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Les partis politiques du Québec 1

Le parti libéral du Québec

Texte provenant de Wikipédia

Le Parti libéral du Québec/Quebec Liberal Party (PLQ/QLP) est un parti politique québécois œuvrant sur la scène provinciale. Il est le plus ancien parti politique de la province, présent depuis 1867. Le pouvoir lui est revenu dans une alternance qui l'opposa successivement au Parti conservateur du Québec, à l'Union nationale, puis au Parti québécois. Le Parti libéral est un parti fédéraliste, c'est-à-dire qu'il appuie l'idée du maintien du Québec comme province du Canada. Les fédéralistes francophones, la minorité anglophone québécoise ainsi que les allophones constituent généralement la base électorale du PLQ.

Dans l'histoire, le Parti libéral du Québec a privilégié des orientations plutôt progressistes. Économiquement, il se trouve toutefois légèrement à la droite du Parti québécois depuis la fondation de ce parti, bien qu'en matière d'affaires sociales leurs positions soient souvent analogues. Le parti se considère toutefois comme une formation centriste sur le spectre politique québécois. Il n'est plus affilié au Parti libéral du Canada depuis 1955.

Le Parti libéral prend ses origines dans le Parti patriote qui appuyait la Rébellion des Patriotes de 1837-1838, et dans le Parti rouge qui militait pour le gouvernement responsable et contre l'autorité de l'Église catholique dans la colonie britannique du Bas-Canada.

Après l'indépendance du Dominion du Canada en 1867, les libéraux sont en opposition aux conservateurs pour près de 20 ans, à l'exception d'une période de 18 mois en 1878-1879 quand il y a un gouvernement minoritaire libéral. Toutefois, la situation change en 1885 lorsque le gouvernement conservateur fédéral exécute Louis Riel, le chef des Métis francophone dans l'Ouest canadien. Cette décision est extrêmement impopulaire au Québec. Honoré Mercier profite de cette vague de mécontentement pour décrocher le pouvoir en 1887, mais il succombe à un scandale en 1891. Il est subséquemment acquitté des accusations, mais les conservateurs conservent néanmoins le pouvoir jusqu'en 1897.

Les libéraux, avec à leur tête le progressiste Félix-Gabriel Marchand, remportent l'élection de 1897, et se maintiennent au pouvoir sans interruption pendant les 39 années suivantes; les conservateurs ne sont jamais revenus au pouvoir au Québec. Cette situation reflète celle à Ottawa, où l'arrivée de Wilfrid Laurier à la tête du pays dans l'élection de 1896 marque le début de la longue domination des libéraux sur la scène fédérale. Comme premiers ministres importants de cette période, mentionnons Lomer Gouin et Louis-Alexandre Taschereau.

 Toutefois, en 1935, les conservateurs ont un nouveau chef ambitieux : Maurice Duplessis.

Duplessis fusionne son parti avec des ex-libéraux dissidents qui avaient formé l'Action libérale nationale. Duplessis mène le nouveau parti, l'Union nationale, au pouvoir en 1936. Les libéraux reprennent le pouvoir dans l'élection de 1939, mais sont de nouveau battus lors de l'élection de 1944. Ils demeureront dans l'opposition jusqu'à la mort de Duplessis, soit pendant 16 ans

Sous Jean Lesage, le parti remporte une élection historique en 1960, mettant un terme à un règne sans interruption de seize ans de l'Union nationale. C'est le début de la Révolution tranquille, qui modifie en profondeur la société québécoise. Sous le slogan Maîtres chez nous, le gouvernement du Québec entreprend plusieurs initiatives majeures, dont :

  • la nationalisation de l'industrie hydro-électrique à travers l'expansion de Hydro-Québec — cette initiative majeure du gouvernement est menée par le ministre des Ressources naturelles, René Lévesque ;

  • la création de la régie des rentes du Québec, distinct du Régime de pensions du Canada qui existe dans toutes les autres provinces ;

  • la création d'un ministère de l'Éducation, enlevant la responsabilité des écoles à l'Église catholique ;

  • des pressions sur le gouvernement fédéral pour qu'il renégocie les relations fédérales-provinciales.

Sous Jean Lesage, les libéraux donnent naissance à une aile nationaliste. Vers la fin de la décennie 1960, certains libéraux, incluant le ministre René Lévesque, quittent le parti pour se joindre au mouvement souverainiste du Québec et participent à la fondation du Parti québécois, dirigé par Lévesque.

Les relations entre le Parti libéral du Québec et son homologue fédéral, le Parti libéral du Canada, s'enveniment sous Lesage, et davantage sous Robert Bourassa.

Déjà, en 1955 le PLQ mettait fin à son affiliation au PLC, et à plusieurs moments depuis, les relations entre les deux partis ont été extrêmement tendues. Comme premier ministre, Bourassa fait adopter la Loi 22 qui fait du français la langue officielle au Québec, et fait pression sur le premier ministre fédéral Pierre Elliott Trudeau pour obtenir des concessions constitutionnelles. Son gouvernement est également embarrassé par plusieurs scandales. Bourassa renonce à la direction du parti après sa défaite aux mains du Parti québécois de René Lévesque dans l'élection de 1976. Bourassa est remplacé à la tête du Parti libéral par Claude Ryan, l'ancien éditeur du quotidien montréalais Le Devoir. Ryan mène à bien la campagne fédéraliste durant le référendum de 1980 sur la souveraineté-association, mais perd ensuite l'élection de 1981 aux mains du PQ. Il démissionne de son poste de chef du Parti libéral, pavant la voie au retour de Robert Bourassa qui fut élu au Colisée de Québec en octobre 1983.

Réélu à la tête du Québec lors des élections de décembre 1985, Bourassa réussit à convaincre le gouvernement fédéral progressiste-conservateur de Brian Mulroney de reconnaître le Québec comme une société distincte et cherche à obtenir plus de pouvoirs pour le Québec et les autres provinces. Ceci a pour résultat l'accord du lac Meech et l'accord de Charlottetown. Ces deux propositions ne sont toutefois pas ratifiées. Bien que nationaliste, Bourassa est toujours demeuré opposé à l'indépendance du Québec. Réélu en 1989, Bourassa cède les rênes du Parti libéral et du gouvernement en 1993 : 

Daniel Johnson lui succède alors comme chef libéral et premier ministre du Québec mais il ne demeure en poste que quelques mois : le gouvernement libéral est défait par le Parti québécois de Jacques Parizeau aux élections de 1994. En 1990, après l'échec de l'accord du lac Meech et dans la foulée du rejet par le gouvernement Bourassa du rapport Allaire, plusieurs membres nationalistes du Parti libéral, menés par Jean Allaire et Mario Dumont, et incluant plusieurs de l'aile jeunesse du parti, quittent le PLQ pour former l'Action démocratique du Québec. Tout comme en 1980, le PLQ fait campagne pour le NON durant le référendum de 1995 sur la souveraineté, qu'il remporte in extremis.

Aux élections du 14 avril 2003, les libéraux sont à nouveau portés au pouvoir et forment le gouvernement du Québec sous la direction du premier ministre Jean Charest. À mi-mandat, les sondages indiquent que le gouvernement de Jean Charest fait face aux plus hauts taux d'insatisfaction jamais enregistrés pour un gouvernement au Québec.

Des propositions fortement controversées de réforme de l'éducation, des politiques syndicales et sociales, une maladresse continuelle dans la communication des politiques et décisions du gouvernement, ainsi que d'autres facteurs donnent pendant longtemps au Parti québécois l'espoir de remporter les prochaines élections du 26 mars 2007. Cependant, la chute dans les sondages de ce dernier (14 points de novembre 2005 à juin 2006), entre autres due l'apparition du parti Québec solidaire, replace pour la première fois depuis longtemps le Parti libéral du Québec en première position dans les intentions de vote. Cette glissade du PQ peut être aussi attribuée au leadership maintes fois contesté d'André Boisclair. Lors de l'élection générale de 2007, le PLQ devient néanmoins minoritaire, l'Action démocratique du Québec fait une percée historique et le Parti québécois est relégué au troisième rang en termes d'appuis populaires.

De son élection en avril 2003 aux élections de 2007, le gouvernement libéral a fait face à de nombreuses critiques de la part des centrales syndicales, telles la FTQ ou la CSN, des organismes de défense des droits sociaux ainsi que du mouvement étudiant québécois. La « réingénierie » de l'État, telle qu'annoncée par le Premier ministre Jean Charest serait, selon eux, la première étape vers la réduction du rôle et de la taille de l'État. Ils dénoncent fortement la remise en cause du modèle québécois développé au cours des années 1960. Mais c'est la loi 31 sur le code du travail, qui autorisait, entre autres, la sous-traitance dans les institutions publiques, qui causa le plus grand émoi dans le milieu syndical.

Les nombreux reculs du gouvernement fragilisèrent son pouvoir et firent en sorte que les libéraux se retrouvent minoritaires après les élections de 2007, un évènement rare au Québec. À la suite de la réélection des libéraux à la tête d'un gouvernement minoritaire, le taux de popularité du gouvernement, paradoxalement, ne cesse d'augmenter pour atteindre un taux de satisfaction de 61 % en mars 2008. À la suite de l'électrochoc subi par le PLQ, Jean Charest a décidé de remanier entièrement le mode d'action du gouvernement. Le conseil des ministres est passé à seulement 18 ministres et est devenu le premier à respecter la parité hommes/femmes. L'entourage de Jean Charest a aussi changé, notamment son chef de cabinet, et il a rappelé deux anciens conseillers de l'époque de Robert Bourassa, John Parisella et Michel Bissonnette.

Jean Charest à la tête d'un gouvernement minoritaire depuis 2007 déclenche des élections anticipées pour le 8 décembre 2008 alors que les libéraux sont en tête des sondages. Il va réussir à former un troisième gouvernement consécutif, une première depuis la révolution tranquille. Cette élection marque aussi le retour à un gouvernement majoritaire, le retour du PQ dans le rôle de l'opposition officielle, l'élection du premier député de Québec Solidaire et surtout la dramatique chute de l'ADQ.

En 2011, le Parti libéral décide de lancer le Plan Nord avec pour objectif de créer des milliers d'emplois pour le Québec. Ce projet a été applaudi par certains mais surtout critiqué2,3 par plusieurs intervenants, dont un député qui a reproché au Premier ministre Philippe Couillard son « attitude de colonisé ».

Le troisième mandat du gouvernement Charest est assombri pratiquement dès le départ par des allégations de corruption, de collusion et de copinage dans l'octroi des contrats de travaux publics dans la région de Montréal. Après avoir refusé pendant des années de mettre sur pied une commission d'enquête afin de faire la lumière sur ces allégations, le premier ministre Charest cède enfin à la pression populaire en 2011 et accepte de mettre sur pied la Commission Charbonneau qui s'avérera dévastatrice pour l'entourage du Parti libéral mais presque sans conséquence sur les autres partis.

En février 2012, la hausse des droits de scolarité décrétée par le gouvernement Charest met le feu aux poudres d'une contestation générale populaire qui embrasera plusieurs villes du Québec. La grève générale des étudiants, bientôt rejoints dans leur contestation par de larges segments de la société civile, durera six mois et servira de prétexte au déclenchement des 40e élections générales québécoises.

Le 4 mai 2012, une violente manifestation éclate lors du Conseil général du Parti libéral, texte et vidéo) qui avait été déplacé par prudence de Montréal à Victoriaville. Des citoyens ont été arrêtés ou blessés par la riposte des policiers appelés à la protection des représentants du parti au pouvoir. Selon l'interprétation de Radio-Canada, la voiture de police qui a foncé sur la foule cherchait à secourir un policier après qu'il eut été « frappé par des manifestants ». Toutefois, selon des témoignages, c'est l'inverse qui se serait produit.

Le 22 mai 2012, au moins 250 000 citoyens en colère descendent dans la rue pour exiger la fin du gouvernement du Parti libéral.

Le gouvernement du Parti libéral de Charest s'est aussi illustré avec une explosion record de l'endettement public de l'ordre de 60 milliards $ additionnels en seulement neuf ans, ce qui servira de prétexte à son successeur Philippe Couillard en 2014 pour instaurer de sévères mesures d'austérité.

Déjà, en février 2011 une pétition de 248 000 noms exigeant la démission de Jean Charest avait été déposée à l'Assemblée nationale du Québec. Rien n'y fit: Charest et le Parti libéral s'accrochèrent au pouvoir jusqu'à l'élection du Parti Québécois, marquée par une tentative d'assassinat contre la Première ministre Pauline Marois.

Principales réalisations

Le Québec, sous l'impulsion du PLQ, s'est doté d'importants outils de justice sociale et de développement économique. En voici quelques exemples :

  • l'âge minimum de 16 ans pour travailler (1910)

  • le droit de vote des femmes (1940)

  • l'instruction obligatoire (1942)

  • la loi des appels d'offres en contrats routiers (1960 au Québec)

  • l'école primaire et secondaire gratuite (1961 au Québec)

  • la création du ministère de l'Éducation et du Conseil supérieur de l'éducation (1964)

  • la création de la Caisse de dépôt et placement du Québec , créée par Jacques Parizeau (1965)

  • l'assurance-maladie (1970)

  • le régime des allocations familiales du Québec (1973)

  • l'aide juridique (1973)

  • proclamation du français comme langue officielle de l'État du Québec (1974)

  • la Charte québécoise des droits et libertés de la personne (1975)

C'est aussi le PLQ qui a mis en chantier la Révolution tranquille (1960), généralement considérée comme un vaste mouvement de libéralisation des mœurs, globalement comparable au phénomène de « Counter culture » aux États-Unis ou aux événements de mai 1968 en France.

Les libéraux ont également mis en œuvre la nationalisation de l'électricité au Québec (1963). Ils ont créé la société de développement hydroélectrique Hydro-Québec (1944) et réalisé les colossaux complexes hydroélectriques de la Baie James et de la Côte-Nord (1960 à aujourd'hui).

Le fonds d’archives Parti libéral du Québec est conservé au centre d’archives de Québec de la Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Alain Patenaude

Mon opinion sur le parti libéral

Ceux qui me suivent sur facebook savent que je ne suis pas un partisan du parti libéral du Québec. La commission Charbonneau nous a démontré ses côtés sombres et corrompus. En 2010, quand j’ai su que Jean Charest avait reçu un salaire caché de 75,000$ pendant 10 ans en plus de son salaire de premier ministre, je me suis demandé qui lui avait donné cet argent. Charest a justifié que le parti libéral lui avait versé ce salaire, mais nous n’avons jamais su pourquoi. C’était le début d’une épreuve de confiance entre les électeurs et le parti libéral.

 

C’est Charest qui a instauré l’obligation à tous ces ministres d’amasser 100,000$ par année. Ce ne sont pas des petits 20$ de certains citoyens qui font qu’on puisse amasser de telles sommes. Ce sont des entreprises qui utilisaient des prête-noms pour financer le parti libéral en retour de faveurs. D’autres partis comme le PQ et l’ADQ ont utilisé ce stratagème également. La commission Charbonneau nous a démontré la corruption libérale systémique. Comment avoir confiance à ces politiciens après de telles révélations?

Quand Norm McMillan et Julie Boulet sont venir dire sur la place publique qu’il était normal que des entreprises financent des partis politiques, pendant que la loi disait le contraire, j’ai douté de la compétence libérale et je me suis dit que le problème était plus grave que le public semblait le penser.

http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/774460/financement-politique-plq-normandeau-hamad-tomassi-bachand

http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/456658/plq-financement-ministre

Il y a eu la commission Bastarache et la commission Charbonneau qui nous ont démontré à quoi servait l’argent des contribuables. Quand Couillard et son gouvernement ont été élus en 2014, Pauline Marois avait évoqué la possibilité que des étudiants Ontariens viennent illégalement votés au Québec pour les libéraux. Jean Chrétien n’a-t-il pas dit que tous les moyens étaient bons pour sauver ce cher Canada d’une éventuelle séparation?

http://www.ledevoir.com/politique/quebec/403476/Etudiantsnonquebecoissurlalisteelectorale-le-pq-s-inquiete-pour-rien-dit-le-dge

Une fois élus, les libéraux ont instauré une austérité économique ravageuse. Ils ont dit qu’ils voulaient équilibrer les finances publiques en essayant de nous faire croire qu’en 18 mois de gouvernement minoritaire, le PQ avait détruit leur travail. Un gouvernement minoritaire doit avoir l’approbation de l’opposition pour prendre des décisions aussi importantes. Les libéraux sont au pouvoir depuis 2003. Je crois qu’ils sont les uniques responsables de ce déséquilibre budgétaire.

L’histoire de Marc Bibeau et Jean Charest a refait surface dernièrement. Une amitié qui pourrait coûter cher à l’ancien premier ministre Charest. Cette histoire fait beaucoup de mal au parti libéral actuel.

 http://www.journaldemontreal.com/2017/04/24/surveillance-de-mm-charest-et-bibeau-les-partis-dopposition-veulent-que-lupac-aille-jusquau-bout

 

Que dire de l’incompétence de ce parti! Lors de la tempête de neige du mois de mars 2017! Le ministère des transports n’a pas fait son travail correctement en laissant 300 personnes dans leurs véhicules pendant plus de 12 heures sur l’autoroute 13. Le lendemain, assailli par les journalistes, Laurent Lessard n’a pas aimé le ton des questions qui lui étaient posées. D’une incompétence crasse, le gouvernement Couillard nous a démontré qu’il improvise le pouvoir et ne protège pas les citoyens comme ils devraient l’être.

La réforme Barrette nous a démontré comment un homme avide de pouvoir peut s’y prendre pour tenter de privatiser un système qui était malade mais qu’il a rendu incurable. Quand il était ministre de la santé en 2008, Couillard avait démissionné en s’en allant travailler au privé. Ça doit être plus payant effectivement. Barrette s’est donné tous les pouvoirs et tout va mal de plus en plus. La maltraitance des personnes âgées dans les CHSLD a augmenté. Les attentes dans les urgences sont pires qu’elles n’ont jamais été. J’ai vraiment l’impression que les libéraux font tout pour que les citoyens se retournent vers le privé pour ainsi détruire ce système de santé trop coûteux. La corruption au sein du parti libéral est évidente et je pense que les Québécois devront chasser ce parti du pouvoir aux prochaines élections en 2018, s’ils veulent aspirer à des projets constructifs pour le Québec.

Option-Nationale

Texte provenant de Wikipédia

 

Option nationale est un parti politique québécois, œuvrant sur la scène provinciale, qui prône la souveraineté du Québec ainsi que la maîtrise des ressources naturelles, l'accessibilité à l'éducation, la promotion de la culture et le renouvellement de la démocratie.

Sur le spectre politique québécois, le parti est considéré comme une formation nationaliste-progressiste de centre gauche. Son fondateur est Jean-Martin Aussant, ancien député de Nicolet-Yamaska à l'Assemblée nationale du Québec.

 Le 26 octobre 2013, à la suite d'une course à la chefferie de six semaines, Sol Zanetti est élu chef du parti avec plus de 67 % des voix.

Il prend le relais de la chef par intérim Nathaly Dufour, qui était en poste depuis le départ de Jean-Martin Aussant en juin 2013.

Bien qu'Aussant avait suggéré le terme de « nationalistes » afin de désigner les membres d'Option nationale, « onistes » est le terme le plus couramment utilisé.

Le 7 juin 2011, l'économiste Jean-Martin Aussant, député péquiste de Nicolet-Yamaska, quitte le caucus du Parti Québécois (PQ) afin de siéger comme député indépendant. À ce moment, il jugeait qu'une pensée de groupe électoraliste et attentiste s'était institutionnalisée dans ce parti au détriment de son option indépendantiste.

Le 16 août 2011, Aussant confirme son intention de créer un nouveau parti souverainiste en réservant l'appellation « Option Québec » auprès du Directeur général des élections du Québec (DGEQ). Le nom trouve sa source dans Option Québec, le titre d'un essai politique que le journaliste René Lévesque a publié le 6 janvier 1968 avant de fonder le Parti Québécois.

Le 7 septembre 2011, le DGEQ refuse d'accéder à la demande d'Aussant car le nom « Option Québec » appartient déjà à une autre organisation.

Le 19 septembre 2011, Aussant annonce qu'il réserve l'appellation « Option nationale » auprès du DGEQ. Le nom avait déjà été autorisé par le DGEQ entre le 30 janvier 1997 et le 14 novembre 1998 pour un parti politique fondé par l'entrepreneur Jean Brière, avant d'être libéré.

Le 31 octobre 2011, le DGEQ reconnaît officiellement Option nationale (ON) comme parti politique9.

Le 8 novembre 2011, Aussant dévoile une proposition de plateforme en vue du congrès de fondation et le logo officiel du parti lors d'une conférence de presse à la Maison du développement durable à Montréal, en compagnie de plusieurs militants d'Option nationale, dont le politologue Denis Monière.

Le 17 novembre 2011, la députée de Crémazie, Lisette Lapointe devient membre d'Option nationale, tout en restant membre du PQ. Elle décide toutefois de continuer à siéger comme députée indépendante à l'Assemblée nationale.

Le 9 décembre 2011, Option nationale organise son premier grand rassemblement-spectacle au théâtre National à Montréal auquel participent environ 500 personnes. Pierre Curzi, député indépendant de Borduas, prend parole durant cette soirée pour donner son appui moral à Aussant et aux militants du parti.

Le 24 janvier 2012, le nom d'Option nationale est ajouté pour la première fois au coup de sonde de la firme de recherche CROP et s'attire la faveur de 2 % des électeurs québécois.

Le 25 février 2012, Option nationale tient son congrès de fondation à Bécancour, dans le Centre-du-Québec, auquel participent 400 personnes, dont Lisette Lapointe, Pierre Curzi et les anciens députés péquistes de Vachon, Camil Bouchard, et de l'Assomption, Jean-Claude Saint-André. Le parti revendique 1 431 membres à travers le Québec.

En juin 2012, Option nationale revendique 2 500 membres.

Le 17 août 2012, la Cour supérieure du Québec a rejeté la requête d'Aussant, qui voulait forcer les télédiffuseurs à l'inviter aux débats des chefs qu'ils organisent.

Au terme de la fin de la campagne électorale des élections générales du 4 septembre 2012, la formation politique qui fête ses 10 mois d'existence officielle atteint les 5 000 membres.

Les 2 et 3 mars 2013, Option nationale tient son premier congrès national. Environ 1 000 membres y ont assisté et ont exprimé leur confiance envers le chef, Jean-Martin Aussant, avec un résultat de 97 %.

Le 19 juin 2013, Aussant quitte son poste de chef d'Option nationale en évoquant des raisons familiales.

 

Le 26 octobre 2013, Sol Zanetti est élu chef du parti avec plus de 67 % des voix.

 

Le 26 février 2014, le Directeur général des élections a autorisé le parti Option nationale à changer sa dénomination pour « Option nationale - Pour l'indépendance du Québec.

Option nationale est un parti qui se définit comme étant résolument et prioritairement indépendantiste. Bien que le parti soit considéré comme une formation nationaliste-progressiste de centre gauche sur l'échiquier politique québécois, Aussant affirme que l'élaboration de la plateforme est guidé par une recherche à la fois pragmatique et idéaliste de propositions de réforme structurelle pouvant renouveler le modèle québécois et assurer qu'un Québec souverain excelle dans le classement des pays suivant l’indice de développement humain.

Option nationale considère qu'il se démarque des autres partis politiques québécois surtout par son volontarisme et sa démarche d'accession à l'indépendance du Québec qu'il juge plus cohérente et conséquente. Dans la proposition initiale de plateforme du parti, la stratégie indépendantiste proposée est l'obtention d'un mandat électoral pour « faire le L-I-T du Québec », c'est-à-dire de rompre avec l'ordre constitutionnel canadien en rapatriant les Lois, les Impôts et les Traités. Ainsi, cette démarche s'appuierait sur la volonté populaire pour légitimer l'État québécois à s'approprier le pouvoir exclusif de faire en sorte que toutes les lois qui régissent les citoyens du Québec soient votées par l'Assemblée nationale du Québec, que tous les impôts et taxes payés sur le territoire québécois soient perçus par le gouvernement du Québec, et que tous les traités qui lieront les Québécois aux autres nations soient signés par le gouvernement du Québec. Une fois cette indépendance informelle réalisée, une constitution nationale serait soumise à un référendum. Cette constitution contiendrait une déclaration d'indépendance formelle et son adoption référendaire officialiserait la fondation de l'État-nation souverain du Québec.

Pour éviter une division contre-productive du vote indépendantiste aux élections générales québécoises, Option nationale a une ouverture permanente à coaliser ou même à fusionner avec tout parti politique qui véhiculera le même message, soit de mettre à l'avant-plan la cause de l'indépendance du Québec20. Aussant propose des investitures multipartites, c'est-à-dire des assemblées de circonscription durant lesquelles un militant du Parti québécois, de Québec solidaire ou d'Option nationale est choisi à titre de candidat d'une coalition pour les prochaines élections. Un tel mécanisme, inédit au Québec, s'apparenterait à des primaires.

Dans le cadre de l'élection générale québécoise de 2012, Option nationale a présenté sa première plateforme électorale dans laquelle le parti s'engage dans un premier mandat à « faire le L-I-T du Québec » et tenir un référendum exécutoire sur la Constitution du Québec indépendant. Sur le plan des ressources naturelles du Québec, ON veut les nationaliser par le biais d'une société d'État qui collaborerait avec le privé pour son expertise. Pour ce qui est de l'éducation, ON promet la gratuité scolaire balisée de la maternelle jusqu'au doctorat. Sur le plan environnemental, ON veut programmer une sortie du nucléaire civil au Québec et instaurer un moratoire complet sur l’exploitation des gaz de schiste. Finalement, parmi les autres promesses, on retrouve la création de Pharma-Québec pour gérer l’achat de médicaments, la construction d'un monorail électrique suspendu et l'implantation d'un mode de scrutin ayant une composante de proportionnalité au Québec.

Bien que je comprenne l’institution de ce parti, reste que les souverainistes devraient être ensemble et non divisés. Tant que les exilés ne seront pas de retour, les libéraux vont régner sur le Québec pour longtemps.

Alain Patenaude

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