Alain Patenaude
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Éditoriaux 1
'' Se faire ta propre opinion n'est déjà plus un comportement d'esclave ''
© 2017 Patenaude Rémillard
Serge Rémillard
Est-ce que les gens veulent connaître la vérité?
Le monde a des préjugés. J’ai aussi des préjugés. Moi j’en ai contre les propriétaires de pick-up. Je ne comprends pas les millions de personnes qui regardent » le banquier » dont les concurrents refusent des milliers de dollars pendant l’émission, croyant toujours pouvoir gagner le gros lot. J’en ai contre les conducteurs de véhicules qui se tiennent à gauche sur l’autoroute et qui se font dépasser à droite, sans comprendre qu’ils se tiennent dans une voie réservée à ceux qui veulent rouler plus vite. Un manque de respect flagrant envers les autres.
Concernant les pick-up, est-ce qu’on peut s’entendre sur le fait qu’ils sont très énergivores. Ceux qui s’en procurent n’ont pas compris qu’ils sont responsables des prix aléatoires de l’essence, que tout le monde subit. Les camions ont leur utilité pour ceux qui travaillent dans la construction. Plusieurs jeunes adultes les achètent pour une simple question d’apparence. Plus la demande d’essence est forte, plus les prix sont élevés. Les pétrolières sont malhonnêtes de jouer avec les prix de l’essence, mais les citoyens qui ont ce genre de véhicules, se foutent du prix de l’essence. Les gens s’achètent de gros véhicules en créant une demande. Le gouvernement s’en met plein les poches avec les taxes sur l’essence. Les gens ne réagissent pas à ces hausses concrètement. Ils ne sont pas contents, mais ils ne font rien pour faire changer les choses.
Il n’y a plus aucun sentiment de collectivité dans notre société. Les journalistes déterrent des histoires d’horreur concernant des politiciens véreux et corrompus. Quelques élus nous volent notre argent et ne font pas leur travail pour protéger adéquatement la population.
Récemment, pendant la tempête de neige du 14 mars 2017, le ministère des Transports s’est permis de laisser 300 personnes prisonnières de leurs autos pendant 15 heures sur l’autoroute 13 en plein centre-ville de Montréal. Il y avait deux poids lourds qui étaient pris dans la neige et qui bloquaient l’autoroute. Les déneigeuses qui avaient le contrat de déneigement avaient omis de déneiger l’autoroute préventivement, même si les prévisions météorologiques prévoyaient de bonnes rafales de neige depuis 48 heures. Les gens appelaient pour se faire dépanner, mais personne ne répondait. Cette absence de supervision de la sécurité publique nous a laissés comme l’impression qu’en cas de conflits majeurs, nous serions laissés à nous-mêmes. Malgré tout ce que nous payons en taxes et impôts, pouvons-nous avoir confiance aux autorités en place? Les gens ont la mémoire courte au Québec. Quelques semaines après la tempête, plus personne ne parlait du laxisme du gouvernement. Pourquoi les gens oublient-ils si rapidement? Est-ce volontaire?
Aux États-Unis, les choses sont différentes. Lorsqu’il y a prévision d'une alerte météo majeure, les autorités agissent en conséquence en prévoyant tous les aspects de la sécurité civile. S’il s’agit d’une importante tempête de neige, le gouverneur de l’État va prévenir par conférence de presse. Il va demander aux gens de rester chez eux en expliquant que les routes seront fermées le temps que la tempête passe. Tous les véhicules seront interdits sur les routes.
Ici au Québec, lors d’avertissements de tempêtes majeures, la sécurité publique et le ministère des Transports ont un plan d’urgence de 300 pages. Le 14 mars 2017, ce protocole n’a pas été respecté. Ça doit dépendre du parti qui est au pouvoir. En 2014, Pauline Marois avait répondu rapidement à la catastrophe de Mégantic. Elle s’était assuré qu’il n’y aurait pas retard pour remettre les 60 millions qu’elle avait accordés aux citoyens de la ville. Nous ne pouvons pas en dire autant du parti libéral de Philippe Couillard. Ce qui me déprime le plus, c’est l’indifférence des gens qui ne réagissent pas concrètement à ces affronts de laxisme.
Un autre cas qui m’horripile c’est la maltraitance des personnes âgées dans les CHSLD qui se multiplient. Nos parents subissent des horreurs même s’ils payent des fortunes pour habiter à ces endroits. Les directions de ces établissements ont plus à cœur leurs budgets que le sort de nos personnes âgées. Les résidents en perte d’autonomie sont souvent victimes de certains préposés désabusés ou des infirmières à bout de souffle, tributaires des politiques réductrices du gouvernement libéral et de son ministre de la santé Gaétan Barrette. Mais les plus grands coupables de ces maltraitances sont les gestionnaires qui coupent les couches, les bains et qui leur font manger des patates en poudre.
J’essaye de comprendre comment il se fait que les gens ne soient pas plus horrifiés par ces horreurs inacceptables. Les gens ne réagissent plus. Ils ressemblent à des cobayes sous hypnose qui jouent leurs rôles prescrits. Ils regardent leurs téléphones intelligents au volant de leur véhicule, sans se soucier des conséquences de leurs gestes. J’en viens à me demander si les autorités ne mettent pas quelque chose dans notre nourriture ou dans l’eau, pour nous maintenir dans cette passivité inacceptable. Ceux qui croient aux théories de conspirations nous disent que les gouvernements nous tiennent volontairement en état hypnotique.
Croyez-vous aux théories de la conspiration, aux OVNIS, au contrôle mental? Croyez-vous que Kennedy a été tué par Oswald ou par un complot de la CIA? Croyez-vous que des pilotes novices terroristes ont dirigé des avions de ligne sur le World Trade Center? Pensez-vous qu’un Boeing détourné par des pirates islamistes s’est écrasé sur le pentagone? Croyez-vous à la version officielle du 11 septembre 2001?
Les médias nous transmettent des informations à longueur de journée. Je me demande si ces informations sont toujours véridiques
Par exemple, en 1969, j’ai été un fervent admirateur des missions Apollo. J’ai surtout suivi la mission Apollo 11. J’ai vu Neil Armstrong mettre le pied sur la lune avec beaucoup d’émotion. J’avais 12 ans. Je me levais tôt le matin pour suivre les péripéties des astronautes sur la lune. J’ai suivi toutes leurs missions. La dernière fut Apollo 17 qui a eu lieu entre le 7 et le 19 décembre 1972.
Avez-vous déjà pensé que la NASA n’est jamais retournée sur la lune depuis 1972? Pourquoi? Les Américains ont conquis la lune et n’avaient aucune motivation à y retourner? Qu’est-ce qui s’est passé? N’avaient-ils pas l’ambition d’y faire une base? Ont-ils payé des milliards de dollars que pour y amasser quelques roches lunaires? Au lieu de cela, ils ont construit l’ISS qui tourne autour de la terre. Ils n’ont plus jamais renvoyé d’hommes sur la lune.
Nous sommes en 2017. Il n’y a pas de projets de prévus pour y retourner bientôt. Cette réalité a fait naître plus de théories comme quoi personne ne serait allé sur la lune. Il y a de fortes rumeurs qui circulent indiquant que le cinéaste Stanley Kubrick *(Space oddity 2001) aurait filmé le faux alunissage des astronautes sur la lune dans des studios ici sur terre.
Le 11 septembre 2001a laissé sa part de scepticisme. Deux tours qui s’effondrent en peu de temps. Le Pentagone à Washington qui est attaqué par un avion commercial. La version officielle me semble douteuse bien plus que les théories qui convergent vers une conspiration.
Que penser de ces avions qui laissent échapper des gaz faisant des traces dans le ciel? (les Chemtrails) N’avez-vous jamais vu un quadrillé de lignes vaporeuses qui se dessinent dans notre ciel bleu d’été? Il y en a tellement qu’à un moment donné, on a l’impression qu’ils s’assurent d’en mettre partout. Les gens en général ne se préoccupent pas de ces avions. Ils disent que c’est normal. Les autorités feraient-elles des expériences sur nous en nous arrosant de différents produits? Ceux qui émettent ces hypothèses deviennent une cible de choix pour la moquerie. Pourquoi les gens ne se demandent jamais ce que c’est?
Je ne sais pas si toutes ces histoires sont vraies. Je crois que les gens auraient intérêt à ouvrir les yeux. J’ai souvent l’impression que les versions officielles sont plus abracadabrantes que les théories de conspirations. Il y a toujours deux côtés à une médaille. Tâchez de ne pas l’oublier. Quand vous écouterez les nouvelles à la télévision, optez pour une autre attitude que de croire tout ce qu’on vous dit. Quand vous reviendrez visiter notre site, soyez ouvert à tout. Vous pouvez en penser ce que vous voulez. C’est votre droit. Mais ne fermez pas la porte. Faites-vous votre propre idée. Vous y découvrirez une multitude d’informations. Écoutez tout. Regardez tout. Mais ne fermez pas les yeux. Souvent, la réalité dépasse la fiction.
Alain Patenaude
19 Avril 2017
L’ARROGANCE A UN NOM : GAÉTAN BARRETTE.
Le ministre de la Santé Gaétan Barrette est un personnage haut en couleur. C’est un homme très intelligent mais d’une arrogance crasse. Il est la preuve que l’intelligence n’est pas l’apanage d’une infaillibilité dont il se croit atteint. Le ministre Barrette a été élu dans le comté de Lapinière qui appartenait auparavant à Fatima Houda Pépin, une députée libérale qui s’est fait montrer la porte à cause de sa lutte contre l’Islam radical, un choix personnel d’après Philippe Couillard.
Gaétan Barrette a réussi à la déloger de son château fort. Il faut le faire. Les gens de ce comté ont voté pour lui malgré sa démission de la CAQ. C’est le même homme qui avait dit qu’il trouverait un médecin pour chaque famille du Québec en dedans d’un an. Et les gens ont cru le Grand transfuge Caquiste, devenu soudainement libéral, soudainement insensible à la corruption dont il accusait les libéraux ?
Plusieurs ont émis des hypothèses que le parti libéral avait été élu frauduleusement pendant la dernière campagne électorale. Avant l’élection de 2014, Pauline Marois avait émis de sérieux doutes sur une éventuelle possibilité de manipulation du vote par les libéraux, parce que des étudiants Ontariens s’étaient supposément inscrits sur la liste électorale du Québec. Le DGE du Québec a rassuré tout le monde en disant que tout était conforme mais peut-on le croire ? Un parti dit corrompu aurait-il le pouvoir de manipuler une élection à son avantage de cette façon ? Je ne veux pas faire d’amalgames avec la réalité mais avouez qu’on peut se poser des questions.
Gaétan Barrette n’a pas atteint les hautes sphères du gouvernement par un pur hasard. C’est un être opportuniste et sûrement très rigoureux qui sait quoi faire pour arriver à ses fins. Cet homme démontre un narcissisme évident avec cette facilité qu’ont les gens très éduqués à triturer les mots à leurs avantages. Monsieur le Ministre trouve toujours des explications abracadabrantes qui frisent souvent le ridicule mais qui font fi de tout bois. Barrette a une haute estime de lui-même et ne se gêne pas pour la démontrer. Quand il se trompe, il n’avoue jamais ses tords. Il nous inonde de théories que lui seul comprend en utilisant des termes médicaux qu’il a épluché dans ses livres à l’Université, conscient que personne ne comprendra sa magnificence d’hypocrate.
Quand il était président de l’association des médecins, Barrette les a représentés d’une main de maître, même s’il ne faisait pas l’unanimité parmi ses confrères. L’arrogance ne plaît pas à tous. Depuis qu’il est ministre de la santé, Gaétan Barrette nous a imposé une réforme qui fait très mal à tous les secteurs hospitaliers. Barrette a modifié la loi en autorisant les frais accessoires que certains médecins qui n’en ont jamais assez, chargeaient illégalement à leurs patients. Quand on a le pouvoir de modifier la loi pour qu’elle devienne légale, on peut bien se croire au dessus de tout. Mais reste que la Constitution Canadienne n’a pas été amendée concernant ces frais accessoires. Avis aux avocats qui voudraient s’amuser là dedans.
Il est clair que ce gouvernement priorise les riches au détriment des pauvres et il semble vouloir privatiser les services de santé en général. Les riches vont payer pour avoir de meilleurs services mais les pauvres ne le pourront pas tout simplement. C’est comme l’éducation. Les riches peuvent aller à l’université pendant que les pauvres n’ont pas les moyens de s’y rendre.
Avez-vous entendu parler de la crise qu’a provoquée le ministre Barrette en Outaouais l’an dernier ? En visite à Gatineau, le ministre de la santé répondait aux questions des journalistes de la région qui voulaient savoir pourquoi les « pape test » en Outaouais avaient des délais aussi longs que de 6 mois pour avoir des résultats. Barrette a répondu que le problème, bien qu’il soit navrant, était répandu partout dans toutes les régions de la province de Québec et qu’il en était ainsi également en Outaouais. Une journaliste du Journal « le droit » a décidé de faire sa petite enquête en téléphonant un peu partout dans les régions pour s’informer des délais. Quel ne fût pas sa surprise de voir que les temps d’attentes étaient beaucoup moindres dans les autres régions du Québec (allant d’une semaine à 1 mois d’attente). Elle a écrit cet article.
Le lendemain, l’animateur du 104,7 Fm à Gatineau, Roch Cholette pourtant un ancien député libéral convaincu et conjoint de la ministre Vallée, a interviewé le ministre Barrette pour lui demander pourquoi il avait dit que les délais ailleurs étaient les mêmes qu’en Outaouais, quand nous avions la preuve que c’était faux. Au lieu d’avouer ses torts, Barrette est tombé dans la rhétorique du mensonge et de la rectitude, en essayant de démontrer à l’animateur que les délais d’attente pour ce test étaient les mêmes partout, malgré l’enquête de la journaliste qui le contredisait.
Il a refusé d’avouer qu’il s’était trompé et a voulu jouer l’infaillible médecin face à des gens qui n’ont pas ses connaissances. D’une arrogance plus aigüe qu’à l’habituelle, Barrette s’est presqu’emporté contre Cholette qui lui a pourtant donné toutes les chances de rectifier ses propos. Le ministre a aimé mieux s’en tenir à ce qu’il avait dit comme si tout le monde avait tort et que lui seul avait raison. Il a fait un fou de lui-même. Les réactions des Gatinois ont été explosives mais n’ayez crainte, les gens de cette région ne voteront quand même pas pour le PQ aux prochaines élections. Il suffira de quelques bonbons de la part des libéraux, pour qu'ils votent encore libéral.
http://www.fm1047.ca/lecteur/audio/resultats-des-tests-pap-la-journaliste-justine-me-309351.mp3
Il est reconnu que la région de l’Outaouais est tapissée rouge libéral depuis longtemps. Les gens votent pour les libéraux depuis des lunes dans cette région. Peu importe les candidats qui s’y présentent. C’est une région acquise inconditionnellement par les libéraux. Un article dans le journal « le devoir » expliquait bien cette réalité que le fait que les gens de l’Outaouais votaient toujours pour le parti libéral, pouvait jouer contre eux à la longue. Pourquoi le parti libéral serait-il à l’écoute d’une région acquise inconditionnellement ? Barrette a même dit qu’il trouvait que les gens de l’Outaouais étaient spéciaux, comme s’il les méprisait. Il faut être arrogant pour se permettre de cracher sur ceux qui les mettent au pouvoir.
Les libéraux ont l’air de penser qu’ils peuvent cracher sur les régions sûres, en faisant la sourde oreille à leurs revendications. Ils envoient le ministre Barrette au bâton et il vient dire avec une arrogance démesurée à ces gens que le prochain coup qu’il reviendra en Outaouais, il se contentera de répondre aux questions des journalistes par oui ou par non, pour éviter de leur déplaire. C’est ce même personnage qui s’était présenté pour la CAQ aux côtés de François Legault et qui avait reproché au parti libéral d’être corrompu. Quand tu dénonces des corrompus et que tu t’allies à eux à des fins personnelles, tu ne deviens jamais une victime mais un complice.
Depuis qu’il est devenu Ministre de la santé libéral, Barrette agit comme s’il travaillait encore pour les médecins et comme s’il voulait privatiser le réseau de la santé. Qui ne se souvient pas du 800,000$ payé en trop aux médecins et non récupérables d’après le premier ministre ?
Même quelques médecins ont écrit dans les journaux pour signaler leurs malaises à recevoir tant d’argent depuis que Barrette est en poste.
http://plus.lapresse.ca/screens/27a4e637-d81c-49ce-bd95-3874f69d2241%7C_0.html
Le Premier Ministre Couillard est également médecin et il est légitime de nous demander si les deux ne sont pas en mission pour bien graisser les membres de leur profession au détriment de toutes les autres. Une chose est sûre. Gaétan Barrette frappe tout ce qui bouge car le premier ministre le voit dans sa soupe en lui donnant tous les pouvoirs. D’ailleurs, il n’a rien vu de mal à ce que Barrette touche 1,2 millions de dollars comme prime de départ de son poste de l’association des médecins pour se présenter dans le compté de Lapinière.
Monsieur couillard connaît ça les primes de départ car, quand il a quitté son poste de ministre de la santé en 2008, il a touché une prime de départ. Maintenant qu’il est premier ministre, il touchera une autre prime de départ quand il se fera mettre à la porte, tout comme Barrette et quelques autres ministres qui connaissent les rudiments du » check in, check out ». Ceux qui pensent que les politiciens vont en politique pour changer les choses, vous devriez comprendre qu’ils investissent dans leurs fonds de retraite et qu’ils se foutent pas mal d’encaisser des coups pendant un certain temps pour avoir le privilège de bien finir leurs jours, plein comme des boudins. Gaétan Barrette va passer à l’histoire comme celui qui aura causé le plus de tord au réseau de santé Québécois. En attendant, son mépris l’emporte sur le nôtre à son égard.
Alain Patenaude
17 mai 2017
Les Québécois ont peur
Je trouve terriblement triste de voir comment les Québécois vivent continuellement dans la peur. Avez-vous remarqué? Peur de manquer d’argent, peur de la maladie, peur du terrorisme, peur de tout ce qui sort de l’ordinaire dans leur petite vie. Ils aiment mieux ne rien dire quand ils se font arnaquer parce qu’obtenir justice, demande trop d’efforts. Si quelqu’un leur écrase un pied, ils s’excusent d’exister au lieu d’exiger des excuses de la personne qui leur a écrasé le pied. Si des amis leur manquent de respect, ils ne disent rien parce qu’ils ont peur de les perdre en répliquant. Est-ce que perdre des amis irrespectueux est vraiment une perte? Combattre sa peur est un geste noble qui démontre du courage. Les soldats au front doivent avoir peur quand les balles sifflent autour de leurs têtes. Ils avancent quand même courageusement, parce que le courage ne s’achète pas dans une boîte de Cracker Jack. Le courage, c’est agir malgré la peur.
Le courage est un acte de respect envers nos valeurs et envers autrui. Être courageux peut inspirer ceux qui ne le sont pas. Manquer de courage est une faiblesse qu’il faut combattre à tout prix parce que la peur ne gagne jamais rien. Chaque personne a le droit d’avoir peur. Par contre, les gens doivent reconnaître leurs faiblesses et y remédier pour le bien de leur avenir. Il faut respecter ceux qui nous entourent si l’on veut être respecté par eux. Tant que les valeurs des uns ne briment pas les valeurs des autres, il y a de la place pour tout le monde en ce bas monde.
Il faut savoir négocier sa place dans le respect. Notre vie en société en est une de compromis. La peur engendre des esclaves et des mous qui se font exploiter par les plus forts. Le courage engendre la paix et la compréhension. Le courage force le respect des autres. Comprendre les autres n’est-il pas se comprendre soi-même? La peur est le pire fléau qui existe dans notre société. Le courage c’est la plus grande récompense que l’on acquiert de la combattre.
Nos ancêtres ont été traités comme des esclaves par les anglophones avides de domination. Nos ancêtres avaient peur de Dieu parce que l’Église arrangeait faussement l’histoire du Créateur pour mieux dominer les plus faibles. Lisez votre histoire et vous comprendrez d’où vous venez. Les gouvernements et l’Église catholique maintenaient les gens dans l’ignorance délibérément pour s’approprier ce qui leur appartenait. Le gouvernement anglais à Ottawa cherchait des moyens pour assimiler les francophones aux anglophones. Ils maintenaient les Québécois dans la pauvreté pour qu’ils n’aient aucune envie de contester leurs politiques. L’église forçait les femmes à enfanter à toutes les années. Ainsi les parents débordés par le nombre d’enfants et le travail n’avaient pas le temps de reconnaître leurs conditions de pauvreté extrême. En forçant les femmes à être enceintes l’Église s’assurait d’une relève d’esclaves soumis à ce Dieu vengeur qu’ils préconisaient faussement. Quand les élections arrivaient, ils votaient comme on leur disait de voter.
Il doit y avoir des restants d’humiliations dans nos gènes de descendants. On dirait que nous avons un sentiment de culpabilité collectif collé à notre ADN. Les Québécois n’ont plus le courage de se faire des projets de société, car ils ont toujours l’impression de perdre d’avance. Comme s’il fallait conserver le statu quo pour être libre. Les Québécois ruminent le fait que leurs élus soient corrompus et quand ils devraient poser des gestes concrets en allant manifester contre eux, ils restent chez eux parce qu’il y a du hockey à la télé. Ils laissent les plus courageux aller au front pour eux. Quand la peur devient de la lâcheté, ce n’est pas très édifiant.
Les gens du Québec sont individualistes. Ils aiment mieux se faire dire quoi penser que de penser par eux-mêmes. La peur de penser n’est-elle pas le statut d’un esclave? Quand ils auront besoin des autres, les peureux seront seuls à vouloir se battre. La mémoire n’oublie pas les peureux. La peur n’a jamais rien gagné.
Les Québécois se disent des gens pacifiques qui n’aiment pas la chicane. En fait, leur pacifisme est un manque de courage destructeur qui encourage les bourreaux à les exploiter de plus bel. Tous les élus qui prennent le pouvoir au Québec le savent. Les plus malhonnêtes d’entre eux en profitent.
Je pense que l’être humain devrait savoir que, peu importe ce qu’il fait en échangeant avec les autres, c’est l’intention primaire qui détermine les répercussions qu’il subira plus tard d’avoir fait du mal intentionnellement ou pas. Les histoires de Karma, si elles sont vraies, dépendent de nos véritables pensées intérieures et de leurs intentions. Nous pouvons blesser des gens sans en avoir l’intention mais si c’est le cas, la vie nous fait payer pour ce que nous enlevons aux autres. Si nous crachons en l’air, ça risque de nous retomber sur le nez. Manquer de courage est une intention de faiblesse axée sur notre individualisme. Ce geste de lâcheté engendre des problèmes aux autres.
Les Québécois sont des poules mouillées. Ils s’effondrent face à ceux qui leur manquent de respect, parce qu’ils ont peur des affrontements. Ma mère disait toujours : « Quand tu as peur de quelque chose tu l’attires ». Mais le pire c’est que les Québécois ignorent que la peur les détruit. Ils critiquent les projets de société et détestent les gens qui se battent pour leurs convictions. Ils ont peur de se faire un pays, prétextant qu’ils sont Canadiens. Pourtant, ils n’ont aucune affinité avec le reste du pays anglophone. Ils ne connaissent pas le mépris engendré par les médias anglophones contre les Québécois francophones. S’ils le vivaient en étant là-bas, ils changeraient d’idée. Ils se disent fédéralistes, mais ne connaissent rien au principe de ce concept.
Ils ont tellement peur de perdre ce qu’ils ont, qu’ils aiment mieux se cacher dans un anonymat éhonté en laissant les autres se battent pour eux. Ils ont vu les commissions Gomery, Bastarache et Charbonneau. Ils se sont fait décrire la corruption dans les moindres recoins de notre société. Ils ont pourtant réélu le parti qui était accusé d’être corrompu. Les Québécois disent en avoir assez de la politique, mais ils ne font rien pour la changer parce qu’ils ont peur. Ils en ont assez de la corruption en élisant un parti corrompu. Les Québécois ne sont pas des victimes mais des complices.
Une grande majorité de Québécois sont des analphabètes politiques qui ont peine à faire la différence entre le fédéral et le provincial. Ils ne veulent pas s’instruire. Ils n’ont pas de temps à perdre à lire leur histoire et à rêver à des projets de société. Ils veulent que les autres règlent leurs problèmes et ils crient fort sur les réseaux sociaux, s’ils échouent. Ils se préoccupent plus du club de hockey canadien que des politiques qu’ils subissent par ignorance. Ils fument du pot et boivent du vin pour ne pas voir la réalité en face. S’éloigner de la réalité est un bon moyen de ne pas y faire face. Les médecins les tiennent sur les pilules et les institutions pharmacologiques tressaillent de joie et d’argent. C’est le régime de la peur qui triomphe.
Les Québécois sont surtaxés plus que partout ailleurs dans le pays. Leur manque de courage les maintient dans cette ignominie. Au lieu de se plaindre, ils achètent en silence sans regarder la facture. Pourtant, les citoyens auraient le pouvoir de changer les choses s’ils avaient une conscience sociale. Ça s’appelle : La solidarité.
Ils se croient libres, mais ils sont obligés de payer des taxes municipales, taxes de bienvenues et des taux d’imposition démesurés. Ils ont des hypothèques qu’ils payent pendant 25 ans et ils se considèrent comme des propriétaires libres. Ils doivent demander la permission à la ville pour jeter un mur de leur maison par terre. Le Québec est la province la plus taxée dans le Canada. Tout est moins cher ailleurs. La vérité c’est que les braves résistent. Les peureux en payent le prix.
Il n’y a plus de solidarité mutuelle. Les gens s’enferment dans leurs cocons avec leurs téléphones intelligents. Depuis que la religion catholique a été chassée de leur quotidien, les Québécois n’ont plus de valeur sociale. Le civisme est complètement disparu. Les gens insultent ceux qui ne pensent pas comme eux. Ils critiquent les politiques des différents partis, mais ne vont pas voter quand c’est important. Ensuite, ils se demandent pourquoi des incompétents prennent des décisions à leur place. Les Québécois se laissent diriger par des gens qui les méprisent et ils se demandent pourquoi ils sont toujours les victimes. Les peureux ne gagnent jamais de guerres.
Pour chasser les dominateurs, il faudra apprendre à lever le poing et à dire »NON ». Résister à ses convictions n’est pas une attaque contre les autres. Avoir du courage n’est pas un manque de respect envers les autres. Il faut réapprendre à discuter respectueusement entre nous. Les Québécois auraient besoin d’une bonne dose de courage pour devenir un peuple qui mérite d’être heureux.
23 Juin 2013
Bienvenue dans notre république de banane du Québec.
Venez chers immigrants, venez vous établir au Québec. Nous en recevons 50,000 par année, y a rien de trop beau ! Tout le monde est accepté. Même ceux qui entrent illégalement à la frontière Canadienne à Lacolle sans être comptabiliser. Les vannes sont ouvertes.
Le parti libéral a besoin d’électeurs qui voteront pour eux aux prochaines élections. C’est par ici que vous entrez. Entrez...entrez ! Un chèque vous attend. Ici les anglophones du Québec votent aveuglément pour les libéraux même s’ils sont corrompus à l’os. Le but est de neutraliser ces petits gaulois de francophones à long terme en les empêchant de se séparer du beau grand Canada qui les méprise. Entrez, vous pourrez participer à les humilier.
Vous devez vous demander pourquoi les libéraux sont au pouvoir, s’ils sont si corrompus ? En fait, les Québécois francophones ne vont pas voter. Ils sont niaiseux comme ça. Ils aiment ceux qui les méprisent et méprisent ceux qui les aiment. Les Québécois vous permettront d’être ce que vous êtes en oubliant d’être ce qu’ils sont. C’est ti pas bo ça ! Le Québec n’a pas d’identité. Le Québec se nourrit de l’identité de tous ceux qui viennent vivre ici. Le multiculturalisme fédéral est le moyen qu’ont trouvé les fédéralistes de détruire notre distinction francophone en refusant de la reconnaître comme nation francophone. Ah oui ! J’oubliais : Au Québec, nous avons une maladie grave qui s’appelle : La peur des référendums. Maladie très grave dont le parti libéral provincial et fédéral détiennent l’antidote.
Les Québécois sont des grandes gueules inoffensives qui pensent qu’en n’allant pas voter, les politiciens comprendront leurs récriminations. Ce sont de grands rêveurs qui dorment au gaz depuis longtemps. Ils se croient de grands stratèges politiques mais dans les faits, ils sont des analphabètes politiques. Ne soyez pas surpris si vous demandez à quelqu’un qui est le premier ministre du Québec et qu’il vous réponde que c’est René Lévesque. Les Québécois vivent dans le passé. Au Canada, c’est la même chose mais il ne faut pas faire de Canada-bashing.
Sur les routes pleines de trous du Québec, les gens roulent à gauche même si c’est supposé d’être la voie rapide. Ces conducteurs qui se tiennent à gauche, ont les yeux sur leurs téléphones intelligents en conduisant. C’est normal ! Le fait qu’ils roulent à gauche doit venir de leur côté Britannique. Que voulez vous ! Leur individualisme l’emporte sur leur civisme.
Amenez vos vélos chers immigrants car ici les cyclistes ont tous les droits. Surtout à Montréal. Il y en a même qui roulent dans la rue à côté de la piste cyclable, juste pour provoquer les automobilistes. Faut dire que les automobilistes ne sont pas mieux. Le bon gouvernement libéral a délibéré avec une loi : Quand vous dépassez un cycliste, il doit y avoir une distance d’au moins un mètre entre vous et lui, sinon, vous aurez une contravention. Mais le cycliste peut omettre de faire des arrêts obligatoires, il s’en sortira sans contraventions. C’est comme ça ! La justice au Québec a deux poids, deux mesures.
Si vous êtes médecins dans votre pays, chez nous vous serez un chauffeur de taxi car nous ne reconnaissons pas vos compétences médicales. Que voulez-vous ! Le collège des médecins du Québec est plus intelligent que tous les médecins de partout ailleurs dans le monde. Vous devrez assimiler les compétences Québécoises si vous voulez pratiquer la médecine. En attendant, le salaire minimum vous attend. N’oubliez pas que le premier ministre est un médecin et que le ministre de la santé est un radiologiste. Mais soyez patients car le gouvernement s’est assuré d’augmenter les salaires des médecins au détriment d’une austérité qui a durée trois ans pour les citoyens, payeurs de taxes. Que voulez-vous ! Une république de banane doit garder son statut de banane !
Si vous ne trouvez pas d’emplois, vous pourrez aller faire une demande de bien-être social. Chèque garanti, bonheur garanti. Dentiste payé garanti. Vous pourrez travailler au noir tout en recevant votre chèque. Au Québec, les politiciens nous disent qu’il est important d’avoir une job même si elle entretient votre pauvreté. Le salaire minimum est à 11,75$/l’heure. Les entrepreneurs du Québec trouvent qu’un salaire minimum de 15$ l’heure serait dangereux pour la survie compagnies. Mais ils disent combattre la pauvreté en donnant des emplois. Ne vous en faites pas. À toutes les années, les médias organisent des guignolées pour aider les pauvres. Une canne d’haricot par année c’est suffisant pour combattre la pauvreté.
Votez libéral et vous serez abasourdi par leur incompétence acceptée par les Québécois. Ils se disent des victimes mais en fait, ils sont des complices de les avoir réélus, sachant qu’ils étaient corrompus.
L’hiver, quand ils annonceront une grosse tempête de neige, ne soyez pas surpris de rester pris dans votre voiture pendant 12 heures en plein centre-ville de Montréal. C’est normal. Ici, ce sont les fonctionnaires qui mènent et non les ministres. C’est comme si les pompistes étaient les patrons des propriétaires des garages qui les emploient. Mais c’est normal. L’incompétence est un pré-requis pour être libéral. Il ya plein de caméras pour vous prendre en flagrant délit de vitesses sur les routes mais quand vous êtes pris dans votre voiture pendant des heures, personne ne vient vous aider. C’est normal.
Ici au Québec, les policiers détestent que les gens manifestent dans les rues. En 2012, ils ont matraqué nos jeunes parce qu’ils n’acceptaient pas une hausse des frais de scolarité venant du gouvernement libéral. Les policiers ont utilisé des moyens douteux pour décourager les étudiants à quitter la rue. Ils n’ont pas respecté leurs droits si chers à nos institutions. Il faut respecter les lois, à l’exception des politiciens et des policiers. Nos agents de la paix sont sans contrats de travail depuis trois ans et pour protester, ils vont tout casser à l’hôtel de ville de Montréal. Ils ont le droit. Ils portent des pantalons de clowns depuis ce temps. Deux poids, deux mesures. Ils ont frappé nos enfants dans la rue parce qu’ils contestaient une injustice. Qui est la police de la police ? Un autre corps policier.
Les policiers ne protègent que les libéraux corrompus au pouvoir. C’est une police politique. Ils n’en ont rien à foutre de la sécurité publique. Imaginez ! Le gouvernement libéral a institué une unité anti-corruption en nommant un libéral comme chef de l’Unité. Ils essayent de nous faire croire qu’ils vont passer les menottes aux politiciens corrompus...Cé ti pas bo ça ! Pour le reste, les policiers donnent des contraventions aux citoyens, parce qu’ils ont des quotas hebdomadaires à respecter. Ils essayeront de vous faire croire qu’ils travaillent pour la sécurité publique mais vous découvrirez qu’ils sont des percepteurs de taxes déguisées en contraventions. Ils sont drôles nos policiers. Ils nous disent qu’ils donnent des contraventions au nom de la sécurité publique et ils se cachent derrière des viaducs pour nous les donner.
Ici les récidivistes d’alcool au volant peuvent se faire prendre 10 fois de suite, alors si vous buvez en conduisant, vous allez être au paradis.....C’est ti pas beautiful ! Ah oui ! Ici au Québec, les libérations conditionnelles sont comptées à même vos sentences. Les libérations ne sont pas données au mérite. Donc si vous prenez 12 mois, vous sortirez dans deux mois. C’est ridicule comme ça.
Ici, les politiciens au pouvoir se prennent pour des PDG de compagnies. C’est l’économie au détriment de l’être humain. Ils parlent de démocratie mais en fait ils utilisent un système néolibéraliste. Moi j’appelle cela : Une dictature démocratique. La seule démocratie qui existe est que vous allez voter aux quatre ans. Le reste du temps, les politiciens font ce qu’ils veulent. Les stratégies de réélections sont prioritaires en tout temps.
Que voulez vous ! Les CONS citoyens sont encore sur l’effet des médicaments que leurs médecins leur ont prescrits, pour le plus grand plaisir des compagnies pharmaceutiques...Ah oui, j’oubliais... Si vos vieux parents viennent avec vous au Québec, crissez-les dans nos CHSLD, ils vont mourir plus vite. Notre gouvernement s’occupe de bien les maltraiter. Le gouvernement coupe dans les soins aux personnes âgées ici, c’est ti pas wonderful !....Vous pourrez toucher votre héritage plus vite.
Bienvenu dans la république de banane de Philippe Couillard. Quand il va dans une mission à l’étranger, il refuse de parler français et s’identifie au drapeau Canadien même s’il est le premier ministre du Québec. L’autre ti-Coune de premier ministre au fédéral, répond en français quand on lui parle anglais ou vice et versa. Il parle de croissance économique et dépense 8 fois plus que le Premier ministre précédent en 8 ans. C’est facile de diriger un pays quand tu dépenses sans compter. N’importe qui est capable de faire ça. En passant, le Premier ministre du Canada est un amateur des mosquées. Ça peut être un must pour certains !
Ah oui ! Ici au Québec, si vous faites un délit grave ou que vous tuez quelqu’un, dites à votre avocat d’étirer la cause pour dépasser les délais car nous avons l’arrêt Jordan. Vous serez libérer sous peu....
4 avril 2017
LA PENSÉE LIBRE
Nous allons creuser un peu plus profondément cette idée du penseur libre. Il me semble que c'est essentiel à la compréhension de notre liberté de penser. Cela nous permettra de nous situer sur une base fondamentale qui nous alignera vers un même langage et surtout une même réalité des choses. La clarté dans les propos est primordiale et l'optique dans laquelle nous nous situons, l'est également.
Pour commencer, nous allons explorer, si vous le voulez bien, le passé par l’entremise de certains philosophes et scientifiques. Par la suite, nous ferons certains constats personnels. Ici, il n’est pas question de juger les croyances des autres. Nous nous contenterons d'observer l'histoire, en gardant en tête, ce prisme de la pensée.
Tout d'abord, explorons l’idéologie de quelques philosophes. Ce sera un vol rapide de leur vie et de leur mort :
Comme on le constate sur les deux vidéos, les philosophes ont tous été condamnés, soit par l'institution politique soit par les gens en général qui avaient peur de leurs idéologies hors normes. L’institution de l’Église a largement contribué à la critique de ces philosophies. Certains religieux ont été critiqués par leur propre Église. De tout temps, il a fallu se conformer à des idéologies et des croyances qu'une certaine autorité imposait à tout le monde. Beaucoup de penseurs ont donné leur vie pour cette liberté de pensée.
Cette uniformisation de la pensée est ancrée en nous-mêmes, pendant que la masse de la population est automatiquement influencée par l’opinion générale. Une liberté de pensée hors norme a permis à la philosophie de naître et d'élaborer des concepts qui ont fait avancer cette capacité que l'être humain a, de pousser plus avant la connaissance et la compréhension du monde et de sa propre identité.
Il est évident que cette liberté de pensée doit être accompagnée d'un travail de recherche et de compréhension qui ne permettront pas l’invention de toutes sortes de théories personnelles qui iraient à l'encontre d'une certaine éthique. Il faut avoir la volonté de faire un travail de réflexion qui nous permettra de comprendre cette liberté de penser. Il faut avant tout être curieux. Comme ledit si bien (Jean Jacques Rousseau 1712-17780) : '' Se faire ta propre opinion n'est déjà plus un comportement d'esclave ''. Où encore (Jean le Rond d'Alembert 1717-1783) : '' Il n'y a que la liberté qui soit capable de grandes choses).
Intéressons-nous à Nicolas Copernic qui développa l'héliocentrisme. Galilée développa cette idée et appuya la thèse de Nicolas Copernic
Il est intéressant de constater dans l'histoire comment les réactions à de nouvelles idées ou théories peuvent créer la peur de certains. Les monopoles et le pouvoir semblent être les seuls éléments qui priment dans notre conscience. L’histoire se répète.
Comment aller au-delà de l'imposition d'une pensée unique? Que faut-il en comprendre? L’être humain est-il si cupide et si bestial que la seule façon de réagir pour lui est de penser la même chose que tout le monde. Serions-nous conditionnés mentalement à réagir?
Il est évident qu'il y a certains éléments qui, pour le moment, nous font défaut dans notre compréhension générale. Dans l'histoire, ce fut un long combat entre le scientifique et la théologie. L'un proclamait son monopole et l'autre tentait de s'affilier à l'autre pour justifier sa propre conviction.
La pensée libre est le propos de ce texte et le premier jalon important, c'est de décrire l'importance de cette liberté. Nous devons nous faire confiance dans notre capacité de réfléchir de façon indépendante. Avoir une pensée libre amène une plus grande conscience plus ouverte.
L'histoire nous a enseigné que les idéologies collectives sont peut-être le frein à cette liberté de penser par nous-mêmes. Quand les mêmes schémas se répètent sans cesse, il y a peut-être un problème. Ces enseignements idéologiques qui nous étaient imposés étaient peut-être de bonne foi, à la base. Aujourd'hui, on est en droit de se demander si la réelle volonté des autorités était de permettre cette liberté de penser. Aujourd’hui, comment pourrions-nous faire pour avoir une réflexion plus éclairée?
Certains scientifiques ont tenté d'aborder cette éventualité qui va dans le sens de cette vision plus éclairée. Être conscient c'est de ne pas oublier tous les éléments que constituent la réalité et l'être humain : son quotidien, ses influences.
Albert Einstein a écrit sur la conscience et l'éveil :
''Un être humain est une partie d'un tout que nous appelons : Univers, une partie limitée dans le temps et l'espace. Il expérimente lui-même, ses pensées et ses émotions comme des choses qui sont séparées du reste, une sorte d'illusion d'optique de la conscience. Cette illusion est une sorte de prison pour nous, nous restreignant à nos désirs personnels et à l'affection de quelques proches près de nous. Notre tâche doit être de nous libérer nous-mêmes de cette prison en étendant notre cercle de compassion pour embrasser toutes créatures vivantes et la nature entière dans sa beauté''.
Comme on peut le voir, le scientifique à la théorie sur la relativité a contribué largement à l'avancement de la science et fut certainement un précurseur à l’éveil de la pensée libre. Il savait que tous les éléments constituant la réalité altéraient la liberté de penser.
Avoir une pensée libre nous amène à une conscience plus grande et nous fait réaliser la grande force que l'être humain possède en lui et par lui. Je suis intimement convaincu que l'être humain est bon à la base. Reste à savoir quel chemin emprunteront les êtres humains.
Toute réalité ne peut pas être comprise par l’être humain. Je fais référence à cette conscience universelle qui a développé l'univers. Elle vit au-delà de notre compréhension humaine et c'est très bien comme cela. Qu’il y ait quelque chose de plus grand et merveilleux devrait nous donner l'élan nécessaire pour amorcer une recherche consciencieuse vers cette compréhension ultime. Tout n'est pas que mécanique. C'est cela qu'Albert Einstein veut nous faire comprendre.
Voici un message indien qui résume bien ce que je veux dire.
''Vous Êtes comme des enfants, tout ce que vous voyez vous le voulez, vous voulez ceci, vous voulez cela.
Vous avez la technologie, mais vous ne savez pas vous en servir proprement.
Vous n'aimez pas la terre parce que vous la vendez, puis vous la saccagez pour faire du profit.
Pour les Amérindiens, nos valeurs c'est notre mère la Terre, elle est sacrée, c'est l'esprit de nos ancêtres, c'est notre culture, c'est notre liberté, c'est notre source de vie, ça n'a pas de prix''
Nous sommes tous liés à l'Univers et cette vérité nous force à la compassion et à l'amour. Cette force est omniprésente. Il ne faudrait pas l'oublier.
Nous devrions considérer les enseignements et les expériences des autres peuples comme une complémentarité à ceux que nous connaissons. Il n’est pas question ici d’imposer une manière de penser aux autres ou de nous faire imposer la leur. Il nous suffit de combiner tous ces enseignements pour s’en servir sciemment.
Martin-Luther-King a dit : ''Ce qui m'effraie, ce n'est pas l'oppression des méchants; c'est l'indifférence des bons.''
Voilà je vous laisse. J'aurais pu discourir longuement sur la pensée libre. Il y aurait eu encore beaucoup de choses à dire. Le but de ce texte était seulement de ressortir quelques éléments que je crois importants.
1- Nous faire confiance en gardant notre indépendance de pensée.
2- La pensée libre en éveil amène à une conscience accrue.
3- Il faut prendre conscience que nous sommes tous liés ensemble.
4- Il faut comprendre qu’en étant lié les uns aux autres, cela nous force à la compassion et l'amour entre nous.
Serge Rémillard
14 avril 2017
Parlons d’Abdennour Bidar
Lorsque j’ai eu connaissance par un ami du philosophe Abdennour Bidar, cela a eu sur moi une résonance très positive. Le texte «une lettre au monde musulman» m’a fasciné. Naturellement, il s’adressait à son pays, mais la réalité de cette missive peut s’appliquer à nous tous. Bien sûr, il prêche pour Islam avec une analyse très clairvoyante de sa réalité, mais il a également la même capacité d’approfondissement sur l’occidentalisme. Nous avons tous l’équivalent dans les problématiques de nos sociétés et il sait avoir un regard très juste.
Je me dois d’être honnête, je n’ai pas eu la chance encore de lire ses écrits, mais par les vidéos que j’ai pris la liberté de mettre sur ce site, cela me donne quand même une idée générale de sa pensée. Quoi qu’il en soit, il est évident que je devrai m’acquérir de ses livres. Il a une lecture très éclairée de notre société d’aujourd’hui, des religions, des gouvernements et de l’être humain il va sans dire. On a tous besoin de ces gens qui font une différence énorme quant à la réalisation de la liberté de notre identité et de notre réflexion. Il sait nous parler avec clarté, à ressortir l’essentiel de certains concepts et cela avec authenticité. Il se fait un devoir de nous amener vers une conscience plus grande à l’accroissement de chacun et cela est tout à son honneur.
Cela dit, lorsque l’on observe toute la violence qui existe dans le monde, on se pose des questions. D’où cela vient-il? Pourquoi tant d’agressivité? Pourquoi ne réagissons-nous pas face à ces guerres qui se manifestent à tout moment et en tout lieu? Pourquoi tant d’inertie en nous? Pourquoi ce sentiment d’incapacité face à l’adversité est-il présent dans notre pensée? Quels sont les éléments qui manquent pour créer un monde de justice, de paix, un endroit où il est agréable de vivre? Car il faut se l’avouer, on a l’impression qu’en ce moment tout concorde à vouloir installer le chaos.
Ce philosophe nous énonce d’abord et avant tout de ce lien qui nous unit tous. Il n’est pas le seul qui en a parlé. Bien d’autres, l’on fait valoir avec insistance d’après leur expérience et leur réflexion. Pour les Amérindiens, ils se sentent tous en appartenance étroite avec la terre, elle est sacrée, source de vie, ils sont en contact avec elle. Pour Einstein, nous sommes liés avec l’univers et bien sûr, avec tous les humains. On sait maintenant par la science que la composition de notre corps physique est construite, en majorité avec des éléments présentent dans l’univers. Ce lien se présente à nous de différente manière. Beaucoup de gens dans le passé ont constamment démontré ce constat. Comment se fait-il que l’on ne puisse pas intégrer cette sensibilité? Pourtant voilà un élément essentiel qui nous apporterait l’unité, la fraternité et la compassion.
Abdennour Bidar nous parle de plusieurs choses qui misent en action, réglerait beaucoup de problèmes en ce monde. Lorsqu’il explique que la laïcité par exemple serait le moyen dans lequel notre réalité multiethnique trouverait une voie d’acceptation, de respect et de paix, nous le savons également. Notre existence d’aujourd’hui diffère du passé et nous nous devons de nous adapter et prendre des décisions en conséquence. Pourquoi les instances gouvernementales retardent-elles pour légiférer sur cette situation? Voilà une question que l’on est en droit de se poser et qui a toute son sens. Y aurait-il une raison cachée derrière le fait de ne pas vouloir actualiser cette décision?
Lorsque par exemple il aborde notre société et qu’il affirme que nous sommes en crise du sacré, il faut entendre ce qu’il en dit. Avoir un sens du sacré, dans notre vie, c’est comme il explique : «c’est donner du sens à la vie humaine, à l’humaniste». Il précise que la nature spirituelle de l’homme a horreur du vide. La spiritualité de chaque être humain est une histoire intraduisible, inexplicable, et qui se doit d’exister librement sans plusieurs dogmes qui nous indique ce que nous devons croire. Je crois qu’il est exact de penser que maintenant nous sommes laissé à nous-mêmes et cela dans le but de devenir un adulte. Nous vivons une transition qui n’est pas toujours facile, mais on a tous le potentiel à accomplir pleinement ce que nous sommes. J’aime bien lorsqu’il parle d’une situation d’attention vers quelque chose de plus grand que soi. Ne serait-ce pas cela la dimension spirituelle? Le chemin vers une éthique ne se fait-il pas à l’intérieur même de cette substance?
Le spirituel n’est pas quelque chose d’aisé à comprendre et surtout à expliquer sans froisser certaines sensibilités présentes chez d’autres. J’aurais tendance à dire oublier ce que vous savez de cette réalité apprise et faites-vous confiance dans cette dimension de l’être qui nous appelle à quelque chose de grandiose et qui nous transcende. L’être humain à l’habitude de tout compartimenté en lui, c’est une tendance généralisée, mais il faut saisir que toutes ces divisions forment l’entièreté de ce que nous sommes, c’est comme toutes les dimensions de notre être.
Je me rends compte que nous avons tous un effort à déployer pour bâtir notre essence de ce que nous sommes. C’est notre responsabilité pour en arriver à nous libérer et à transformer un environnement idéal à notre bien-être. C’est ce qu’Abdennour Bidar veut nous faire comprendre entre autres. Comme le disait Einstein : «c’est la personne humaine, libre et créatrice qui façonne le beau et le sublime».
J’ai le sentiment que beaucoup d’individus se posent de plus en plus de questions sur leur existence et tendent à acquérir une forme d’équilibre. La route vers un changement de plus en plus marquant se réalise sans nul doute. Du moins, j’aime à le croire, mais cela ne se concrétisera pas sans quelques remises en questions. Tous, nous souhaitons le meilleur. Il faut vouloir prendre le bon itinéraire pour accomplir cette grande vision d’une humanité accomplie.
Un peu plus loin
7 mai 2017
Au début des éditoriaux, j’ai voulu poser un regard — si petit soit-il —, sur l’historicité au sujet de certains philosophes et scientifiques. Ce texte, « La pensée libre », nous a permis de ressortir certains éléments comme l’importance de l’indépendance de pensée, de considérer que nous sommes tous liés entre nous et l’univers. Cette réalité, que nous sommes unis nous projette sans contredit vers la dimension de l’être humain, qui est plus grande que ce que les apparences nous montrent.
Je me rends compte que l’on peut bien observer qu’il y a eu dans le passé une guerre entre la philosophie, la science, la religion et la politique et que cela est probablement encore présent en ce moment même, mais cela a également permis de forcer et d’affiner la pensée humaine au-delà d’une simple considération de pouvoir. D’obtenir un champ de questionnements et de recherches exempt de barrière limitative me semble excessivement important.
Par la suite, nous avons abordé ensemble — quelque peu —, du philosophe engagé Abdennour Bidar. On remarque, qu’il a une lecture très éclairée de notre société, qu’il sait ressortir l’essentiel de certains concepts et cela avec authenticité. De plus, il se fait un devoir de nous amener vers une conscience plus grande. Il nous parle également, de ce lien qui nous unit tous et que nous avons une responsabilité envers l’autre et soi-même.
Je souligne dans ce deuxième éditorial que nous devons prendre une décision importante celle de choisir quel chemin, nous allons franchir. Je constate encore une fois dans ce texte que dans tous les domaines et dans tous les temps plusieurs chercheurs nous ont démontré les mêmes éléments qui se recoupent. Nous avons à notre possession des pistes de solutions pour notre réalisation vers un monde de paix. La question reste encore présente aujourd’hui, le voulons-nous vraiment. Cela implique un engagement envers sa propre vie et les autres. On ne peut pas faire abstraction d’une certaine action.
Maintenant, j’ai choisi de vous entretenir de Gregg Braden. Ce qui est intéressant, c’est de constater qu’il a un esprit scientifique donc un regard différent sur les mêmes choses. En parlant du champ magnétique de la terre, il nous explique que nous avons une incidence directe comme si nous étions liés avec. La question que j'énonce, c’est comment nous avons une réelle influence sur ce champ énergétique .
Pour le découvrir, il sait poser une interrogation fondamentale, comment différentes gens dans le monde méditent-ils ou prient-ils ? Alors, il raconte son périple sur notre planète et il s'est amusé a introduire toujours la même question : comment priez-vous ? Il réalise donc que l’être humain est fait de sentiment. Bien sûr, on le sait déjà, pourtant il pousse la réflexion un peu plus loin au niveau des émotions. D’abord, il réalise que prier pour la paix, accentue le manque de paix. Il faut méditer avec la paix, la ressentir pleinement comme si elle était déjà là. Voilà une découverte qui change tout. Étant des êtres de sentiment il importe de savoir comment travailler avec.
Après plusieurs expériences mises en place de façon scientifique, on est capable de mesurer l’incidence qu’un groupe de personnes peuvent avoir en méditant dans un même laps de temps. On s’est rendu compte que le nombre est la racine carrée d’un pour cent de la population. Pour vous en donner une idée, sur six milliards d’individus, il ne faut que huit mille personnes pour commencer à avoir une incidence par exemple, diminuer une certaine violence. Voici un extrait de son livre « Le secret de l’art perdu de la prière »:
« Combinée avec la connaissance de la prière fondée sur le sentiment, cette sagesse à la fois moderne et ancienne nous enseigne ce que nous pouvons faire pour améliorer les choses. Si le monde et nos corps reflètent nos pensées, nos sentiments, nos émotions et nos croyances, alors avec des nombres records de foyers brisés, de relations ratées, de pertes d’emplois, et de menaces de guerre, notre façon de nous sentir par rapport à notre monde prend encore plus d’importance que jamais auparavant ».
On a également découvert qu’à la suite de la prière ou méditation, lorsque la session était terminée, la violence par exemple revenait de plus belle et avait même une tendance à augmenter. On a alors compris que l’être humain à tendance à tout compartimenter. Après la séance de prière par exemple on passe à autre chose, etc., etc.. Nous sommes ainsi faits où encore nous avons acquis cette habitude de fonctionner.
Certaines personnes ont assimilé ce principe, en y pensant vraiment, qu’elle ait le sentiment le plus présent dans nos sociétés et notre monde? Vous l’avez deviné, c’est la peur. Que cela soit l’événement du 11 septembre 2001 où encore le terrorisme, etc., on comprend que la masse de la population est manipulée. Lorsque l’on a peur, on est prêt à tout accepter, pour notre soi-disant protection. Cette émotion de peur devient un égrégore très important qui nous englobe entièrement. Comment faire pour changer cet état? Quel est le regard que l’on porte à notre monde? Cela m’amène à introduire une autre réalité, la foi. Se peut-il que la foi se résume à notre croyance et à notre regard du monde en total déclin? Peut-être que la vraie définition de la foi ne se résume pas à notre perception. Pour moi, la foi c’est une conviction profonde en un principe impliquant le cœur et l’esprit d’une façon totale. Être capable de voir la beauté de ce monde, d’y croire, qu’il y a quelque chose de plus grand que nos propres perceptions.
Gregg Braden pousse un peu plus loin notre réflexion tout en parlant de réalités que maints chercheurs ont découvertes. En réalisant tout cela, je me dois de me poser une question importante, suis-je, prêt, à remettre en question ma façon de penser pour une vision du monde lié par la beauté? Je suis également conscient que cela ne peut se faire sans aucun effort, que ce travail permettra de détruire une structure qui m’empêche d’atteindre une confiance et une espérance, auquel chaque être humain a droit, c’est-à-dire un monde de justice, de respect et de paix.
Je vous souhaite donc une très belle réflexion en espérant que vous trouverez du plaisir.
30 mai 2017
Implant énergétique via la peur
Depuis un certain temps, je me pose vraiment des questions sur la peur. Comment se fait-il qu’elle soit si présente dans nos vies? Elle devient une pandémie extraordinaire dans nos sociétés et dans le monde. Comme Albert Einstein affirme: « La peur est sans cause. Elle est imagination, et elle bloque tout comme un piquet de bois peut bloquer une porte. Brûler ce piquet... » ou encore Jiddu Krishnamurti: « La peur est une souffrance. La peur est la non-acceptation de ce qui est. La peur n’existe que par rapport à quelque chose. C’est l’esprit qui crée la peur. Seule la connaissance de soi peut vous affranchir de la peur. La connaissance de soi est le commencement de la sagesse et la fin de la peur. » Charles Wagner dit: « Avoir peur, s’est avoir tort. » Comme on peut le constater, certaines citations nous donnent une piste, de comment enrayer la peur.
Premièrement, se connaître soi-même. On peut effectivement être parfaitement en accord avec cette idée, d’une connaissance plus grande de qui nous sommes et cela dans toutes les dimensions de son être. D’être en accord avec la réalité de la vie semble aussi essentielle à l’acceptation de ce qui est.
Deuxièmement, on réalise que c’est l’esprit qui crée la peur et qu’il faut donc brûler ce piquet qui nous empêche toute maîtrise sur notre propre vie. Car Albert Einstein explique, « La peur bloque la compréhension intelligente de la vie. »
Mais comment enlever cette peur malgré tout? Je remarque que de briser cette structure n’est pas une mince affaire. On peut savoir ce qu’affirme Averroès « L’ignorance mène à la peur, la peur mène à la haine et la haine conduit à la violence. Voilà l’équation. » Cela reste quand même très difficile de casser ce profond sentiment de la peur.
Il faut donc produire un travail sur soi-même et de façon constante sur la maîtrise de cette peur. C’est vouloir s’affranchir de ce boulet et s’est retrouver ainsi une liberté plus grande en regard de soi et de la vie.
Je dois préciser que la peur n’est pas mal en soi lorsque nous sommes face à un danger immédiat, elle permet de sauver notre vie, mais en dehors de cela, il faut faire la différence entre une réalité et l’imaginaire.
Si je résume ce qui vient de se dire, nous avons donc une première responsabilité et c’est de se prendre en charge au niveau de sa peur.
Deuxièmement, en pensant à ce questionnement sur la peur, je me suis posé cette question sur cette vulnérabilité qui semble vouloir s’accentuer sans cesse. Lorsque tout à coup, je me suis rappelé un événement que j’avais vécu dans le passé et qui me faisait réaliser une autre dimension associée à ce sentiment.
J’étais dans un cours sur l’homéostasie énergétique ou j’apprenais la technique du colmatage. En fait, il s’agissait de fermer une fuite d’énergie provoquée par un mal physique ou émotionnel ou mental.
Tout à coup, quelqu’un entre dans la classe pour nous annoncer qu’il vient de se produire un événement terrible à New York. Nous sommes le 11 septembre 2001, un avion vient de se cracher sur une des deux tours de Word Trade Center, par la suite, un deuxième avion percute la deuxième tour. Une peur incroyable envahit tout mon être et je remarque que c’est la même chose sur les autres qui suivent le cours.
Une fois arrivé chez moi, j’essaie d’analyser ce qui se passe en moi au niveau de ma peur. Et je me rends compte d’une autre dimension de cette peur. Je me prépare donc à écrire ce que je perçois. Je comprends qu’à la suite d’un événement brutal et insécurisant cela provoque la création d’un implant énergétique qui s’installe à l’intérieur de soi. Implant qui sera par la suite nourri par toutes les peurs venant de l’extérieur. Il faut bien comprendre que la création de cet implant est due à soi-même face à un danger potentiel.
Un implant énergétique est le même principe qu’un implant physique comme un morceau de métal que l’on insère à l’intérieur du corps. Malheureusement, on parle déjà d’un implant qui pourra être utilisé à décoder où vous êtes à tout moment ainsi que d’autres utilisations.
Il y a des moyens d’enrayer cet implant énergétique de peur, mais le résultat complet sera atteint lorsqu’un certain travail fourni par nous ne sera pas commencé comme je le précise dans la première partie de ce texte.
On se rend compte que la peur vient de deux sources, nos propres peurs et celles qui viennent de l’extérieur et qui continuent de nourrir cet implant. De cette dernière constatation, je voudrais citer une citation de Steve Lambert: « Ceux qui nous craignent utilisent, pour nous détruire, des moyens à la hauteur de la peur qu’on leur inspire “. Il faut comprendre que de créer la peur chez les gens permet d’installer des conditions qui ne seraient pas acceptées par la majorité, et l’on comprend très bien le fonctionnement de cette réalité. Il faut être également conscient de cela.
Je suis conscient que j’amène un élément qui pour plusieurs doit être un peu étrange, mais je veux juste attirer votre attention sur une réalité: notre corps physique est fait d’énergie, comme la planète terre est entourée de l’énergie magnétique. Le mouvement des molécules crée une énergie qui permet une cohésion avec toutes choses. Soyez seulement ouvert à cette réalité.
De savoir que l’émotion de la peur peut-être générée par l’extérieur nous aide à faire la part des choses et atténue déjà cette emprise que l’on veut avoir sur la masse de la population? Je reviens à la citation du début de ce texte, la connaissance de soi dans toutes les dimensions de notre être est déjà garante d’une liberté que nous avons le droit d’obtenir. C’est le seul chemin que l’on doit prendre.
Pour plus d’informations, vous pourrez consulter la page que je vais créer ultérieurement sur la connaissance de la dimension énergétique qui s’appellera : Système énergétique du corps humain.
Holocauste et génocides
7 JUILLET 2017
Comment parler de génocides et d’holocauste? On a beaucoup discouru sur ce sujet. Prenons quelques citations à ce propos :
«» tout génocide est un humanocide. Au fond, tout meurtre est un suicide»». D’Éric-Emmanuel Schmitt.
« Le génocide est une marée noire, ceux qui ne s’y sont pas noyés sont mazoutés à vie». De Gaël Faye.
« Nous sommes réticents aux meurtres particuliers, mais permissifs aux génocides et résignés au meurtre en général, biologique». De Viviane Forrester.
« Lorsque les esprits demeurent cloisonnés, ils deviennent des cultivateurs de génocides de par les moissons de leurs haines». De Souleymane Boel.
Plus j’observe, plus je me rends compte que l’ingérence d’un pays envers un autre — que ce soit politiquement, pour l’acquisition de territoires, pour les ressources et tout simplement pour la disparition d’un peuple — est la cause principale des génocides.
Vous pouvez consulter ce site pour plus d’information :
https://asterion.revues.org/1511
Gandhi affirme :
« la haine tue toujours, l’amour ne meurt jamais».
« Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde».
« Il y a assez de tout dans le monde pour satisfaire aux besoins de l’Homme, mais pas assez pour assouvir son avidité».
« La non-violence est la loi de notre espèce, tout comme la violence est la loi de l’animal».
Que de mots pour éveiller notre conscience. Malheureusement, ce ne sont que des mots dénués de sens lorsqu’ils ne sont pas accompagnés d’une action quelconque.
Je suis triste de constater que les choses ne changent pas vraiment au travers de l’histoire de notre humanité. Vers la fin de sa vie, Gandhi était triste de probablement constater qu’au bout d’une vie de travail à l’éveil de la conscience, la violence était toujours aussi présente.
Mère Thérésa se sentait-elle aussi très seule, vers la fin de sa vie. Dieu lui semblait absent. Je me demande si cela n’est pas dû également de constater que rien ne change vraiment.
Pourtant je sais que l’être humain est capable de grande réalisation dans le domaine philanthropique. Notre ego semble avoir la majeure partie dans notre vie. Il serait peut-être temps de changer tout cela.
J’ai même pensé que la réalité de la planète terre était peut-être une école et que cette situation doit être présente pour nous faire comprendre la nature de nos choix. En véracité, je ne peux adhérer à cette pensée. Quelle belle justification pour ne pas souffrir!
Rien ne justifie ces génocides ou holocaustes. Comment peut-on permettre cela? Je suis convaincu que l’Homme n’est pas qu’un animal? Et que penser de ces hommes qui prennent ces décisions? Il y a une grande avidité qui est au stade d’une énorme maladie.
Heureusement, je sais qu’il y a dans le monde beaucoup de gens qui de plus en plus font quelque chose pour changer tout cela. Certains donnent leur vie à une cause juste. La clé est peut-être là, c’est-à-dire de réaliser ce que l’on doit faire sans attendre les résultats probants. Je crois également qu’il faut faire confiance même si cela se situe en dehors de notre compréhension.
À y penser, je constate, que seul on peut réaliser des choses en matière humanitaire. Gandhi a quand même permis l’indépendance de l’Inde, en plus d’éveiller la conscience de beaucoup de gens, mais il avait également l’appui de la collectivité. C’est un des éléments le plus importants, la collectivité. Tant que nous n’aurons pas compris l’importance de ce fait, il n’y aura pas de grand changement. De comprendre de façon intellectuelle n’est malheureusement pas suffisant, comme on le dit souvent, il faut poser également une action à ce constat.
Rendez-vous sur la page Holocauste et Génocides.
Éditoriaux 2