de tous les infidèles (ceux qui, comme nous, ne croient pas en Allah), l'éradication de toutes les autres religions, l'esclavage, le mariage des petites filles de 6 ans et donc la pédophilie, la peine de mort pour les enfants, la prohibition de l'alcool, de la danse et de la musique, la haine des animaux (porc, chien, âne, mais pas du chameau!) l'enfermement symbolique des femmes sous des voiles de toutes sortes, l'excision, la mutilation génitale des femmes, l'interdiction faite aux musulmans d'avoir des amis mécréants, d'épouser une personne d'une autre religion, la crucifixion des chrétiens et j'en passe.

Voilà quelques lignes directrices prônées par l'islam. De nombreuses personnes donnent le nom d'Islamophobie au fait d'être contre la promotion de ces actes barbares et rétrogrades. Si c'est là la définition de l'islamophobie, alors je vous le dis, je suis islamophobe à 100% et j'en suis fier, car ce que prône l'islam radical est inacceptable, barbare et inhumain. Ne pas être islamophobe serait anormal. Il faut s’entendre sur les termes.

L'islamophobie concerne donc l'Islam, la doctrine, l'idéologie. Être islamophobe n'est ni raciste, ni xénophobe, ni « arabophobe », ni « musulmanophobe », car on peut combattre une idéologie tout en respectant les personnes qui s'y sont enfermées. Être islamophobe, c'est être contre la doctrine, le dogmatisme et l'idéologie totalitaire et barbare prônée. Voilà le vrai sens de l’Islamophobie, en ce qui me concerne.

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Si un chien enragé se promène dans la rue et qu’il essaye de mordre tout le monde. Nous chercherons à le neutraliser. Ça ne veut pas dire que nous détestons tous les chiens car nous savons très bien qu’ils ne sont pas tous enragés.

Que dire de Justin Trudeau, l’adolescent Premier ministre qui a institué une motion contre l’islamophobie avec sa loi M-133 au mois de mars 2017! Pour des raisons électorales, Couillard a récemment rejeté l’idée de déclarer le 29 janvier, journée contre l’Islamophobie. Justin n’a pas encore dit son dernier mot. Tout le monde attend de voir s’il déclarera cette date du 29 Janvier JOURNÉE CONTRE L’ISLAMOPHOBIE.

 

http://www.journaldemontreal.com/2018/01/15/une-journee-nationale-contre-lislamophobie-nest-pas-pertinente-croit-couillard

 

 http://www.journaldequebec.com/2017/10/18/quebec-fait-une-croix-sur-sa-consultation-sur-le-racisme-et-la-discrimination

 

http://www.journaldemontreal.com/2018/01/17/la-paranoia-de-lislamophobie

 

J’ai la vague impression que Philippe Couillard et Justin Trudeau se sont déjà convertis à l’Islam! C’est leurs droits. Tant qu’ils ne ferment pas les yeux sur un lobbyisme Islamique qui chercherait à introduire leurs lois de la Charia dans la Constitution Canadienne. Couillard a vécu en Arabie Saoudite un certain temps. Il a déjà dit qu’il avait eu des accointances avec le wahhabisme. Si l’on se fie aux états de transe à Trudeau,  quand il se retrouve dans une mosquée, je ne serais pas surpris d’apprendre qu’il soit de religion musulmane. Ça expliquerait le refus des deux premiers ministres à adopter une loi sur la laïcité partout au Canada.

 

http://www.journaldemontreal.com/2016/01/21/la-lachete-vertueuse

Le malaie Islamophobe

8 Février 2018

 

L’extinction téléguidée de la société Québécoise francophone

 

Avant, le plan des fédéralistes était de neutraliser le Québec vers son indépendance. Depuis le dernier référendum, ils semblent avoir décidé d’éliminer le peuple Québécois francophone, en lui imposant une immigration massive et régulière. Laissez-moi vous dire que les ennemis du Québec ne sont pas tous à Ottawa. Prenez Philippe Couillard. L’ennemi public No 1 de l’identité Québécoise. Avez-vous entendu son discours lors de la commémoration de l’attentat de la Mosquée de Québec le 29 Janvier 2018?  Il a dit que les colons qui ont fondé et construit la Nouvelle-France n’ont représenté en fait, qu’une vague d’immigration parmi tant d’autres. Les 60 000 habitants présents lors de la Conquête n’étaient pas un peuple, ils n’avaient pas créé une société. Ils étaient les premiers migrants dans une longue chaîne appelée à se poursuivre jusqu’à aujourd’hui. Monsieur se permet de réécrire l’histoire à son avantage de fédéraliste.

http://www.journaldemontreal.com/2018/02/01/reecrire-lhistoire-du-quebec-contre-les-quebecois

Le multiculturalisme : Une arme contre le Québec.

Il est évident que le multiculturalisme à la Trudeau père est devenu une « patente à gosse » fédérale ayant pour but de forcer démographiquement la société francophone à  s’assimiler à la fausse diversité multiculturel « Trudeau-iste ». Le meilleur moyen de neutraliser le Québec reste de l’engorger de multiples ethnies, en faisant croire à une immigration compatible à nos carences démographiques. Ainsi ceux qui s’opposent au processus migratoire qui se déroule au chemin Roxham à Lacolle, pourront être traités de racistes. Premier pas vers une culpabilisation collective.  

Le rejet de notre identité francophone

Les Québécois ne sont pas racistes. Ils ont toujours accepté une immigration saine et bien encadrée. Ils redoutent la loi du nombre qui pourrait remporter les victoires politiques dans les moments opportuns. Trudeau et Couillard veulent que nous acceptions l’immigration sans aucune forme de critique, au profit d’un multiculturalisme enjôleur et subtil. Le but est de faire disparaître la fibre nationaliste des jeunes francophones Québécois en priorisant la nationalité des autres. Justin se vante d’accueillir toutes les races sans restriction, en disant que le Canada est une terre d’accueil sans identité propre. Il se vante d’être tolérant mais est incapable de tolérer le nationalisme Québécois francophone que son père a tant méprisé. Ce n’est pas exactement la définition de la tolérance.  

   

http://www.journaldemontreal.com/2016/10/20/le-pays-qui-navait-pas-didentite

L’art de nous culpabiliser d’être qui nous sommes.

Tous les moyens sont bons pour nous culpabiliser. Récemment, les libéraux nous ont fait croire qu’ils craignaient que les anglophones du Québec ne soient assimilés à la culture francophone. C’était d’un ridicule consommé et ouvertement clair. Les anglophones du Québec font partis de l’électorat de base du parti libéral. À huit mois des élections, il était normal qu’ils les flattent dans le sens du poil.

http ://www.ledevoir.com/politique/quebec/513984/les-anglophones-du-quebec-dans-la-mire-du-plq

La banalisation de la langue française au Québec et dans tout le Canada.

Couillard a déjà dit qu’un employé devait savoir parler anglais pour pouvoir s’adresser à son patron anglophone. Pensez-vous réellement que ce premier ministre défend adéquatement les intérêts de la langue française? Malgré la loi 101, Couillard résiste encore à reconnaître que le français est la langue officielle du Québec. Cet homme a toujours en tête que son électorat n’est pas francophone. De là ses priorités.

 

  http://www.journaldemontreal.com/2014/04/01/m-couillard-et-la-langue-francaise

 

Retrait en amont du drapeau Québécois.

Le véritable plan de ces fédéralistes consiste à éteindre notre flamme identitaire par tous les moyens. Montrer le moins possible le drapeau du Québec peut s’avérer payant à la longue. Avez-vous remarqué que lors des conférences de presse à l’hôtel de ville de Montréal le drapeau du Québec y était de moins en moins présent?  

http ://horizonquebecactuel.com/valerie-plante-la-catastrophe

 

Éteindre le patriotisme Québécois.

Effacer le patriotisme Québécois est une bonne manœuvre pour nous forcer à nous fondre dans cette mer anglophone. Tous les moyens sont bons pour arriver à leurs fins. S’ils avaient le pouvoir de Messmer, je suis sûr qu’ils nous mettraient en état d’hypnose en dérivant notre attention sur nos téléphones cellulaires et en souhaitant que nous travaillions 90 h par semaine pour ne pas avoir le temps d’être au courant des véritables enjeux de notre société. Ils nous feraient aimer le hockey du Canadien de Montréal même s’ils perdent tout le temps. Que dis-je? Cela arrive déjà!

Tentatives de réduire la liberté d’expression des citoyens.

L’important pour les propagandistes est d’instaurer une pensée collective  dans la tête des Québécois francophones pour qu’ils se soumettent à la majorité, sans s’apercevoir qu’ils sont manipulés. Depuis que les Baby-boomers sont devenus trop vieux pour prendre la rue, les jeunes Québécois francophones ont l’air de penser que leur identité francophone nuit à leur ouverture normale sur le monde. Comme si le fait de parler français chez nous était une forme d’isolationnisme. Le gouvernement Couillard a essayé à plusieurs reprises de nous culpabiliser d’être qui nous sommes et de nous réduire au silence. Souvenons-nous de loi 59. Le but de ce projet était de démanteler la liberté d’expression des Québécois.

http://www.journaldemontreal.com/2015/08/19/le-projet-de-loi-59--une-tres-grave-menace-a-la-liberte-dexpression

La très mauvaise gestion de la ministre Stéphanie Vallée dans ce dossier et l’entrevue qu’elle a accordée à Paul Arcand où elle n’a jamais répondu concrètement à la question de l’animateur concernant sa loi 59 et sur la neutralité religieuse, a fait en sorte que le projet a été relégué aux oubliettes par le gouvernement libéral.

http://www.journaldemontreal.com/2015/06/11/la-ministre-vallee-evite-15-fois-de-repondre-aux-trois-memes-questions-de-paul-arcand

 

Traiter un peuple de raciste sert bien à lui fermer la gueule.

Que dire de ce projet libéral d’une commission sur le racisme systémique que le gouvernement a du laissé tomber face à la grogne populaire. Les Québécois en ont eu assez de se faire traiter de racistes. Couillard a reculé en modifiant son projet pour le nommer comme un forum sur la valorisation et la diversité. Tant qu’à gaspiller de l’argent pour rien.

 

http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1062104/racisme-discrimination-systemique-mandat-change-forum-valorisation-diversite

Maintenant, nous sommes devenus un peuple Islamophobe,  d’après nos premiers ministres. Il est clair qu’il y a un lobby Islamique qui joue sa « game » de propagande en arrière-scène. Lisez cet article de Fatima Houda Pépin,  révélateur des jeux de coulisses et de l’hypocrisie de nos élus pendant la journée de commémoration de l’attentat à la mosquée de Québec.

http://www.journaldemontreal.com/2018/02/03/lislamophobie-de-trudeau-la-partisanerie-de-couillard

Destruction de la culture francophone à petit feu.

Il est évident que les francophones du Québec et hors Québec font partis d’une race en voie d’extinction. Un génocide téléguidé et préparé dans ses moindres détails se prépare silencieusement et concrètement. Une propagande d’assimilation élaborée sur plusieurs décennies. Lord Durham serait fier des fédéralistes à Ottawa et à Québec. Son rêve d’assimiler ce peuple sans culture arrive à échéance.

http://www.imperatif-francais.org/articles-imperatif-francais/articles-2000-et-moins/la-disparition-tendancielle-ou-lextinction-intergationnelle/ 

Que dire de la banalisation de la musique francophone! Les médias télévisés se servent de plus en plus de chansons anglophones au détriment de nos chansons francophones pour les publicités ou pour des thèmes d’émissions originales Québécoises. Le domaine musical au Québec est à l’agonie, délaissé par les jeunes qui favorisent les artistes d’ailleurs à ceux d’ici. Il n’y a pas que le « streaming » qui soit responsable du déclin de la musique Québécoise. Cette décadence musicale serait-elle également préméditée?

http://www.rcinet.ca/fr/2017/01/27/le-declin-du-francais-au-quebec-cest-assez-mario-beaulieu/

Le pire est que les Québécois ne réagissent même plus à ce génocide tendancieux et extrêmement subtil. Ils croient ce que leur disent les fédéralistes à la « Trudeau » qui traitent de « nonos » ceux qui cherchent à défendre ce qu’il nous reste d’identité. Ils admirent ce premier ministre comme s’il était une vedette Rock en cherchant à faire un « selfie avec lui ». Oh! Mon Dieu qu’il est beau! Les Québécois francophones ne vont plus voter. Quand ils le font, ils votent pour ceux qui les détestent et détestent ceux qui les aiment. Nous faisons face à l’extinction téléguidée de notre peuple francophone dans une honteuse indifférence collective. L’identité Québécoise qui disparaît, c’est comme les gaz à effets de serre. Plusieurs n’y croient pas mais quand ils y feront face, il sera trop tard.

8 Février 2018

Mensonges, mensonges et mensonges

 

Je viens de terminer la lecture d’un livre intitulé «La descendance de Marie Madeleine»¹.Je ne vais pas raconter son contenu, mais je dois dire qu’il est étonnamment documenté et appuyé par la recherche d’historiens, d’archéologues et j’en passe. La bibliothèque de Nag Hammadi² découverte en 1945 et celui de Qumran font partie de ces écrits d’études. Aujourd’hui, avec les moyens que nous avons et l’investigation que l’on entreprend, la vérité est plus assujettie à poindre vers une clarté de plus en plus grande.

La thèse voulant témoigner que Marie Madeleine était la femme (compagne) de Jésus devient progressivement une réalité. Il faut voir dans l’historicité les décisions prises par différents conciles pour l’acceptation de certains livres de la bible ainsi que le refus de d’autres. La transformation de certains passages pour justifier leur vision devenait une pratique courante, sans oublier les erreurs de traductions qui se glissaient également dans le texte. Quoi qu’il en soit, lorsque l’on réussit à répondre à de nombreuses questions que l’on se pose selon certains illogismes et que cela fait vraiment du sens, on ne peut qu’adhérer à ces nouvelles découvertes. Est-ce que cela change la foi que je peux avoir en Dieu? Aucunement, je crois que la vérité est toujours mieux que les mensonges. À l'instant où j’ai terminé la lecture de ce livre, j’ai eu l’impression que pour la première fois on répondait avec logique à toutes mes interrogations antérieures.

Il est incroyable de constater que nous vivons dans un monde truffé de secrets et de mensonges. C’est à cela où je veux en venir. Que l’on ne se rende pas compte de la responsabilité énorme, ou que l’on soit sciemment au courant de la manipulation que l’on peut avoir sur les gens et sur leur spiritualité est un acte criminel. Malheureusement, le mensonge est présent dans toutes les sphères de nos vies.

Allons explorer un autre domaine où le mensonge fait loi. Là, je parle de la nourriture que l’on achète dans nos épiceries et cela à des prix toujours de plus en plus élevés. Lorsque je me procure une huile d’olive avec une étiquette où il est spécifié 100% pur et que l’on apprend qu’elle est diluée avec d’autres huiles, dans ma conception c’est un mensonge éhonté. C’est la même chose avec un sirop d’érable édulcoré avec du sirop composé d'eau et de sucre. Maints produits affichent des appellations fausses où l’on tait certains éléments néfastes à notre santé. Comment se fait-il que l’on accepte cet état de fait? Comment se fait-il que l’on nous mente à ce point? Les étiquettes ne sont-elles pas là pour nous dire tous les constituants présents dans la fabrication d’éléments de consommation? On observe à quel point le profit à outrance n’a aucune considération pour les individus. Il devient difficile de faire confiance, et avec raison. Que nos fonctions publiques, nos administrations ou les affaires de l'État laissent cette façon de faire et surtout en ne faisant rien à la prolifération de cette réalité, à de quoi nous amener de sérieuses questions.

Il ne faut pas se le cacher, tout est au service de gains, de productivité et d’économie, et cela au détriment de l’être humain. C’est à croire que nos sociétés n’ont plus de valeur ou que le mensonge devient une norme acceptée.

À présent, allons voir le domaine de la politique. Il y aurait tant à dire. Commençons par les promesses électorales. J’espère que tout le monde sait qu’ils ne seront pas tous réalisés. Lorsque j’étais à l’université, j’avais un cours intitulé: «La logique de l’argumentation». Nous nous amusions à étudier entre autres les déclarations des politiciens. Nous nous sommes rendu compte que chaque discours était bâti de manière à défaire ce qui était annoncé préalablement. En fait, le discours ne disait absolument rien ou si peu. C’est un art qui s’est développé depuis longtemps. C’est encore vrai aujourd’hui, même si parfois je m’aperçois que certaines élocutions se font sans préparation. On peut se le permettre puisque l’on réussit maintenant à nous mentir directement comme si nous sommes, à leurs yeux, que des imbéciles.

Toutes résolutions gouvernementales cachent un but non avoué. Est-ce qu’on travaille pour le peuple? J’en doute fortement. Prenons par exemple la décision de légaliser le cannabis. On vient d’apprendre que quatre anciens libéraux et un conservateur projettent de cultiver ce produit. Est-ce que cela vous surprend? Je comprends maintenant l’urgence d’appliquer cette loi. Depuis le début, je sais bien que ce n’est qu’une question d’argent et que cela va générer d’énormes gains. D’autre part, les scientifiques conseillent que cette légalisation soit faite à partir de vingt-cinq ans puisque le développement du cerveau se termine à cet âge et qu’avant cela il y a un danger évident pour les jeunes. On passe outre en légiférant qu'à dix-huit ans, ils auront droit. Presque toutes les familles ont un cas où la vie d’un jeune est totalement détruite par une consommation qui a débuté à un âge trop jeune. Les politiciens se targuent d'affirmer qu’ils travaillent pour le peuple, quel mensonge, révoltant!

Je ne vais pas énumérer une multitude d’exemples, tous les jours, nous sommes heurtés face à ces mensonges, ce n’est pas nouveau. Tout est instrumentalisé à des fins politiques, il ne faut pas se le cacher.

Je pense également à toutes ces industries qui s’insurgent lorsque l’on augmente le salaire minimum en précisant qu’ils n’ont pas les moyens de faire face à cette nouvelle réalité. Au moment où l’on sait qu’avec une rémunération minimale on a peine à survivre, je me dis qui a le plus de difficulté. De plus, cette façon qu’ils ont de se mentir comme si c’était la fin de leur vie. Arrêtez, s’il vous plaît, si vous ne pouvez pas donner un salaire décent à vos employés, fermez vos portes de l’usine. « À 10,75 $ l’heure en 2016, le salaire minimum au Québec est, à toute fin pratique, identique au salaire minimum de 1979 en tenant compte de l’inflation, et ce, malgré le fait que la productivité québécoise réelle par heure travaillée ait grimpé de plus de 35 % au cours de cette même période.

Si le salaire minimum avait été porté à 15 $ l’heure en 2015, cela aurait donné une augmentation de 41 % par rapport au niveau de 1979, soit un taux de croissance annuel moyen qui n’atteint même pas 1 %. La valeur du PIB réel par personne au Québec a augmenté davantage : 48 % entre 1981 et 2014, soit une croissance annuelle moyenne de 1,2 %. Ainsi, la capacité générale de rémunérer les travailleurs et travailleuses a augmenté au cours des dernières décennies, laissant une bonne marge pour faire progresser le salaire minimum.»³

Je suis conscient que pour les PME c’est peut-être un peu plus ardu de faire face. Mais est-il normal de travailler pour seulement survivre dans nos sociétés?

En arrivant dans le monde des adultes, j’ai réalisé que j’entrais dans un environnement peuplé de secrets, de mensonges et de non-dits. Je n'affirme pas que c’est la même chose pour tous, mais c’est cela que j’ai vécu et ressenti. À l’âge que je suis maintenant, je suis triste de constater que je demeure dans un siècle où le mensonge est de plus en vigueur et se transforme comme la norme de notre existence. Bien sûr, le mensonge a toujours existé, mais je crois que l’on atteint maintenant un extrême et cela devient inquiétant.

Comme dernier élément, j’aimerais juste que l’on soit également conscient que souvent on se ment à soi-même, soit par peur, soit que l’on ne veut pas voir la réalité qui est en face de soi ou la véracité de ce qui est. Nous avons à cheminer à travers tout cela.

Je sais, lorsque je regarde de petites localités où l’entre-aide existe, que l’accueil de l'autre est toujours présent, que l’attention à l’autre est courante, je peux remarquer alors que l’être humain (avec un grand H) est encore tangible et cela me fait du bien. À la minute où j’écoute un orchestre symphonique, je m’aperçois de la beauté que nous sommes capables d'incarner. Je suis convaincu que nous pouvons exprimer le meilleur de soi-même. Pourtant, lorsque planétairement nous observons ce qui se passe, est-ce que l’on peut réellement influer et renverser la vapeur? Parfois, je me pose la question. Veut-on vraiment participer à la réalisation de ce que nous sommes en tant qu’être humain accompli dans sa beauté?

Il y a une chose que je sais:

Là où il y a mensonge, il n’y a pas de justice.

Là où il y a mensonge, il n’y a pas d’amour.

Là où il y a mensonge, il n’y a pas de joie.

Là où il y a mensonge, il n’y a pas de paix.

Là où il y a mensonge, il n’y a pas de démocratie.

 

___________________________

 

1. La descendance de Marie Madeleine au-delà du code Da Vinci, Laurence Garner, édition Guy Trédaniel.

2. https://bruges-la-morte.net/wp-content/uploads/Nag-Hammadi-Bibliothque.pdf

3. file:///C:/Users/Serge/Downloads/IRIS2016-effets%20du%20salaire%20minimum.pdf

Mensonges, mensonges, mensonges
L'extinction téléguidée de la société Québécoise

22 février 2018

UPAC: "ÇA PU"

 

Je me dois, au bénéfice des lecteurs, de définir quelques termes de certaines institutions policières qui existent au Québec.

 

 En premier lieu « L'Unité permanente anticorruption (UPAC) est une unité d'enquête, de vérification et de prévention, sous la responsabilité du Commissaire à la lutte contre la corruption, créée par le gouvernement du Québec le 18 février 2011. La mission de l'UPAC et les pouvoirs du Commissaire à la lutte contre la corruption sont encadrés par la Loi concernant la lutte contre la corruption.

L’UPAC agit sur trois fronts distincts afin de prévenir, vérifier et enquêter. Son mandat général est de lutter contre la corruption, la collusion et le trafic d'influence dans l'adjudication et l'exécution des contrats publics.»¹

Deuxièmement, «Le Service de police de la Ville de Montréal (ou SPVM), anciennement appelé Service de police de la Communauté urbaine de Montréal (ou SPCUM), est un service de police qui couvre la ville de Montréal et son agglomération.

La police de Montréal a des postes majeurs, un quartier général (QG) et des postes de quartier (PDQ) pour contrer la criminalité et se rapprocher de la population.»²

En dernier lieu, «La Sûreté du Québec (SQ) est le corps de police nationale du Québec2. Elle est l’une des plus anciennes institutions québécoises encore en existence. C'est aussi la seule organisation policière à servir tout le territoire québécois. Elle fut créée par l’Acte de police de Québec, sanctionné le 1er février 1870. C’est le 1er mai 1870 que l’organisation de la police provinciale de Québec est complétée.

La SQ est l'une des trois forces de police provinciale au Canada, les autres appartenant à l'Ontario et à Terre-Neuve-et-Labrador, alors que la Gendarmerie royale du Canada (GRC) agit à titre de police provinciale dans les autres provinces.»³

Maintenant, il serait intéressant de voir qui est à la tête de ces trois organismes.

«Le 16 mars 2011, Robert Lafrenière a été nommé, pour un mandat de cinq ans, à la tête de l'UPAC, qui coordonne les actions de ressources provenant de différentes unités d'enquête ou de vérification. Son mandat a été renouvelé au printemps 2016 pour les cinq prochaines années. M. Lafrenière a travaillé à la Sûreté du Québec de 1972 à 2003. Il a ensuite été consultant en mesure d'urgence et sécurité et professeur au Département des techniques auxiliaires de la justice au Collège Maisonneuve de 2003 à 2007, avant d'être nommé sous-ministre à la Sécurité publique.»⁴

«La suspension du directeur du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), Philippe Pichet, était nécessaire. Dommage que l’intérim soit confié au patron de la Sûreté du Québec (SQ), Martin Prud’homme. Voilà une concentration malsaine de pouvoirs policiers détenus par les mêmes têtes depuis dix ans.

 Robert Lafrenière fut sous-ministre ou sous-ministre associé à la Sécurité publique de 2007 à 2011. Depuis 2011, il dirige l’Unité permanente anticorruption (UPAC). Son gendre, Martin Prud’homme, a occupé les mêmes fonctions à la Sécurité publique de 2009 à 2014. Il dirige la SQ depuis 2014, et maintenant le SPVM. Celui qui remplacera M. Prud’homme à la tête de la SQ pendant son intérim, Yves Morency, fut aussi sous-ministre associé à la Sécurité publique, de 2011 à 2014. Les trois ont fait carrière au sein des « verts », à la SQ. La stratégie libérale consiste à mettre en avant le même trio depuis trop longtemps. Cette gestion hermétique des affaires policières rassure peu en dehors des cercles du pouvoir.»⁵

«Ce ne serait pas un problème si le commissaire de l'UPAC était nommé par l'Assemblée nationale, comme le vérificateur général (VG), par exemple. Pour assurer l'autonomie du VG, ce n'est pas le gouvernement, seul, qui le nomme. Il y a un mur, immense, entre le VG et le gouvernement.

Pour M. Lafrenière, c'est différent. Il n'a pas l'autonomie du VG. Sa nomination est une nomination politique. Il a la confiance du gouvernement libéral. Or, fatalement, les enquêtes de l'UPAC sont susceptibles d'aller ratisser dans la cour du gouvernement libéral. Ce même gouvernement qui a nommé M. Lafrenière.

Je tique. Je tique devant cette proximité entre Robert Lafrenière et le pouvoir politique. Je tique quand j'apprends que, en plus, l'actuel sous-ministre à la Sécurité publique, Martin Prud'homme, autre ancien de la SQ, est le gendre de M. Lafrenière, conjoint de la fille de M. Lafrenière, Dominique, jusqu'à tout récemment affectée à l'escouade Marteau.»⁶

Voici un résumé très succinct d’une situation existant dans les trois instances policières. Les partis de l’opposition demandent que le commissaire de l’UPAC soit nommé au 2/3 de l’Assemblée nationale, mais le gouvernement libéral refuse. Au contraire, il veut faire adopter au plus vite la loi 107. Le gouvernement veut être le seul à nommer selon leur discrétion.   

 «Des amendements en ce sens ont été présentés jeudi par le ministre de la Sécurité publique, dans le cadre du projet de loi 107 qui doit notamment faire de l’UPAC un corps de police indépendant. Le ministre estime que cette mesure permettrait à l’UPAC d’enquêter de façon autonome, tout en garantissant au public que son travail est fait dans les règles de l’art.»⁷

Alors je me pose une question: Pourquoi vouloir donner encore plus d’indépendance alors que certains documents affirment qu’il y a la « présence de jalousie, de rivalité et de compétition entre les employés de cette unité?

«Le climat est marqué par la «méfiance» et la «surveillance entre collègues de travail, sur les comportements et les discussions des autres.

Il existe également «une perception de favoritisme» quant à la gestion du personnel. Les gestionnaires seraient à la «recherche de bouc émissaire» et ils «dénigreraient des employés devant leurs collègues ou lors de réunions. Il y a un «climat de travail lamentable» et «l’opacité» de l’UPAC.»⁸

De plus, on est en droit de se poser des questions. Est-ce que le parti libéral veut se protéger? Car il faut le dire, ceci n’est que la pointe de l’iceberg.

Cela dit, il me reste certains éléments importants à vous expliquer. Vous avez sûrement deviné, que dans tout ce méli-mélo, il y a eu accusations de toute part, des mises en suspensions, des mises à pied, etc.etc..

Pour ne pas établir une confusion incroyable, je vais parler brièvement de trois événements qui sont survenus. L’enquête "Mâchurer", l’arrestation de Nathalie Normandeau et l’arrestation du député Guy Ouellette sans preuve d’accusation.

«L'opération, le projet ou l'enquête "Mâchurer" porte sur le financement politique et l'octroi de contrats publics au Québec. Des fuites publiées par les médias permettent de croire que Jean Charest l'ex-chef du Parti libéral du Québec, ex-premier ministre du Québec et Marc-A Bibeau, ex-argentier du Parti libéral du Québec, dirigeant de Schokbeton et des Centres d'achats Beauward et Violette Trépanier, chargée des contributions financières au PLQ, sont visés par l'enquête de l'Unité permanente anticorruption du Québec (UPAC).»⁹

Parlons de Nathalie Normandeau ancienne ex-vice-ministre libéral.

Le 17 mars 2016, «La date de l’arrestation de Normandeau a été avancée au jour du budget».¹⁰

« Ça a été un show médiatique. On a fait un spectacle », a déclaré en cour M. Roussy. « Quelqu’un a décidé d’aller plus vite, mais on ne sait pas pour quelles intentions. Comment se fait-il qu’on ait fait des arrestations si on n’était pas prêts dans le dossier ? Ça soulève d’énormes questions.»

« C’est clair que si on veut faire un show médiatique, cette date-là a un impact. Ç’a tellement marqué l’imaginaire des Québécois. Tout le monde se rappelle que c’était le jour du budget », a-t-il renchéri. Le juge André Perreault a pris la requête basée sur l’arrêt Jordan en délibéré.»¹¹

Pourquoi provoquer toutes ces confusions?

Par la suite un autre événement ébranla le parlement, l’arrestation du député Guy Ouellette.

«Jacques Chagnon a écorché l’Unité permanente anticorruption (UPAC) dans sa directive forçant dorénavant les corps policiers à prévenir le président de l’Assemblée nationale lorsqu’ils arrêtent un député.»¹²

Le président de l'Assemblée nationale, Jacques Chagnon, a sommé l'UPAC de porter des accusations contre Guy Ouellette, ou de lui présenter des excuses. En fin de journée lors d'une conférence de presse le Commissaire à la lutte à la corruption Robert Lafrenière ne s'est pas excusé, mais en a rajouté. C'est un outrage au parlementarisme québécois.

Que fera maintenant le président de l'Assemblée nationale du Québec ?

«Aujourd'hui, un député a perdu une charge importante et sa réputation a été entachée, a déclaré M. Chagnon dans un discours solennel au Salon bleu. Je pense que nous devons exiger que la clarté sur cette situation soit établie de façon urgente.»

«Qu'on accuse ou qu'on s'excuse, a-t-il ajouté. Sinon, cette assemblée devra prendre les moyens pour défendre les fondements mêmes de son existence, soit la liberté, la justice et la démocratie.»

«Il m'est intolérable que la police ait arrêté un parlementaire sans qu'aucune accusation n'ait été portée contre lui une semaine plus tard, a déclaré Jacques Chagnon. Un parlementaire doit jouir de sa pleine liberté pour faire son travail, quel que soit le sujet qui le préoccupe et dont il fait le suivi, y compris le travail policier.»

Dans son discours, M. Chagnon indique qu’il craint les risques «de dérive totalitaire» si les corps policiers ne sont plus redevables au Parlement. Il est allé jusqu’à dire qu’il n’y a qu’une seule victime pour le moment le député Ouellette, arrêté le 25 octobre 2017, mais qui n’est accusé de rien.

La question qu’il soulève est grave puisque M. Ouellette, avant d’être arrêté, était président de la commission des institutions, dont le rôle est de superviser les corps policiers.»¹³

Trois événements qui ont retenu l’attention et qui ont suscités énormément de questions et de suspicions. L’enquête Mâchurer et le jour du dépôt budgétaire du gouvernement libéral par l’arrêt de Nathalie Normandeau et par la suite l’arrestation de Guy Ouellette qui viennent bouleverser le gouvernement. Il ne faut pas oublier que le terme de Robert Lafrenière au niveau de son poste venait à l’expiration. En faisant cette arrestation, il s’assurait que son poste soit renouvelé. C’est quand même curieux que le gouvernement libéral, qui est majoritaire, ait peur de Lafrenière. De plus, nous sommes dans une année électorale alors est primordiale d’avoir le contrôle sur toute ces problématiques. Donc en ce moment c’est M. Lafrenière qui fait sa loi. L’enquête Mâchurer est au centre de cette crainte incroyable du gouvernement libéral face aux citoyens envers eux. Mais soyons rassurés, M. Lafrenière n’évoquera aucune conclusion concernant l’enquête de Mâchurer d’ici l’élection même si l’enquête dure depuis six ans. Est-ce qu’il y aurait par hasard de la corruption? Et si c’était M. Robert Lafrenière qui posait problème? Ce n’est que supposition naturellement.

Le nombre de personnes impliquées dans toute cette saga est invraisemblable. Dès qu’il y a un rapport qui fait surface, cela devrait nous apporter des réponses, mais au contraire cela nous amène de plus en plus de confusions. C’est vraiment absurde. Certains diront que les citoyens veulent seulement que des têtes tombent. Moi, je réponds que c’est la justice que l’on espère.

Pourtant les solutions sont là pour régler tout cela. Que le commissaire de l’UPAC soit élu par le 2/3 de l’assemblé national pourrait être une solution. Installer une équipe de surveillance indépendante face à nos instances policières assurerait une deuxième sûreté à son bon fonctionnement qui est inclus dans la loi 107. Mais comme on le sait, le gouvernement refuse catégoriquement la nomination par le 2/3 de la chambre. Il veut garder le dernier mot sur toutes les instances.

Tous ces imbroglios créés amènent une confusion sans précédent. Personne ne réussit à comprendre les aboutissants de ces actions incompréhensibles. On peut se poser des questions, mais comme dans ce texte, ce ne sont que des suppositions sans preuves à l’appui.

Ce n’est pas simple lorsqu’il y a anguille sous roche, et c’est cela que cette histoire démontre. La confiance se mérite, pour le moment ce n’est pas le cas. L’UPAC, "ÇA PU". Cela ne prend pas une grande intelligence pour se rendre compte de cela.

On me dira que j’ai une pensée simpliste, peut-être, mais comme affirme Léonard de Vinci: "La simplicité est la sophistication suprême".

Platon dira: "La simplicité véritable allie la bonté à la beauté".

Rivarol quant à lui, dira: "Il y a quelque chose de plus haut que l’orgueil, et de plus noble que la vanité, c’est la modestie, et quelque chose de plus rare que la modestie, c’est la simplicité".

John Pawson dira: "La simplicité possède des dimensions qui vont au-delà du purement esthétique: elle peut être le reflet de qualité innée, intérieure, ou la quête d’une compréhension philosophique ou littéraire de l’harmonie, de la raison et de la vérité".

La simplicité nous dirige sans nul doute vers la vérité. C’est ce que je crois.

 

_________________________

1- https://fr.wikipedia.org/wiki/Unit%C3%A9_permanente_anticorruption

2- https://fr.wikipedia.org/wiki/Service_de_police_de_la_Ville_de_Montr%C3%A9al

3- https://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%BBret%C3%A9_du_Qu%C3%A9bec

4-http://meteopolitique.com/Fiches/corruption/anticorruption/UPAC/Unite-permanente-anti-corruption-du-Quebec.htm

5- Éditorial de Brian Myles, 8 déc. 2017. http://www.ledevoir.com/opinion/editoriaux/515012/martin-prud-homme-au-spvm-toujours-les-memes

6- La presse, écrite par Patrick Lagacé. http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/201111/17/01-4469131-le-cardinal-lafreniere.php

7- L’actualité, écrite par Katheryne Lamontagne, 30 novembre 2017. http://www.journaldemontreal.com/2017/11/30/projet-de-loi-107-un-comite-de-surveillance-encadrera-lupac

8- Enquêtes affaires policières, écrit par Alexandre Robillard, mardi 6 février 2018. http://www.journaldequebec.com/2018/02/06/jalousie-et-favoritisme-minent-le-climat-a-lupac

9-http://meteopolitique.com/Fiches/corruption/anticorruption/UPAC/Unite-permanente-anti-corruption-du-Quebec.htm

10- Actualité, écrite par Jean-Luc Lavallée, le 26 janvier 2018. http://www.journaldequebec.com/2018/01/26/la-date-de-larrestation-de-normandeau-a-ete-devancee-pour-coincider-avec-le-budget

11- Idem.

http://www.journaldequebec.com/2018/01/26/la-date-de-larrestation-de-normandeau-a-ete-devancee-pour-coincider-avec-le-budget

12- Actualité politique, écrite par Charles Lecavalier, le 16 novembre 2017. http://www.journaldequebec.com/2017/11/16/arrestation-de-guy-ouellette-les-corps-policiers-devront-avertir-lassemblee-a-lavenir

13- http://meteopolitique.com/Fiches/corruption/anticorruption/UPAC/Operation-Machurer/Unite-permanente-Anti-corruption-du-Quebec-operation-Machurer-financement-politique.htm

UPAC: ÇA PU

22 Février 2018

 

Les abus policiers

 

Difficile d’avoir une opinion favorable envers les policiers. En principe, ils sont là pour protéger les citoyens. Ils ont toujours les mains liés par des lois injustes et stupides qui les empêchent de neutraliser des agresseurs potentiels qui profèrent, par exemple, des menaces à leurs conjointes. Si les victimes n’ont pas de marques de violence sur le corps, ils ne peuvent pas intervenir contre eux, ni même les mettre en état d’arrestation. La logique voudrait du contraire. N’y-a-t-il pas un dicton qui dit : « Vaut mieux prévenir que guérir »? Pas pour la police.

Les citoyens veulent que la justice soit juste et qu’elle défende les innocents contres les malfrats. Nous voulons que les agresseurs ne soient pas mieux traités que les victimes. Nous ne sommes pas bien protéger par les lois. Elles devraient prioriser la sécurité publique concrètement et sans ambiguïtés. Mais avec la charte des droits et libertés qui priorise les droits individuels, les policiers ne peuvent pas arrêter un agresseur potentiel, tant qu’il n’a pas posé un geste dangereux pour lui ou pour les autres. Ses droits individuels sont plus importants que les droits de la victime. Ce qui fait que les policiers ont les mains liés.

Mais à l’autre extrémité de cette logique tordue, les policiers peuvent manipuler la loi à leur avantage. Pendant le printemps-Érable, plusieurs personnes ont été détenues sans raisons valables. Pendant leur détention, elles se sont vues refuser le droit d’appeler leur avocat et même leur famille. La dernière fois qu’on avait vu cela c’était pendant la loi des des mesures de guerres en 1970 décrétée par Trudeau père. Les droits et libertés des citoyens avaient été suspendus, prétextant le climat terroriste qui sévissait. Pendant le printemps-Érable, il s’agissait d’étudiants qui contestaient la hausse des frais de scolarité du gouvernement Charest et non pas des terroristes qui faisaient exploser des bombes.

La répression policière abusive.

Plusieurs étudiants ont été détenus dans des autobus pendant des journées entières, sans avoir le droit d’aller aux toilettes et sans qu’on leur donne accès à de l’eau. Pourtant la loi dit que tout citoyen est innocent jusqu’à preuve du contraire et qu’il a droit en tout temps à un avocat. Dans ce cas précis, les policiers ont délibérément brimé les droits des individus arrêtés.

http://www.ledevoir.com/societe/418334/printemps-erable-montreal-renonce-a-poursuivre-plus-de-500-manifestants-faute-de-preuves

 

Cela veut-il dire qu’en temps de crise, les agents de la paix se donnent le droit de détenir des gens illégalement, sans qu’ils puissent demander l’aide d’un avocat ? Est-ce si c’est le cas, c’est assez inquiétant. Quelle est la différence entre la loi des mesures de guerre et les droits des manifestants?

 

http://www.ledevoir.com/politique/quebec/350529/comparable-a-la-loi-sur-les-mesures-de-guerre

 

Plusieurs jeunes manifestants se sont vus remettre des contraventions exagérées avec pour simple but de les décourager à continuer de manifester dans la rue. Les autorités policières nous ont baragouiné toutes sortes de raisons inacceptables pour justifier leurs manières de faire. Les juges ont finalement donné raison aux étudiants accusés, dans la plupart des cas.

 

http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/684998/printemps-erable-carre-rouge-arrestation-illegale-dedommagement

 

Ce sont ces mêmes policiers qui ont refusé de répondre aux questions de Serge Ménard à la tête d’une commission d’enquête publique sur le travail des policiers pendant les manifestations du printemps-Érable. C’est tout dire. Quand nous en sommes rendus à justifier l’injustifiable de cette façon, c’est qu’il y a anguilles sous roches.

 

http://www.journaldemontreal.com/2013/06/03/le-boycott-maintenu

 

Les policiers s’entraînent à Nicolet avant de devenir des agents sur le terrain. Je n’ai pas de doutes sur la qualité des formations qu’ils reçoivent Je me demande s’il n’y a pas un règlement non écrit qui inciterait les nouveaux policiers à utiliser des méthodes hors la loi pour s’assurer de satisfaire les exigences du gouvernement.  

http://www.journaldemontreal.com/2015/02/10/abus-policiers-et-silence-politique

 

Les policiers sont-ils devenus des percepteurs de taxes déguisées avec les quotas de contraventions qui leur sont imposés? Dans ce cas, la sécurité publique ne serait qu’un écran de fumée pour justifier le nombre de contraventions qui remplissent les coffres de la ville.  

Il est également hallucinant de voir que plusieurs policiers manquent totalement de jugement dans l’exercice de leurs fonctions. Rappelez-vous l’agent de la paix qui menaçait l’itinérant qui se trouvait dehors sans bottes et manteaux à -30. Il menaçait de l’attacher à un poteau. On nous dit que ce sont des cas isolés mais quand les autres policiers ne s’insurgent d’aucune façon sur la manière de faire de leur confrère, on peut se demander si ce n’est pas systémique.

 

https://www.youtube.com/watch?v=QZQTvkI-bCs

 

Le rôle de ce policier n’aurait-il pas été de s’assurer que le jeune homme qui menaçait les passants et qui n’avait pas toute sa tête,  soit hospitalisé pour sa protection, au lieu de le menacer de l’attacher à un poteau? Ce n’est pas la première fois que des policiers de Montréal, par exemple, sont accusés d’agir de façon arbitraire et irrespectueuse envers les citoyens. Il n’est pas évident de se plaindre contre les agissements des policiers. Faire une plainte en déontologie policière c’est comme faire une plainte contre les Hells tout en sachant que le juge sera « Mom » Boucher.

Un autre cas inquiétant du tempérament violent des policiers lors des manifestations  étudiantes : Le matricule 728. Tout le monde a vu cette femme-policière utilisée une violence inutile envers les citoyens en les aspergeant de poivre de Cayenne. Bien que les agissements de cette dame, en position d’autorité étaient abusifs. Ses confrères de travail n’avaient pas l’air outrés par ses agissements violents

.

https://www.youtube.com/watch?v=W05MoKEEYAk&t=4s

 

La vidéo est devenue virale. L’indignation générale des citoyens ne s’est pas fait attendre.  Quelques semaines plus tard, cette même policière a eu une autre altercation avec un citoyen qui ne faisait qu’ouvrir la porte de son local à un visiteur, avec une bière à la main. La policière qui passait par là, a vu cet homme avec la bouteille à la main et a procédé à son arrestation.

 

https://www.youtube.com/watch?v=OJmyfpvCaaE

 

https://www.youtube.com/watch?v=yvQIhN0cEgE

 

Les propos dégradants qui ont été enregistrés à son insu dans l’auto de police étaient  injustifiés et disproportionnés. Ce qui m’inquiète le plus c’est que le policier qui devait accompagner le matricule 728 ne semblait pas déranger, outre mesure, par l’attitude discriminatoire de sa collègue. Ce qui pourrait nous laisser penser que cette hargne est quelque chose de normale parmi les policiers. Plusieurs d’entre eux semblent avoir des préjugés envers une certaine catégorie de personnes. Le matricule 728 a été reconnue coupable de 5 infractions en déontologie.

 

http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1060664/stefanie-trudeau-matricule-728-coupable-infractions-deontologie-policiere

 

La policière a écopé de 60 heures de travaux communautaires. Elle a pris sa retraite de la police. Je crois que c’est une bonne affaire que cette dame ne fasse plus partie du corps policier.

Les quotas de contraventions

 

Récemment, la police a avoué imposer des quotas de contraventions à ces agents. Ce qui met en doute que les billets de contraventions soient distribués réellement pour la sécurité publique.  Quand les villes établissent leurs budgets en fonction d’un nombre établi de contraventions, on peut se poser bien des questions

.

http://www.ledevoir.com/politique/regions/413000/des-quotas-de-contraventions-imposes-en-monteregie

 https://coutureetassocies.com/quota-pour-les-policiers/

 

Tout le monde sait que les policiers utilisent souvent des trappes à « tickets » pour atteindre leurs quotas. Ils se postent à des endroits déterminés pour attraper les conducteurs dans des zones précises qu’ils tolèrent le reste du temps. Quand les policiers sont obligés d’agir de cette façon, est-ce vraiment pour protéger et servir les citoyens?

 

https://www.youtube.com/watch?v=8TKXRANZvIc

 

Pour qui travaillent les policiers?

Plusieurs cas sont devenus légendaires sur la façon des policiers d’intervenir pendant d’importantes manifestations. Le comédien Alexis Martin a goûté à la médecine des policiers quand il s’est retrouvé bien malgré lui au milieu d’une manifestation pacifique. Il s’est retrouvé dans un guet-apens et a été détenu sans raisons.

 

http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/559422/alexis-martin-arrestation-reaction

 

Le livre : À qui la rue? De Francis Dupuis Déri, un  professeur au département de science politique de l’Université du Québec à Montréal, explique très bien la répression policière systémique. L’ouvrage s’inscrit dans cette discussion sur les formes que prends la répression policière et ses effets sur les mouvements sociaux et l’enrichit de son regard sur la situation canadienne et, plus particulièrement, québécoise. Publié en mai 2013, il porte la marque de la grève étudiante québécoise du printemps 2012, tout comme celle du Sommet du G20 tenu en 2010 à Toronto. Si l’on sent ici et là l’urgence de s’interroger sur ces événements frappants, l’analyse ne s’y limite pas et se veut plus large. Dans un chapitre introductif, Dupuis-Déri rappelle que, malgré une tendance à la pacification des rapports entre policiers et manifestants au XXe siècle en Occident, l’on assiste, depuis la fin des années 1990, à un durcissement des pratiques policières à l’égard du mouvement altermondialiste. Il adopte un concept extensif du terme « répression », qui inclut non seulement la violence physique exercée par les forces de l’ordre, mais aussi les autres dispositifs (gouvernementaux, médiatiques, judiciaires, etc.) susceptibles de limiter la contestation sociale. Cette répression, comme l’ont montré les sociologues des mouvements sociaux, peut avoir un effet paralysant sur la mobilisation, bien qu’elle puisse parfois la stimuler ou être à l’origine de nouvelles coalitions entre les groupes protestataires. À ce titre, il mentionne les liens tissés entre différentes organisations québécoises afin de lutter contre la répression policière elle-même.

Qui n’a pas le souvenir des événements violents lors du Sommet des Amériques en 2001 dans la ville de Québec!

https://www.youtube.com/watch?v=C_qXh1Wf0LU&t=1525s

 

http://www.ledevoir.com/societe/40665/sommet-des-ameriques-a-quebec-l-intervention-de-la-grc-est-blamee-severement

 

Que dire des policiers déguisés en manifestants, le visage caché, pendant le sommet de Montebello en 2007! Ces agents de la paix  ont délibérément foutu le bordel pour que les manifestants trop pacifiques soient accusés de violence. Est-ce une tactique délibérée?

 

https://www.youtube.com/watch?v=7S1nHvvkzvA&t=93s

 

https://www.ledroit.com/archives/sommet-de-montebello-les-agents-infiltres-comparaitront-227551053731db4af402f72707a1a91b

 

 La SQ a avoué ses tords en avouant avoir infiltré les manifestants pour les faire mal paraître. Ils ont du faire face à la déontologie policière.

 

http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/364528/sq-reax-youtube

 

Malgré les plaintes en déontologie policière, les policiers continuent de plus belle à agir contre leurs propres lois. Par qui sont-ils protégés pour continuer d’agir ainsi? Quelques années plus tard, lors du G-20 à Toronto en 2010, les policiers ont arrêtés des manifestants en ne respectant pas leurs droits, tout comme ils l’ont fait deux ans plus tard lors des manifestations du printemps-Érable.

 

https://www.youtube.com/watch?v=gSAzXP0hqtY

 

https://www.youtube.com/watch?v=TGjlHWarXeg 

 

Voici ce que disait un article du  journal de Montréal, le 10 juin 2015, sous la plume de  l’agence QMI :

« La Ligue des droits et libertés a rendu public mercredi un rapport selon lequel il existerait au Québec un système de répression politique et policière.

D’après les données recueillies par la Ligue, il y aurait eu 5895 personnes arrêtées lors de manifestations tenues entre le 15 mars 2011 et le 8 décembre 2014. Le bilan se serait alourdi en 2015 avec 1006 arrestations à Montréal et Québec entre le 15 mars et le 1er mai.

«L’ampleur de cette répression est d’autant plus alarmante que les manifestants subissent de nombreuses violations de droits au cours de leur arrestation qui très souvent se produit à la suite d’un encerclement», peut-on lire dans le communiqué publié par la Ligue des droits et libertés.

On y ajoute que «les personnes arrêtées sont détenues plusieurs heures dans des conditions pitoyables, menottées, fouillées, parfois brutalisées verbalement et physiquement, humiliées, méprisées.»

Nicole Fillion, coordonnatrice de la Ligue, soutient que «le traitement subi par les personnes qui manifestent et leur judiciarisation constituent une punition collective visant à décourager et à casser les mouvements de contestation sociale».

La Ligue mentionne également que 83 % des constats d’infraction remis à Montréal entre 2012 et 2014 en vertu du règlement P-6 se sont soldés par des acquittements, des arrêts des procédures ou des retraits des accusations.

«Trop souvent, les forces policières font preuve de profilage politique et procèdent à des arrestations de masse sur la base des convictions politiques des manifestants et des préjugés qu’elles entretiennent à leur égard. Avec l’aval de la classe politique, les forces policières répriment la contestation sociale en toute impunité», a souligné Nicole Fillion. »

 

Si la charte des droits et libertés autorisent les gens à de manifester pacifiquement dans la rue, les autorités et les gouvernements qui voudraient les dissuader de le faire,  pourraient-ils s’arranger pour faire croire au public que les gens pacifiques ont posé des gestes de violence, en introduisant des agents provocateurs? Si c’est le cas, les représentants de la loi ne travaillent plus pour le peuple et les policiers ne sont plus les défenseurs des lois.

Les abus policiers

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8 mars 2018

 

La propagande qui justifie l’extrême

 

Je me rends compte que nous vivons dans un monde de l’extrême. La vie normale semble tellement banale que cela nous donne l’impression de ne pas être vivants et l'on n’en veut pas. On espère être quelqu’un d’autre de plus signifiant pour réjouir notre ego qui est de plus en plus énorme. Il nous faut des événements extraordinaires pour ressentir nos émotions et encore, cela reste dans l'instantané puisque quelque temps après, nous redevenons presque insensibles. Comment se fait-il que notre pensée soit à ce point obnubilée et déviée de sa vraie nature? Comment se fait-il que tout soit devenu extrême? Pour répondre à ces questions, allons voir la signification du mot propagande: 

 

«Étymologie: du latin propagare, reproduire par bouture, propager.

La propagande est l'action de diffuser, de propager, de faire connaître, de faire admettre une doctrine, une idée, une théorie politique. Son but est d'influencer l'opinion publique, de modifier sa perception d’événements, de personnes, de produits, de convertir, de mobiliser ou de rallier des partisans. La propagande prend la forme de campagnes de diffusion d'informations toujours partiales et déformées, à grande échelle, parfois insidieuses.

La propagande, en tant que stratégie de communication d'un parti, d'un pouvoir politique ou militaire, est à la puissance civile ou militaire ce que la publicité est au secteur des biens marchands.

La propagande moderne exploite les connaissances et les techniques de la psychologie et de la communication. Elle privilégie la manipulation des émotions, au détriment des capacités de raisonnement et de jugement.

La propagande est le terme officiel en France pour désigner les programmes et professions de foi dans les campagnes électorales. Le sens moderne du mot propagande, plutôt péjoratif, date de la Première Guerre mondiale. Dans le sens commun, la propagande correspond à la désinformation mise au service d'une cause politique ou d'intérêts particuliers.

Les techniques de propagande ne sont pas l'apanage des dictatures, on les trouve également dans les démocraties, sous le nom de communication politique. Contrairement aux dictatures utilisant des moyens coercitifs et le pouvoir militaire, dans les démocraties les moyens de conquête ou de conservation du pouvoir sont fondés sur la persuasion et s'appuient sur le pouvoir des médias.»¹

 

La propagande est peut-être une piste de solution à cette dynamique de l’extrême. Elle est le moyen de manipulation pour changer les concepts, les mots à notre avantage. Lorsque l’on affirme que nous sommes dans un régime démocratique et que tous croient dur comme fer que c’est la réalité, je remarque que la propagande a très bien réussi. Dans les faits, elle n’existe pas. Souvenez-vous, lorsque nous passons une loi sous bâillon (qui est légale), et qui va à l’encontre de la population, ce n'est certainement pas la mise en fonction d’une démocratie. Et cela n’est qu’un pâle exemple de tout ce qui est fait au nom de la démocratie.

 

Lorsque l’indépendance du Québec devient une peur viscérale pour une majorité de Québécois par suite d’une propagande incessante, on voit bien que cela s’est avéré d’un grand succès. Parfois, il me semble que nous avons un non-respect de notre langue et que l’on tente de l’assimiler par tous les moyens, il faut remarquer que là aussi, la propagande fait bien son travail.

 

De plus, je remarque qu’on utilise ces sujets lorsque l’on veut détourner notre attention, car il est si facile de créer une tempête par nos émotions exacerbées. Pendant ce temps, on pose des actions qui normalement ne seraient pas reçues par le peuple en général. Quoi qu’il en soit, l’utilisation de la propagande détourne la vérité vers le mensonge.

 

Mais il y a pire encore. Lorsque je dis que la propagande amène l’extrême, il faut voir jusqu’où cela peut aller. «Le propagandiste utilise des mots comme vérité, liberté, honneur, justice sociale, service public, le droit de travailler, la loyauté, le progrès, la démocratie, le mode de vie américain, la défense de la Constitution. Toute personne de bonne volonté croit en ces idéaux. Conséquemment, le propagandiste cherche à nous gagner à sa cause en identifiant à ces idéaux son groupe, sa nation, sa race, ses politiques, sa pratique.»²

 

J’ai l’impression que l’exercice principal de nos gouvernements est de justifier l’injustifiable. C’est vraiment incroyable d’observer ces allégations qui n’ont aucun sens et la propagande en fait partie. Il y a une très belle image développée par l’auteur Francis Dupuis-Déri sur la façon de voir tout cela. «Sans doute, personne ne prendrait au sérieux un vampire qui prétendrait agir pour le bien de sa victime alors même qu’il la saigne à mort. Il serait très certainement reçu avec mépris et colère s’il affirmait, les crocs plantés dans une jugulaire, qu’il effectue «une incision chirurgicale» ou qu’il œuvre pour la liberté, l’égalité et la paix. Ce prédateur serait accusé à juste titre de chercher à justifier malhonnêtement un acte qui n’a qu’un objectif: lui procurer le sang dont il a besoin pour vivre une vie qui ne peut se maintenir qu’en mettant fin à d’autres vies. Si les vampires n’existent pas et que ces questions restent donc toutes rhétoriques, il existe en politique des empires que l’on pourrait nommer (vempires), tant il est vrai qu’ils puisent leur puissance du sang des peuples, le plus souvent en prétendant vouloir leur bien.»³

 

Toute propagande est bonne pour légitimer l’extrême.

 

 Imaginez que vous êtes un citoyen occidental. Votre pays, qui subit un attentat terroriste, décide d’aller en guerre. Il envahit l’autre pays avec ces soldats et bombarde allègrement tuant ainsi des innocents. Nous croyons tous que c’est la chose à faire puisque l’on nous martèle que c’est l’axe du mal et qu’il doit disparaître. Maintenant, visualiser que vous soyez de l’autre côté. Le pays occidental a détruit presque tout votre pays, comment vous sentez-vous? Sûrement que vous souhaitez protéger le peu qui vous reste. Alors, est-ce qu’ils sont le sacrilège incarné ou c’est l’occident qui l’est? Il faut regarder et se positionner en toute impartialité des deux côtés avant d'affirmer un jugement ou de croire ce qui est dit et proclamé par nos gouvernements. Pourquoi acceptons-nous de nous laisser influencer par une propagande créée par nos élus et qui tente d'expliquer le bien-fondé de certaines actions extrémiste? C’est cela qui est toxique. D’envoyer des soldats à la guerre pour la paix est une hérésie. Ces deux mots ne vont pas ensemble. Soyez assuré que chaque pays s’immisce à l’intérieur d’autres pays par intérêt uniquement et ce n’est sûrement pas pour le peuple. D’autre part, rien ne justifie de tuer un être humain.

 

Il est temps de faire sa propre pensée de façon logique, c’est primordial. S’il y a une espérance qui reste, c’est celui d’un peuple éveillé qui est capable collectivement d’une action allant à l’encontre d’une propagande excessive qui nous fait accepter l’extrême et l’incohérence. Pourquoi sommes-nous impuissants à nous impliquer dans un travail de réflexion? Est-ce que ce bourrage de crâne nous endort dans un laxisme incroyable?

 

La propagande s’adresse à ceux qui ont peur, qui se cachent la tête dans le sable et qui s'en foutent. Celui qui est éveillé la voit.

 

Albert Einstein disait: «Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.»

 

Noam Chomsky a déclaré: «La propagande est aux démocraties ce que la violence est aux dictateurs.»

 

 

________________________

 

 1- http://www.toupie.org/Dictionnaire/Propagande.htm

 

2- Institute for Propaganda Analysis, «How to detect propaganda», R. Jackall (dit) Propaganda, New York, New York, University Press, 1995, p.219. Tiré du livre «L’éthique du vampire», par Francis Dupuis-Déri, au Édition Lux, 2007, p. 18-19.

 

3- Tiré du livre « L’éthique du vampire», par Francis Dupuis-Déri, au Édition Lux, 2007, p. 17

Lapropagande justifie l'extrême

22 mars 2018

Voir au-delà des apparences

 

Depuis un certain temps, j’avais l’impression de m’enliser de plus en plus vers un manque d’espoir. Lorsque l’on observe tout ce qui se passe dans le monde et que l’on tente d’analyser et de comprendre la teneur et les aboutissants, il est difficile de trouver des solutions pour contrer tout cela. Après tout, je ne suis qu’un simple citoyen bien ordinaire.

 

Je remarque que l’on parle beaucoup d’économie, tout est axé sur cet élément. On est prêt à tout pour accomplir cette réalité au détriment des dommages collatéraux. Une guerre internationale du marché économique «pour obtenir les marchés existants entre les multinationales»¹ se profile. «Un tel processus de concentration de la richesse n’est pas durable»². Je ne suis pas un spécialiste sur la logistique de l’économie, mais je me suis quand même penché sur un début de réflexion.

 

Avez-vous remarqué que la durée de vie des produits de consommation est de plus en plus courte? Notre économie est en grande partie basée sur cette façon de faire irresponsable. La venue du capitalisme (régime économique et social caractérisé par la propriété privée des moyens de production, la primauté des détenteurs de capitaux, la concurrence entre les entreprises, l’initiative individuelle et la recherche de profit)³ est la source de cette doctrine. Cette économie est vraiment improductive, car il n’a aucune considération pour l’environnement, pour l’épuisement des ressources et crée par le fait même plus de pauvreté.

 

  «Avec le néolibéralisme, une nouvelle phase de concentration de la richesse se met en place, mais cette fois-ci à échelle mondiale. Investir dans la concentration de la richesse mondiale existante et qui se trouve concentrée dans moins de mains au fil du temps implique de sauvegarder les profits du grand capital aux dépens d’une perte de dynamique dans le secteur productif. L’exclusion et la perte de revenus pour les plus pauvres dans le monde constituent une conséquence logique.»⁴

 

J’ai le sentiment que cela ne pourra durer éternellement. L’effondrement économique des grandes multinationales amènera vraisemblablement ce résultat à moyen ou long terme. Je me demande si ce n’est pas déjà commencé. Lorsque l’on crée des guerres dans d’autres pays, ce n’est certainement pas pour le bien des citoyens. Elle ne veut qu’affaiblir les pays pour s’emparer de nouvelles ressources.

 

 Cette course à la productivité et à l’augmentation de plus en plus grande de profil ne peut tenir la route. Comment se fait-il que nous soyons rendus là? Comment se fait-il que cette avidité maladive soit si présente chez les nantis comme chez les gens de notre société? Comment se fait-il que nos gouvernements s’entêtent à garder une structure économique défaillante sans vouloir explorer autre chose? À oui, j’oubliais, les profils ne seraient pas aussi élevés. Que l’on hypothèque le déclin des civilisations m’indispose vraiment et devient un problème presque insoluble.

 

Sommes-nous condamnés à vivre dans un monde qui s’entre-déchire sans être dans l’incapacité d’accomplir quelque chose? J’en étais là dans ma réflexion lorsqu’une image s’imposa à ma mémoire. Adolescent, j’avais fait une démarche qui s’avéra négative. J’avais probablement beaucoup d’attente puisqu’en revenant je pleurais ma déception tout en conduisant mon auto. À l’intérieur de ma tête, je ne voyais que du noir. Un grand désespoir m’habitait de façon incroyable. Soudain, une petite flamme apparut. Je m’y accrochai et cette petite lumière transforma sans contredit cette noirceur en moi. Je ne sais pas si vous avez déjà vécu quelque chose de semblable, mais c’est ahurissant de constater comment une infime luminosité peut changer la donne. Peut-être faut-il toucher une noirceur pour que surgisse l’espoir? Quoi qu’il en soit, cela me permit de porter un regard différent sur ce qui se passe d’aujourd’hui.

 

Avez-vous remarqué qu’un certain pourcentage de la population ont une '' écœurantite '' aiguë de la structure gouvernementale? Depuis un certain temps, on a tendance à élire de façon contestataire nos prochains élus. J’en conviens, c’est très maladroit comme manière de réagir et l'on est prêt à tout pour contrer son insatisfaction. À ne pas oublier par compte que cela fait aussi référence à l’élection de Hitler dans notre passé. Mais il se passe quelque chose et c’est peut-être l’indice d’un mouvement qui se proclame de plus de justice. L’exemple le plus flagrant est sûrement les Catalans. Le peuple vote pour l’indépendance et L’Espagne refuse quand même ce scrutin. On voit là une belle démocratie. Bien sûr, les nantis et nos élus vont se battre avec force contre ce qui va de soi. On ne veut pas changer une structure qui garnit de plus en plus leur poche. Pourtant, d’un autre point de vue on peut trouver de l’espoir dans ces mouvements contestataires.

 

Le mouvement initié par les femmes qui ose maintenant dénoncer les abus sexuels est un autre exemple d’espoir. Cela démontre que lorsque nous sommes un groupe qui se soutient cela peut changer les choses. L’individu existe uniquement à partir de la société et non l’inverse. C’est la preuve que nous avons une force ensemble.

 

 Peut-être que tout ce chaos mondial sera le début d’une prise de conscience du divin (je ne parle pas de la religiosité) et que tout est sacré. La vie profane que l’on tente d’implanter depuis nombre d’années est synonyme de séparation et je crois que l’on commence à s’en apercevoir. Et dire que tout cela est dû au profil et à l’argent.

 

Un ami qui fait la livraison de bières d’une micro-brasserie me racontait qu’en arrivant chez un client (un café haut de gamme de Montréal), il remarquait qu’un employé parlait avec un itinérant devant ce commerce. Il était déçu, car il croyait que le jeune travailleur tentait de convaincre cet itinérant de changer de place. Le jeune entra, fit un café et sortit le donner à ce personnage. Il ne faut pas se tromper, des gestes d’humanité existent toujours. Comme mon camarade me le disait, il travaille pour une petite industrie créée par des jeunes et il remarque que la façon de gérer est beaucoup plus humaine. Ce n’est pas la première fois que je constate cela. Les jeunes veulent une meilleure qualité de vie, une présence plus grande à la famille et c’est très bien et surtout un environnement de travail qui leur plaît. 

 

Cela me fait penser à la grève des étudiants en 2012 d’où le carré rouge fut le symbole, cela aussi était plein d’espoir, enfin il se passait quelque chose. Il y a une vague de fond positive, qui est presque qu’invisible, plus cachée peut-être, mais elle est bien là sur notre terre. Je suis convaincu qu’avec de l’espoir tout est possible. Faut-il le vouloir, vraiment?

 

Après la tuerie de Parkland en Floride, les étudiants ont manifesté 1 mois plus tard, partout aux États-Unis, pour le contrôle des armes. Je dois dire que cela aussi est encourageant. Je crois que l’espoir sera catalysé par la jeune génération. On en voit déjà des signes.

 

   

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1- http://mariwim.info/?p=78

2- Ibid.

3- file:///C:/Users/Serge/Downloads/le-capitalisme.pdf

4- http://mariwim.info/?p=78

Voir au delà des apparences

5 avril 2018

 

La réduction de gaz à effet de serre

 

 

Nous avons reçu cette semaine le rapport sur la réduction de gaz à effet de serre du Canada. Sommes-nous vraiment surpris de constater que nous avons complètement raté les cibles qu’ils se sont données pour diminuer le carbone? À part la taxe sur le carbone, que tous les citoyens paient, il y a peu de solutions qui sont mises en marche, pour améliorer la situation précaire où nous sommes.

 

Selon le journal Actualité, « Justin Trudeau doit arrêter de se pavaner sur la scène internationale en disant qu’on est sérieux dans les luttes aux changements climatiques quand il y a une absence totale de leadership de la part des libéraux » ¹. Je dois dire que le plus gros des problèmes se trouve là. L’accord de Paris en 2015 est une bonne chose, pourvu que l’on mette en marche les décisions prises. Nous sommes en l’an 2018 et tel n’est pas le cas. De vouloir appliquer et cela sans nul doute des décisions qui pourraient faire mal au peuple en matière de la lutte contre les (GES), n’est pas très bon pour l’électorat. Patrick Bonin, quant à lui, affirme que « le refus des gouvernements de tenir tête aux lobbys pétroliers et aux manufacturiers automobiles » ² est également une cause importante pour ne rien faire. C’est là que l’on voit que le néolibéralisme présent dans le monde entier fait sa propre loi. Il est surprenant de constater que la seule vision que l’on a sur l’économie est celle de l’exploitation abusive, entre autres, du pétrole au Canada. Abuser de l’environnement juste qu’à sa destruction pour la sacro-sainte économie est une hérésie à notre survivance. Pourquoi ne pas développer une économie basée sur l’énergie verte? Voilà une solution qui me semble logique. Oui! c’est vrai, s’il fallait que chaque citoyen fût indépendant face à l’énergie électrique grâce aux panneaux solaires que dirait Hydro Québec. Ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres et c’est malheureusement le cas. Je vois dans tout cela qu’une bataille pour sauvegarder les acquis, pour augmenter sans cesse les revenus et pour sauvegarder leur vision des choses. Il est évident que les multinationales vont se battre à maintenir leur pouvoir et le contrôle de leur richesse.

 

De plus, s’il vous plaît, arrêter de tout mettre sur le dos du citoyen. Il fait ce qu’il peut avec les moyens qu’il a en sa possession. Pourquoi ferait-on un effort suprême alors que nos propres gouvernements vont à l’encontre de notre action et qu’il ne réalise rien de révélateur à ce domaine? Je crois que les gens seraient prêts à beaucoup plus s’ils se sentaient appuyer par l'institution politique de leur pays. La solution c’est de donner l’exemple et non de les accuser ou encore de s’imaginer ce qu’ils vont penser selon les décisions prises face au combat sur les émissions de gaz à effet de serre.

 

L’on veut injecter de l’argent au niveau du transport dans les grandes villes et cela est très bien. Pourtant il ne faudrait pas oublier les régions qui demandent également un aménagement de ce point de vue. Lorsqu’il y a un service existant au transport en commun, les gens n’hésitent pas à l’utiliser. Je le vois dans ma région, beaucoup d’automobilistes stationnent leur véhicule et on recourt au service d’autobus pour se rendre à leur travail. Comme je le disais plus haut, nous avons une volonté de changer nos habitudes de vie, faut-il encore être soutenue.

 

D’autre part, « [la] mise en garde des scientifiques à l’humanité, deuxième avertissement. C’est une alerte solennelle que publient lundi 13 novembre dans la revue Bioscience plus de 15,000 scientifiques de 184 pays. Biologistes, physiciens, astronomes, chimistes ou encore agronomes spécialistes du climat ou des océans, de zoologie ou d’halieutique, les autres mettent en garde contre la destruction rapide du monde naturel et le danger de voir l’humanité pousser les écosystèmes au-delà de leurs capacités à entretenir le tissu de la vie. » ³ comment se fait-il que nos élus ne prennent pas en considération ces avertissements venant d’un si grand nombre de scientifiques? Pourtant ils ont également des enfants. Que laissons-nous à cette jeune génération qui est beaucoup plus éveiller que nous à l’environnement? Sommes-nous à ce point imbus de nous-mêmes? Je le répète, si l’économie est l’unique élément qui compte, nous faisons vraiment fausse route.

 

Voilà, « C’est la deuxième fois que les « scientifiques du monde » adressent une telle mise en garde à l’humanité. Le premier appel du genre, publié en 1992 à l’issue du Sommet de la Terre à Rio (Brésil), avait été endossé par quelque 1700 chercheurs, dont près d’une centaine de Prix Nobel. Il dressait déjà un état des lieux inquiétant de la situation et s’ouvrait sur cette alerte: « Les êtres humains et le monde naturel sont sur la trajectoire de collision. » Ce premier appel n’a pas été suivi d’effets. Un quart de siècle plus tard, la trajectoire n’a pas changé ». ⁴ les scientifiques ont au contraire des politiciens de la considération pour le genre humain et le résultat élaboré par eux est extrêmement important. Ce n'est pas rien.

 

Lorsque nos gouvernements mettent la priorité sur la légalisation du cannabis, car on sait que ce n’est qu’une question d’argent, ou sur le multiculturalisme tout en essayant de détruire notre identité, je me demande si cela va tenir la route s’il devait advenir une catastrophe environnementale.

 

Nous sommes en période préélectorale et ce que j’observe me fait honte. Cela me désole de réaliser que la politique ne se résume que par des accusations de part et d’autre. Ce ne sont que des enfants qui n’ont aucune envergure et aucun projet mobilisateur. Les politiciens d’aujourd’hui jouent au jeu de la dictature. J’ai vraiment l’impression que la politique rend nos élus fous. Comment peut-on avoir confiance en cette structure gouvernementale? Ce qui prime avant tout c’est l’illogisme. J’aurais envie de crier en disant: mettez vos priorités à la bonne place. Là, il s’agit de notre survivance. Que vous ne preniez pas en compte l’avis de milliers de scientifiques est encore une fois inconcevable.

 

Seul, je ne peux pas accomplir grand-chose. Je me sens encloisonné dans un carcan que je n’ai pas choisi face à un danger probable. Voilà ce que pense un citoyen bien ordinaire.

 

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1- Actualité, mardi le 27 mars 2018,

http://www.journaldemontreal.com/2018/03/27/reduction-de-gaz-a-effet-de-serre-le-canada-en-voie-de-rater-ses-cibles

2- Ibid.

3- M Planète, par Stéphane Foucart et Martine Valo, 21 novembre 2017,

http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/11/13/quinze-mille-scientifiques-alertent-sur-l-etat-de-la-planete_5214199_3244.html

4- Ibid.

La réduction des gaz à effet de serre

8 mars 2018

 

J’en ai ras le bol de la politique au Canada et au Québec

 

J'ai un énorme ras- le- bol de la politique en générale, autant provinciale que fédérale. Ce nom: LIBÉRAL est synonyme pour moi de malhonnêteté, de mensonges et de corruption. La commission Charbonneau nous a dévoilé le « modus operandi » d’un système mafieux présumément incarné par le parti libéral du Québec. Malheureusement, l’exercice n’a proposé aucun vaccin pour la guérison du malade. Pire, les Québécois ont réélu les libéraux majoritairement en 2014. Je me suis pris la tête à deux mains en me disant que ce peuple n’était pas une victime, mais un complice de sa déchéance.  

   

Pour ceux qui, comme Serge et moi, tentent de vulgariser l’actualité politique sur notre site, en essayant d’en comprendre les tenants et aboutissants, il y a une forme de fatalité morbide qui nous rattrape et qui nous convainc qu’il n’y a rien à faire. Les gens n’en ont rien à foutre de la politique. Je suis déçu du comportement citoyen. Pourquoi vote-t-il pour un parti réputé être corrompu? Pourquoi cette indifférence à son propre avenir? Pourquoi cet analphabétisme politique systémique? Pourquoi ce refus de voter pour des projets collectifs de société? Depuis quand l’indépendance d’un peuple est-elle devenue une maladie contagieuse? Si j’essaye de comprendre la logique du peuple, cela voudrait-il dire que, quand nos enfants quittent la maison pour faire leur propre vie, nous devrions nous y opposer, car l’indépendance est mal?

J’en ai marre des sourires malhonnêtes des chefs libéraux qui se disent les sauveurs du pays, alors qu’ils en sont les fossoyeurs. Pourquoi les Québécois ont-ils élu ces broyeurs de société aussi aveuglément? Qui est responsable de cette descente aux enfers?  Pourquoi les gens choisissent-ils leurs politiciens de la même manière qu’ils vérifient leurs factures d’épicerie, sans vérifier s’il s’y trouve des erreurs?

Les citoyens ne veulent pas avoir la responsabilité de prendre des décisions. Ils veulent que ceux qu’ils élisent, les prennent pour eux. Les Québécois se soumettent à leurs fossoyeurs comme des moutons à leurs bergers. Les politiciens connaissent le peuple. Plus il est ignorant, plus il se soumet. La propagande (voir édito de Serge à propos de la propagande) consiste à s’en prendre au système d’éducation à la base.

Dans un autre ordre d’idée : Pourquoi pensez-vous que Gaétan Barrette a tout chambardé le système de santé au Québec? Parce qu’il veut que les PATIENTS deviennent des CLIENTS.   

Pourquoi pensez-vous que le gouvernement a tout donné aux médecins pendant son mandat? Parce que le premier ministre et le ministre de la Santé sont des médecins. Couillard, qui a été ministre de la Santé sous l’administration Charest. Il a quitté le navire libéral en 2008 pour aller travailler au privé. Il ne faut pas être la tête à Papineau pour comprendre la tactique du premier ministre qui favorise cette méthode de l’utilisateur-payeur.

 http://www.ledevoir.com/politique/quebec/360582/le-passage-de-philippe-couillard-au-prive-souleve-des-questions

Parlons maintenant de Justin Trudeau : pourquoi la beauté d’un politicien primerait-t-elle sur son contenu politique? Je trouve cela très inquiétant de voir des Québécoises courir après lui comme s’il était une rock star, juste parce qu’elles veulent se faire prendre en photo avec lui. Trudeau joue la carte de l’image et dépense l’argent des contribuables sans souci d’élaborer un plan de rééquilibre budgétaire. Justin est le fils de son père, le roi du déficit. Lisez cet article pour comprendre ce que Pierre Trudeau a laissé en héritage aux citoyens canadiens.

http://quebec.huffingtonpost.ca/dominic-goulet-lapointe/cadeau-empoisonne-des-trudeau_b_12689064.html

Justin dépense sans compter et dépasse les objectifs de déficits qu’il avait prévus pendant sa campagne électorale. Tel père, tel fils!

http://le-peuple.ca/politique/article-86-1494524770

S’il fallait qu’une récession se pointe le bout du nez, le Canada se retrouverait dans une situation très précaire. Ce sera toujours le citoyen qui en payera le prix. Il a déjà commencé à le payer, mais il s’en fout. Le Canada anglais critique sévèrement le premier ministre Trudeau, depuis son voyage aux Indes. Pendant ce temps, les Québécois l’idolâtrent plus que jamais. Le Québec est l’endroit où il est le plus populaire dans tout le Canada. Le pire c’est que Trudeau nous a démontré qu’il n’en avait rien à foutre du Québec. Imaginez comment il doit rire dans sa barbe en pensant à nous! En fait de gang de morons, c’est dur à battre!

Je suis tanné de voir le ministre Coiteux, qui avait promis d'aider les victimes des inondations du printemps dernier,  qui veut nous faire croire qu’il étudie encore la situation. L’étude a été moins longue pour donner les milliards aux médecins.

http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1055132/inondations-quebec-victimes-abandon

Pendant ce temps, les victimes vivent des drames humains sans noms. Si les inondations avaient touché les maisons des ministres libéraux, ça ferait longtemps que le problème serait réglé et que les chèques auraient été distribués.

 

http://www.ledevoir.com/opinion/editoriaux/515941/inondations-printanieres-l-impasse-de-l-indemnisation

À sept mois des élections, les sondages disent que les intentions de vote vont pour la CAQ. Ce parti est un carbone des libéraux. Les gens vont voter pour Legault, un ancien péquiste qui a tourné sa veste de bord. Essayez de comprendre quelque chose là-dedans! Les Québécois sont les spécialistes du vote de contestation.  

Le 2 octobre 2018, si les Québécois choisissent les libéraux de Couillard comme futur gouvernement, je jure sur la tête de mes enfants et de mes parents qui sont morts de ne plus jamais parler de politique de ma vie. Je n'irai plus jamais voter, autant au fédéral qu'au provincial. FUCK YOU LA POLITIQUE. Ma page facebook sera une oasis de rien et de platitude. Je vais mettre une belle photo d'un lac avec des montagnes pour que les Québécois puissent rêver à leurs ciboires de Rocheuses qu’ils ne verront jamais et à laquelle ils tiennent plus qu’à leur nation.

À force de crier dans le désert, on finit par pogner une laryngite. J’ai l’âme d’un souverainiste apolitique, mais plus le temps passe et plus je perds le goût de me battre pour une cause que tout le monde déteste. Les gens ne croient plus aux projets de société. Alors comme on dit en bon Québécois : « Qu’ils mangent tous de la marde ».

Je vous l’avais bien dit que j’avais un ras- le- bol!

J'en ai ras-le-bol

19 avril 2018

 

La perversion du silence consenti

 

Je remarque un silence consenti et perverti par nos gouvernements quand il y a d'autres finalités cachées par en arrière. Cela se traduit également dans certains éditoriaux, de certains journalistes et en fait dans tous les domaines. Parfois, je me dis que cela prendrait un détecteur de pensée pour saisir un peu plus la vérité. Malheureusement, la parole ne suffit plus, pourtant il fut un temps où elle était sacrée. Où se trouvent l’authenticité, l’intégrité et la transparence?

 

Lorsque l’on sait que presque le trois quarts des migrants du Canada entrent par le chemin Roxham au Québec, on se pose de sérieuses questions. Je sais, selon la convention internationale nous devons accepter cette réalité, mais cela devrait être le cas pour tous les pays y compris les États-Unis. Si le gouvernement du Québec n’avait pas demandé de l’aide du Canada qui doit déjà de l’argent pour gérer ce problème depuis l’année passée, le fédéral préfère se taire. Pourquoi ne pas fermer ce chemin? Qu’est-ce que l’on cache derrière tout cela? Comme réponse, Justin Trudeau aime mieux utiliser la langue de bois. Ce n’est pas tout de proclamer que nous sommes une terre d’accueil, faut-il encore avoir la responsabilité d’y faire face dans toutes les dimensions que cela amène. Pour le moment, c’est le Québec qui paye les coûts engendrés par l’accueil et la prise en charge de tout ce monde. C’est à se demander si l’on ne tente pas de noyer l’identité québécoise par une mer multiculturaliste ou encore de créer un électorat favorable pour le fédéral. On peut s’imaginer une multitude de questions lorsque le silence fait loi.

 

Parfois, je pense à tous ceux qui œuvrent dans les instances de nos gouvernements par exemple les députés ou les ministres. Je suis persuadé qu’ils finissent par être au courant de toutes les engrenages, les mensonges et les accusations qui y sont véhiculés. Pour celui ou celle qui au départ avait une certaine forme d’intégrité, cela doit être sans contredit une situation qui n'est pas facile à gérer. Pourtant on finit par entrer dans la structure en se persuadant que l’on ne puisse rien ou si peu. La structure gouvernementale est trop immense pour tenter de changer quelque chose. De plus, les avantages de toutes sortes comme financière, le fait que nous sommes quelqu’un d’important, etc. sont des éléments qui pèsent sur la balance. Alors là, nous devenons complices d’une situation qui continue à manquer d’authenticité et de transparence.

 

Je pense également, entre autres, à l’arrestation du ministre Guy Ouellette par l’UPAC. C’est curieux que l’on en parle plus. Je suis à peu près assuré que certains à l’intérieur du gouvernement savent les tenants et aboutissants de cette histoire. Aucune accusation proclamée par l’UPAC qui est allée contre loi et qui continue comme si rien ne s’est produit. Quant à moi, ce silence cache toute une machination quelque peu obscure et perverse.

 

D'un autre ordre d’idée, lorsque je pense à certains journalistes ou éditorialistes, je ne peux que constater qu’il y a peut-être une ligne de partie qui existe. Le journal du nom de '' Le Journal de Montréal '' est publié par: '' Sun Media '' une division de Quebecor Média qui appartient à Pierre Karl Péladeau, ou encore, que la presque totalité des journaux est une acquisition de Power Corporation de Paul Desmarais. Est-ce qu’il y aurait une ligne directrice que l’on doit maintenir?  Il est normal que le texte soit relu par le rédacteur en chef et si besoin est par un ou deux avocats pour s’assurer que le contenu est conforme, mais on peut quand même se poser la question. Je comprends également que l’on a besoin d’un salaire pour garantir la survie de notre famille alors on se soumet à un silence consenti. Si tel est le cas, comment faire pour garder une certaine transparence face à des structures de pouvoir?

 

Je pense aussi à toutes ces femmes pendant la Deuxième Guerre mondiale qui travaillaient dans les usines d’armements. Tout en sachant que la création de bombes tuerait des milliers de personnes, hommes, femmes et enfants devenant ainsi complices de la guerre. Ce ne sont pas des accusations, je comprends ce besoin de survivance. Les états qui ont choisi de créer la guerre est d’abord et avant tout coupable puisqu’il ne propose aucune autre solution. C’est très difficile de parler de ces réalités, car cette situation est présente partout. C’est comme celui qui se fait exploiter et garde le silence parce qu’il a peur de perdre son gagne-pain, mais ce silence consenti est pervers puisque cela continuera de la même façon sans aucun changement.

 

Cela serait extraordinaire de vivre dans un monde où l’authenticité, l’intégrité, la justice et la transparence représentent la base de notre vie. Tristement, nous nous situons de plus en plus loin de ce rêve d’harmonie qui semble utopique. Pourtant, beaucoup de gens ont porté cette aspiration en eux que l’on pense à Nelson Mandela, Gandhi, mère Thérésa et tant d’autres.

 

Nous avons la faculté de communiquer par la parole et plus tôt que de la respecter nous corrompons ce moyen magnifique qui nous appartient. Nous vivons maintenant dans un tour de Babel ou personne ne se comprend, ou tout n’est que manipulation. 

 

Il y a une responsabilité qui nous incombe, chacun de nous. L’image de nos gouvernements est parfaitement la représentation de ce que l’on est, il ne faut pas oublier cela. C’est dur comme constat, mais parfois il faut nous brasser pour commencer une réflexion qui est en dehors de la peur, du refus de voir la réalité ou de l’indifférence.

La perversion du silence consenti

22 mars 2018

L’automne de ma vie

 

Journée d’hiver, mars 2018. Je suis assis face à mon ordi dans la cuisine. L’envie d’écrire s’est emparée de moi. J’ai juste du vide dans la tête. C’est le blanc total qui aveugle mes yeux de l’intérieur. « Y a pas grand-chose dans le ciel à soir! » comme dirait Paul Piché.  J’ai besoin de dire aux gens qu’ils dorment honteusement, même si je sais qu’ils n’écoutent pas les opinions trop dérangeantes. L’ignorance oblige.

Je ne les comprends pas. Ils votent pour ceux qui les méprisent et détestent ceux qui les aiment. Ce n’est pas normal de voter pour des bandits quand tu sais qu’ils le sont. Tu deviens le complice de ta servitude. Je n’en reviens pas de voir que les Québécois aiment tant se faire enculer. C’est démoralisant en ti-pépère! Les Québécois présentent leurs culs aux politiciens en s’excusant d’exister. Ceux-ci en profitent pour les pénétrer à sec, bien profond dans l’âme. Ensuite, au lieu de se lever debout et de riposter, ils se mettent à genoux les calvaires! Ils ont honte d’être ce qu’ils sont. S’ils savaient la sueur et le sang qu’ont subis nos ancêtres, ils demanderaient pardon d’être lâches comme ils le démontrent.

Nos ancêtres se sont battus pour que notre langue et notre culture française survivent à cette larve fédérale qui se complaît de nous dominer et qui nous reproche d’être qui nous sommes. Je voudrais me battre pour me défendre. Mais je ne peux pas le faire tout seul. Tout le monde s’en fout. Les Québécois rampent comme des serpents qui ne mordent pas. C’est peine perdue. Mon humeur s’en ressent. On dirait que les ordures libérales qui nous dirigent, ont mis quelque chose dans l’eau pour amortir notre courage. Moi, ça m’assomme de voir mon peuple se laisser contaminer sans réagir. J’aurais le goût de rester coucher dans mon lit, en laissant ma vie se dérouler, comme du papier de toilette qui se déroule par terre et que personne ne ramasse. Qui mange de la « marde »!  

   

La télévision est ouverte au poste LCN. J’aime avoir le son de la télé en permanence. J’écoute les nouvelles en écoutant les voix qui se déguisent en bruit de rien. C’est comme les politiques du parti libéral : Nous les entendons promettre du beau et une fois qu’ils sont élus, ils renient leurs promesses parce que l’économie pour eux, prime sur l’être humain. Philippe Couillard, le premier ministre a peine à cacher sa haine du nationalisme Québécois. L’ancien neurochirurgien a donné tous les pouvoirs à son radiologiste Barrette. Ils se sont préparés une belle retraite en aspergeant les médecins spécialistes, des milliards qu’ils ont délibérément dérobé aux contribuables. Si Couillard et Barrette perdent leur élection en octobre prochain, ils pourront au moins aller récolter les fruits de leur travail en retournant pratiquer la médecine à deux millions par année + la prime de départ+ la pension à vie+ les paradis fiscaux.

http://www.ledevoir.com/politique/quebec/403818/couillard-a-place-des-fonds-dans-un-paradis-fiscal

 

Couillard favorise les anglophones du Québec parce que ces derniers votent inconditionnellement pour lui à toutes les élections. Un opportuniste dans tout le sens du terme. Il a laissé Gaétan Barrette seul sur son trône de la santé, en validant ses crises de pouvoir.   

Après que le gouvernement ait tout donné aux docteurs, les infirmières ont crié leur malheur dans un désert qui n’en finit plus. Pendant que les médecins ne savent plus que faire de leur argent, elles sont abandonnées dans ce monde de civières stationnées dans les couloirs d’un hôpital où les patients sont étalés comme du bétail dans les excréments de tout le monde. Elles torchent les malades à s’en tuer la vocation. Elles sont forcées de faire du temps supplémentaire au risque de mettre leur vie en danger. Si un chauffeur d’autobus est régie par un « log book » qui le force à ne pas dépasser douze heures de conduite par jour, comment des êtres humains qui s’occupent de malades, pourraient-ils être plus enclins à bien faire leur travail après 8 heures de torchages?

Les libéraux cherchent à instrumentaliser le malheur des gens pour tenter de se faire réélire en octobre prochain. Je ne suis pas devin mais j’ai un bon « pif ». Le pire est à venir pour eux. Les Québécois font partis d’une race distincte. Ils se foutent de leur destin. Ils votent pour contester. Je crois que les libéraux vont subir leur vengeance.

Je rêve de retrouver cette extase politique des années 70 où les projets d’avenir pullulaient d’espoir. Les adversaires du Québec ont tellement répété que nous avions tort d’espérer, que nous avons fini par les croire. Vous vous souvenez de ce vent de renouveau que nous ressentions en 1976, lors de l’élection du parti Québécois comme gouvernement? René Lévesque, dernier politicien démocrate à avoir existé, nous parlait de souveraineté et d’indépendance. Aujourd’hui, les jeunes n’y croient plus. Ils n’envisagent plus leur propre libération. Plusieurs vont même jusqu’à dire que je suis un vieux avec des idées de l’ancien temps. Ils se contentent de regarder leurs cellulaires et travailler moins pour plus. Ils se désintéressent de la politique parce qu’ils voient nos politiciens carbones qui s’en mettent plein les poches à coups de mensonges. La politique ça déshumanise un humain!

J’ai souvent l’impression qu’il n’y a pas d’éclairci en vue et que nous sommes sous une domination néolibérale qui va malheureusement perdurer, même si les libéraux sont chassés du pouvoir. Les Québécois vont voter pour la CAQ car leur analphabétisme politique leur fait croire que François Legault va atténuer ce cynisme qui ronge les espoirs. La CAQ est le meilleur moyen de flotter dans un vide politique pour un autre quatre ans. Si les gens pouvaient comprendre que le néolibéralisme se définit par ceux qui proclament que l’économie est la priorité dans tout, ils comprendraient que la seule solution est de voter pour le PQ. L’être humain doit retrouver sa place dans la société. Nous élisons des hommes et des femmes qui doivent travailler pour nous en premier lieu.

Les Québécois vivent leur automne depuis trop longtemps. Ils s’hibernent dans leurs grottes de confort et se laissent manipuler par ces menteurs professionnels. Ils ne jugent plus ce qui est bien ou mal. Ils se satisfassent du statu quo. Si quelqu’un leur propose un espoir de libération, ils deviennent hargneux en insultant sa différence. Ils refusent de sortir de leurs cocons. Ils favorisent le fait que tout le monde pense la même chose. Ils ressemblent à des poules dans des poulaillers, tous cordées en attendant de chier leurs dus.

Aujourd’hui, l’indépendance de notre peuple est la maladie à enrayer. Les référendums sont dépassés, qu’ils disent. Comme si le fait de poser une question mettait la vie d’un peuple en danger. Comme si le désir de liberté pouvait être vétuste. Les gens se laissent distraire pour mieux se tenir à l’abri de leur réalité. Ils ont les yeux fixés sur leurs téléphones intelligents. Ils ne regardent plus autour d’eux. Quand ils vont prendre une marche dehors, ils mettent des écouteurs pour écouter la musique qui vient de leurs téléphones multi-divertissants. Les couchers de soleil leur passent vingt pieds par-dessus la tête. J’ai souvent l’impression que les citoyens s’excluent volontairement de vivre leur propre réalité. Ils collectionnent les amis sur facebook ou Twitter parce que c’est plus facile d’envoyer chier un séparatiste par écrit, que de le faire dans sa face. Les gens sont déconnectés de la réalité et de la vie. Le virtuel est devenu leur société. C’est révoltant mais c’est un choix qu’ils font, sans en comprendre la teneur. Le monde va tellement mal que l’espoir est découragé. Il y a un « Je m’en foutisme » qui m’exaspère.

Voyez comment les gens conduisent leurs véhicules sur la route. Ils se croient seuls sur la terre. Ils ne regardent même pas en avant, tellement ils ont confiance à l’immortalité que leur font croire leurs jeux vidéo. Ils ne font plus la différence entre le virtuel et la réalité. Ils conduisent les yeux vers le bas où se trouvent leurs téléphones, bien installés en équilibre sur leurs genoux, cherchant à éviter une contravention qui ne les dissuadera jamais de changer leurs mauvaises habitudes. Ils se croient invincibles. Ils n’ont aucune conscience du danger qu’ils provoquent pour eux et pour les autres. Quand je suis sur la route, la façon de conduire des gens me parlent de ce qu’ils sont. La plupart s’approprient la route en se foutant des autres autours d’eux. Bizarre qu’ils n’acceptent pas que les autres agissent comme eux à leur égard! Nous vivons dans un monde individualiste à l’extrême. C’est chacun pour soi. Tout ça pour dire que j’ai l’espoir bien ancré au fond de mon désespoir, car je n’ai aucun signe d’un éveil collectif. Si le peuple ne réalise pas qu’il fonce vers un mur, le réveil sera brutal quand il réalisera que c’est lui seul qui décide de tout.

 Quand tout le monde est solidaire…………..

J’ai mal à mon pays le Québec. Je suis mieux de m’y faire car je n’ai pas fini d’être déçu.   

L'automne de ma vie

3 mai 2018

Oh! sagesse, où es-tu?

 

Oh! sagesse, où es-tu?

Toi qui es si belle.

Où te caches-tu?

Toi, qui es si désirée.

 

J’ai voulu regarder de plus près la définition du mot sagesse: «La sagesse (équivalent en grec ancien σοφία/Sophia) est un concept utilisé pour qualifier le comportement d'un individu, souvent conforme à une éthique, qui allie la conscience de soi et des autres, la tempérance, la prudence, la sincérité, le discernement et la justice s'appuyant sur un savoir raisonné.

Dans le domaine de la philosophie, la sagesse représente un idéal de vie vers lequel tendent les philosophes, «amoureux de la sagesse», qui «pensent leur vie et vivent leurs pensées», à travers le questionnement et la pratique de vertus.

Les philosophes grecs différenciaient la sagesse théorique (Sophia) de la sagesse pratique (phronèsis): la vraie sagesse serait la conjonction des deux.»¹

J’aime beaucoup cet énoncé de la sagesse, elle me parle. Je me suis même demandé à quoi cela me renvoie lorsque je regarde tous ces mots. Vous savez, l’éthique par exemple, ou encore la conscience de soi et des autres, etc. La vraie nature de l’Homme n’est-elle pas celle-là? Un être humain qui est conscient de lui-même et naturellement des autres. Celui qui veut du bien et qui est capable de très belles réalisations. Bien sûr, la sagesse s’acquiert avec l’expérience et le temps, mais si fondamentalement nous étions cela. Est-il vrai de pensée que la majorité des gens rêvent d’un monde plus harmonieux? Je crois que oui. Cela me fait penser au film Avatar où nous les humains représentent le peuple bleu. Qui nous contrôle? Voilà la question que l’on doit se poser. Parfois, j’ai l’impression de vivre dans un monde qui est dirigé par des êtres maléfiques remplie de noirceur.

Maintenant, qu’est-ce que l’on observe de la réalité de notre monde? Il est très difficile en ce moment de concevoir une once de sagesse dans nos gouvernements, dans les banques et dans nos autres ensembles de structures existant en ce moment. J’ai parfois l’impression de vivre sur une planète où la noirceur plane en permanence sur nos têtes et s’opacifie sans cesse. La dictature, qui a toujours été présente, veut étendre son droit dans toutes les sphères de notre vie et dans nos sociétés dites intelligentes. Chacun invente leur propre loi au détriment de la majorité. L’incohérence est employée comme étant un mode naturel de réagir, et cela avec une expression de condescendance ahurissante. Le mensonge fait loi et devient congénital, mais dans quel monde de fou vivons-nous?

Remarquer tout ce qui se passe autour de soi. Je n'ai qu'à songer à la technologie, qui en soi, peut-être une bonne chose, mais qui également peut être utilisée de façon négative. La dépendance à nos cellulaires en est un exemple. L’endormissement de nos jeunes et de nous tous qui sommes de plus en plus enfermé dans une prison qui transforme notre vision de la réalité comme si nous étions des autismes. Les boissons énergisantes qui nous rendent malades et peuvent nous conduire jusqu’à la mort. Le plus surprenant, c’est que l’état n’interdit pas la vente de ces produits. Tout semble fomenté pour nous rendre amorphes. Sommes-nous dans l’état où l’on vit qu’en surface sans se poser des questions? Malheureusement pour une partie de la population je dois admettre que c’est peut-être le cas.

Chez nos élus, on souhaite qu’ils aient un peu de sagesse, mais force m’est d’admettre qu’ils en sont dépourvus. Lorsqu’ils affirment avec conviction qu’ils travaillent pour le peuple, je dois dire que c’est un mensonge éhonté. Nous avons qu’à observer toutes les manifestations existant dans le monde entier. La vraie sincérité, la justice et la clairvoyance ne font pas partie de leur vision. Je dirais plutôt que l’incohérence et la méchanceté sont des éléments inhérents de leurs discours.

Il est surprenant de constater que dans notre histoire de l’humanité une poignée de gens ont toujours contrôlé le peuple. Lorsqu’il y a une dictature évidente, comment cela se fait-il que la majorité accepte cela? Vous allez me dire que cette question est naïve et trop simple, le croyez-vous vraiment! Pourtant la masse de la population représente sans contredit une force incroyable. Pourquoi laissons-nous la direction de notre vie à quelques personnages qui ne pensent qu’au pouvoir? Serions-nous un peu paresseux, comme si nous voulons que ce soit les autres qui règlent les problèmes? Est-ce que cela n’est pas la loi du moindre effort?

Heureusement que l’on peut observer un mouvement qui veut contrer l’inacceptable. Que l’on pense à toutes les manifestations et les dénonciations qui surgissent de toutes parts. Cela est le signe d’une conscience de plus en plus grande parmi les gens. Je pense en ce moment aux Amérindiens et aux autochtones qui luttent sans cesse contre les pipelines de gaz dans le but de protéger l’environnement. Cette sagesse ancestrale de ces peuples est remarquable. La protection de l’environnement pour eux est d’une importance certaine pour garantir l’avenir. Il est le seul objectif pour leurs générations futures. Ils nous enseignent que c’est la communauté avant tout et non l’individualisme. Ils nous démontrent également comment nous sommes tous liés entre nous, la nature et l’univers. Il est impératif de vivre en harmonie avec tous ces différentes réalités. L’égocentrisme et le pouvoir nous amènent vers une destruction assurée. Nous devons travailler pour le bien-être de tous et garantir un avenir meilleur aux générations futures.

Lorsque les municipalités contredisent les décisions gouvernementales face à l’environnement, il y a là une conscience qui se manifeste. Je trouve cela encourageant, car on commence à se prendre en charge. On accepte plus l’incohérence de nos élus. Est-ce que la sagesse se crée par elle-même un chemin jusqu’à nos cœurs et notre intelligence? Pourquoi pas, les ténèbres fait peut-être en sorte de développer une ouverture plus grande de nos âmes? Il y a de l'espoir, car il y a une évolution certaine dans nos mœurs. On a parfois l’impression que ce changement est lent, mais on resterait peut-être surpris, tout va de plus en plus vite.

Quelle extraordinaire idée que de s’imaginer que nous tous nous réintégrons cette sagesse qui comprend l’éthique, la conscience de soi et des autres, la tempérance, la sincérité, le discernement, la justice et le savoir raisonné! Voilà le défi qui nous attend, et cela envers et contre tous ceux qui proclament le contraire.

 

« C’est sans doute un des malheurs attachés à l'humanité que la sagesse ne puisse s'acquérir que par le temps, l'âge et l'expérience. Qu'il y aurait bien moins de maux dans le monde si la sagesse et la jeunesse marchaient toujours ensemble ! La première, qui n'inspire que de bonnes et de grandes actions, le verrait bientôt exécuté par la jeunesse, qui est capable des plus grands efforts ; une noble émulation s'emparerait de tous les cœurs, et l'univers serait peuplé de sages. » ²

 

« L’homme sage doit souhaiter de voir dans son ennemi de la sagesse et des lumières ; ce n'est qu'alors qu'il peut en attendre de la justice et des égards. » ³

 

« L’ouvrage de la sagesse n'est pas éternel, mais celui de la folie s'ébranle sans cesse, et ne tarit pas à écrouler. La première grave ses caractères, ses caractères durables sur le rocher ; la seconde trace les siens sur le sable. » ⁴

_____________________________

        

1- Wikipédia. https://fr.wikipedia.org/wiki/Sagesse

2- Citation de David Augustin de Brueys. http://www.mon-poeme.fr/citations-sagesse/

3- Citation de Euripide. Fragments -Ve S. AV. J.-C.. http://www.mon-poeme.fr/citations-sagesse/

4- Citation de Guillaume-Thomas Raynal. Histoire philosophique et politique (1780).

     http://www.mon-poeme.fr/citations-sagesse/

Oh! Sagesse, ou est tu?

5 avril 2018

 

Qu’est-ce que notre réalité?

 

Nous vivons dans un monde narcissique où l’ombre de chacun prime sur les besoins de la collectivité. Les mensonges sont devenus de fausses structures médiatiques que Donald Trump appelle: Les fake news. Ce terme pernicieux ne fait que justifier des erreurs défendues à des fins électoralistes : une manière de dire : J’ai raison même si j’ai tort et vous avez tort même si vous avez raison. Depuis quand la folie d’un homme pourrait-elle être un fake? Les valeurs que nos parents nous ont enseignées n’auraient plus aucune valeur?

Les mensonges sont acceptés dans notre société. Ils sont marginalisés. Par exemple, les fausses promesses électorales sont devenues normales parce que ceux qui les propagent n’en subissent jamais de répercussions. On a souvent l’impression que la justice protège les menteurs. Les citoyens vivent au même rythme que le lithium de leurs cellulaires. Leur réalité se veut virtuelle. Les réseaux sociaux sont les cibles d’échanges d’opinions anormalement violentes entre des adversaires qui n’oseraient pas se dire la moitié de ce qu’ils disent s’ils étaient l’un en face de l’autre. Ils aiment mieux se cacher en arrière de leurs écrans cathodiques pour vomir leur rage d’être aussi lâches dans la vie. Ils pensent qu’en écrasant les autres, ils vont acquérir une reconnaissance.

La politique est le miroir de ce que nous sommes comme société: Un peuple d’individualistes qui se fout de l’avenir collectif et qui est prêt à tout pour protéger ses acquis matériels. La corruption politique étalée dans les médias est le miroir des valeurs d’une bonne majorité de citoyens. Pendant ce temps, les jeunes jouent à des jeux vidéo pour oublier ce qui se passe autour d’eux. Ils prennent faussement pour acquis qu’ils ont droit à plusieurs chances pour réparer leurs erreurs. Ils les marginalisent en pensant qu’ils n’auront qu’à cliquer sur un bouton pour repartir à zéro, tout comme ils font dans leurs jeux. Mais la réalité est tout autre. Elle peut être implacable et souvent irréversible. L’expérience qu’ils veulent acquérir par eux-mêmes, n’est que l’apanage que leur accordent le temps. Ils évitent les raccourcis que les personnes plus âgées pourraient leur léguer judicieusement. Ils ne veulent pas se faire dire quoi faire. Quand ils deviennent vieux à leur tour, ils réalisent qu’ils auraient dû écouter l’expérience pour se faciliter la vie.

 

Les gens conduisent leurs autos tout comme ils ont le contrôle de leur vie. Ils improvisent leur conduite au lieu de la rendre préventive. Ils élèvent leurs enfants avec des œillères, sans leur enseigner à respecter autrui. Pourtant, ils exigent ce même respect des autres. Ils se construisent un petit monde bourré de faux jugements qui contrebalancent les manques que l’argent ne peut pas leur donner. Ils comptabilisent leurs budgets en pelletant leurs problèmes sur des cartes de crédits, en se faisant croire que la vie va leur faire gagner un gros lot quelconque pour tout rembourser. Ils s’endettent et ils se croient libres. Ils parlent de démocratie parce qu’ils vont voter une fois aux 4 ans. Les gens ont un besoin inné d’avoir raison. Ils recherchent constamment la reconnaissance des autres sans démontrer le moindre altruisme. Ils s’achètent des chiens qu’ils ne prennent pas le temps de dompter par paresse. Ils se pavanent avec eux au bout d’une laisse sans en avoir le contrôle. Ils se foutent carrément des gens qui les entourent en les laissant aboyer. Ces mêmes personnes n’accepteraient pas de subir cela. Ils exigent le respect des autres. Ils font des enfants même si leurs carrières professionnelles priment sur tout. Ils envoient leurs rejetons passer leur enfance dans des garderies subventionnées en se sentant coupables de ne pas être plus présents pour eux. Au lieu de leur enseigner de bonnes valeurs au milieu d’une civilité collective, ils leur disent toujours “Oui” quand ils devraient leur dire “NON”. Les rejetons grandissent dans un monde très différent de ce qu’on leur a enseigné.  Quand ils réalisent qu’ils ne peuvent pas avoir tout ce qu’ils veulent aussi facilement qu’ils le croyaient, ils deviennent prêts à tout pour obtenir ce qu’ils veulent. Après avoir été des enfants-rois, ils se déconnectent de la société et doivent difficilement s’adapter à la réalité, à savoir que tout n’est pas si simple à acquérir. Les parents d’aujourd’hui évaluent leurs enfants comme s’ils étaient des chefs d’œuvre sur deux pattes. Ils les croient tellement plus intelligents que les autres, qu’ils en font des gens narcissiques et asociaux.    

L’avènement d’émissions comme “La voix” font croire que la célébrité est accessible à tous. Pourtant le talent n’est pas donné à tout le monde. Le domaine de la musique est un énorme nuage éphémère dont la vapeur s’évapore plus vite que la chanson interprétée. L’instantanéité de la gloire est un mirage dangereux qui affecte la vie de ceux qui en sont foudroyé. La gloire instantanée amenuise le courage et l’effort. On devient célèbre pour quelque chose habituellement.

Les Québécois vivent sous une fausse réalité. Ils se sont tellement faits dire qu’ils n’avaient pas le droit d’être ce qu’ils étaient, qu’ils ont fini par le croire. Ils se pensent être des porteurs d’eau et des gens soumis. Ils acceptent leur sort tant qu’ils ne sont pas touchés personnellement. Les gens jugent facilement les autres car inconsciemment, ils reconnaissent leur lâcheté. Ils ne veulent rien savoir d’une forme de collectivité car ils ne veulent pas se retrouver à prendre des décisions importantes. Ils aiment mieux accuser les autres. Ils aiment mieux se souvenir de rien que de se souvenir qu’ils sont lâches. Avec l’avènement de Trump aux États-Unis, il est devenu normal de mentir, d’être malhonnête et de magouiller. On a beau vouloir donner des valeurs à nos enfants, reste que les élites se permettent d’aller à l’encontre de tout ce qu’on leur a enseigné. Difficile pour nos enfants d’assimiler les véritables valeurs au milieu de ce monde dénaturé et tellement injuste. Je me demande réellement si la réalité de notre société n’est pas différente que celle que nous croyons vivre.  Y aurait-il un monde parallèle?

La vérité n’a plus sa place dans ce monde corrompu. J’espère que les citoyens un peu plus éveillés chercheront à reconstruire une forme d’espoir. J’ai confiance aux jeunes qui s’insurgent contre cette destruction de l’identité humaine et du bon sens et qui mine notre courage. L’avenir leur appartient. Je ne suis qu’un vieil homme de 60 ans qui a perdu toutes ses illusions d’un monde meilleur. Je déteste les partis politiques qui se laissent corrompre et qui essayent de nous faire croire qu’ils agissent correctement. Je déteste encore plus les citoyens d’ici qui ne veulent rien faire pour changer les choses. Le grand fléau de notre société est l’égoïsme et l’inaction. Ceux qui nous dirigent ne veulent pas votre bien. Ils veulent vos biens.  

Qu'est-ce que la réalité?

19 avril 2018

Qui est intolérant?

 

Le débat sur les signes religieux a repris de plus belle avec l’histoire de la jeune fille de 17 ans qui voulait devenir policière et qui exigeait de garder son voile pendant ses heures de travail.

 

http://www.journaldemontreal.com/2018/04/12/determinee-a-etre-policiere-et-a-conserver-son-voile

 

Le sujet est chaud. Il éveille de vives émotions parmi la population. Le débat n’est pas sain quand il s’agit de ces accommodements déraisonnables, car le gouvernement refuse de légiférer une totale laïcité qui réglerait le problème une bonne fois pour toute. Les partis d’opposition ont tout de suite réagi à la demande de la future policière en s’y opposant. Ce qui va à l’encontre des recommandations Bouchard-Taylor.  

 

https://www.ledevoir.com/societe/190875/recommandations-bouchard-taylor

 

Le Premier Ministre Couillard s’est empressé d’accuser ses adversaires de vouloir briser le rêve de cette jeune fille de devenir policière, au lieu de valider le fait qu’elle ne devrait pas prioriser sa religion à sa fonction. Couillard et la Mairesse de Montréal Valérie Plante ont pelleté le problème dans le bureau du chef de police au lieu de prendre le taureau par les cornes. Quand le parti libéral a légiféré sa loi 62, il était évident qu’il n’y avait aucune intention de leur part, de régler le problème. Les contradictions de la ministre de la Justice Stéphanie Vallée nous ont convaincu d’une improvisation à couleur électorale et d’une hypocrisie à lever le cœur. Souvenez-vous qu’elle avait dit qu’une femme voilée qui embarquait dans un autobus, aurait l’obligation de dévoiler son visage pendant toute la durée du trajet, pour finalement dire le contraire une semaine plus tard. De l’improvisation pure et simple.

 

http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/201710/24/01-5141079-loi-62-la-ministre-stephanie-vallee-se-contredit.php

 

Le laxisme délibéré et prémédité de la loi 62 nous démontre sans équivoque que les libéraux de Couillard instrumentalisent cet événement pour diviser le peuple en essayant de gagner les prochaines élections. Plusieurs autres cas de dames voilées ont déjà fait les manchettes des journaux, depuis quelques années. Pendant la campagne électorale fédérale, souvenez-vous de la dame qui voulait prêter serment comme citoyenne Canadienne en ayant le visage couvert de son niqab. Thomas Mulcair du NPD avait perdu son avance dans les sondages, parce qu’il avait appuyé cette dame. Les Canadiens n’ont aimé que Mulcair s’allie à cette dame. Le pire c’est que Justin Trudeau l’appuyait également et qu’il a gagné ses élections. La dame avait finalement gagné sa cause en étant reçue citoyenne le visage couvert.

 

http://www.lapresse.ca/actualites/national/201505/08/01-4868269-en-niqab-a-sa-ceremonie-de-citoyennete.php

 

Il y a une marge à toujours accommoder les autres. S’intégrer à une société exige un minimum de concessions de part et d’autre. Si je vais chez toi et qu'en entrant, je ne veux pas enlever mes bottes parce qu’elles font parties intégrantes de ma religion, qu'est-ce que tu vas me dire? Tu vas sûrement m’expliquer que tu aimes mieux que je les enlève quand même. Si, en réponse, je t'accuse d'être raciste et intolérant, parce que je n’accepte pas ton intolérance à MES BOTTES RELIGIEUSES sur ton linoléum, tu vas sûrement me dire que tu te fous de ma religion et que je n’ai pas le choix de les enlever, car je suis chez toi. C’est une simple question de civisme entre citoyens qui se respectent. Imaginez maintenant quand une personne qui priorise ses signes religieux, se retrouve en position d’autorité sur les autres, comme un policier, un juge ou un éducateur. Quelles perceptions pourraient avoir les gens qui subissent son autorité? Les gens sont en droit de se demander si les actions de cette personne en uniforme suivent des principes religieux ou qui sont reliés à la profession.

Que nous soyons de la même race ou pas, nos croyances religieuses peuvent diverger. Elles n’ont aucune affinité aux races. Nous pouvons être chrétiens, musulmans ou Sikhs. La religion est quelque chose de personnelle. Vous pouvez étaler tous les signes religieux que vous voulez dans la rue et partout ailleurs, ça ne regarde que vous. Mais si vous êtes en position d'autorité sur les autres, vous n’avez pas à leur imposer votre religion. C’est injuste pour toutes les autres croyances. Si ces gens veulent se faire respecter, ils devront également nous respecter.

Quand vous portez un uniforme au travail, c’est qu’il y a une raison d’uniformité exigée. Le mot le dit: UNI FORME. Ce n’est pas MULTI-FORME. Voici d’ailleurs la définition du mot dans le Larousse :

« Qui a la même forme, le même aspect : pareil. Qui est semblable dans ses parties, qui ne présentent aucune variété. Couleur, style, vie uniforme, mouvement uniforme ».

Les uniformes identifient clairement le fait que les employés en position d’autorité ne catégorisent personne en fonction de leurs croyances religieuses ou de leurs valeurs. Ils sont tous habillés pareils. Quand vous refusez de respecter cela à votre travail, c'est que vous favorisez votre religion à l'autorité que vous représentez.

Plusieurs commentateurs de l’actualité ne comprennent pas que l’on fasse un plat avec les histoires de signes religieux dans la fonction publique. Ils disent que c’est un débat inutile parce qu’il y a peu de demandes d’accommodements de ce genre. Je lui répondrais bien respectueusement que, même si ma maison n’a pas été ravagé par le feu, j’ai quand même pris soin de m’acheter un avertisseur de feu et de fumée, juste au cas que ça arrive. Il n’y a rien de mal dans la prévention. Vaut mieux prévenir que guérir.  

Bizarre de constater que les gens qui exigent qu'on respecte leur religion, n'aient pas la même tolérance envers nos valeurs et nos croyances.

 

Ça me fait penser à certains musulmans qui se retrouvent à l'émission « Un souper presque parfait » qui, pendant leur souper, ne veulent pas servir de boissons alcoolisées à leurs invités par conviction religieuse. Ils ont le droit. Ils sont chez eux. Le problème c’est que, quand ils se retrouvent à aller souper chez les autres, ils continuent d’exiger une restriction d’alcool en leur présence. Ils exigent un respect envers eux, qu’ils ne démontrent jamais envers les autres.

Notre société a un passé. Nous avons chassé la religion catholique après plusieurs années de contamination. Les gens ont le droit de croire en ce qu’ils veulent, mais ils n’ont pas à imposer leurs croyances à tout le monde, par respect pour toutes les différences existantes. Si vous travaillez dans la fonction publique et que vous devez porter un uniforme, laissez votre religion de côté pendant vos heures de travail. Si votre Dieu ne comprend pas, c’est qu’il ne doit pas être aussi bon que vous semblez le croire. 

La laïcité est la seule solution à toute cette dérive délibérée.

Qui est intolérant?

3 mai 2018

INCOHÉRENCES 101

Incohérence no 1 :

Comme si l’agonie du bloc Québécois n’était pas assez pénible, sa chef semble vouloir le voir s’éteindre avec fracas, avec peut-être même un dernier spasme cadavérique. Le Président du Parti Mario Beaulieu a échoué dans son ultime tentative de signifier la porte à Martine Ouellet et de sauver le parti de la disparition. Encore plus dramatique, ce sont les effets négatifs d’un tel cirque sur les autres partis indépendantistes et les risques courus pour la prochaine élection au Québec. Le comportement paradoxal de la chef du Bloc qui impute les tribulations de son parti aux sept démissionnaires en les semonçant vertement, tout en prétendant leur tendre la main, nous révèle une grande part d’inconscience et d’incohérence. Elle s’en est également prise au Président Beaulieu tout en l’invitant à demeurer au sein du parti et du caucus. De surcroît, elle agit comme Donald Trump en menant une charge contre les médias pour les accuser de colporter de fausses nouvelles.

 

Incohérence no 2 :

Le parti libéral est au pouvoir depuis 2003, mis à part une trêve de dix-huit mois ou le parti Québécois a été un gouvernement minoritaire. En 2014, Les libéraux ont été réélus majoritaires. Au lendemain de leur victoire, sans crier gare, ils ont entrepris une austérité dévastatrice en coupant dans tous les services. Ils ont toujours refusé d’utiliser le terme d’austérité en prônant plutôt une rigueur budgétaire. Comment le parti libéral avait-il besoin de faire du ménage dans les finances publiques si son parti était au pouvoir depuis 2003? Le parti Québécois n’aurait pas pu détruire les finances publiques en dix-huit mois puisque pour faire le moindre changement pour un gouvernement minoritaire, il aurait fallu que l’opposition accepte. Nous savons très bien que les médecins spécialistes ont reçu des augmentations dérisoires pendant que les infirmières réclamaient et réclament encore l’aide du gouvernement. Les libéraux accusent tout le monde d’une mauvaise gestion mais ce sont eux qui ont mis le bordel dans les finances publiques. Une autre incohérence que personne ne semble réaliser. En plus, nous apprenons que l’entente avec les médecins aurait été non pas de deux mais de quatre milliards. Il est évident que le fait que le premier ministre et le ministre de la santé soient deux médecins, ça doit aider un peu à majorer les salaires de cette façon.

 

https://www.ledevoir.com/societe/sante/526081/negociations-avec-les-medecins-une-entente-de-4-milliards-avec-les-specialistes

 

Incohérence no 3 :

 

Trudeau et les religions :

http://www.cbc.ca/news/canada/toronto/mosque-peterborough-fire-1.3320013

 

En novembre 2015, une mosquée à Peterborough en Ontario a été incendiée de façon criminelle. La communauté de l’endroit a aidé les musulmans pratiquants à reconstruire l’édifice. Un geste d’altruisme et plein de cohérence.  En janvier 2016, Justin Trudeau s’est rendu à Peterborough pour démontrer sa solidarité aux musulmans. Jusque-là, tout est correct.

 

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/760120/trudeau-mosquee-peterborouh

 

Depuis qu’il est au pouvoir, nous avons très bien compris que le Premier Ministre aime la diversité et surtout la religion musulmane. Il priorise les différentes religions en ne démontrant aucune affection, par contre, pour la religion catholique. Le Premier Ministre choisit ses causes. Il se dit tolérant à toutes les cultures mais ne semble pas respecter la culture francophone Québécoise avec autant d’ampleur que les autres.

La journée de Pâques en avril 2018, deux Églises catholiques d’Halifax ont été la cible de vandales. Ceux-ci y avaient inscrits des choses choquantes en dessinant un doigt d’honneur.

 

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1092740/eglises-catholiques-vandalisme-halifax-paques-graffitis

 

Inutile de dire que Justin Trudeau n’est pas allé visiter ces deux Églises Catholiques. Est-ce à dire que le Premier Ministre choisit les incidents qu’il supporte? J’ai toujours pensé que Trudeau s’était converti à la religion musulmane. Il en a le droit. Mais Justin nous démontre ses préférences. Est-ce à dire que ses tolérances religieuses sont ciblées. Si c’est le cas, c’est épeurant.

Incohérence no 4 : L’éloge du vivre ensemble de Bouchard-Taylor :

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Commission_de_consultation_sur_les_pratiques_d%27accommodement_reli%C3%A9es_aux_diff%C3%A9rences_culturelles

 

Vous vous souvenez de la commission Bouchard-Taylor en 2007? Gérard Bouchard, le frère de Lucien, un sociologue émérite en compagnie de Charles Taylor, un philosophe reconnu ont consulté les citoyens sur les inquiétudes identitaires des Québécois. Plusieurs personnes ont défilé devant eux pour expliquer leurs rapports avec les autres communautés religieuses, le but étant d’établir des paramètres viables pour tout le monde. La commission en était venue à la conclusion que les gens qui étaient en position d’autorité comme les policiers, les juges ne devraient pas porter de signes religieux. Le gouvernement s’était engagé à respecter cette exigence mais il ne l’a jamais fait. Voilà que quelques mois après la commission, soit le 2 mai 2007, Charles Taylor a reçu le prix de la fondation Templeton qui était accompagné d’une bourse de 1,7 millions de dollars.

 

https://www.ledevoir.com/societe/135013/charles-taylor-honore-par-la-fondation-templeton

 

Depuis ce temps, Taylor a changé sa veste de bord concernant les accommodements raisonnables. Il n’est plus d’accord avec les conclusions du rapport qu’il a lui-même validé. Dans son livre Pour en finir avec DieuRichard Dawkins (un biologiste de l'évolution) a critiqué à plusieurs reprises la Fondation Templeton, se référant au prix Templeton comme «une très grosse somme d'argent donnée, généralement à un scientifique qui est prêt à dire quelque chose de gentil sur la religion ".   « Si je comprends le point de vue de Dawkins, c'est que l'argent de Templeton corrompt la science ». Est-ce que l’argent de la fondation Templeton a influencé le rejet de Taylor concernant le port des signes religieux dans la fonction publique? Les incohérences sont souvent le fruit d’influences de ce genre.

 

Incohérence no 5 :

 

Récemment, l’attentat de Toronto a monopolisé la scène médiatique avec raison. Couillard s’est empressé de dire devant les médias qu’avant de porter un jugement, il nous fallait attendre de connaître les motivations du suspect. C’est quand même drôle de constater que lors de l’attentat de la mosquée à Québec un an plutôt, il s’était empressé de porter un jugement sur l’attentat sans connaître les motivations d’Alexandre Bissonnette. Il avait parlé d’un acte terroriste contre la communauté musulmane. Nous avons eu l’impression que le premier ministre reprochait aux Québécois d’être racistes et d’avoir influencé ce Québécois de souche à agir de cette façon.  

 

http://www.journaldemontreal.com/2017/01/29/fusillade-dans-une-mosquee-les-reactions-abondent

 

Il est allé à TLMEP et a menacé les Québécois en leur rappelant qu’ils étaient surveillés sur les réseaux sociaux en les pointant du doigt. Pourtant personne ne connaissait encore les motivations du présumé tireur. Aucun média n’a remarqué cette incohérence.

 

https://www.youtube.com/watch?v=q8sGnwKmZh0

 

À l’Assemblée Nationale, Couillard s’est même permis d’accuser le PQ d’être l’auteur de la tuerie à Québec. Quand la démagogie s’infiltre dans la partisannerie!

 

https://www.lesoleil.com/actualite/politique/lisee-accuse-couillard-dintolerance-b9f561f3ebd18d05efe285e32c00c668

 

Quand ça touche la communauté musulmane, Couillard rue dans les brancards pour les protéger. Quand ce sont ses concitoyens qui sont touchés, il est plus conciliant avec les suspects en leur donnant la chance de se faire juger. Deux poids, deux mesures.  Pour sa part Trudeau a minimisé l’attentat de Toronto, en le décrivant comme un simple incident. J'ai hâte que cette ambiance malsaine de l'affrontement idéologique et partisane disparaisse de notre quotidien. Depuis que les libéraux de Couillard sont au pouvoir, nous avons quotidiennement fait face à un gouvernement menteur et stratégique qui démonise constamment ses adversaires à des fins électorales. Couillard traite tout le monde de racistes aussitôt que l'opposition lui demande de rendre des comptes sur l'immigration ou sur la protection du français. L'art de diviser pour mieux régner. Quand les oppositions dénoncent leur austérité destructrice qu'ils nous ont fait subir pendant trois ans, ils répondent sans cligner des yeux, que c'était de la rigueur budgétaire, comme si le terme qu'ils ont choisi, validait leur job de bras.

Quand on parle de corruption, ils évoquent que c'est du passé, comme si le présent n'en était pas le résultat. Avec eux, nous avons l'impression que personne n'est imputable de rien. Ils accusent tout le monde d'être responsables de ce qu'ils n'ont pas fait. Ils sont au pouvoir depuis 15 ans mais ils accusent les autres de tous leurs maux.

Quand nos parents sont maltraités dans les CHSLD, ils nous disent que ce sont des cas isolés. Quand les résidents âgés ont droit à un bain par semaine, le génial ministre de la santé nous fait croire qu'ils pourront en prendre un deuxième bientôt. Quelle gentillesse! Le ministre, grand amateur de richesse ose même faire un show de boucane avec de la bouffe molle de riches, en nous faisant croire que nos vieux pourront bientôt manger des repas gastronomiques passés dans le malaxeur.

Les libéraux ont augmenté les salaires des médecins de façon très significative en triturant les chiffres pour que personne ne s'y retrouve dans les calculs. Facile de jouer avec les chiffres quand c'est toi qui joue avec l'argent de tout le monde. Même les médecins ne connaissent pas trop les montants qui leur sont alloués comme augmentations.

Dommage qu'il n'y eût pas d'infirmières en position d'autorité au gouvernement. Elles auraient pu avoir quelque chose pour se « déloader » émotivement en faisant le job de dix personnes. Pendant que les infirmières demandaient de l'aide, Barrette faisait semblant de négocier avec leur syndicat pour étirer le temps jusqu'en octobre 2018. Stratégie hypocrite. Les infirmières continuent de faire deux shifts et à être exténuées.

Tenez bon, politiciens de mes deux! Les élections s'en viennent. Après votre victoire, vous pourrez retourner vous cacher dans votre indifférence que vous avez tant de mal à nous cacher. FAUX CUL!

J'espère que le prochain gouvernement quel qu'il soit, saura apaiser cette ambiance négative dont les libéraux sont en partie responsables. Et si par malheur, ils sont réélus, je crois que nous mériterons ce qui nous arrivera au lendemain de leur réélection. Moi je vais m'en tenir à voter pour le PQ parce que j'ai des convictions et que j'y tiens. Je ne voterai pas PAR CONTESTATION en élisant la CAQ, un parti carbone des libéraux qui priorise ce néolibéralisme nauséabond qui nous sied depuis trop longtemps. J'en ai marre de la politique d’incohérence que nous subissons. 

Incohérences 101
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