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Codex de Nag Hammadi

Voici un sujet très intéressant, ce sont des manuscrits apocryphes et gnostiques découverts en 1945. Il y a certaines divergences au sujet de la traduction et de la compréhension de ces écrits.

 

D’abord, allons voir la signification du mot apocryphe selon Wikipédia :

On qualifie généralement d’apocryphe (du grec ἀπόκρυφος / apókryphos, « caché ») un écrit « dont l’authenticité n’est pas établie » (Littré). Cependant dans le domaine biblique l’expression désigne, à partir de la construction des canons, un écrit considéré par les autorités religieuses comme non authentique. L’acception du terme a pu être interprétée de différentes façons ; ainsi, Jérôme nommait « apocryphes » les livres deutérocanoniques de l’Ancien Testament et les considérait comme non canoniques. Le qualificatif « apocryphe » est donné par les protestants à certains textes appelés deutérocanoniques par les catholiques, qui se trouvent dans la Septante et la Vulgate mais pas dans la Bible hébraïque. Les livres de l’Ancien Testament que les catholiques nomment « apocryphes » sont dits « pseudépigraphes » par les protestants.

Analysant des apocryphes chrétiens, l’historien Simon Claude Mimouni souligne le fait qu’ils ont, à l’origine, une légitimité égale à celle des textes canoniques : « D’un point de vue historique, il convient de ne surtout pas considérer les récits canoniques comme supérieurs aux récits apocryphes. À l’époque de leur rédaction — vers la fin du ier siècle et durant tout le iie siècle —, les uns et les autres avaient très certainement le même statut théologique »1, jusqu’au moment où le Canon a été fixé. « C’est au sein d’une diversité doctrinale foisonnante — en partie gommée par la canonisation — que les récits apocryphes ont fleuri soit pour s’opposer à certaines tendances marginales (qui deviendront hétérodoxes), soit pour défendre certaines tendances majoritaires (qui deviendront orthodoxes) ».

Certains apocryphes sont précieux pour étudier les formes littéraires comme le contexte de production des œuvres canoniques et pour connaître les mouvements religieux dissidents du judaïsme et du christianisme anciens.

 

Maintenant dans le même ordre d’idée, allons voir ce que signifie le mot gnosticisme selon Wikipédia:

 

Au sujet de gnosticisme, la conférence aboutit au prudent consensus suivant :

« Dans le document de conclusion de Messine, la proposition fut de désigner sous le nom de gnosticisme, “par l’application simultanée des méthodes historiques et typologiques” [...] “Un groupe particulier de systèmes du deuxième siècle apr. J.-C.”, et d’utiliser le terme “gnose” pour définir une conception de la connaissance, indépendamment des époques, décrites comme une “connaissance des mystères divins réservée à une élite” ».

— C. Markschies, Gnosis: An Introduction, p. 13.

 

Williams affirme que les fondements conceptuels de la catégorie gnosticisme sont hérités des hérésiologues. L’accent a trop été mis sur le dualisme, sur le rejet du corps et de la matière et sur l’anticosmisme, sans que ces hypothèses aient été « testées » correctement. Ce faisant, Williams juge la catégorisation douteuse, et conclut que le terme doit être remplacé pour mieux refléter les mouvements qu’il comprend. Les remarques de Williams ont suscité le débat, mais à ce jour sa proposition de terme de remplacement « tradition biblique démiurgique » n’a pas été reprise largement.

 

Je me suis permis de mettre quelques extraits de Wikipédia pour vous économiser un peu de lecture, mais rien ne vous empêche de le consulter. Le mot gnosticisme ne fait pas le consensus au niveau de sa définition. On fait maintenant une distinction au niveau du mot gnosticisme et le mot gnose.

La gnose (gnosies) veut dire « connaissance ». J’aime bien cette définition qui fait abstraction d’une certaine manière d’une période précise de l’histoire.

 

 Dans la Grèce antique, les archontes (en grec ancien ἄρχοντες / archontes, de ἄρχω / árkhô, « commander, être le chef ») sont des dirigeants politiques, présents dans la plupart des cités grecques.

 

Cette définition du mot archonte dans Wikipédia sera interprétée différemment dans l’hypostase des archontes. Qui nous dirige ? Voilà la question que nous devrons nous poser.

 

L’hypostase des archontes est le quatrième traité du codex II de la bibliothèque de Nag Hammadi.

L'hypostase des archontes

Après avoir lu la traduction des textes de Nag Hammadi dans ce site « l’hypostase des archontes», je vous invite à aller sur le site à cette adresse: www.naghammadi.org. Vous aurez la traduction qui vient de la faculté de théologie et des sciences religieuses. Institut d’études anciennes et médiévales de l’université Laval de Québec. Vous pourrez comparer les deux traductions de l’hypostase des archontes.

Évangile de Thomas

Évangile de Marie Madeleine

On a touché une petite partie de ce monde fascinant des découvertes de textes dits apocryphes. Il y a eu des écrits découverts de Qumran par la suite de Nag Hammadi.

 

Comment s’en faire une idée ?

 

En premier lieu, ces textes nous invitent à poser un regard sur un élément, que je dénote et qui est très important. Cela s’apparente à la pensée libre. Maintes et maintes gens ont cherchés une compréhension exempte de tout dogme où de toute croyance en essayant d’atteindre un certain absolu. Ils ont donnés leur vie à cette recherche en toute humilité. Que l’on catégorise où gnosticisme ne fait aucune différence. Il ne faut pas oublier que la gnose que l’on sépare maintenant du mot gnosticisme est aussi présente au niveau chrétien que dans d’autres religions.

 

Qui sommes-nous? Où va-t-on? Qu’elle est notre réalité, seront toujours des questions qui nous hanteront.

 

En second lieu, la traduction d’un texte est toujours attenante à notre propre croyance et cela même si l’on essaie d’en faire abstraction. Effectuer la part des choses n’est pas toujours évident. Il faut comprendre le contexte dans lequel ses écrits ont été créés et traduits. Il reste qu’il est impératif, de garder notre esprit ouvert, cela nous permet d’avancer vers une plus grande connaissance. N'est-ce pas cela qui est important, comprendre?

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