top of page

Le meurtre de Robert Kennedy

Texte venant de wikipédia

 

Robert Francis Kennedy fut procureur général des États-Unis de janvier 1961 au 3 septembre 1964, date à laquelle il démissionna pour participer à l'élection au Sénat des États-Unis. Il prit ses fonctions de sénateur de New York le 3 janvier 1965.

L'approche de l'élection présidentielle américaine de 1968 vit le président en exercice, Lyndon Johnson, faire face à une période de troubles sociaux. Il y eut des émeutes dans les grandes villes — malgré la tentative de Johnson d'introduire des législations anti-pauvreté et anti-discrimination — et une opposition importante à l'action militaire en cours au Viêt Nam. L'assassinat de Martin Luther King en avril 1968 conduisit à de nouvelles émeutes dans près de cent villes. Robert F. Kennedy décida alors de se présenter aux primaires du Parti démocrate le 16 mars 1968, afin de devenir le candidat à la présidence des États-Unis — quatre jours après que le sénateur Eugene McCarthy eut obtenu un appréciable pourcentage de votes dans le New Hampshire contre le président en exercice (49 % contre 42 % pour Johnson). Deux semaines plus tard, Johnson annonça qu'il n'avait plus l'ambition de se faire réélire. Un mois plus tard, le vice-président Hubert Humphrey annonça qu'il visait la présidence. Bien qu'Humphrey n'ait participé à aucune des primaires, il bénéficia du soutien de nombreux délégués du Parti démocrate. À la suite de la primaire de Californie, Kennedy était en deuxième place avec 393 délégués face aux 561 délégués de Humphrey.

Quatre heures après la fin des votes en Californie, Kennedy revendiqua la victoire pour les primaires du Parti démocrate de l'état. À environ 0 h 15 (UTC-8), il s'adressa à ses partisans de campagne à l'Ambassador Hotel, dans le district du Mid-Wilshire, à Los Angeles. À cette époque, les candidats à la présidentielle ne bénéficiaient pas de la protection du Secret Service, qui était réservée au seul président en exercice. La sécurité de Kennedy n'était assurée que par l'ancien agent du FBI William Barry et par deux gardes du corps personnels, anciens athlètes professionnels. Au cours de la campagne, Kennedy était très proche du public et les gens tentaient souvent de le toucher.

Kennedy avait prévu de marcher à travers la salle de bal lorsqu'il aurait fini son discours, vers un autre regroupement de partisans ailleurs dans l'hôtel. Cependant, les journalistes voulaient une conférence de presse. L'assistant de campagne Fred Dutton décida que Kennedy renoncerait au second regroupement pour passer par la cuisine et l'office derrière la salle de bal, vers la salle de presse. Kennedy avait fini de parler et commençait à sortir lorsque William Barry l'arrêta et lui dit : « Non, ça a été changé. Nous allons par là. » (« No, it's been changed. We're going this way. »). Barry et Dutton commencèrent à ouvrir un passage à Kennedy vers la gauche, en passant par les portes battantes, mais Kennedy, encerclé par la foule, suivit le maître d'hôtel Karl Uecker vers une autre sortie.

Uecker conduisit Kennedy à travers la cuisine, tenant Kennedy par le poignet droit mais le relâchant souvent, étant donné que Kennedy serrait la main de ceux qu'il rencontrait. Uecker et Kennedy s'engagèrent dans un passage rétréci par une machine à glace contre la paroi de droite et par une table à vapeur à gauche. Kennedy s'était tourné sur sa gauche et serrait la main au garçon de table Juan Romero lorsque Sirhan Sirhan arriva et tira à maintes reprises sur Robert Kennedy avec ce qui serait plus tard identifié comme un révolver Iver Johnson de calibre .

Kennedy tomba au sol et l'agent de sécurité Bill Barry frappa Sirhan deux fois au visage tandis que d'autres, dont Uecker, Edward Minasian, l'écrivain George Plimpton, le médaillé d'or olympique Rafer Johnson et le joueur professionnel de football américain Rosey Grier, immobilisaient Sirhan contre la table à vapeur et le désarmaient. Sirhan reprit son revolver, mais il avait déjà tiré toutes les balles. Barry s'approcha de Kennedy et lui jeta sa veste sur la tête, affirmant plus tard : « J'ai su immédiatement que c'était un petit calibre, et j'espérais que Kennedy n'était pas en si mauvais état, mais ensuite j'ai vu le trou dans la tête du sénateur, et j'ai su. ». Les journalistes et les photographes se précipitèrent vers la zone, ce qui contribua au chaos. Voyant que Kennedy était allongé et blessé, Juan Romero suréleva sa tête et plaça des perles de chapelet dans sa main16. Kennedy demanda à Romero : « Tout le monde est hors de danger ? » et Romero répondit : « Oui, oui, tout va bien se passer. ». Saisi par le photographe de LifeBill Eppridge, et Boris Yaro du Los Angeles Times, ce moment est devenu l'image emblématique de l'assassinat.

Ethel Kennedy, la femme de Robert Kennedy, alors enceinte de leur onzième enfant, était hors de la bousculade autour de la scène et cherchait de l'aide. Elle fut rapidement conduite à son mari et s'agenouilla à ses côtés. Il tourna la tête et sembla la reconnaître. Après plusieurs minutes, l'assistance médicale arriva et mit Kennedy sur une civière, ce dernier s'exclamant « Non, non ». Il perdit connaissance peu de temps après, et fut transporté au proche Central Receiving Hospital, où il passa tout près de la mort. Un médecin lui gifla le visage en l'appelant « Bob, Bob », tandis qu'un autre lui faisait un massage cardiaque. Lorsqu'il eut retrouvé un bon rythme cardiaque, le médecin remit un stéthoscope à Ethel Kennedy pour qu'elle puisse entendre le cœur battant de son mari. Après environ 30 minutes, Kennedy fut transféré à plusieurs pâtés de maisons de là, à l'Hospital of the Good Samaritan. L'intervention chirurgicale débuta à 3 h 12 du matin (UTC-8) et dura trois heures et 40 minutes. Dix heures et demie plus tard, le mercredi à 17 h 30 (UTC-8), le porte-parole de Kennedy, Frank Mankiewicz, annonça que les médecins étaient « préoccupés par son état », celui-ci demeurant « extrêmement critique ».

Kennedy avait été blessé trois fois. Une balle, tirée à une distance d'environ 2 à 3 cm, était entrée derrière son oreille droite, dispersant des fragments d'os dans son cerveau. Deux autres étaient entrées à l'arrière de son aisselle droite, l'une ressortant de la poitrine et l'autre s'arrêtant derrière le cou. En dépit de la neurochirurgie pratiquée au Good Samaritan Hospital afin d'enlever les balles et les fragments d'os de son cerveau, Kennedy expira à 1 h 44 du matin (UTC-8), près de 26 heures après l'attentat. Cinq autres personnes avaient également été blessées : William Weisel d'ABC News, Paul Schrade du syndicat United Auto Workers, la militante du Parti démocrate Elizabeth Evans, Ira Goldstein du Continental News Service et un bénévole de la campagne de Kennedy, Irwin Stroll. Bien qu'elle n'ait pas été blessée physiquement, la chanteuse Rosemary Clooney, une sympathisante active de Kennedy, était présente dans la salle de bal pendant que le drame se déroulait dans la cuisine, et souffrit d'une dépression nerveuse peu après.

Entre mai et juin 1968, l'équipe de ~~Continents sans visa~~ composée du journaliste Jean Dumur, du réalisateur Jean-Jacques Lagrange, de l'ingénieur du son Charles Champod et du caméramen André Gazut, suit la campagne de Bob Kennedy pour les primaires du parti Démocrate dans l'Etat de Californie. 

Sirhan Sirhan a-t-il tué Robert Kennedy?

Par California Department of Corrections — California Department of Corrections photographic records., Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=29397963

Texte provenant de Wikipédia

Sirhan Sirhan est le cinquième enfant de parents de confession maronite ; il a plusieurs fois changé de religion étant adulte. Sa famille arrive aux États-Unis avec des visas de réfugiés alors qu'il a douze ans et s'installe en Californie.

Le soir du 5 juin 1968, il tire au revolver sur Robert Francis Kennedy à Los Angeles, alors que ce dernier vient de remporter les élections primaires de Californie. Il est arrêté. Reconnu coupable le 17 avril 1969, et condamné à mort six jours plus tard, il voit sa peine ensuite atténuée ; il est finalement condamné à la prison à perpétuité en 1972.

Sirhan Sirhan est actuellement emprisonné à la Pleasant Valley State Prison (en) après avoir été, de 1992 à 2009, incarcéré à la prison d'État de Corcoran. Il a déposé quinze demandes de liberté conditionnelle], sans succès. Il est toujours sous les verrous.

Le procureur qui l'a mis en accusation est Lynn Compton, ancien lieutenant de la Easy Company506e régiment d'infanterie parachutée101e division aéroportée.

Au cours du procès, des psychiatres présentés par la défense déclarent que Sirhan, âgé de 24 ans, était à ce moment-là en transe et aurait pu se trouver sous hypnose :

« Le Dr Herbert Spiegel, un spécialiste mondial de l’hypnose de l’Université de Columbia, estime que Sirhan aurait pu être ainsi préparé pour servir de fausse piste et détourner l’attention des enquêteurs de l’assassin réel. »

Pendant les interrogatoires, Sirhan déclare qu’une jeune femme l’a conduit en un lieu sombre, où il a été agressé par une bande, et qu'il ne se rappelle pas avoir tiré sur Kennedy.

En décembre 1998, son avocat, Lawrence Teeter, réclame un nouveau procès qui permet de rassembler quelques preuves intéressantes. L’autopsie, que le procureur n’a pas utilisée pendant le premier procès, établit que :

« la balle fatale a été tirée de derrière le sénateur, à une distance de la cible évaluée à quelques centimètres (huit au maximum). Or, Sirhan se trouvait juste en face de Kennedy et l’arme qu’il tenait dans la main se trouvait à au moins 50 cm et au plus 1,60 mètre de la victime. »

Le médecin légiste qui a fait l'autopsie n'a jamais voulu dire que Shiran avait tué Kennedy, un deuxième tireur restant une possibilité.

Public Intelligence a publié le 27 novembre 2011 un document dans lequel l’avocat de Sihran Sihran, jugé coupable de l’assassinat de Robert Kennedy, explique que son client était sous contrôle mental au moment des faits. Il confirme aussi que les balles qui ont tué Kennedy provenaient d’une autre arme que celle de Sirhan Sirhan

Voici une vidéo expliquant que le tueur de RFK aurait été sous l’emprise hypnotique de la CIA et du programme MK-Ultra.

bottom of page