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Les partis politiques du Québec 3

Coalition avenir Québec: CAQ

Texte provenant de Wikipédia

La Coalition Avenir Québec (CAQ) est un parti politique au Québec créé par l'homme d'affaires et ancien ministre François Legault. Tout d’abord un mouvement ayant publié un manifeste le 28 février 2011, la Coalition est devenue un parti politique le 14 novembre 2011.

 

Le parti se positionne au centre droit des idées politiques au Québec, priorisant l’éducation, le développement économique, une plus grande efficacité du gouvernement et la protection des familles. Bien qu'elle préfère éviter ce débat, la position de la CAQ dans le débat sur le statut politique du Québec correspond à celle du nationalisme. Avec 20 députés élus, la Coalition forme le deuxième groupe d’opposition à l’Assemblée nationale.

Le 28 février 2011, l'ancien ministre péquiste François Legault et l'homme d'affaires Charles Sirois publient le manifeste de la Coalition pour l'avenir du Québec. Ce mouvement vise à amener des propositions aux partis politiques en place et à fonder, si nécessaire, un parti politique. Le manifeste est signé par dix autres personnalités québécoises : Bruno-Marie Béchard Marinier, Lionel Carmant, Jean Lamarre, Sylvie Lemaire, Michel Lemay, Chantal Longpré, Marie-Eve Proulx, Stéphanie Raymond-Bougie, Anie Samson et Jean-François Simard.

La coalition dévoile dans un premier temps ses idées sur l'éducation et la santé, pour y ajouter plus tard la langue et la culture ainsi que l'économie.

Le 14 novembre 2011, la « Coalition pour l'avenir du Québec » se transforme en parti politique. Elle lance sa plate-forme dix jours plus tard annonçant du même coup son changement de nom pour « Coalition Avenir Québec ». Le parti annonce en plus des quatre priorités ci-dessus un cinquième point, la lutte à la corruption, par l'annonce de la création d'un poste de commissaire à l'intégrité de la vie publique. Elle réitère son engagement à « […] hausser le salaire des enseignants de 20 %, abolir les agences de santé et les commissions scolaires et rembourser la dette avec les redevances des ressources naturelles. »

Le 13 décembre 2011, la Coalition Avenir Québec annonce son intention d'accueillir l'ensemble des membres d'un parti existant, l'Action démocratique du Québec.

Le 19 décembre 2011, alors que l'accord de fusion doit encore être ratifié par les militants de l'ADQ, quatre députés indépendants annoncent leur ralliement à la CAQ. Il s'agit d'Éric Caire et Marc Picard, ex-adéquistes et de Daniel Ratthé et Benoit Charette, ex-péquistes. Le 9 janvier 2012, François Rebello, un autre député péquiste, quitte son caucus, pour rejoindre la CAQ.

Le 23 janvier 2012, alors que l'intégration de l'ADQ est maintenant chose faite, François Legault annonce la formation du comité exécutif national de la nouvelle formation politique.

Le 30 mars 2015, la Coalition Avenir Québec a lancé une tournée régionale, mené par le député André Lamontagne, sur le thème «Cap sur nos régions» qui l'a mené dans le Bas-Saint-Laurent, en Gaspésie et la Côte-Nord. L'objectif visé est de proposer une vision pour les régions, assortie d’un plan de développement économique régional qui s’articulera autour de leurs besoins et de leur potentiel. Par la suite, la tournée s'est rendue en Abitibi, en Outaouais et en Mauricie. Le rapport Cap sur les régions doit être rendu public au printemps 2016. Il devrait servir de plate-forme à la CAQ en prévision de la campagne électorale prévue en 2018.

Le parti est une coalition de nationalistes provenant de tous les horizons politiques (PLQPLC, ex-ADQPQ...).

Lors de sa fondation, la CAQ a décidé de mettre de côté les débats sur l'avenir constitutionnel du Québec parce qu'elle considère qu'il y a des priorités beaucoup plus urgentes pour le Québec, comme la santé, l'éducation et le développement économique. La CAQ s'est ensuite présentée comme étant un parti « nationaliste », ce qui la placerait dans une position intermédiaire entre le Parti québécoissouverainiste, et le Parti libéral du Québecfédéraliste. À la suite du congrès 2014, François Legault a prononcé un discours sur le « nationalisme d'ouverture », campant sa position sur trois positions : l'économie, la langue et l'immigration. À ce moment, il a souhaité que les entreprises fédérales soient soumises à la loi 101 et que le Québec rapatrie la compétence constitutionnelle en matière d'immigration.

En septembre 2015, la CAQ demanda aux partis fédéraux alors en campagne électorale d'accorder au gouvernement du Québec tous les pouvoirs concernant l'immigration, la langue et l'imposition, ainsi qu'un partage équitable du financement fédéral en santé. Par ailleurs, le chef de la CAQ a indiqué qu'il souhaitait en venir à une entente avec le gouvernement fédéral répondant au minimum à ce qui était accordé par l'Accord du Lac Meech. M. Legault a promis par ailleurs qu'une entente répondant à ces exigences serait ensuite soumise à référendum pour être approuvée par le peuple québécois.

 

La Coalition propose un plus grand investissement dans les domaines de la santé et de l'éducation. Dans le livre «Cap sur un Québec gagnant», écrit par le chef François Legault, elle met de l'avant le Projet Saint-Laurent, un regroupement de zones d'innovation (une dizaine au départ) le long du fleuve Saint-Laurent, sur le modèle de la Silicon Valley. Son objectif est d'attirer des investissements qui permettront de développer l’économie du savoir. Elle propose aussi de mettre en place une «Charte des contribuables», visant à limiter l'augmentation des taxes et des tarifs des différents organismes et sociétés d'état québécois, dans l'objectif d'augmenter le revenu disponible des ménages

Collusion dans l'industrie de la construction

Le 6 avril 2009, alors qu'elle était chef par intérim de l'Action démocratique du Québec, la députée Sylvie Roy a été parmi les premières personnalités politiques québécoises à réclamer la tenue d'une commission d'enquête sur la construction. Finalement, ce n'est que le 19 octobre 2011, deux ans plus tard, qu'est créé la Commission Charbonneau.

En juin 2013, le parti, par l'entremise de son porte-parole en matière de Justice, le député Jacques Duchesneau, a demandé au gouvernement d'obliger les entreprises ayant avoué leurs torts devant la Commission Charbonneau à rembourser ces sommes aux contribuables. Le parti a lancé la pétition Remboursez-nous et a déposé 26 754 signatures au bureau de la Première ministre. Cependant, cette pétition violait les règles de l'Assemblée nationale et ne pouvait pas y être reçue. Le 23 septembre 2014, le député Marc Picard a présenté un projet de loi visant la protection des dénonciateurs afin de permettre aux lanceurs d‘alerte d’effectuer leur dénonciation dans un environnement sécuritaire.

La Coalition est dotée d'une Constitution permanente qui fixe les règles au niveau des membres, des instances du parti, de la sélection des candidats et de certaines dispositions générales. La CAQ dispose d'un Conseil exécutif national qui est constitué du chef, du président du parti, d'un représentant de l'aile parlementaire, du secrétaire/trésorier, de quatre vice-présidents régionaux ainsi que des trois présidents de Commission permanentes. Celle-ci sont au nombre de trois: la Commission politique, la Commission juridique et la Commission de la Relève.

Au niveau local, le parti dispose d'une instance appelée Comité d'Action Local dans chaque circonscription électorale. Le fonctionnement de ceux-ci est établi dans un autre document, le Règlement de fonctionnement du comité d'action local. Il prévoit l'élection de quatre membres élus avec droit de vote aux Conseils Généraux et jusqu'à sept directeurs.

Dans sa Constitution permanente, la Coalition prévoit deux types d’événements. Le premier est le Conseil Général et il est composé du conseil exécutif national, des membres des comité d'action locaux, des députés et des candidats à la dernière élection générale et les membres des commissions permanentes. Son rôle est d'adopter des résolutions ou des règlements à l’égard des domaines suivants : le recrutement des membres, les finances et la collecte de fonds, l’élaboration des politiques, l’organisation, l’administration des élections internes au sein du parti, la préparation électorale, ainsi que tout autre règlement de régie interne jugé nécessaire et de recevoir les rapports des commissions permanentes et des états financiers. Le Congrès des membres, lui, est l’instance suprême de la Coalition à laquelle tous les membres en règle du parti peuvent participer, il est convoqué à tous les deux ans. Un tel congrès porte notamment sur l’adoption des propositions destinées à constituer le programme politique de la Coalition. Il existe à ce jour 11 000 membres chez la Coalition Avenir Québec.[

Lors de la 41e législature du Québec, la Coalition Avenir Québec constitue un cabinet fantôme à l'Assemblée nationale du Québec. Celui-ci est composé de chacun, chacune, des députés élus. Le 19 décembre 2014, le chef François Legault a procédé à des changements aux fonctions parlementaires de certains députés de sa formation politique31. Puis, à la suite du départ de Gérard Deltell, ses fonctions ont été redistribuées parmi les membres du caucus32.

  • François Legault, Chef — député de L'Assomption;

  • François Bonnardel, Leader parlementaire et porte-parole du deuxième groupe d'opposition en matière de finances et responsable de la région de l'Estrie — député de Granby;

  • Éric Caire, Leader adjoint et porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière du Conseil du trésor et d'efficacité de l’administration publique et responsable de la région de la Capitale-Nationale — député de La Peltrie;

  • Benoit Charette, porte-parole du deuxième groupe d'opposition en matière d'affaires intergouvernementales canadiennes, d'accès à l’information, de la réforme des institutions démocratiques et responsable de la région des Laurentides - député de Deux-Montagnes;

  • Sylvie D'Amours, porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière d'agriculture, pêcheries et alimentation - députée de Mirabel;

  • Simon Jolin-Barrette, porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière d'environnement et développement durable, Faune et Parcs, Immigration - député de Borduas;

  • Mario Laframboise, porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière d'affaires municipales et d'occupation du territoire et responsable des régions de Montréal, de l’Outaouais et de l’Abitibi-Témiscamingue - député de Blainville;

  • André Lamontagne, porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière d'économie, innovation et exportations et responsables des régions du Saguenay-Lac-Saint-Jean, de la Côte-Nord et du Nord-du-Québec - député de Johnson;

  • Lise Lavallée, porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière de famille et de lutte contre l’intimidation - députée de Repentigny;

  • Mathieu Lemay, porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière d'affaires autochtones et responsable de la région de Lanaudière - député de Masson;

  • Donald Martel, Whip du deuxième groupe d'opposition et porte-parole en matière d'emploi et solidarité sociale et responsable des régions du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie-îles-de-Madeleine - député de Nicolet-Bécancour;

  • François Paradis, porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière de santé et services sociaux, ainés et santé publique - député de Lévis;

  • Marc Picard, porte-parole du deuxième groupe d'opposition en matière de sécurité publique et responsable de la région de Chaudière-Appalaches — député de Chutes-de-la-Chaudière;

  • Jean-François Roberge, porte-parole du deuxième groupe d'opposition en matière d'éducation, enseignement supérieur, recherche et science - député de Chambly;

  • Nathalie Roy, Présidente du caucus, porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière de justice et intégrité, laïcité et de condition féminine — députée de Montarville;

  • Sylvie Roy, porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière de travail, relations internationales et francophonie, d'énergie et ressources naturelle et responsable de la région de la Mauricie — députée d'Arthabaska; démissionnaire le 26 août 2015. Elle est décédée.

  • Claire Samson porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière de culture et communications, de protection et promotion de la langue française et responsable de la région de la Montérégie - députée d'Iberville;

  • Sébastien Schneeberger, porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière de protection de la jeunesse, de loisir et sport et responsable de la région du Centre-du-Québec — député de Drummond–Bois-Francs;

  • Chantal Soucy, porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière de tourisme - députée de Saint-Hyacinthe;

  • André Spénard, porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière de petites et moyennes entreprises, d'allègement réglementaire et de développement économique régional — député de Beauce-Nord;

Alain Patenaude

Mon opinion personnelle sur la CAQ.

La CAQ est la continuité de l’ADQ de Mario Dumont, mais avec un transfuge idéologique comme chef. François Legault. Monsieur Caribou (terme qui désigne les plus indépendantistes extrémistes au PQ), est devenu un nationaliste fédéraliste, chef de la CAQ. Cet homme rêve de devenir Premier Ministre avant tout. C’est ce que je pense. Avant, Legault voulait faire l’indépendance du Québec à tout prix et maintenant, il pense que son nationalisme fédéraliste convaincra les dissidents péquistes à voter pour lui. Voir Legault se moquer de la souveraineté c’est comme voir Bobino se moquer des enfants. La CAQ est un parti politique qui me fait penser au club des Expos de Montréal à l’époque. Il recrutait de bons joueurs, les entraînaient pour finalement se les faire voler par les autres clubs susceptibles de gagner le championnat de division. Pensons à Barrette, Anglade et quelques autres. La CAQ, c’est le club-école du parti libéral.

Quand ils ont été recrutés par Legault, Gaétan Barrette et Dominique Anglade avaient tous pris soin de dénoncer  la corruption chez les libéraux.

Ils font maintenant partis du parti qu’ils ont critiqué. Pire, ils y ont un poste important. Je n’aime pas tellement les transfuges qui changent d’idéologies politiques comme ils changent de petites culottes. Je crois que ces deux transfuges aspiraient plus aux grands honneurs qu’à servir dans un parti de deuxième niveau.

François Legault a toujours été un extrémiste indépendantiste quand il était au PQ. Maintenant, qu’il n’y croit plus, il se cherche une ruche pour y amener ses abeilles. Quand il parle, il cherche toujours le « clip » qui fera les manchettes parce qu’il veut attirer l’attention sur lui.

Chez la CAQ, feu Sylvie Roy imposait le respect par son intégrité. C’est grâce à elle que nous avons eu la commission Charbonneau même si le dénouement a été aussi décevant que la conclusion de Renaud Lachance l’adjoint de la commissaire Charbonneau qui s’est refusé à critiquer le parti libéral. J’aime beaucoup François Bonnardel également. Éric Caire est solide et cohérent. Il nous inspire confiance. François Legault ne m’a pas encore convaincu qu’il a un plan précis. Je crois qu’il veut être simplement « Le boss ».  Remarquez qu’il ne pourrait pas faire pire que le premier ministre Couillard.

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