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Alain Patenaude 

Toutes reproductions de nos éditoriaux sont interdites sans notre consentement. 

Éditoriaux 3

'' Se faire ta propre opinion n'est déjà plus un comportement d'esclave ''

© 2017 Patenaude Rémillard

Serge Rémillard

Éveillé et uni

17 mai 2018

J'ai le goût de gueuler.

 

J’en ai marre de cette politique malicieuse qui se moque de nos efforts à essayer de survivre dans une société qui valorise les mensonges institutionnalisés. J’en ai marre des magouilles libérales qui sont le contraire de nos valeurs intrinsèques et qui s’éternisent dans notre société à coup d’indifférence. J’en ai marre de ces politiciens véreux au pouvoir inébranlable qui maltraitent les personnes âgées dans les CHSLD, en décidant du nombre de couches permises auxquelles elles auront droit. J’ai l’impression que le gouvernement a entamé un génocide silencieux pour se débarrasser des personnes âgées en assassinant leur goût de vivre. J’en ai marre que nous soyons les troupeaux de ces bergers inhumains qui nous tondent sporadiquement sans jamais nous regarnir. J’en ai marre de cette indifférence collective qui nous sied malgré l’évidence d’une corruption institutionnalisée et systémique du gouvernement. J’en ai marre de ces trous de cul qui valorisent l’économie axée sur de faux budgets chiffrées pour s’assurer que personne n’y comprenne rien. J’en ai marre de ces insensibles qui traitent les êtres humains comme s’ils étaient de simples numéros. J’en ai marre des libéraux à Couillard qui nous ont pris tous nos œufs pour les donner aux médecins spécialistes, laissant les infirmières se débrouiller avec leur épuisement professionnel.

Quand un gestionnaire d’hôpital veut rentabiliser ses profits, il coupe dans les services pour augmenter la charge de travail de ceux qui restent en sachant très bien que les malades victimes de la vie, en subiront les effets. L’important pour eux c’est que tous leurs lits soient loués. J’en ai marre de ses enfants qui campent leurs vieux dans des CHSLD prétextant les exigences de leurs vies et qui laissent des inconnus s’occuper de leurs parents malades.

Depuis 2003, les libéraux ont détruit à petit feu nos valeureux projets de société en cherchant à privatiser toutes les gratuités que nous nous sommes payés à coup de sueur et de courage. Une démolition contrôlée pour empocher les moindres cennes qu’occasionnent nos maladies qu’ils inoculent probablement dans les vaccins que nous recevons. D’après vous, les compagnies pharmaceutiques priorisent-elles les gens en santé ou les gens malades ? Juste pour vous dire la méchanceté de ce système et son manque d’empathie : Ils nous font payer les stationnements des hôpitaux à gros prix pendant que c’est gratuit pour se stationner au casino

Au Québec, nous travaillons pour gagner notre vie tout en finançant cette velléité libérale qui saccage toute tentative d’espoir d’un avenir meilleur. Ils prennent notre argent directement dans nos poches en poignardant les lois établies ou des trous béants apparaissent pour alimenter le flou que les avocats véreux exploitent à fond la caisse. Ils nous imposent des taxes sur les taxes en s’assurant de nous faire croire qu’elles servent à refaire nos routes qui n’en finissent plus d’être hors services. Ils marginalisent le fait que nous en recevions moins tout en payant plus : Tactique qui consiste à nous habituer au déséquilibre et à la soumission. Ils nous demandent d’être honnêtes et de dire la vérité, pendant qu’eux multiplient les mensonges pour mieux se faire élire. Une fois qu’ils sont élus majoritaires, ils deviennent les gestionnaires de l’État en se faisant croire qu’ils ont le droit de faire tout ce qu’ils veulent sans notre approbation. Est-ce à dire que cette foutue démocratie est un mensonge délibéré ? Ils nous font croire que leurs dépenses exagérées sont des incontournables obligés, vu leurs statuts de législateurs. Ils ne comptabilisent jamais notre épuisement professionnel et les dommages collatéraux qu’occasionnent leurs coupures exagérées. Ils nous demandent de nous serrer la ceinture sans jamais serrer la leur. Ils se votent des primes de départ au cas où la probabilité de leurs mensonges émergerait sur la place publique. Ensuite, ils se permettent de quitter leurs fonctions pour de fausses raisons familiales.

Leur acharnement à tout nous prendre n’a pour but que de nous faire accepter que ça nous coûte plus cher pour moins de services. Ils déjouent les lois qu’ils légifèrent en se donnant l’immunité parlementaire pour eux-mêmes. Ils permettent aux banques de nous siphonner à fond parce que ça leur donne sûrement quelque chose en retour. Nous n’avons pas le choix de déposer notre argent dans les coffres-forts de ces banques. Les gestionnaires des banques coupent dans leur personnel et installent des guichets automatiques que nous devons obligatoirement utiliser en prenant des forfaits bidons qui nous donnent la possibilité d’une façon restrictive de MANIPULER NOTRE ARGENT. Parce qu'en plus, nous n'avons pas le droit de faire le nombre de retraits que nous voulons. Si nous déposons trop d’argent, ils gèlent notre compte et n'y avons plus accès pendant plusieurs jours. Ils sont riches à cause de nous et nous font payer pour la moindre transaction que nous voulons faire. Si ce n’est pas du vol, je ne sais pas ce que c’est. Nous ne pouvons rien exiger de leur part sinon de choisir une autre institution bancaire, un carbone institutionnalisé d’une collusion évidente. En plus de leur faire une faveur de déposer de l'argent dans leurs institutions, ils nous en font payer chèrement le prix. Vive la carte de débit institutionnalisée.

Il nous faut également accepter que les compagnies pétrolières augmentent leur prix tous ensemble par le plus grand des hasards. Une autre collusion scandaleuse que les gouvernements tolèrent. Le gouvernement se fout que nous soyons taxés à l’extrême. Il a besoin de nos bras et de notre sueur pour se payer des régimes de retraites et des primes de départ à volonté. Nous sommes les nouveaux esclaves de l'an 2000. Il ne manque que les armures et les glaives. Nous ramons pour que la galère de la corruption « gouvernementale » se rende à bon port. Nous avons quatre partis politiques au Québec. Il nous faut accepter que tous ces partis sans convictions changent de chefs comme on change de bobettes. Ils sont tous à la solde d’un néolibéralisme exaspérant.

Nous nous faisons dérober nos fonds de pensions qui sont sans protections. Nous avons travaillé toute notre vie pour en arriver à ce que des compagnies millionnaires partent avec notre butin sans que le gouvernement ne puisse faire quoi que ce soit. Il nous faut accepter de travailler jusqu'à 145 ans pour pouvoir vivre décemment. Il nous faut assumer que les politiciens qui se font prendre à voler, sont immunisés par la loi. La justice est une plate-forme à géométrie variable. Les riches ont tous les droits et les pauvres ont tout le reste. Les politiciens qui se font prendre à magouiller, se retrouvent dans des prisons-vacances à nos frais en attendant patiemment d’aller nager dans leurs paradis fiscaux. Il nous faut accepter qu'ils aient une retraite dorée pendant que nous irons cirer leurs chaussures, la bave à la gueule. Il nous faut accepter que nous sommes leurs esclaves et que nous n’aurons rien en retour de notre soumission.

Quel espoir pouvons-nous espérer dans tout cela ? Peut-être de s’éveiller et de prendre conscience que la politique n’est pas une affaire de spécialistes et d’éditorialistes. La politique concerne tout le monde et tant que les gens s’en dissocieront, les magouilleurs s’arrangeront pour prendre le pouvoir et pour s’en mettre plein les poches à nos dépends. Facile de voler des gens qui laissent leurs portefeuilles sur la table et qui font confiance à n’importe qui.

J'ai le goût de gueuler

6 septembre 2018

Éducation 101

 

Bon retour à tous sur notre site. J’espère que vous avez passé un bel été. Pour nous, cet arrêt estival nous a permis de nous ressourcer à fond. Serge et moi sommes prêts à recommencer à écrire sur différents sujets qui, nous l’espérons, sauront vous plaire. Pour bien commencer, j’ai décidé de vous parler d’éducation. Au mois d’octobre, il y aura des élections provinciales au Québec. Pourquoi ne pas ausculter ce système d’éducation qui nous tient tant à cœur?

Le gouvernement libéral du Québec nous vante constamment les progrès de notre système d’éducation en termes de fiscalité. Néolibéralisme oblige. Pourtant, les infrastructures sont en décrépitude. Les professeurs se plaignent qu’ils ont trop d’élèves par classes parce qu’il manque, paraît-il, toujours d’argent pour combler les postes manquants. Le gouvernement se vante d’investir beaucoup d’argent dans l’éducation mais personne n’en ressent les effets. Se pourrait-il que les investissements ne soient pas faits aux bons endroits? Se pourrait-il que cet argent soit utilisé à d’autres fins, avant d’arriver sur le plancher des vaches? Pour se faire une idée, il faudrait répondre à la question, à savoir pourquoi les gestionnaires des commissions scolaires peuvent se payer des voyages à Honolulu où ils vont suivre des cours de cuisine sur le bras? Ça n’a rien à voir avec l’éducation. Se pourrait-il que les subventions données par le gouvernement servent à autre chose que l’éducation? Imaginez comment peuvent coûter les salaires des pousseux de crayons des commissions scolaires? Devrait-on les abolir? Plusieurs disent que oui. Dans ce cas, qui pourrait gérer les écoles? Les municipalités? Peut-être. Une chose est sûre, le domaine de l’éducation ne gagne rien à continuer d’être géré par les commissions scolaires.

Un autre fait indéniable concernant l’éducation des enfants : Les parents. Plusieurs ont une mauvaise conception du comment les élever et de la vie scolaire en général. Ils les laissent à l’école le matin, en pensant que les éducateurs feront le travail d’éducation à leur place. Pourtant l’enseignement de base doit passer prioritairement par eux. Dans ce monde où l’homme et la femme travaillent pour joindre les deux bouts, leurs enfants obtiennent tout ce qu’ils veulent parce qu’ils se sentent coupables envers eux, de ne pas être plus présents. Ils ne comprennent pas que le fait que de ne jamais leur dire NON et de ne rien leur refuser, fera d’eux des enfants-rois que tout le monde détestera? Ils deviendront des adultes imbus d’eux-mêmes qui se révolteront au moindre refus à leurs demandes. Les parents ont la responsabilité de faire de leurs enfants des adultes responsables et respectueux. L’éducation n’est pas une improvisation. Ils ont la responsabilité d’enseigner une base de civisme à leurs enfants.  

Le système d’éducation aurait besoin d’être réinitialisé. Les méthodes que prennent les parents pour élever leurs enfants aussi. Tsé un CRTR-ALT-DL! Le contenu et le contenant sont désuets depuis longtemps. Le ministre Sébastien Proulx a beau faire les beaux yeux en se déguisant en quelqu’un de compétent, reste que les choses ne changent pas et que ce monsieur n’est qu’un illusionniste qui nous montre sa main droite pendant que sa main gauche fait de la merde. La formation académique est importante dans la vie d’un citoyen. Qu’enseigne-t-elle à la base? Des compétences transversales que personne ne comprend?

Je me souviens d’avoir utilisé un compas quand j’allais à l’école. Je n’ai plus jamais réutilisé cet outil par la suite. Je sais qu’il y a des gens qui s’en servent dans un métier quelconque, mais pourquoi ne pas généralisé l’enseignement sur plusieurs volets plus utiles?

Avec l’enseignement académique obligatoire, pourquoi n'y aurait-il pas des cours, par exemple, sur la bonne alimentation? Si on enseignait aux petits ce qui est néfaste pour la santé en bas-âge, ils avaleraient peut-être moins de cochonneries plus tard. S'ils connaissaient les impacts que peuvent avoir le cannabis sur certaines personnes prédisposées à développer une schizophrénie à l'adolescence, ils auraient peut-être peur avant de l’essayer. Ils pourraient apprendre à être polis avec les gens qu’ils ne connaissent pas, au lieu de les tutoyer comme s’ils avaient élevés les cochons ensemble. L’école pourrait leur enseigner à ne pas faire confiance à la première personne qui se présente à eux.

Quelqu’un avait déjà suggéré que les parents donnent un code secret à leurs jeunes enfants, qu’ils pourraient demander à la personne qui viendrait les chercher à l’école ou à la garderie, prétextant qu’ils viennent à la demande des parents. L’enfant n’aurait qu’à demander le nom de code. Si la personne ne le connaît pas, les enfants refuseraient de suivre cette personne.  

Au secondaire, ils pourraient enseigner aux élèves à changer un pneu sur la voiture par exemple. Les jeunes seraient moins mal pris si ça leur arrivait. Ils pourraient apprendre les dangers de texter au volant. Les élèves pourraient apprendre la courtoisie sur la route et partout dans notre société. Si les cours de natation étaient obligatoires en jeune âge, y-aurait-il moins de noyades? Ça pourrait être intéressant de l’essayer.  À la fin du secondaire, les élèves pourraient apprendre à gérer un budget. Ils pourraient connaître les avantages et les désavantages d’avoir des cartes de crédits. Ils pourraient tous avoir obligatoirement un cours de RCR, au début et à la fin de l’année scolaire. Ils devraient tous savoir comment réagir quand ils se coupent où se blessent. C'est pas mal plus important que de savoir manier un compas. Pourquoi pas apprendre l'entretien général d'une maison, coudre un pantalon, débloquer une toilette, laver des fenêtres, apprendre à peinturer un plafond. Un cours de débrouillardise en fonction de l'âge des enfants.

Dans le monde, il y a des centaines de variantes en éducation que le gouvernement pourrait explorer. Des pays comme la Suède et la Finlande ont un système d’éducation excessivement performant. Au Québec, un garçon sur deux ne finit pas son secondaire 5. Il y a encore des gens qui ne savent ni lire, ni écrire en 2018. Dans la population, c’est la mort des idées et des projets de société. Les gens sont de plus en plus désintéressés par le politique et de tout ce qui s’y rattache.

Les programmes du ministère de l’éducation empêchent-ils les professeurs passionnés de leur matière à aller plus loin dans leur enseignement aux jeunes? La curiosité des enfants est-elle étouffée par le carcan du ministère? L’école devrait donner le goût aux jeunes d’apprendre à apprendre. Ils ont également besoin d’avoir du temps à tous les jours pour se dégourdir et pour bouger. Les récréations sont aussi importantes que tout le reste. Il faudrait donner plus de libertés aux professeurs, au lieu de les compartimenter dans des programmes gouvernementaux du ministère de l’éducation trop rigide.

L’intimidation à l’école est un autre problème que les directions devraient régler une bonne fois pour toute. J’ai 61 ans et je l’ai moi-même subie quand j’allais à l’école. Donc, ce n’est pas d’hier que ça existe. Le problème n’est toujours pas réglé. Les directions d’école sont toujours très frileuses pour s’attaquer à ce fléau. Il y a plein de solutions de disponibles mais il n’y a pas de volonté politique d’y remédier. La loi sur l’instruction publique dit que l’école doit adapter son enseignement à chaque élève mais dans la réalité, c’est faux. L’enseignement est adapté à des programmes qui n’ont souvent rien à voir avec la réalité sur le terrain. Les pousseux de crayons au ministère de l’éducation aiment bien se mêler de ce qu’ils ne connaissent pas. Ils se disent des experts. Pourtant, les experts sont dans les classes en train d’enseigner.

Les changements drastiques qui s’imposent ne sont pas à la veille d’être établis parce que l'éducation ici ça sert à faire des citoyens individualistes qui se foutent des autres et qui ne pensent qu'à leurs petites personnes. Les gouvernements peuvent les manipuler à leur guise. Nous vivons dans un pays multiculturaliste. L’enseignement dans les écoles priorise le fait que leur identité n’est pas plus importante que celles des immigrants qui viennent s’installer chez nous. Les gouvernements ont tout avantage à ce que les jeunes prennent le rang des soumis. Ils nous enfoncent ainsi leur idéologie dans la gorge, tout comme l’Église le faisait avec la religion. Il est plus facile de diriger un peuple ignorant qu’un peuple éduqué. N’est-ce pas Jacques Parizeau qui disait que les gouvernements n’aimaient pas que les gens soient trop éduqués parce que l’éducation engendrait des indépendantistes? Pour ceux qui veulent comprendre, comprennent.

éducation 101
La simplicité est garante de l'avenir.

20 septembre 2018

 

Vous ne savez pas pour qui vous allez voter?

 

Vous ne savez pas encore pour qui vous allez voter? Quoi? Votre idée n'est pas encore faite? Sur quelle planète vivez-vous? Qu’est-ce que ça va vous prendre pour que vous le sachiez? Vous n’avez pas de convictions politiques préétablies? Est-ce que ça vous prend vraiment un débat des chefs pour savoir pour qui vous allez voter? Est-ce que la couleur des cravates des candidats peut encore peser dans la balance de vos choix? Avez-vous entendu parler de l'austérité des libéraux durant les quatre dernières années? Avez-vous entendu parler de la possible corruption dans ce parti depuis 2003? Avez-vous entendu parler de l’opération MÂCHURER où l’ancien premier ministre Jean Charest et son argentier libéral Marc Bibeau font face à une enquête par l’UPAC pour corruption?

Avez-vous entendu parler de la réforme Barrette qui est en train de détruire notre système de santé? Avez-vous entendu parler des manières de faire de ce ministre envers tous ceux qui critiquent sa réforme? Malgré le manque de savoir-vivre de Barrette, Couillard ne lui a jamais demandé d’y aller moins fort. C’est pourtant lui qui avait promis qu’il y aurait un changement de ton à l’Assemblée nationale sous son règne! Donc, il était d’accord avec sa manière de faire. Avez-vous entendu parler de la pénurie d’infirmières qui se prépare à cause des conditions inhumaines dans les hôpitaux, instituées par ce même personnage? Qui voudrait travailler dans ce domaine dans les conditions actuelles? Est-ce que vous vous souvenez du show de boucane de Gaétan 1er qui avait promis que la bouffe molle serait dorénavant de qualité dans les CHSLD? Il avait invité les « Madame » aux épinglettes richissimes de son entourage à venir manger ses plats exotiques aux allures de vomis, pendant qu’elles s’exclamaient comme si elles avaient du caviar dans leurs assiettes? Est-ce que la bouffe est meilleure dans les CHSLD depuis ce spectacle honteux et faux? Poser la question c’est y répondre. NON. Avez-vous entendu les infirmières crier leur désespoir le printemps dernier, sans que rien ne soit fait de concret pour les aider? Si ce cri du cœur était venu du Collège des médecins, le problème aurait été réglé dans les jours suivants. Avez-vous entendu parler des couches rationnées dans les CHSLD pendant que nos aînés diminués continuent de baigner dans leur merde à 35 degrés, sans air climatisé? Pourtant ces gens payent le gros prix pour être là. Si ça arrivait à des animaux, la SPCA aurait déjà rué dans les brancards. Vous ne savez pas encore pour qui vous allez voter hein? Moi, je sais pour qui je ne voterai pas.

Avez-vous entendu parler de la corruption libérale à la commission Charbonneau? Est-ce que vous vous souvenez que Couillard a démissionné de son poste de ministre de la santé en 2008 pour aller travailler au privé en retirant sa PREMIÈRE prime de départ (Il retirera sa deuxième prime de départ, quand il quittera la politique, s'il n'est pas élu le 1 octobre)? Avez-vous entendu parler de la loi 106 sur les hydrocarbures qui a été passée sous bâillon en 2016? Les compagnies gazifières pourront vous expulser à leur gré, s’ils découvrent du pétrole ou du gaz de schiste en dessous de votre propriété. Les libéraux ont donné le pouvoir à ces compagnies de vous exproprier à leur gré pour continuer l’exploration des gaz de schistes.

     

Est-ce que vous vous souvenez de la subvention de plusieurs milliards accordée à Bombardier pour ses avions C Séries? Avez-vous vu les salaires que les patrons de la compagnie se donnaient à vos frais avec notre argent? Avez-vous vu ce qu'il est advenu de la C séries qui a été donné à Airbus pour un morceau de pain? Est-ce que vous étiez au courant que Dominique Anglade avait laissé tomber les redevances prévues pour rembourser la subvention que le gouvernement leur avait accordée, pour faciliter la transaction à Airbus pour 1$ ?

 Est-ce que vous vous souvenez du premier ministre Couillard qui avait dit que François Legault soufflait sur les braises de l'intolérance parce qu’il se questionnait sur le nombre d’immigrants par année au Québec? Avez-vous oublié que la compagnie RONA a été vendue à des intérêts américains et que Dominique Anglade (encore elle) avait dit que c'était une très bonne chose pour le Québec?

 

Avez-vous oublié que Couillard avait eu des amis au passé douteux? Arthur Porter, par exemple. Que dire de Marc-Yvan Côté, qui était un de ses amis proches et qui a été accusé de corruption avec Nathalie Normandeau? Avez-vous oublié l'intolérance de Couillard à la laïcité? Avez-vous oublié que le premier ministre a vécu quelques années en Arabie Saoudite où les femmes sont traitées comme du bétail? Avez-vous oublié qu'il a déjà dit que le radicalisme religieux était quelque chose de personnel? Avez-vous oublié que pendant une visite en Angleterre, Couillard n'avait pas parlé français pendant son point de presse prétextant que de toute façon, le monde entier savait qu'au Québec, les gens parlaient français? Même Stephen Harper, quand il était à l'étranger, parlait aux médias en français.

Avez-vous oublié que Couillard avait mis de l’argent dans un paradis fiscal aux îles Jersey? Comment pourrait-il combattre ce fléau, s’il le fait lui-même? Avez-vous oublié ce qui s'est passé pendant la tempête de neige sur l'autoroute 13 où 300 personnes ont été abandonnées par le MTQ pendant une douzaine d'heures? Réalisez-vous l’importance que vous représentez pour ce gouvernement? Avez-vous oublié les promesses d'aider les sinistrés des inondations en 2017 qui n'ont pas été tenues? Avez-vous oublié ce qu'a fait Couillard à son fidèle député François Ouimet dans la circonscription de Marquette, lorsqu'il lui a chié dans les mains, après lui avoir promis son comté pour la prochaine élection? Il l’a chassé du parti pour permettre à un ancien joueur de hockey Enrico Ciccone d’avoir une circonscription facile, puisque libéral depuis des lunes. Avez-vous oublié qu'une parole, c'est une parole et que Couillard et ses ouailles n'en ont pas? Et vous ne savez pas encore pour qui vous allez voter? Savez-vous au moins pour qui vous ne voterez pas?

Que pensez-vous de cette histoire de la compagnie CCR de Montréal-est qui laisse échapper dans l’air un taux démesuré d’arsenic depuis 2011? Le taux est 4 fois plus élevé que prévu et peut être dangereux pour la santé des gens qui habitent dans ce secteur. La ville de Montréal et le gouvernement du Québec étaient au courant de ce fait et n’ont rien fait pour arrêter cette folie. Comment trouvez-vous le fait qu’un gouvernement ne dise rien aux citoyens concernés, lorsque leur santé est en danger? Si ce sont encore les débats des chefs qui cimenteront votre choix, je me pose de sérieuses questions sur votre état mental?

 

Moi, je viens tout croche quand j'entends les électeurs répondre aux médias qu'ils sont encore indécis dans leurs choix. Quoi? Vous allez choisir celui qui vous semble le plus ministrable SEULEMENT APRÈS LE DÉBAT? Avez-vous des yeux pour voir? Avez-vous des oreilles pour entendre? Avez-vous un certain jugement dans la vie? Si vous votez pour le parti libéral, le 1 octobre prochain, demandez-vous à quoi ressemblera le Québec dans 4 ans. Dites-vous bien que si, consciemment, vous élisez des gens à la probité douteuse, vous ne serez jamais considérés comme des victimes mais plutôt comme des complices. Je ne sais pas pour qui vous allez voter, mais je vous demande humblement de ne pas voter pour le parti libéral.   

Vous ne savez pas pour qui vous allez voter?
Dans quel monde de fous vivons-nous?

4 octobre 2018

Le cœur divisé en deux.

 

En ce matin du 2 octobre 2018, au lendemain du scrutin électoral, j’ai le cœur divisé en deux. D’un côté je suis extrêmement content que le PLQ de Philippe Couillard se soit fait historiquement expulser du pouvoir, qu’il détenait depuis 2014, parce qu’on le croyait indélogeable à cause de sa fidèle base anglophone. D’un autre côté je suis triste de voir le parti Québécois, auteur de mes profondes aspirations, disparaître d’une façon si catégorique. Le PQ tient par ses lambeaux. Jean-François Lisée s’est fait battre dans Rosemont par Vincent Marissal de QS et plusieurs piliers du parti n’ont pas été réélus. C’est la débandade absolue. Moi, j’ai voté pour le PQ hier, mais je n’ai pas perdu mes élections. Je vous explique :  

J’ai toujours voté PQ depuis que j’ai eu le droit de vote à mes 18 ans en 1975. Je n’ai pas toujours été d’accord avec eux mais j’étais fidèle. Quand je voyais le PQ parler d’indépendance la tête entre les deux jambes, je les traitais de tous les noms. Mais hier, soit je votais pour le PQ ou j’annulais mon vote. C’était comme un acte de foi que je faisais en souvenir d’un passé révolu. Je ne voulais pas voter de façon stratégique en allant à l’encontre de mes convictions. J’avais autant de chance de gagner mes élections, que de voir Trump se faire éjecter de son poste de Président des États-Unis.  

Je réalise ce matin que l’idée d’indépendance est vraiment morte au Québec. L’élection de la CAQ a fait naître autre chose : Une sorte de conscience nationaliste qui s’était perdue dans les méandres libérales. Il ne faut pas se méprendre. La victoire de la CAQ a été une explosion atomique de la contestation du peuple francophone, exaspéré par la gouverne insensible du PLQ pendant les quatre dernières années. Les gens en avaient soupé de voir Couillard parler de transparence et de réaliser qu’il vivait son supposé altruisme dans un bunker de béton infranchissable. Les francophones du Québec en ont eu assez de se faire traiter de racistes aussitôt qu’ils s’insurgeaient de voir les immigrants illégaux franchir le chemin Roxham à Lacolle. Les Québécois en ont eu marre d’entendre leur premier Ministre accepter la construction de pipelines Albertains, prétextant que nous recevions de la péréquation. Les gens n’en pouvaient plus de voir leur système de santé dépendre d’un ministre arrogant, grossier et insensible qui n’a jamais répondu aux appels de détresses de ses infirmières et qui a tout donné à ses confrères médecins-spécialistes. Les gens en ont eu assez de voir l’insensibilité des libéraux face à la maltraitance que subissaient nos aînés dans les CHSLD. Le parti libéral en paie le prix ce matin.

 

Concernant le sort qu’il leur a été réservé, les libéraux n’ont qu’eux-mêmes à blâmer.  La venue de la CAQ a réveillé quelque chose dans le cœur des Québécois. LA FIERTÉ D’ÊTRE CE QU’ILS SONT. Avec les libéraux, nous étions les soumis à genoux. Avec la CAQ, saurons-nous assumer ce que nous sommes en restant debout? Nous sommes une minorité francophone dans cet mer anglophone d’Amérique du Nord et contrairement à la logique des libéraux, les francophones ont besoin de protection préventives pour protéger leur langue et leur culture.

Je pourrais cracher ma haine envers le parti libéral que j’ai profondément détesté pendant 4 ans mais le Québec l’a fait d’une façon plus noble que moi hier. Heureusement car j’en étais rendu à croire que les électeurs étaient tous des imbéciles analphabètes politiques qui se foutaient de leur propre sort. La réalité du dénouement d’hier m’a démontré que les francophones, quand ils se mettent ensemble, peuvent faire de grandes choses.   

Le coeur divisé en deux
Vision de changement

18 octobre 2018

Vivement la laïcité dans la fonction publique!

 

Personnellement, je suis pour la laïcité de l'État depuis longtemps. À l’époque de Bouchard-Taylor, j’avais trouvé que le rapport n’allait pas assez loin. À la base, je tenais mordicus à ce que le crucifix de l’Assemblée Nationale qui est positionné au-dessus du président de la chambre législative, soit banni. Si on exige des autres qu’ils délaissent leurs signes religieux pendant leur travail dans la fonction publique, les politiciens devraient donner l’exemple en commençant par exclure les leurs au Parlement. Cette législation aurait le mérite de démontrer un respect égal À TOUS LES CROYANTS DES DIVERSES ALLÉGEANCES RELIGIEUSES, puisqu’aucun employé en poste d’autorité ne pourrait étaler la sienne. Le plus beau dans l’histoire, c’est que plusieurs musulmans sont d’accord avec ce projet. De là, l’importance de tout expliquer clairement pour que tout le monde comprenne de la même façon. 

Beaucoup de mécontents manifestent leur indignation face à cette promesse de la CAQ. Surtout les fidèles extrémistes de l’Islam radical qui sont assez rapides sur la gâchette pour « démoniser » tous ceux qui s’opposent à leur radicalisme. Ils nous traitent de racistes aussitôt qu’on critique leur idéologie qui n’a aucun rapport avec la religion. Ils auraient intérêt à consulter les dictionnaires pour y comprendre le véritable sens de ce mot, à moins qu’ils y voient une fausse définition orchestrée par les infidèles que nous sommes.

L’idéologie du multiculturalisme à la Trudeau père est en partie responsable de cette débandade identitaire et religieuse qui perdurent dans ce « melting pot de bouette » que les deux gouvernements ont toléré en refusant de légiférer concrètement après le rapport Bouchard-Taylor.

 

Ceux qui sont contre le port de signes religieux en position d’autorité ne se sont jamais demandés comment pourrait se sentir un homosexuel qui se ferait arrêter par un policier Islamique? Que pourrait répondre une professeure voilée à un enfant qui lui parlerait de ses deux parents du même sexe? Que pourrait dire un professeur Sikh qui voudrait empêcher un jeune élève de porter un couteau sur lui, s’il porte lui-même un Kippa? La loi sur la laïcité de Legault ne veut pas empêcher les signes religieux dans la rue. Elle veut les empêcher dans la fonction publique uniquement.

Trudeau dit que les Canadiens doivent accepter les valeurs identitaires et religieuses de ceux qui viennent vivre ici, au lieu que ce soit eux qui s’adaptent aux nôtres. Le problème pour eux c’est que nous sommes laïcs. C’est bizarre de constater que pour Trudeau, les immigrants ont le droit d’avoir une identité propre et des valeurs à défendre mais pas nous!

En ce 48 ième anniversaire des lois des mesures de guerre qu’à instaurer son père, les récentes remontrances du premier ministre Trudeau concernant la possibilité que le gouvernement Caquiste recoure à la clause dérogatoire pour faire adopter sa loi sur la laïcité, m’a laissé un goût amer concernant ces propos incohérents. Trudeau a dit : « Quand on choisit de supprimer des droits, des libertés de base à nos citoyens, c’est quelque chose de grave ». Que penser, alors du choix fait par son père lors de la crise d’octobre 1970, alors que 435 Québécois, n’ayant rien à voir avec les actions du FLQ ont été jetés en prison pour des jours et même des semaines, sans être accusés de quoi que ce soit, mise à part d’avoir avoués ouvertement être des indépendantistes. Si Justin Trudeau veut être crédible dans l’actuel débat sur le port des signes religieux, ne pourrait-il pas offrir des excuses du gouvernement fédéral au sujet de la loi des mesures de guerre en 1970? Après tout, les autochtones, les homosexuels, les Canadiens d’origine Chinoise, Italienne et Japonaise en ont eu pour des injustices comparables. Ou serait-ce trop se placer en porte-à-faux de l’opinion publique Canadienne anglaise? Ou encore Justin Trudeau ne peut-il se permettre de ternir l’aura entourant ce nom de famille auquel il doit en grande partie sa carrière politique? Sans doute les deux. 

Plusieurs personnes disent qu'il n'y pas de raisons de légiférer une loi sur la laïcité, puisqu'il n’y a personne qui porte de signes ostentatoires dans la fonction publique. Je répondrais que j’ai le droit de me faire poser un système d'alarme chez moi, même si des voleurs ne sont jamais venus me dévaliser. Tout est une question de prévention et de respect collectif. Concernant la manière de s’habiller dans la fonction publique, j’aimerais bien demander à Monsieur Trudeau, au-delà des signes religieux, quelle serait sa réaction si un de ses députés se présentait à la Chambre des communes habillé en jeans et en t-shirts troués? Est-ce qu’il lui demanderait de s’habiller convenablement ou ne voudrait-il pas lui imposer une tenue vestimentaire?

Le gouvernement de la CAQ doit aller de l'avant avec son projet, au risque d'utiliser la clause dérogatoire si Trudeau joue au finfinot. L’ado en chef a pris l’habitude de déformer le véritable sens des mots à son avantage, au risque d'avoir l'air d'un cave. Récemment, lors d’un rassemblement partisan à St-Anne de Sabrevois, une dame dans l’assistance lui a demandé s'il allait rembourser les 146 millions qu'il devait au Québec concernant l’afflux d’immigrants illégaux à Lacolle au chemin Roxham. Notre génial premier ministre n’a pas aimé la question qui était pourtant légitime et a attaqué verbalement la dame en la traitant de racistes devant toutes les autres convives. La question était sensée.

L’immigration est de juridiction fédérale et c’est lui qui doit payer. Le premier ministre, pour détourner l’attention, a fait un Philippe Couillard de lui-même en traitant la dame de racistes pour s’éviter de répondre à la question devant ses partisans. Heureusement, il y avait des caméras pour filmer sa mauvaise foi. Avez-vous remarqué que tous ceux qui s’opposent à la laïcité de l’État accusent ceux qui la veulent, de racistes et d’intolérants? Qui est raciste entre les deux groupes? Ceux qui critiquent une religion ou ceux qui s’en prenne à notre identité?

Les libéraux ont tout fait pour que la laïcité se noie dans les méandres de l'indifférence. Parlez-en à Fatima Houda Pépin qui a quitté le parti libéral de Couillard, à cause de cela. Il y a eu trop d'accommodements déraisonnables pour que ça continue, cas par cas, comme en ce moment. L'État doit être laïc. Les gens doivent voter à visage découvert et les gens en position d’autorité ne doivent pas porter de signes religieux pendant leur travail. Point à la ligne. Ceux qui protestent, se rallieront par la force des choses. Comme disait Félix Leclerc: C'est comme la construction d'un pont. Au début, tout le monde est contre, mais une fois qu'il est construit, tout le monde le prend. 

Apologie du sacré
Vivement la laîcité dans la fonction publique

1 novembre 2018

Le nivellement par le bas : Signé Trump

 

Notre société nord-américaine est en péril. C’est évident. On peut le voir à l’œil nu. La fausse démocratie dont on nous vante les mérites à tout vent ressemble à une dictature plus que jamais.  À voir aller Donald Trump il est évident que le mépris et les mensonges sont devenus officiellement présidentiels. Cet homme est un narcissique dangereux qui est prêt à toutes les bassesses humaines pour établir sa dictature. Il déteste les institutions américaines. Il méprise le FBI et la CIA. Il ridiculise les juges et les lois. Il dénigre souvent ses hommes de mains en les traitant d’incompétents. Il se dit un génie de la négociation. Si la menace est une forme de génie, il nous est plus facile de comprendre sa perception de la négociation. Cet homme déteste tous ceux qui mettent en doute ses rhétoriques basées sur la violence verbale, le mensonge et l'intimidation. Il ridiculise les femmes qui se plaignent d'avoir été agressées sexuellement, puisqu'il semble être lui-même un agresseur potentiel. Plusieurs victimes féminines l’ont accusé de ce fait. Tout ce qu’il a trouvé à dire en guise de réponse, c’est qu’il allait les actionner en justice.

Cet homme est un raciste évident. Par exemple, il accuse les mexicains de n'être que des terroristes et des déchets de la société qui ne pensent qu’à envahir son pays pour le souiller. Il veut leur imposer les frais de la construction d’un mur qu’il a promis et qu’ils devront payés pour s’empêcher eux-mêmes d’entrer aux USA. C’est aussi fou que si les Nazis avaient voulu faire payer un loyer aux juifs qui étaient détenus dans les camps de concentration. Seuls les fous parlent de cette façon. Pour lui, la diplomatie est une faiblesse autant que le respect peut l’être. Il vante les mérites de ses assistants pour ensuite les dénigrer dans l'heure qui suit sur twitter. Il gère le pays à partir de ce réseau social, refusant de se faire dicter toute modération par ses conseillers. Après il attaque les médias qui s’en prennent à lui en prétextant qu’ils répandent de fausses nouvelles (fake news). Le sénateur John McCain, ancien candidat républicain à la Maison Blanche, avait pris leur défense face à ces attaques répétées du président.: « Si l’on veut préserver la démocratie, telle qu’on la connaît, il faut une presse libre, et souvent une presse d’opposition », avait-t-il dit dans une interview accordée à la chaîne de télévision NBC, un an avant son décès. « Sans cela, je crains que nous ne perdions peu à peu nos libertés individuelles. C’est comme cela que les dictateurs commencent ». Trump a commencé sa dictature.

Comment un milliardaire à l’égo démesuré comme lui a-t-il réussi à faire croire à une fraction d’Américains moins bien nantis, que le dénigrement et le mensonge étaient les seules solutions à une plus grande Amérique? Comment une portion de la gente féminine américaine peut-elle l’admirer après avoir vu le traitement qu’il a réservé à Christine Blaney Ford, la supposée victime du juge Kavanaugh? Trump a cru prioritairement le témoignage de son juge au détriment de celui de l’enseignante sans aucune preuve de part et d’autre. Comment peuvent-elles accepter ce ton sexiste venant de leur président qui les fait sentir comme si elles étaient des objets sexuels? Comment les regroupements des personnes handicapés ont-ils accepté l’attitude du président quand il s’est moqué ouvertement d’un journaliste handicapé en mimant sa paralysie cérébrale devant les caméras? Que veulent ces supporteurs enragés qui se tiennent derrière lui pendant les rassemblements et qui l’applaudissent comme s’il était le sauveur de l’humanité? Que pensent-ils qu’il va faire pour eux de si grand?

La base électorale de Donald Trump me fait penser au peuple Allemand pendant la deuxième guerre mondiale. Ils levaient les bras en criant: "Heil Hitler!". Aux USA, ces gens scandent: "Make America great again". Pour cela, il faudrait que la grandeur Américaine soit au rendez-vous. 

   

Trump veut renégocier toutes les ententes commerciales avec les autres pays. Sa manière de faire consiste à appliquer un fusil sur la tempe de ses alliés en les forçant à accepter ses conditions. Moi j’appelle cela : Négocier sous la menace.

Depuis qu’il a été élu, il résiste à une enquête sur l’influence russe dont il aurait été victime pendant la dernière campagne électorale. Avant son élection, Trump aurait fait un voyage en Russie par affaire. Il aurait été coincé dans un traquenard avec des prostituées qui lui auraient fait des « golden showers[1] » (L’ondinisme) dont il raffole tant, paraît-il. Tout aurait été filmé pour éventuellement le faire chanter. Maintenant Robert Mueller qui préside l’enquête sur cet événement se demande si Trump est la marionnette des Russes.

Il y a quelques jours, il y a eu deux attentats aux USA. Un poseur de bombes, fanatique du président Américain qui voulait s’en prendre à ses plus ardents détracteurs et une tuerie dans une synagogue juive à Pittsburg. Les commentaires de Trump concernant ces événements ont été d’une froideur saisissante démontrant que pour lui, les tragédies étaient moins importantes que l’élection mi-mandat prévue le 6 novembre. Il a même osé dire que s’il y avait eu des gens armés à l’intérieur de la synagogue à Pittsburgh, la tuerie n’aurait pas eu lieu. À l’avant-veille de l’élection mi-mandat, il aurait bien voulu axer ses rhétoriques négatives contre les immigrants qui viennent d'Amérique du Sud puisqu'il s'apprête à les bloquer avec 800 militaires dépêchés aux frontières. Malheureusement pour lui, les médias ont plutôt ciblé les deux attentats et son manque d’empathie pour les victimes. Ce qu’ils peuvent être démagogues! S'il avait fallu que le terroriste poseur de bombes Cesar Sayoc soit un démocrate reconnu, Trump aurait déchiré sa chemise sur la place publique en accusant ses adversaires démocrates de provoquer la terreur dans son pays. Mais comme ce terroriste est un républicain, le Président a mis tout cela sur le dos de la folie d’un individu.  

  

Ce Président est le plus grand danger à avoir existé depuis Hitler. C'est ce que je pense. Personne ne réussira à me convaincre que ce qu’il fait ou dit sont les bonnes choses à faire pour une plus grande Amérique. Un président doit être l’élément clé pour apaiser le climat social et non le contraire. Sa méchanceté nous démontre hors de tout doute qu’il n’est pas sain d’esprit. Depuis quand un président raciste, misogyne, agresseur, revanchard pourrait-il être un exemple pour notre société?   

Quand Trump ne sera plus qu'un mauvais souvenir, les USA devront reconstruire leurs institutions qui auront été fragilisées par cette tornade provoquée par un président fou. Dans le futur, les livres d'histoires raconteront comment un narcissique dangereux s'est emparé du pouvoir à la maison Blanche. MAKE AMERICA GREAT AGAIN n'aura jamais sonné si faux. Ces gens qui le suivent, ont décidé que le civisme, la vérité, le respect, l'amour, l'égalité étaient des valeurs négatives pour l'Amérique. Trump a toujours dit que la peur était le seul moyen de la rendre si "great again". Son protectionnisme extrême démontrera un jour qu’il avait tort de l’être et qu'on a toujours besoin des autres à un moment donné. On ne peut pas demander à tout le monde d'être gentil avec nous, si nous ne le sommes jamais envers eux. Qui ne comprend pas ce principe? Le Président et ses supporteurs.

Le 6 novembre prochain, nous saurons qui des démocrates ou des Républicains seront élus majoritaires à la chambre des représentants au Capitol Hill. S’il fallait que les démocrates l’emportent, le président se retrouverait en mauvaise posture, puisque ce sénat libéral invaliderait toutes les décisions présidentielles et pourrait accélérer le processus de destitution. C’est ce que je souhaite à l’humanité. Je n’aurais jamais cru voir de mon vivant un personnage aussi machiavélique à la tête des USA. Je croyais avoir tout vu avec Georges W Bush. On peut bien être en désaccord avec les manières de faire de Trump, reste qu’il a été élu et qu’il a des supporteurs qui le croient investi d’une mission presque divine. C’est cela qui est le plus troublant. Habituellement, les dictateurs ne se font pas élire. Trump a été élu.    

 

 

[1] L'ondinisme est une paraphilie caractérisée par une forte excitation érotique liée à l'urine. Le terme provient du mot grec. Les individus appréciant l'urolagnie peuvent apprécier d'uriner sur/au-dessus d'autres individus également

Au nom de l'économie
Le nivellement par le bas: Signé Trump

22 novembre 2018

La maladie incurable des dépenses excessives et systémiques de nos gouvernements

 

Semaines après semaines, les médias et leurs bureaux d’enquêtes découvrent des petits bijoux de malversations et de dépenses exagérées au sein des gouvernements. Au Québec, nous n’avons qu’à nous souvenir des dépenses de Jacques Chagnon, l’ancien président de l’Assemblée Nationale sous le règne des libéraux qui, lors de ses vacances somptueuses à l’étranger, payait la traite à tout le monde qui l’accompagnait, aux frais des contribuables. Le pire c’était de voir son arrogance quand il était confronté à justifier ses dépenses devant les médias. Ces personnages qui dilapident notre argent à tout vent, ne semblent jamais avoir de remords de conscience. Pourtant, quand ils veulent se faire élire, ils nous implorent de leur faire confiance. Une fois élus majoritairement, ils se cloîtrent dans un système où ils peuvent disposer de l’argent des contribuables à leur gré.

Prenez le cas des gouverneurs-généraux et de leurs lieutenant-gouverneurs. Est-ce que ces postes sont si importants pour le bon fonctionnement du pays? Le gouverneur général a la responsabilité de dissoudre le Parlement avant des élections. Il procède à l’ouverture ainsi qu’à la fermeture des sessions parlementaires. Il s’agit encore là de mesures prises sur l’avis du premier ministre et du Cabinet. Au début de chaque session parlementaire, le gouverneur général lit le discours du Trône (préparé par le premier ministre), dans lequel sont exposés les objectifs du gouvernement pour la prochaine session. Il incombe au gouverneur général de nommer le premier ministre. En pratique, il doit nommer le chef du parti qui remporte le plus grand nombre de sièges à la Chambre des communes à la suite d’une élection générale. Il dispose toutefois d’une certaine latitude lorsque le parti au pouvoir perd la confiance de la Chambre dans le cadre d’un Parlement dont le gouvernement est minoritaire. Le gouverneur général nomme également les lieutenant-gouverneurs, c’est-à-dire les représentants de la Reine à l’échelon provincial. Dans chacune des provinces, leur rôle est similaire à celui du gouverneur général à l’échelon fédéral. Le gouverneur général est nommé par la Reine sur la recommandation du premier ministre et demeure habituellement en poste pendant cinq ans. Il est toutefois advenu que des mandats soient prolongés jusqu’à sept ans. C’est drôle mais moi j’appelle cela un job à temps partiel qui ne mérite pas 296,000$ par année avec un compte de dépenses qui ferait l’envie de la famille Desmarais.

Les gouverneurs-généraux ne sont rien d’autres que des coupeurs de rubans qui sortent de leurs limousines avec leur verre de champagne à la main et qui articulent comme s’ils étaient nés dans le midi de la France. Si les gouvernements avaient vraiment à cœur d’éviter les dépenses inutiles, ils aboliraient ces postes a priori. 

 

Pendant que cette orgie de « payage de traite » est autorisée par une Constitution dite respectable que nous n’avons pas signée, des personnes âgées dans des CHSLD baignent dans leurs couches parce que des gestionnaires frustrés de ne pas avoir eu les subventions promises, réduisent le nombre de couches à leurs patients incontinents pour essentiellement économiser du petit change. Ils devraient savoir que le système digestif d’un être humain n’est pas tributaire d’un budget comptabilisé.  

Je n’en peux plus de voir ces gouvernements qui se targuent de travailler pour la population et qui n’hésitent pas à graisser les comptes de dépenses de leurs gouverneurs généraux pendant que des gens en perte d’autonomie qui paient leurs places, sont injustement maltraités. Pourquoi les gouvernements n’interviennent-ils pas massivement auprès des gestionnaires des CHSLD, en les forçant législativement à donner un service équivalent au nombre de lits qu’ils s’empressent de louer? Il me semble que c’est évident qu’un seul préposé ne peut pas s’occuper convenablement de 75 personnes. Pourquoi ces êtres humains diminués devraient-ils être soumis à prendre un bain par semaine, après avoir passé la majorité de leur temps dans une couche pleine par souci d’économie?

Avant de permettre des dépenses inutiles qui ne leur servent qu’à eux, les gouvernements devraient prioriser le bien-être de nos personnes âgées, tout comme celui des itinérants qui dorment dans la rue à - 35 l’hiver. Tant qu’à y être, ne devrait-il pas également prioriser un combat ultime contre la pauvreté en général avant d’autoriser des comptes de dépenses faramineux aux représentants de la Reine? Si le peuple est la priorité de nos gouvernements comme ils essaient de nous le faire croire, pourquoi ne pas abolir ces dépenses inutiles?

 

Qui ne se souvient pas de Lise Thibault comme Lieutenant-gouverneur du Québec et de ses dépenses excessives? Cette femme n’a eu aucune honte à tripoter notre argent pour ses besoins monarchiques. Elle a résisté longtemps avant de reconnaître ses torts pour finalement avouer sa culpabilité. Elle a obtenu une libération conditionnelle après trois mois de détention pour une fraude d’un demi-million de dollars. Je pense que si j’avais fait la même chose qu’elle, j’aurais passé plus de temps en prison qu’elle.

Le 15 novembre 2018, nous apprenions dans le JDM que Madame Thibault, actuellement en faillite, était confrontée aux réclamations du gouvernement du Québec et du Canada. Pour y remédier elle avait décidé de vendre sa maison de St-Hyppolyte à son conjoint Réal Cloutier. La transaction d’une valeur de 556,000$ a été effectuée en juillet 2016. Cela lui a permis d’acquitter la réclamation des gouvernements qui totalisait 300,000$ pour ses dépenses injustifiées. En septembre, la juge à la cour supérieure, Marie-Anne Paquette a conclu que Monsieur Cloutier avait bénéficié d’un prix moins élevé que celui de 556,000$ qui avait été déclaré. La magistrate a condamné le mari de madame à payer au syndic Raymond Chabot, chargé de la faillite de Madame Thibault, la différence entre le prix déclaré et le prix payé réellement, soit 146,000$. Le tribunal a condamné le conjoint de madame à rendre au syndic une somme de 100,000$ qu’elle lui avait versé en octobre 2015. Disons que la madame avait étiré l’élastique et que ça lui a rebondi au visage. Nous sommes en droit de nous demander si ceux et celles qui l’ont précédé, ont eu droit aux mêmes largesses. C’est comme Ben Johnson qui s’est fait prendre dans un test de dopage. Pendant que tous ses adversaires continuaient de prendre des stéroïdes, c’est lui qui a payé pour les autres.  

À Ottawa, Michaëlle Jean, l’ancienne gouverneure-générale impératrice a été la reine des dépensières. Elle n’avait aucune gêne à étaler SA grandeur à nos frais. Qui ne se souvient pas de ses goûts de luxure dignes de la locataire du Palais de Buckingham? Quand elle est devenue présidente de la Francophonie à Paris, Madame Jean avait amené son train-de-vie princier avec elle. Qui ne se souvient pas de ses récriminations contre les médias qui la critiquaient de dépenser de façon excessive? Elle avait dit qu’il n’y avait pas d’eau chaude dans son palais Parisien sur un ton de princesse excédée. Que dire de Daniel Lafond, son conjoint, qui avait droit à une limousine payée, simplement parce qu’il était le mari de Madame.  

La semaine dernière, nous avons appris que l’ancienne gouverneure-générale Adrian Clarkson qui a régné à Rideau Hall de 1999 à 2005, recevait encore à ce jour, 100,000$ par année en frais de bureau. Partant du principe que les gouverneurs généraux ne prennent jamais vraiment leur retraite, le gouvernement leur accorde une pension à vie pour leurs dépenses de bureau et frais de déplacements, par le biais d'un programme existant depuis 1979. Quel employé a droit à de telles conditions dans notre société, à part les grands patrons de Bombardier et d’Hydro-Québec? Qui va mettre fin à ces dépenses inutiles? Madame Clarkson aurait eu droit à 1,3 millions de dollars puisqu’elle n’est plus en poste depuis 2005. Peut-on se demander si tous les autres gouverneurs-généraux ont eu droit aux mêmes faveurs qu’elle? Le Premier Ministre Trudeau a déclaré que le gouvernement fédéral réexaminerait ce programme, afin de déterminer les « meilleures pratiques » pour soutenir financièrement les anciens gouverneurs généraux. Il a soutenu que ces personnes avaient offert « des services extraordinaires à notre pays », mais il a admis que les Canadiens s’attendaient « à un certain niveau de transparence et de responsabilité ».

Monsieur Trudeau n’a pas de leçons à donner personne sur l’économie des dépenses. Les passagers qui l’ont accompagné lors de ses deux premiers voyages à l'étranger après son élection, ont apparemment été bien nourris. En réponse à une question écrite soumise par les conservateurs, le gouvernement avait révélé que le coût pour les repas et les boissons servis à bord de l'Airbus du gouvernement avait atteint un peu plus de 1300 $ par personne. Le voyage « désastreux » en Inde du premier ministre Justin Trudeau et de son entourage a coûté 1,5 million $ aux contribuables canadiens.   

 Voici quelques-uns des frais payés par les contribuables durant le voyage de Trudeau aux Indes.[1]

 

Hôtel

La facture la plus chère (excluant le prix de l’avion du premier ministre) est définitivement celle de 89 147,35 $, payée au Taj Palace Hôtel pour la « location d’hébergement ».

Vins canadiens

Ottawa a dépensé 5100,91 $ pour « l’achat de vins canadiens à usage officiel ».

Fruits et légumes

6754,81 $ pour la réception à la résidence officielle.

Viande, poulet et poisson

5635,27 $ pour la réception à la résidence officielle.

Mumbai

38 713,91 $ pour la réception Business Networking à Mumbai.

Cadeaux

3581,84 $ en présents officiels.

Impression

4273,21 $ pour les coûts d’imprimerie du programme officiel.

Chef cuisinier

Le gouvernement a invité, toutes dépenses payées au coût de 17 044,21 $, le chef canadien d’origine indienne Vikram Vij à venir concocter un repas au haut-commissariat du Canada en Inde.

Langue

Les coûts d’interprétation ont été de 7181 $.

Communications

Les frais de téléphones cellulaires ont grimpé à 5235,92 $.

Transport

Plusieurs factures de location de véhicules avec chauffeurs pour un total de 58 807,95 $.

Le Premier ministre Trudeau dépense l’argent des contribuables sans compter et fait des déficits annuels dépassant les 10 milliards sans aucun plan de redressement des finances publiques. Depuis la prise de pouvoir en octobre 2015, la dette fédérale brute a augmenté de 56 milliards en raison notamment des lourds déficits qui s’accumulent.

Souvenez-vous également de l'embauche d'un photographe pigiste français pour documenter le séjour de la ministre de l'Environnement Catherine McKenna lors de la Conférence de Paris en 2016 qui avait coûté 6662 $ aux contribuables. Même les « porteux de valises » du Premier ministre sont atteints de la même maladie que lui. 

Pourquoi les gouvernements accordent-ils des comptes de dépenses aussi faramineux à des gens qui n’amènent rien à notre société? Il y a d’autres priorités qui urgent. La santé et l’éducation, combattre la pauvreté ne devraient pas être des promesses en l’air, faites dans l’unique but de se faire élire. On se fait répéter constamment par eux que l’économie est LA PRIORITÉ. Si c’est vrai, qu’ils commencent par cesser de gaspiller notre argent comme s’il leur appartenait. Les gouvernements se suivent et se ressemblent tous. Il serait temps que les bottines suivent les babines.

 

 

 

 

 

[1] https://www.journaldemontreal.com/2018/06/20/le-voyage-de-justin-trudeau-en-inde-a-coute-au-moins-15m

La maladie incurable des dépenses excessives
L'extrêmisme devient la norme
L'évidente assimilation

6 décembre 2018

 

Ça ne vous fait rien d’être manipulés?

 

Vous entamez votre semaine de travail en détestant le métier que vous faites. Vous trouvez que vous êtes mal payés pour toute la sueur que votre métier vous oblige à verser. Vous êtes endettés et vous vivez sur vos cartes de crédits car il n’y a aucun moyen de consommer adéquatement avec ce que rapportent vos deux salaires. Plusieurs vous disent que vous gaspillez au-delà de vos moyens, pourtant vous n’avez pas grand-chose. Tout augmente à part vos salaires. Vous avez une vie remplie de stress et vous avez besoin de vous changer les idées. Vous avez hâte à la fin de semaine pour pouvoir prendre quelques bières et fumer un bon joint, gracieuseté de Ti-Clin Justin qui vous l’autorise depuis octobre 2018. Vous ne voulez rien savoir de la politique. Vous pensez que voter pour un ou pour l’autre, c’est du pareil au même. Vous êtes désabusés. Il n’y a aucune lumière au bout du tunnel. Vous idolâtrez des millionnaires qui ne vivront jamais ce que vous vivez.

Vous avez hâte que le « Canadien de Montréal » retrouve son aplomb et vous dormez mal parce que Gallagher n’a pas compté de buts, depuis un bout. Vous achetez des billets qui vous coûtent une fortune pour aller les voir jouer, même si les parties sont télévisées. Vous appelez sur les lignes ouvertes pour demander à Ron Fournier comment il se fait que Carey Price, le plus grand gardien de but au monde n’a pas l’air heureux de gagner 10 millions par année? Vous exposez vos vues sur l’alignement des joueurs et jouer aux gérants d’estrades en vous pétant les bretelles d’être un grand stratège sportif. Vous priorisez l’inutile et vous rejetez le plus important. Vous refusez de prendre des décisions et vous pensez que les gouvernements devraient les prendre à votre place. Quand ils agissent contre vos valeurs, vous sautez dans les brancards. Vos priorités personnelles sont plus importantes que celles des gens qui vous entourent. Quand vous êtes touchés directement par leurs décisions, vous réagissez, mais quand ça arrive aux autres, vous vous en foutez. Vous voulez que tout le monde comprenne vos malheurs et vous êtes insensibles à ceux des autres. Pendant ce temps, vos gouvernements se réjouissent de votre individualisme, qu’ils ont institué dans une charte. Ils se nourrissent de votre indifférence à leurs décisions. Ils peuvent vous manier comme bon leur semblent, en vous faisant croire qu’ils connaissent les solutions à vos problèmes personnels. Vous pensez que j’exagère? Voyons quelques méthodes qu’ils utilisent :

Hydro-Québec nous aurait surchargé les coûts de son électricité entre 2008 et 2016. Nous aurions payé 1,4 milliards en trop[1]. Au lieu de nous les rembourser, le nouveau gouvernement de François Legault a décidé qu’il ne forcerait pas le remboursement des trop-perçus. C’est ce même parti dans l’opposition qui avait déchiré sa chemise en demandant aux libéraux de retourner ces surplus aux citoyens. Il avait même validé une pétition à cet effet. Maintenant qu’il est au pouvoir, le gouvernement de la CAQ agit de la même façon que les libéraux le faisaient quand ils étaient au pouvoir. Hydro-Québec parle plutôt de nous rembourser 50% des sommes perçues en trop, au terme de l’année 2017 seulement[2]. On peut se demander pourquoi on se contenterait de recevoir la moitié de ce qu’on nous a pris injustement pendant huit ans : « Je te prends 1000$ de trop dans tes poches mais je suis fin, je vais t’en redonner 500 ».

Mais qu’est-ce que cette manière de faire? La société d’État évalue qu’elle a fait payer 92 millions de trop pour 2017 et ainsi qu’elle doit rembourser 50% de ce montant soit 46 millions. Pourquoi un remboursement de 50%? Pourquoi un remboursement de l’année 2017 seulement? La société d’État n’accepterait jamais un compromis de la sorte si c’était nous qui leur devions de l’argent. Quand tu es la seule institution à fournir de l’électricité dans la société et qu’il n’y a pas de véritables concurrents, il n’est pas rare de voir cette sorte d’arrogance inutile et très choquante, émergée brutalement sans avertissements. J’appelle cela : Le syndrome de Bell. Quand elle avait le monopole en téléphonie, cette compagnie se moquait complètement de ses clients, en ce qui concernait le service à la clientèle. Remarquez qu’à ce niveau, les choses n’ont pas changé pour le mieux depuis. La compagnie a été obligée de modifier les préceptes de son arrogance depuis qu’elle n’a plus le monopole du marché des communications.

Je ne sais pas pour vous, mais moi, j’aimerais bien qu’on me remette mon argent que j’ai payé en trop. Moi dans la vie, je n’accumule pas de profits. Je survis. Je suis révolté du « Deux poids, deux mesures », surtout quand j’apprends qu’Hydro-Québec a versé des primes secrètes de près de 2 millions$ à ses dirigeants pour la seule année 2017 qui s’ajoutaient aux 24 millions de bonis qui leur ont été accordés de façon officielle. Les dirigeants de la société d’État ne reçoivent pas seulement 50 pour cent de leur dû. Ils le touchent en argent sonnant. Pourquoi les citoyens ne pourraient-ils pas avoir droit au même égard?

Que dire de l’histoire de Bombardier maintenant. Alain Bellemare, le grand patron se prend pour le « Quêteux Suprême ». Un PDG multimillionnaire qui vient sucer l’argent de l’État pour les mauvaises raisons. Il y a quelques semaines, ce gentil monsieur annonçait l’élimination de 2,500 emplois au Québec par un simple communiqué. Pas de rencontres avec les employés. Zéro explication. Pas d’excuse. Zéro entrevue. Un silence cousu de mépris. Pierre Fitzgibbon, le nouveau ministre de l’économie et de l’innovation l’avait convoqué pour une rencontre spéciale. L’empereur Bellemare ne s’y est pas présenté, trop occuper à aller vanter sa gestion devant un parquet d’hommes d’affaires à Toronto, tous en extase devant son éminente grandeur. Pourquoi s’abaisser à venir rencontrer un poids plume comme un ministre du Québec? À 14 millions $ par année, Bellemare est beaucoup plus pressé à venir rencontrer les ministres, quand il s’agit de leur quêter des milliards. Je me disais que la prochaine fois qu’il viendrait demander de l’argent au gouvernement, ce serait plaisant de savoir que la condition première d’une future subvention, pourrait être d’exiger sa démission, a priori, en amenant avec lui ses associés millionnaires. Le pire c’est que dans une étonnante incohérence, le gouvernement Legault s’est empressé de rassurer l’institution en lui réaffirmant qu’il ne fermait pas la porte à les aider financièrement si le besoin s’en faisait sentir. Quelques jours après cette déclaration, nous avons appris que Pierre Fitzgibbon, le ministre de l’économie et de l’innovation détenait des actions dans la compagnie Héroux-Devtek qui était reliée collatéralement à Bombardier. Une commission d’enquête a été déclenchée pour faire la lumière sur cette histoire qui ressemble à un conflit d’intérêt.

Nous avons également appris dernièrement, que le site d’Élections-Québec avait été piratée. Au lendemain du déclenchement des élections, un hacker aurait pris le contrôle d’un poste informatique d’Élections Québec. Au lieu de contacter la police et d’inspecter l’ordinateur, le directeur général des élections (DGEQ) a formaté les données, effaçant toutes preuves ainsi que les traces du piratage. Il y a tellement d’idiots qui occupent ces postes qu’on en vient à se demander si tout ceci n’était pas voulu et arranger. J’ai souvent des discussions avec des amis qui me disent qu’ils ont l’impression que les élections sont arrangées. J’essaye de ne pas le croire mais des situations aussi farfelues que cette intrusion leur donne un peu raison. En 2014, avant la campagne électorale au Québec, Pauline Marois avait redouté l’ingérence d’étudiants ontariens et d’ailleurs au Canada dans les élections québécoises. La Presse avait révélé qu’au moins cinq circonscriptions, à Montréal et en Estrie, avaient dénoté un flux inusité d’étudiants anglophones et allophones qui souhaitaient voter au scrutin du 7 avril 2014. Parmi eux figuraient des étudiants de passage qui n’étaient pas domiciliés au Québec, contrevenant ainsi à la loi électorale.

Les circonscriptions touchées étaient Sainte-Marie—Saint-Jacques, Saint-Henri—Sainte-Anne, Westmount-Saint-Louis _ toutes à Montréal _ de même que Saint-François et Sherbrooke, en Estrie. Trois d’entre elles (Sainte-Marie—Saint-Jacques, Saint-François et Sherbrooke) étaient détenues par le PQ. Le DGE, Jacques Drouin, affirmait qu’il n’avait rien trouvé d’anormal. « On nous a parlé d’une grande affluence dans les commissions de révision (de la liste électorale) de certaines circonscriptions par rapport à d’autres, mais quand on les a comparées avec les autres […], il n’y avait pas vraiment de craintes à y avoir ».

Au moment où j’écris ces lignes, Doug Ford, le premier ministre Ontarien a laissé tomber la construction prévue d’une Université francophone à Toronto. Il a également aboli le Commissariat aux services en français pour les franco-Ontariens. Après une montée aux barricades, les francophones hors-Québec lui ont fait faire un pas en arrière, mais le mal était fait. Doug Ford est le reflet d’un mépris évident du Canada anglais envers la francophonie en général. Denise Bombardier s’était faite apostrophée sur les réseaux sociaux quand elle avait raconté à l’émission TLMEP comment le français en Ontario était en déclin. Elle s’était appuyée sur des statistiques. Tout de suite, les trolls du web s’étaient déchaînés pour l’écraser verbalement, comme à toutes les fois qu’un défenseur du français s’exprime.

Mélanie Joly la ministre de la francophonie est venue jeter son fiel sur les méchants conservateurs en disant qu’à toutes les fois qu’ils étaient élus dans une province, le français était en péril. Comme si les libéraux étaient les plus grands défenseurs du français au Canada! À un an des élections fédérales, les propos de Madame semblaient trop électoralistes pour qu’on la croit subitement devenue la grande défenderesse des francophones. Il fallait bien qu’elle se trouve une cause à défendre pour faire oublier son incompétence dans l’affaire Netflix. Une pierre, deux coups.

Andrew Scheer et tous les autres premiers ministres du pays, à part François Legault, ne se sont pas levés à l’unisson pour critiquer l’attaque de Ford contre les francophones franco-Ontariens. S’il avait fallu que ce soient les anglophones du Québec qui subissent le même sort, je suis sûr qu’il y aurait eu une montée aux barricades des Canadiens anglophones pour dénoncer une telle injustice. Ils n’auraient pas manqué la chance de nous traiter de racistes. D’ici l’élection de 2019, Justin va se relever les manches (comme il le fait toujours) en nous disant qu’il défendra toujours le français au Canada et qu’il est prêt à mettre son siège en jeu (Ça me rappelle quelqu’un!). En réalité, il ne fera rien de concret. La beauté en politique c’est que tu peux promettre tout ce que tu veux mais une fois élu, tu peux changer d’idée sans en subir les répercussions. J’ai l’impression que Doug Ford et Andrew Scheer viennent de sceller l’issu des prochaines élections en faveur de Trudeau.

Pendant ce temps, notre très cohérent premier ministre du Canada s’apprête à acheter des C-F 18 vétustes qui viennent d’Australie et dont personne ne veut. Malgré le fait qu’il y ait une pénurie de pilotes au Canada, notre ado national s’entête à vouloir quand même les acquérir. Il faut dire que Justin a le don de se faire avoir.

C’est comme sa transaction pour acheter le pipeline de Trans Mountain. Juste avant que la compagnie Texane ne baisse les bras et ferme les portes, notre Premier ministre a payé 4,3 milliards pour l’acquérir. J’imagine les cris de joie des propriétaires Texans qui devaient se dire que Dieu habite sûrement au Canada. Après avoir menacé la Colombie-Britannique qu’il passerait le pipeline coûte que coûte, prétextant la sécurité nationale, le très cohérent premier ministre s’est fait remettre à sa place par la Cour d’appel du Canada qui a invalidé le projet de Trans Mountain, parce qu’il n’aurait pas tenu compte des revendications de groupes des Premières Nations et des risques environnementaux de son projet. C’est ce qu’on appelle: gaspiller généreusement l’argent des contribuables pour rien et se faire avoir comme un junior. Il n’en est pas à son premier gaspillage éhonté. Monsieur « la larme facile » Trudeau a donné 16 milliards aux entreprises du pays en accumulant d’énormes déficits, sans avoir le moindre plan pour ré équilibrer les finances publiques. Saviez-vous que le parti libéral de notre ado préféré avait payé 500,000$ pour la confection d’un logo de son parti?  Saviez-vous que lors du premier budget du parti libéral, le 21 mars 2016, le gouvernement Trudeau avait payé 65,000$ pour la couverture de son document du budget? L’opposition a crié tellement fort que lors de son dernier budget, la couverture du document avait finalement coûté 500$.

Que dire de l’affaire Kossaggi! Ce journaliste d’origine Saoudienne qui travaillait pour le Washington Post aurait été tué sauvagement par les hautes instances de l’Arabie Saoudite. Le président Trump ne veut pas punir le régime, même s’il s’avère que ce meurtre atroce aurait été commandé par le prince Salman lui-même. Depuis son entrée en politique, Donald Trump mène une lutte contre la réalité et le bon sens. Sa manière de négocier l’ALENA nous a démontré son évidente mauvaise foi. La fermeture de GM à Oshawa est une répercussion concrète de cette entente signée par le Canada, sous la menace Américaine. Trump reçoit 300 milliards par année de ses échanges commerciaux avec l’Arabie Saoudite. 100 millions sont reliés à la vente d’armes. Il a décidé de tolérer le meurtre du journaliste pour une simple question d’argent. Trudeau, lui, leur vend des blindés militaires pour une valeur de 15 milliards par année. Ceux-ci servent à tuer des innocents et des milliers d’enfants. L’Arabie Saoudite sanguinaire agit à sa guise, avec la complicité silencieuse de la communauté internationale. Au diable les meurtres et les humains qui se font tuer! Vive les milliards! On ne se prive pas de toute cet argent pour un simple carnage! Après ces faiseurs de moral se vantent d’être des démocrates et versent des larmes de métal pour le sort de ceux qu’ils ont martyrisés.

Concernant la détention de Raîf Badawi, le blogueur Saoudien dont la famille vit à Sherbrooke, Trudeau a changé le refrain de sa chanson. Avant qu’il soit élu il s’était insurgé promptement pour le faire libérer. Il reprochait à l’ancien premier ministre Harper son laxisme. Depuis qu’il a été élu, ce n’est plus une priorité pour lui. Preuve que la vertu des politiciens est à géométrie variable. C’est à croire que le pouvoir diminue le bon sens. Ce jeune blogueur, père de famille doit faire 10 ans de prisons pour avoir voulu défendre la liberté d’expression dans son pays. En même temps, Ti-pet soussigne un texte collectif défendant cette même liberté d’expression. 

 

Que dire du droit de grève qui s’effrite de plus en plus pour les travailleurs de notre pays. Ce droit existe-t-il encore? Permettez-moi d’en douter. C’était écrit dans le ciel que l’employeur de Postes-Canada n’allait pas négocier de bonne foi dans le conflit qui l’oppose à ses travailleurs. Pourquoi l’aurait-il fait? On se doutait bien qu’un jour ou l’autre le gouvernement Trudeau interviendrait et qu’il forcerait le retour au travail des grévistes. C’est devenu la norme. Les lois spéciales qui briment le droit de grève des travailleurs. D’ailleurs avec justesse, le président de la FTQ, Daniel Boyer, faisait remarquer la semaine dernière que Postes-Canada, lors de la dernière négociation en 2011, avait agi exactement de la même manière. Oui, le gouvernement était différent et les libéraux s’étaient indignés à l’époque, mais cela n’a pas empêché, encore une fois, que le droit de grève des travailleurs a été bafoué.

Je trouve que les politiciens de notre époque sont des opportunistes plus que des représentants du peuple. Je ne suis plus capable de les entendre dire qu’ils veulent servir la population. La partisannerie politique prime sur toutes leurs décisions. Ils sont toujours en campagne électorale. Ils instrumentalisent toutes les erreurs de leurs adversaires pour s’en servir électoralement. Il n’y a plus de projets de société viables et réalistes. C’est très décourageant de vivre dans notre monde. N’êtes-vous pas tanné d’être manipulés par des politiciens qui ne sont jamais imputables de rien? Quand il n’y a aucune répercussion à leurs décisions, comment voulez-vous que les choses changent? La commission Charbonneau nous a exposé le tableau du processus de la corruption systémique. Au détriment de l’article de la revue Maclean’s qui avait dit que le Québec était la province la plus corrompue au Canada, pensez-vous vraiment que le gouvernement fédéral est blanc comme neige? Si oui, vous êtes atteint d’une belle naïveté. 

 

 

[1] https://www.tvanouvelles.ca/2017/04/04/les-abonnes-dhydro-quebec-ont--paye-14-milliard-de--en-trop

[2] https://www.journaldequebec.com/2018/02/02/hydro-quebec-ne-remboursera-que-la-moitie-des-trop-percus-de-2017

Ça ne vous fait rien d'être manipulés?

17 mai 2018

 

Éveillé et uni

 

Lorsque nous portons un regard général sur ce qui se passe dans le monde, rapidement on se dit qu’il y a quelque chose de pas normal. Il y a tant de souffrance, de guerres, de dictatures, etc., que cela devient décourageant de constater que nous vivons au travers ces multiples incohérences. De plus, nous nous sentons impuissant à contrecarrer cet état de fait, étant un simple citoyen isolé, seul. Pourtant, comme je l’ai déjà affirmé, nous pouvons entreprendre un travail sur soi amenant ainsi une amélioration certaine, tout débute d’abord par cela. Il n’y a pas d’autres solutions miracles, de tout temps, cela revient toujours aux mêmes constatations. Si chacun prenait au sérieux notre propre transformation, la planète terre serait un lieu beaucoup plus agréable à vivre.

 

Naturellement, ce ne sont que des mots. Lorsque je soutiens que nous sommes tous liés, cela ne veut plus rien dire ou presque. Je me suis alors demandé: pourquoi ne pas tenter de rafraîchir la mémoire sur le comment, nous sommes unis. Certaines connaissances existent depuis des siècles et d’autres s’appuient sur de nouvelles découvertes scientifiques.

 

Tout d’abord, explorons le côté énergétique du corps humain. Depuis des siècles, on a développé le système des roues d’énergies ou chakras qui se trouve être des vortex d’énergies qui sont situés le long de la colonne vertébrale. Le premier qui se localise à la base de la colonne vertébrale, «cela correspond à notre force vitale, notre instinct de survie et notre sécurité physique et matérielle. C’est le chakra de base, celui qui crée la cohérence des six autres. Son élément est la Terre et représente un ancrage dans le monde matériel où nous vivons. À ce titre, il est en rapport avec notre capacité à avoir les pieds sur terre et à gérer le quotidien notamment au niveau de l’argent»¹. Le deuxième se trouve à deux doigts sous le nombril et il «est situé juste en dessous du nombril. Il correspond à notre identité profonde, à notre joie de vivre, et à notre sérénité émotionnelle. Son élément est l’eau. Il représente la flexibilité, la sociabilité et l’amabilité»»². Le troisième qui est le plexus solaire, «à la jonction de la cage thoracique, correspond au siège de l’affirmation de soi, du pouvoir personnel et de nos émotions négatives. Il est en rapport avec notre part masculine. En excès, il crée un ego démesuré et une recherche excessive de pouvoir sur l’autre»³. Le quatrième qui se situe au niveau du cœur représente «  l’amour de soi et des autres, l’amour inconditionnel, l’amour de l’univers. Pour vibrer pleinement dans cette dimension, cela suppose toutefois de se libérer du plan émotionnel du chakra solaire et en particulier du non-amour de soi»⁴. Le cinquième est celui de la communication, le sixième représente le troisième œil et le septième se nomme la couronne. Consultez la référence numéro 1 en bas de la page pour plus de précision. Cette connaissance énergétique existe depuis des millénaires et l'on peut facilement croire à la véracité de cette réalité. Notre corps est donc régi par un système énergétique. Par extrapolation, on pourrait dire que nous sommes faits d’énergie.

 

Ce système est là pour régulariser énergétiquement notre corps physique. Nous pouvons également avec une technique aider à réguler de façon équilibrée l’énergie que l’on génère par nos émotions. Le chakra du cœur se trouve au centre des autres chakras. À remarquer qu’en bas de celui du cœur on a affaire à la survie, au bien-être et aux émotions. C’est la partie qui peut générer le côté plus bestial ou de basses fréquences au niveau des émotions de l’être humain ou encore au contraire le côté plus lumineux. Comme exemple, lorsque l’on formule une expression comme: je suis tellement enragé que j’en ai mal au ventre, cela fait référence au chakra du plexus solaire et on laisse parler le côté plus négatif de notre être. Cette partie fait également partie de nos cinq sens, soit la vue, l’ouïe, le goût, le toucher et l’odorat. Je précise cela, car c’est par eux que l’on constate cette réalité physique de notre monde, nous faisant croire parfois que c’est la seule et unique chose qui existe. Le chakra du cœur est le point central qui fait toute la différence. À un point tel, que notre cerveau rationnel devrait soutenir celui du cœur, plutôt que le contraire comme l’on peut le remarquer de la façon dont notre monde actuel fonctionne. Toutes ces émotions de basses fréquences continuent ainsi à nourrir l’égrégore que l’on a créé pour nous maintenir dans un état de fausse réalité, de nous isoler et de nous couper du reste du monde.

 

Nous savons maintenant que le corps physique est entouré d’un champ électromagnétique. « Dès qu’il y a une activité électrique, naturelle ou artificielle, les champs électromagnétiques sont présents»⁵. Il est surprenant d’observer le champ électromagnétique du corps humain et celui de la terre qui sont sensiblement faits de la même manière ainsi que son fonctionnement. Ce que nos cinq sens perçoivent est transformé en électricité et envoyé au cerveau. Celui-ci le décode et permet ainsi ce que l’on voit, ce que l’on touche, etc.. Certains scientifiques commencent à se poser de sérieuses questions sur la nature même de l’univers. D’autres assurent que l’univers est électrique un peu comme celui de notre cerveau. Cela a du sens si l’on compare notre corps comme un microcosme qui serait la réplique du macrocosme.

 

Selon la science, nous sommes faits majoritairement de vide habité par des atomes, des électrons, des neutrons, etc.. Selon la science quantique6, nous sommes faits de lumière, d’onde comme l’univers. Sans contredit, tout est lié.

 

Il est difficile de penser qu’il n’y a pas une forme d’intelligence dans toute cette construction et cette cohésion. Je ne parlerai pas de Dieu puisque ce mot a maintenant une connotation négative pour beaucoup, donc j’emploierai un langage plus contemporain à l’image de David Icke qui exprime cette réalité comme d’une conscience infinie. D’où venons-nous? Qui sommes-nous? Où allons-nous? Voilà les trois questions existentielles qui reviennent sans cesse. Je ne prétends pas apporter une réponse qui est la vérité suprême. Pourtant, il est rassurant de penser que nous venons tous du même endroit, que nous sommes la conscience infinie au départ. De songer que cela désigne la continuité de ce lien qui semble présent en toute chose, est chargé de logique pour moi. De réaliser que je suis plus que ce que représente Serge Rémillard et tous ces acquis accumulés durant une vie ou de ces multiples croyances glanées par notre éducation me remplissent d’espérance chez l’être humain. Je suis donc la conscience infinie qui fait l’expérience de Serge Rémillard m'apparaît plus juste comme façon de voir.

 

Il est difficile d’expliquer et de simplifier une façon de voir qui s’appuie sur certaines découvertes scientifiques et ancestrales alors que chaque élément développé pourrait faire le sujet d’un éditorial en lui-même et plus encore. Néanmoins, le propos de ce texte veut se situer surtout sur l’évidence du lien établi entre nous tous autant d'une façon physique et mentale. Chacun de vous a sûrement vécu dans votre vie une expérience qui a dépassé la perception de nos cinq sens. Pendant quelque temps, vous avez réalisé l’ampleur de quelque chose qui se situait au-delà de votre réalité physique. De sentir que nous sommes tous en lien devient une évidence à la suite de cette même révélation. Vous pouvez certainement faire confiance sur cet événement qui vient révéler quelque chose d’important.

 

Une fois ce constat établi l’on comprend cette nécessité de nous activer soi-même. Comme je le disais plus haut, plus nous cultivons des émotions à basse fréquence, plus on nourrit cet égrégore de souffrances, de guerres et de contrôles de masse que l’on tente d’établir. Cette responsabilité que nous avons est très importante. Pensez-vous que les énergies à basse fréquence peuvent influer sur les hautes fréquences? Aucunement, c’est cela que nous devons nous rattacher. C’est une question d’énergie seulement qui fait la différence. Lorsque l’on réalise cela, il est évident que de cultiver l’humanisme en soi ou encore les émotions basées au niveau du cœur est la solution à l’installation d’un monde meilleur. Tout dans notre histoire et celui de l’humanité reviennent à cette conclusion, la solution ne peut pas être autre chose.

 

Je vous souhaite à tous de ne pas oublier d’où nous venons et qui nous sommes! Cela relativise notre vie et nous rend plus aptes à actualiser ce que nous sommes sans artifice. De pratiquer l’altruisme, la bienveillance, la bonté, la compassion, le don de soi, l’empathie, la gentillesse et l’amour est notre vraie nature. Annulons tous ensemble cet égrégore de malheur. Soyons tous éveillés et unis.

 

 

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1- Quelle signification les chakras donnent-ils aux sept couleurs de l’arc-en-ciel?

 

http://www.benedictehersen.com/quelle-signification-les-chakras-donnent-ils-aux-7-couleurs-de-larc-en-ciel/

 

2- Idem.

 

3- Idem.

 

4- Idem.

 

5- Qu’est-ce qu’un champ électromagnétique?

https://www.rte-et-vous.com/fr/article/qu-est-ce-qu-un-champ-electromagnetique

 

6- La physique quantique pour les nuls.

http://sboisse.free.fr/science/physique/physique-quantique-pour-les-nuls-1.php

6 septembre 2018

 

La simplicité est garante de la vérité

 

Ah, les vacances! Elles nous apportent une légèreté – ma foi – fort agréable. En l’absence des médias surexposés comme en temps ordinaire ainsi que de la politique, nos esprits peuvent enfin s’envoler vers d’autres cieux. Cela m’a permis de faire le point et de me questionner sur l’état dans lequel je me situe après un an d’écriture. Après maintes constatations sur mes réflexions dont je prends note pour la nouvelle année, je vous retrouve avec un grand plaisir.

 

Tenter de comprendre les événements politiques ou autres, de saisir la nature humaine n’est pas une mince affaire. Le fait de rédiger régulièrement sur les enjeux nous oblige à une constante corrélation entre deux visions, celui de l’extérieur et celui de l’intérieur. On espère ainsi atteindre une plus grande limpidité en ce qui concerne la vérité ou la réalité.

 

Je regrette et m’ennuie de cette émission de télévision intitulée "Bazzo. télé" que l’on a fait disparaître de notre quotidien télévisuel pour des raisons à mon sens non justifiées. On savait faire le tour d’un sujet grâce à plusieurs commentateurs de factions différentes ainsi que de différents invités. Cela nous permettait de fabriquer notre propre cheminement au niveau de notre réflexion. Apprendre à réfléchir par soi-même était sûrement un but à atteindre pour une émission comme celle-là. Malheureusement, lorsque l’on veut maintenir le peuple dans l’ignorance, on ne désire pas qu’il soit autonome au niveau de la pensée. Alors on fait disparaître toute entreprise qui tente le contraire.

 

Comment saisir une certaine forme de vérité sur une analyse d’un sujet, parmi une pluie de commentaires qui me semble parfois dirigée? Je dis cela, car je suis toujours surpris de constater que l’on répète souvent la même chose en omettant certains éléments pourtant importants à considérer. Comment réaliser la part des choses? D’abord, est-ce possible?

 

Oui! même s’il y a plusieurs vérités, je crois que la simplicité de pensée me semble plus proche d’une certaine pureté. Je vous en donne un exemple: «Les politiciens font souvent de nombreuses promesses pour s’attirer l’estime et le soutien des électeurs. «Je ferai ceci, je ferai cela, vous allez voir.» Mais s’ils veulent qu’on les aime et les estime, il est plus important, à mon avis, qu’ils soient honnêtes et expriment sincèrement leurs convictions.»¹

Voilà une pensée est d’une simplicité extraordinaire et combien remplie de vérité. De ce fait, comment se fait-il que l’on continue d’élire les mêmes personnes qui ne tiennent pas leurs promesses? Voilà un non-sens qui se répète depuis des décennies. C’est quand même incroyable, vous ne trouvez pas!

 

Il me semble que: «Si nos paroles changent au gré des circonstances, les gens s’en rendent compte et s’en souviennent. «Un jour, il a dit ceci, et maintenant il a dit cela. Où est la vérité?» La franchise est une qualité essentielle. De nos jours en particulier, alors que les médias sont à l’affût de tout ce que disent ou font les gens connus, il est encore plus important que dans le passé de s’en tenir à ses convictions sincères et de les exprimer, quelles que soient les circonstances.»²

Curieusement, parmi le peuple cela semble une norme acceptée que les politiciens ne tiennent pas leurs promesses ou si peu. Comment cela se fait-il? Pourquoi acceptons-nous cette réalité?

 

Je suis convaincu que: «Certains, avant d’être élus, ont une intention parfaitement pure. Mais, une fois en poste, ils deviennent imbus d’eux-mêmes et oublient totalement le but qu’ils s’étaient fixé. Ils se perçoivent comme des êtres bons, protégeant leurs électeurs, jouant un rôle indispensable. Ils pensent qu’en contrepartie ils peuvent se permettre certains caprices et faire ce qu’ils veulent, sans que personne y trouve à redire. Même s’ils commettent des actes répréhensibles, ils se disent que ce n’est pas grave, au regard du dévouement avec lequel ils remplissent leur tâche. Ils se laissent alors facilement corrompre...»³

La nature humaine étant ce qu’elle est, dans ces conditions, nous devons faire doublement attention.

 

Quoi que l'on en dise, je crois sincèrement qu’à la base l’être humain est bon. La question qu’il faut se poser c’est, que voulons-nous! Car c’est une chose d’accuser l’extérieur de soi de tous les maux, mais comme il est dit: «À la décharge des politiciens, il est juste de remarquer que ceux-ci émanent nécessairement d’une société. Si dans cette société on ne pense qu’à l’argent et au pouvoir sans se préoccuper de morale, on ne doit pas s’étonner que les politiciens y soient corrompus, ni rendre ceux-ci entièrement responsables d’une telle situation.»⁴

Comme je l'affirme souvent, nous sommes tous liés ensemble et de ce point de vue, tout semble très logique. Nous avons tous une responsabilité face au monde que l’on désire. Heureusement, une conscience s’élève de plus en plus et il y a vraiment une volonté réelle de changer les paradigmes qui n’ont plus lieu d’être.

 

Je remarque que nous avons tendance à accuser les autres et l’extérieur de soi. «De nos jours, les gens ont peu confiance dans les politiciens. C’est triste. Ils disent que la politique est «sale». En fait, elle n’a rien de sale en soi. Ce sont les hommes qui la rendent ainsi. De même, on ne peut pas dire que la religion est mauvaise par nature, mais certains religieux corrompus la dénaturent en abusant de la foi des autres. La politique devient sale quand les politiciens ne se conduisent pas moralement. Tout le monde y perd…»⁵

 

Quand le premier ministre libéral Philippe Couillard renie sa parole et écarte le vétéran libéral François Ouimet de son parti au profil de l’ancien joueur de hockey Enrico Ciccone comment peut-on avoir confiance en sa parole? C’est aussi simple que cela, lorsque la parole n’a plus d’importance, rien ne tient plus. On a beau vouloir une vedette pour l'aider au niveau de son électorat, cela n’a plus de sens.

 

Voici une exemple d’une pensée basée sur la simplicité. Il ne faut pas chercher midi à quatorze heures. On peut bien spéculer que le parti est plus important que l’individu ou toutes autres justifications, mais il y a une manière d’expliquer sa position vis-à-vis de son député. On est en droit de se questionner sur la pertinence d’une telle décision par la façon dont cela se produit. Il y a là un manque évident de communication et surtout de transparence. Malheureusement, l’être humain n’est pas vraiment prédominant face à cette grosse machine politique. Allons-nous voter pour un homme qui n’a pas de paroles et qui manque de transparence? À vous de voir!

 

Quoi qu’il en soit, mon regard se dirigera constamment vers cette quête de sens et de simplicité, car elle est garante d’une plus grande vérité.

 

 

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1- 365 méditations quotidiennes du Dalaï-lama, réalisé avec la collaboration de Mathieu   Ricart, traduit du tibétain par Christian Bruyat, presse de la renaissance, p. 142.

 

2- Ibid. p. 143.

 

3- Ibid. p. 146.

 

4- Ibid. p. 148.

 

5- Ibid. p. 147.

20 septembre 2018

 

Dans quel monde de fou vivons-nous?

 

« Le chef libéral, Philippe Couillard, a finalement reconnu que des forages pétroliers et gaziers pourront se faire dans les lacs et les rivières du Québec. Cette admission survient après que le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, Pierre Moreau, la main sur le cœur, eut affirmé que ces forages seraient interdits. » ¹

 

Je ne me possède plus. En ce moment, nous assistons à une campagne électorale que je qualifie de terne et de ridicule. Des milliers de promesses sont jetées à tout vent et aucun projet mobilisateur à long terme n’est offert. L’article du journal "le Devoir" fait par Robert Dutrisac amène un élément important, la loi 106 sur les hydrocarbures institués en 2016. En passant, saviez-vous que la loi 106 a été adoptée sous bâillon par Philippe Couillard? Voilà ce qu'on appelle la démocratie. Comment se fait-il que l’on ne parle pas des vrais enjeux? On comprend que le parti libéral n’ose pas trop discuter de l’environnement. Pourtant Philippe Couillard l’a affirmé, s’il est élu on peut s’attendre que les forages pétroliers et gaziers se feront au nom de l’économie. Cette forme de pensée rétrograde que l’économie peut se faire que par l'exploitation incessante du pétrole. Comment se fait-il que l’on n’opère pas un virement axé vers d’autres solutions plus vertes? Où sont rendus nos politiciens? En fait, ce sont plus des gestionnaires que des hommes ou femmes politiques. Avez-vous déjà rencontré des administrateurs qui ont le cœur placé à la bonne place? Les décisions ne sont que pour l’économie au détriment du peuple. Le néolibéralisme semble être la seule chose importante.

 

De la façon que l’on traite les aînés ainsi que toutes personnes qui ne rapportent pas énormément d’argent au gouvernement sont aberrantes. De plus, vous osez dire que vous travaillez pour le peuple, quelle bêtise! Comment ne pas se sentir comme un esclave? Je remarque en même temps et c'est vraiment surprenant, que les jeunes qui s'impliquent en politique adoptent la même façon de fonctionner que leurs compatriotes.

 

Lorsque j’observe la campagne électorale, j’ai l’impression que l’on nous prend pour des imbéciles. On reste au niveau du babillage sans vraiment parler des vrais défis. C’est plus important de nous mentir et de rire du peuple que de travailler pour les gens en général. Le premier débat des quatre chefs politiques fut à l’image de la campagne électorale, une diatribe entre chaque partie. Les enjeux sont sans envergure, basés uniquement sur l’électorat, c’est pathétique.

 

Je m’aperçois également que les médias (pas tous) occultent certaines informations, gardant une ligne directrice dans tout ce qui est dit. Comment se fait-il que l’on taise certains enjeux ou que l’on reste dans le superficiel? Pourtant, on le voit, ils sont capables d’aller chercher tous événements banals qui pourraient faire la une. Je suis sidéré de constater qu’une nouvelle comme celle citée plus haute passe inaperçue. On est en droit de se poser comme question, quelle ligne de parti se situe les médias. C’est dommage, car se faisant on n’aide pas les gens qui tentent de se faire une idée de façon plus claire. De là l’importance de mettre en œuvre sa propre recherche ou enquête.

 

Je peux bien accuser la politique, les politiciens, les médias, etc., mais il reste un élément auquel je dois faire référence et c’est l’effet miroir. Je crois que nous avons les politiciens à l’image de ce que nous sommes. Avez-vous remarqué que nous vivons dans un monde ou ne prône que l’individualisme? Pourquoi serait-ce différent au niveau des gens qui nous gouvernent? Jeter simplement un regard mondial sur les gouvernements pour se rendre compte que la dictature s’installe de plus en plus. Trump en est un exemple ainsi que plusieurs autres. Est-ce vraiment le monde idéal que nous souhaitons? Pour beaucoup, l’intérêt pour la politique est nul. Nous votons (pour ceux qui vont poser leurs suffrages) selon les bonbons que l’on nous promet dans une campagne électorale sans se soucier du reste. Pour beaucoup, on n’en a rien à foutre de ce que nous laissons comme héritage à nos enfants. À bien sûr nous proclamons le contraire pour se donner bonne conscience, mais que faisons-nous concrètement? On attend que les solutions soient apportées par nos élus sans que nous n’ayons rien à faire. Croyez-vous que cela va se produire, que le peuple est important? Nous choisissons délibérément dans quelle réalité, nous voulons vivre, voilà un constat difficile auquel nous devons faire face. Allons-nous accepter que l'on nous dirige de la sorte, sans rien dire, car pour le moment cela n'est pas très reluisant? Heureusement, il y a une conscience qui s’éveille de plus en plus. Est-ce que cela est suffisant, je l’espère?

 

Personnellement, j’ai de plus en plus de difficulté à m’identifier à cette structure politique. Je rêve d’un changement total de système où la démocratie (la vraie) constitue le leitmotiv que l’on doit se donner. Malheureusement, cela fait des centaines années que cela représente la même chose, il est à mon sens utopique que cela se modifie. C’est comme si je me sentais dans un étau qui m’étouffe de toute part. La réalisation personnelle est importante, mais pas comme l’espoir d’accomplir le projet d’une vie meilleure pour tous sur notre planète. Suis-je un extraterrestre? Parfois, je me le demande.

 

Je suis conscient que pour beaucoup, nous pressentons un certain chaos qui se propage à une vitesse folle. Sans être un oiseau de mauvais augure, une seule chose pourrait nous aider, c’est un changement de conscience draconien entre chaque individu. Je l’ai toujours dit, c’est nous qui décidons ce que l’on veut.

 

 

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1- Le devoir, 11 sept. 2018, Robert Dutrisac.

4 octobre 2018

Vision de changement

 

Prophète de malheur, me dit-il avec mépris. Je le regarde et lui réponds: peut-être que je le suis après tout. Il a créé un doute en moi. Suis-je bien ce qu’il prétend que je suis?

 

Lorsque j’observe la fin de la campagne électorale, je suis en adoration devant les leaders de chaque parti. Non! Je plaisante. D’un côté, vous avez Mr Philippe Couillard du parti libéral qui ne peut admettre que pendant quatre ans tout n’a pas été parfait. Il semble très loin de la réalité du monde dit "ordinaire". Tout est question d’économie, très peu aux considérations humaines.

 

En ce qui concerne Mr François Legault du parti de la coalition avenir Québec, on croit être parfaitement indépendant tout en restant dans le Canada. Étant avant tout un homme d’affaires, un gestionnaire en comptabilité agréée et cofondateur d’Air Transat, il est évident que l’économie devient sa seule préoccupation. En considérant tout cela, aurait-il, lui aussi, une tendance vers le néolibéralisme? C’est à se le demander. Avez-vous remarqué que beaucoup d’éléments développés par l’ACQ ont été adoptés par le PLQ? Il me semble que cela veut tout dire, n’est-ce pas?

 

On dit de Jean-François Lisée du parti québécois qu’il est un fin stratège et un homme intelligent. De la manière où il a amené son allégation contre Québec Solidaire au dernier débat a été mené très maladroitement dans l’élaboration de son plaidoyer. Entendez-moi bien, il avait le droit de poser cette fameuse question, à savoir qui est le véritable chef du Q.S. Cela aurait eu plus d’impact plutôt dans la campagne, mais c'est surtout de la manière qu'il a introduit cet élément qui a fait défaut. Attention, qui est ce fantôme caché du vrai chef de Québec solidaire? Mr Lisée faisait une belle campagne et il a manqué là de stratégie.

 

Que dire de Manon Massé, co-chef du parti Québec solidaire? Sa vision d’avenir concorde assurément avec le souhait profond du peuple. Chacun aspire à un monde meilleur, à un environnement en équilibre pour tous. Le problème, comment vont-ils concrétiser leurs promesses? Avec la sortie de Mr Jean-François Lisée, nous apercevons peut-être le vrai visage de ce parti à saveur communiste pour réaliser leur projet. Depuis cette question de Mr Lisée face à Mme Manon Massé, elle ne peut dire qu’une chose (je ne m’associe pas dans la façon de faire de ces vieux partis, personne ne veut cela). Vous avez le devoir Mme Massé de répondre à une interrogation et surtout dans une campagne électorale.

 

Voilà qu’hier soir le peuple a parlé. Le nouveau parti "coalition avenir Québec" est élu majoritaire avec en son sein le président François Legault. Un énorme raz de marée envahit le territoire. Un vote assurément contestataire où l'on a évacué les vieux partis du Parti libéral et celui du parti du Québec. On a voulu du changement et laissons ce parti faire ses preuves.

 

J’ai pensé annuler la première partie de ce texte que j’ai commencé plutôt, je me suis abstenu pour la simple raison que l’analyse succincte des quatre chefs reste la même. Ainsi, gardons en tête cette première partie, nous verrons quel genre de gouvernement Legault mettra en place. Beaucoup de défis l’attendent et comme nouveau parti ce n’est pas évident.

 

Même si je suis content que le parti libéral ne soit plus notre appareil politique, je ne peux songer malgré tout à la confiance que j’ai envers le système actuel. En ce moment, j’ai l’impression de voter pour une histoire qui se répète sans fin. C’est un peu comme à l’image de tout ce qui se passe dans le monde entier. Suis-je aigri ou un peu clairvoyant?

 

Je le répète, laissons la chance à ce nouveau parti de faire ses preuves et souhaitons que le changement que tous espèrent soit également le leitmotiv du gouvernement.   

18 octobre 2018

 

L’apologie du sacré

 

Pour commencer, je voudrais spécifier un élément important. Je sais que la plupart d’entre vous vont faire un lien avec le sacré et la religion. Bien que cela fasse également partie de la religion, je ne développerai pas ce côté-là.

  

Depuis les temps immémoriaux, à l’intérieur même des sociétés dites primitives, le sacré a toujours fait partie intégrante de l’être humain. Tout se liait à cette réalité et teintait sans contredit l’entièreté de leur vie. Mais pourquoi discourir sur le sacré? Et d’abord, qu’est-ce que le sacré?

 

Le terme du sacré, « … désigne ce qui est inaccessible, indisponible, mis hors du monde normal... », ¹ c’est donc quelque chose de plus grand que soi. C'est un phénomène qui est probablement insaisissable à comprendre de façon complète pour la capacité de l’être humain. Mais, cela nous donne quand même un certain sens sur la nature même de tout ce qui existe ainsi que de notre quotidien.

 

Selon Camille Tarot, on dit également: « Le sacré est synonyme d’espoir, d’authentification de l’homme en un principe supérieur, celui du monde non intelligible ». ² De plus il précise: « Cela semble devoir être admis comme une donnée constitutive de la condition humaine, c’est-à-dire comme: « une catégorie universelle de toute conscience humaine », face à sa finitude et à sa condition de mortel ». ³

 

Le sacré semble donc une assise qui nous permet d’expliciter en premier lieu ce questionnement que nous avons tous, soit le pourquoi de notre existence. D’où venons-nous? Quel est le but de notre vie? Comment devons-nous vivre cette aventure sur cette planète?

 

Selon Carl Gustave Jung, «« ce qui saisit l’individu, ce qui, venant d’ailleurs, lui donne le sentiment d’être », traduisant, par conséquent, une expérience affective d’être ». ⁴

 

Je me souviens à certaines occasions où j’ai vécu un sentiment de communion totale avec l’univers. Que ma vie avait un sens au travers de ce que je pouvais observer. Qu’il y avait une autre réalité plus grande que soi et qui dépassait la seule réalité de ce que l’on pouvait voir avec seulement nos yeux! Qu’il y avait une raison d’être à notre existence! Je suis persuadé que cela est vrai pour chacun de nous. Souvenez-vous-en! Comme il est dit plus haut, une grande humilité nous envahit ainsi que l’espoir. Ce sentiment d’unité avec le "Tout" nous bouleverse et nous laisse avec une autre nouvelle compréhension de la réalité. Nous sommes des êtres d’émotions qui nous permettent également de découvrir, quelque peu, ce qui se situe au-delà de notre matérialité.

 

Le premier élément important qui ressort est sans contredit ce sentiment que nous sommes tous liés et que nous faisons partie intégrante du "Tout". Le sacré nous amène donc vers une conscience de l’autre. Ce faisant, nous sommes obligés d’allier une certaine morale à nos agissements. Le respect, la charité, la recherche de la justice, de la paix, etc. devraient faire partie de notre vie. On ne peut pas se dire conscient et se comporter autrement.

 

Le sacré nous entraîne vers une exploration de l’absolu et vers une liberté plus grande tout en donnant un sens à notre vie. Je suis conscient que de parler du sacré reste un discours qui se situe très loin de nous. Mais lorsque je regarde dans quel monde nous vivons, je ne peux que constater qu’il y a un manque quelque part puisque le "me, myself and I" est un leitmotiv généralisé. Pendant la période électorale, lorsque l’on observe la politique et sa façon de fonctionner, je ne suis pas fière de ce que je vois. Une pluie de promesses fut lancée à tout vent alors que l’on sait que les trois quarts ne saurons pas tenu une fois le parti élu. Le mensonge fait loi et devient une norme pour la politique.

 

« Dans la langue hébraïque, la racine QDS donne qadosh et qodesh, duel qui désigne le sacré dans l’Ancient Testament; si l’on remonte aux origines, l’on trouve la racine de base sémantique QD, prébiblique, forme verbale qui signifie "couper", "diviser", "séparer". » ⁵

 

Voilà où je veux en venir -le fait de bannir le sacré de notre existence-, c’est d’être coupé, divisé, séparé de ce que nous sommes. C’est de perdre le vrai sens de notre vie au détriment de notre ego. Peut-on vraiment espérer que cela va perdurer pour des siècles? La grande force que nous avons c’est ce lien qui nous unit tous. En étant absent, cela nous conduit indubitablement vers le chaos.

 

 Quoi que l’on en dise, il y a un manque d’humilité évidente. Car « L’humilité est la qualité qui s’oppose à l’orgueil, la suffisance, l’arrogance. Elle n’est pas une vertu pour tous ceux qui considèrent qu’il y a sur terre que deux catégories de gens: les forts et les faibles, et qui se placent bien entendu dans les forts. Ces gens-là sont imbus d’eux-mêmes, capables d’éliminer les autres pour satisfaire leur ego. Pour eux, admettre ses limites et reconnaître ses erreurs est une faiblesse. Ils voient les choses à l’envers. » ⁶

 

Pourtant nous rêvons tous de la même chose, un monde où il fait bon vivre. Nous avons tout ce qu’il faut pour réaliser cela. Ce n’est pas que dans les mains de quelques personnes, autre contraire. Je suis un idéaliste et je crois en nous et à notre destin. Il faut espérer et souhaiter le meilleur de nous-même, c’est la seule voie possible à l’instauration d’un monde meilleur. Tout commence par soi-même.

 

Je remarque qu’il y a une léthargie qui nous envahit lorsque nous sommes coupés de la source du sacré. Un vide se crée au-dedans de nous et la survie minimale de notre corps physique devient la priorité de nos actions. Pour donner suite à ce vide, je constate que certains aiment mieux se fabriquer du sacré à la carte en s’imaginant le toucher et le comprendre parfaitement. Comment peut-on croire une telle chose? L’humilité c’est savoir que l’on ne peut que l’effleurer.

 

Le sacré, fait référence à quelque chose de plus grand que soi, d’une autre réalité qui est intrinsèquement lié à chacune de nos vies de chaque jour. Voilà une vérité qu’il ne faut pas oublier.

 

Cela dit, souhaitons-nous un éveil qui nous conduira vers un "âge d’or", plutôt que vers notre destruction!

 

 

 

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1- https://fr.wikipedia.org/wiki/Sacr%C3%A9

2- Ibid.

3- Ibid.

4- Ibid.

5- http://www.narthex.fr/blogs/le-chant-des-anges/lorigine-du-sacre

6- www.atoi2voir.com/developpement-de-soi/etre-un-homme-viril/2210-humilite-qualite-en-or-du-vrai-homme/

1 novembre 2018

Au nom de l’économie

 

Pendant que le récent parti de la "Coalition Avenir Québec" commence à bâtir le nouveau gouvernement en nommant ses ministres, plusieurs actualités retiennent mon attention. Tout d’abord, on ne peut pas passer à côté de la nouvelle ère branchée du cannabis qui est maintenant licite au Canada. De toutes les promesses électorales que Justin Trudeau proposait de l’avant, la seule qu’il réalise est la légalisation du cannabis. Quel exploit extraordinaire pour un pays. Croyez-vous vraiment que ce choix éradiquera le marché noir? Si vous le croyez, vous êtes aussi innocent que le premier ministre du Canada. J’ai plutôt l’impression que l’on veut davantage endormir le peuple avec cette réalisation. Pensez-y-bien, pour le bien du monde et surtout des enfants, on décide de rendre rapidement la réglementation d'une loi qui est néfaste pour la santé et pour eux. Comme on entend régulièrement cette litanie, nous travaillons pour les Canadiens et les Canadiennes, y croyez-vous encore. Quelle est la logique de tout ça? Ces vautours, -ces hommes nantis, amis du fédéral ou des policiers, etc.- se ruent avec empressement vers d’énormes financements pour la culture du cannabis. Comment se fait-il qu’ils aient l’accord dès le départ pour la culture du cannabis alors que moi je n’ai pas le droit? Connaissez-vous bien des gens qui investissent des sommes gigantesques pour le bien du peuple? Non, comme je le dis depuis le début, ce n’est qu’une question d’argent réservé aux privilégiés.

 

Maintenant, regardons l’affaire du journaliste Jamal Khashoggi qui fait la une depuis quelques jours. Quel merdier! Je ne suis pas un spécialiste de l’international, pourtant, je crois possible de faire une analyse des plus simples. Lorsque nous voyons Trump réagir de façon tiède aux multiples explications de l’Arabie saoudite sur la mort et la décapitation de Jamal Khashoggi, on comprend qu’il ne veut pas perdre les cent dix milliards que ce pays lui verse par année pour la vente des armes. En plus de vouloir comme allier ce pays, on est prêt à sacrifier la vie d’une personne.

 

Du côté du Canada, c’est la même chose, la vente des véhicules blindés légers rapporte quinze milliards par année, alors on n’ose pas trop récriminer promptement. Lorsque Justin Trudeau déclare qu’il n’y peut, rien que ce contrat a été signé par le gouvernement précédent avec des clauses qu’il doit respecter, il ne réalise pas que cela va à l’encontre de cette autre déclaration qu’il affirme, que si les droits humanitaires ne sont pas respectés, il va annuler ce contrat. M. Trudeau tout cet épisode est manifestement contre les droits humains.

 

Je sais bien que l’Arabie saoudienne est un baril de poudre et qu’il finance le terrorisme. Mais ce qui est plus incroyable c’est les tractations existantes entre les pays et le cautionnement que l’on adopte au nom de l’économie.

 

J’attire votre attention vers une autre réalité reliée quelque peu avec l’Arabie saoudienne. Parlons du Yémen. [Le Yémen occupe le sud de la péninsule Arabique. Il est entouré à l'ouest par la mer Rouge, au sud par le golfe d'Aden et la mer d'Arabie (ou mer d'Oman), à l'est par le Sultanat d'Oman et au nord par le Royaume d'Arabie saoudite. Quelques kilomètres seulement le séparent de Djibouti et de l'Érythrée.

Le Yémen fait partie des 15 États de l'ensemble régional communément appelé le berceau de la civilisation.]¹

[Le gouvernement yéménite, soutenu par l’Arabie Saoudite] ² fais face à une menace terrible. Cinq millions d’enfants sont en proie à une famine extraordinaire. C’est la [... pire crise humanitaire au monde, selon l’ONU] ³

[Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha), le prix des denrées alimentaires a augmenté de 68% depuis 2015] ⁴, ou encore, on bloque l’aide humanitaire à sa source.

 Si les médias parlaient avec autant d’acharnement que l’affaire Khashoggi, il y aurait probablement plus d’espoir pour ces millions de martyrs. C’est à croire que tous ces génocides sont des décisions prises depuis longtemps pour supprimer une partie de la population mondiale. Comment ne pas penser autrement lorsque l’on observe que tous les pays se voilent le visage face à cette problématique et que la majorité des gens acceptent cette réalité. Est-ce que je suis fière de vivre dans ce monde? Pas du tout!

Au nom de l’économie et de l’argent, nous sommes prêts à tout. Est-ce que la question de l’économie peut-être plus humaniste? Cela se peut, mais il semble que ces deux mots sont incompatibles dans notre perception des choses.

Un autre élément me semble important et c’est le multiculturalisme. Si on veut vraiment respecter le mot dans son respect le plus total, il faut créer la laïcité. Être laïc dans les instances de pouvoir gouvernemental ou autres permettent justement l’acceptation de tous les individus et de leurs religions. C’est le seul moyen d’installer le vivre ensemble de façon harmonieuse. Le multiculturalisme proclamé par Trudeau par l’absence d’identité ne peut qu’amener que de la confusion et le chaos. C’est à se demander si le résultat que l’on vise n’est pas justement la création de l’anarchie. Pourtant selon les dires, au point de vue économique, nous avons besoin des immigrants pour pallier au manque de travailleurs. Comme si c’est l’unique solution aux manques d’effectifs dans le marché du travail. Ne veut-on pas plutôt utiliser ces gens à un salaire moindre ou minimum? C’est à voir!

 

En ce qui concerne l’environnement, on peut spéculer énormément de choses. Pour être conséquent avec le texte, je dirai qu’une chose. Il me semble que le but premier de ce manque de volonté évidente de nos gouvernements d’emboîter le pas de façon significative ne tient que par la volonté de créer rapidement le plus d’argent possible dans nos coffres. De plus, M. Trudeau est pour le fait de passer le gaz bitumineux au travers du Québec, mais il dut mettre un moratoire puisque le Québec s’est opposé. Voilà, qu’Andrew Scheer du parti conservateur déclare qu’il est pour ce projet de l’énergie est. C’est incroyable, quel choix avons-nous aux prochaines élections fédérales dans un an. Andrew Scheer par sa déclaration vient pratiquement de faire élire M. Justin Trudeau. Voilà notre démocratie, les gens doivent voter pour le moins pire. Lorsque l’on regarde cela de haut, on comprend que face aux grands enjeux, tous les gouvernements marchent main dans la main même si l'on tente d’affirmer que chacun est l’opposé de l’autre.

Lorsque je regarde l’ensemble de ce qui se passe dans le monde, je ne peux que constater l’augmentation de l’établissement d’une dictature à l’échelle mondiale, de la confusion et du manque de cohérence. Au nom de l’économie devient la seule et unique réalité au détriment de tout le reste. Est-ce que nous sommes repliées sur nous-mêmes? Peut-être, notre individualité, notre athéisme et notre aveuglement font en sorte que nous vivons dans ce monde-ci avec cette réalité-là. Est-ce que le mal est l’âme de ce monde?

 

 

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 1- https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9ographie_du_Y%C3%A9men

2-https://www.journaldemontreal.com/2018/09/19/plus-de-cinq-millions-denfants-menaces-de-famine-au-yemen-en-guerre

3- Ibid.

4- Ibid.

6 Décembre 2018

L’extrémiste devient la norme

 

Avez-vous remarqué que l’extrémisme, en augmentation constante, devient la norme? Que l’on pense aux médias sociaux où l'on se permet d’exprimer tout ce qui se passe dans nos têtes. Sous l’anonymat, le dénigrement et la violence font loi. Que dire de la dictature de plus en plus présente dans le monde entier? La nomination du président Jair Bolsonaro de la République fédérative du Brésil le 28 octobre 2018 n’est qu’un exemple de plus. [Ses prises de position controversées, notamment à l'égard des femmes, des homosexuels, des noirs et des peuples indigènes, ainsi que sa nostalgie pour la dictature militaire de 1964-1985, lui valent d'être classé à l'extrême droite de l'échiquier politique brésilien. Jusqu'à sa candidature présidentielle, il est perçu comme isolé politiquement.]¹

Il est en attente de son investiture le premier janvier 2019.

 

Aux États-Unis, on prévoyait une vague bleue (démocrate), une mobilisation des jeunes et des femmes, etc.. Rien ne s’est produit, la chambre fut reprise par les démocrates, mais non le sénat. Il est surprenant de constater que beaucoup de citoyens américains continuent de soutenir le président Trump. Comment expliquer que l’on vote ou soutient un président qui ne dit que des mensonges, etc.? Je comprends que les laissés pour compte en ont assez d’un système gouvernemental qui ne pense qu’à eux et aux nantis. Alors on nomme quelqu’un d’autre qui promet un peu d’espoir à ces autres membres de la communauté. Le plus curieux, s’il le faut, on choisit d’élire un dictateur et j’en passe. Cela me fait tellement penser à l’élection d’Hitler. L’histoire semble vouloir se répéter, du moins, dans un même but obscur.

 

Je pense également au néolibéralisme sauvage et là, je songe à Bombardier, ce fleuron québécois qui me déçoit énormément. Que son président ne daigne pas se présenter face à ces deux mille cinq cents employés qui seront mis à la porte d’ici environ 1 an ou encore face à une certaine crise, est pathétique. Voilà que le gouvernement comme réponse se dit ouvert à injecter encore du financement venant du peuple pour tenter de sauver les emplois. Je n’ai rien contre la sauvegarde des emplois, mais pour combien de temps? Il faudra un jour ou l'autre se poser des questions. D’abord, en premier lieu, le ministre aurait pu sermonner cette attitude irrespectueuse que le président avait adoptée vis-à-vis les Québécois et son monde, c'est-à-dire ces employés.

 

J’ai le sentiment que tout s’effrite de plus en plus. Les multinationales demandent de l’aide au gouvernement pour se donner des salaires extraordinaires au détriment de leur compagnie. Cette façon de fonctionner est tout simplement indécente. Économiquement, ce n’est plus viable. Il y a beaucoup de signes présents nous laissant croire que nous sommes vers la fin d’une pensée rétrograde et d’un système révolu.

 

D’un autre point de vue, il est fascinant de constater comment une expérience personnelle peut amener une réflexion sur l’ensemble de ce que l’on perçoit et sur notre réalité. Lorsque la mort se rapproche un peu plus de soi, on se rend compte que la tangibilité de ce que l’on vit s’estompe pour laisser place à sa propre existence. Loin de moi, de vouloir amoindrir l’importance de ce monde, mais soudain notre focalisation se penche entièrement vers cette autre dimension qui est moi et ma vie.

 

Lorsque le chaos est en vigueur dans ton corps, que les symptômes sont de plus en plus présents, l’appel de la vie se fait également plus insistant. C’est pour cela qu’instinctivement nous posons une action initiale enclenchant une série d’événements à cette invitation du vivant. Lorsque je parle d’une action initiale, je fais référence à la visite d’un médecin à la suite de certaines manifestations ou encore pendant une crise ou nous formulons le 911. C’est indubitablement un appel à la vie.

 

Je me rends compte que les choses sont ce qu’elle doit être. La seule puissance que nous avons c’est l’action. Malgré tout, les desseins de la vie sont vraiment étranges.

 

Alors, oui! La réalité de notre monde est symptomatique, mais par opposition l’appel de la vie augmente, lui aussi, de plus en plus. Juste à quand, devra-t-on laisser le syndrome de l’extrémiste s’aggraver avant d’agir en tant que peuple? Juste à quand tolérerons-nous, le martyr et la mort des innocents qui existe encore, et cela au nom du politique ou de l’économie au détriment de l’humanisme? Quand poserons-nous cette action initiale? Que choisissons-nous, le chaos, la mort ou la vie, voilà la question?

 

Je rêve d’un monde meilleur et je sais que nous sommes tous capables de le créer. Il faut le vouloir. Comment se fait-il que la noirceur semble plus attrayante? Car à bien y penser notre individualisme est plus important que tout le reste. Est-ce que l’on aime le chaos, car il nous donne l’impression que nous sommes vivants? Si c’est le cas, il y a là un gros problème. Les choses pourraient être tellement plus simple et plus agréable.

 

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1- https://fr.wikipedia.org/wiki/Jair_Bolsonaro

20 décembre 2018

L’évidente assimilation

 

Lorsque je pense à la mairesse de Montréal, Valérie Plante, cela me donne envie de rappeler quelque peu la Charte de la langue française. Puisque l’on semble avoir une capacité à l’oublier.

 

[La Charte de la langue française, ou loi 101, est adoptée par le gouvernement péquiste de René Lévesque le 26 août 1977. Son grand artisan est le ministre d’État au Développement culturel de l’époque, Camille Laurin. L’Office de la langue française est chargé de l’application de la loi, qui couvre plusieurs secteurs.]¹


[Langue distinctive d’un peuple majoritairement francophone, la langue française permet au peuple québécois d’exprimer son identité.

L’Assemblée nationale reconnaît la volonté des Québécois d’assurer la qualité et le rayonnement de la langue française. Elle est donc résolue à faire du français la langue de l’État et de la Loi aussi bien que la langue normale et habituelle du travail, de l’enseignement, des communications, du commerce et des affaires.

L’Assemblée nationale entend poursuivre cet objectif dans un esprit de justice et d’ouverture, dans le respect des institutions de la communauté québécoise d’expression anglaise et celui des minorités ethniques, dont elle reconnaît l’apport précieux au développement du Québec.

L’Assemblée nationale reconnaît aux Amérindiens et aux Inuit du Québec, descendants des premiers habitants du pays, le droit qu’ils ont de maintenir et de développer leur langue et culture d’origine.

Ces principes s’inscrivent dans le mouvement universel de revalorisation des cultures nationales qui confère à chaque peuple l’obligation d’apporter une contribution particulière à la communauté internationale.]²

Incontestablement, Mme Plante ne semble pas comprendre la signification de ce préambule de la Charte. C’est à se demander si elle est au courant de cette loi 101. Est-ce qu’elle ignore sciemment cette réalité? Peut-être, mais c’est quand même pathétique qu’une personne québécoise en poste d’autorité ne considère pas sa propre langue qui exprime son identité. De plus, peut-on croire à ces excuses à répétition et tardives? Pour ma part, aucunement, qu’on arrête de s’excuser et que l’on se comporte comme il se doit. Les excuses n’arrangent pas tout, les actions doivent suivre.

D’ailleurs, ce n’est pas la première fois que Montréal sous l’égide de la mairesse Valérie Plante est en faute. Le 6 juin 2018, un article a paru: [La Ville de Montréal a récemment été rappelée à l'ordre par le ministère de la Justice afin de mieux afficher le fleurdelisé, comme le veut une vieille loi provinciale. Des citoyens, appuyés par un cabinet d'avocats et la Société Saint-Jean-Baptiste, se disent par ailleurs prêts à saisir la justice si l'administration ne met pas davantage en avant les couleurs du Québec.

Un texte de Romain Schué

«Une communication avec la Ville de Montréal afin de lui rappeler l'importance de se conformer au protocole d'utilisation du drapeau du Québec sur le territoire de la Ville de Montréal lui a été faite cet hiver », a indiqué à Radio-Canada le ministère de la Justice.

Ce dernier invite par ailleurs la métropole à «respecter» ce texte, adopté par le Parlement le 9 mars 1950, soit près de deux ans après la création du fleurdelisé par le premier ministre Maurice Duplessis.

Cette Loi sur le drapeau et les emblèmes du Québec oblige notamment les institutions publiques ou établissements relevant de l'administration gouvernementale à déployer ce drapeau, vu comme un «emblème national».

La place d'honneur pour le fleurdelisé

Montréal serait en faute, soutient Me Hugo Vaillancourt, avocat au cabinet Allali Brault, qui a été saisi de ce dossier par plusieurs citoyens montréalais.

«La Ville commet plusieurs infractions», affirme-t-il, avant d'énumérer les fautes reprochées. Celles-ci sont nombreuses.

Dans la salle du conseil municipal, Montréal devrait arborer le drapeau du Québec, comme l'oblige l'article 9 du Règlement sur le drapeau du Québec. À ce jour, seul l'emblème de la Ville y est accroché.]³

On comprend son idéologie, nonobstant ce fait, la mairesse doit exprimer que Montréal se situe au Québec où la langue française est la langue officielle. Il n’y a aucune excuse d’agir comme elle le fait.

C’est d’autant plus important lorsque l’on constate [(L) a décision du gouvernement ontarien de supprimer le Commissariat aux services en français et d'annuler le projet d'université francophone à Toronto, que certains considèrent comme une mesure idéologique, ravive de douloureux souvenirs chez les Franco-Ontariens et inquiète des francophones d'ailleurs au pays.]⁴

Le français au Québec et au Canada est sans conteste en danger. C’est important de réaliser cela, c’est notre identité qui est en jeu.

Par ailleurs, sur un tout autre sujet, je suis content que la volonté en termes d’immigration de Mr Legault de la Coalition avenir Québec veut diminuer à quarante mille le nombre de candidats. Cela dans le but de mieux intégrer les individus tout en faisant la promotion de la langue française. Car pour le moment une personne sur cinq reste au Québec. Que le fédéral soit en désaccord avec cette idée est compréhensible, puisque pour une grande part les immigrants parlent en anglais assurant ainsi un électorat assuré. On a beau nous marteler que d’accepter un nombre illimité est la solution au manque d’effectif vis-à-vis de l’emploi, mais ce n’est certainement pas l’unique solution à ce problème. D'autant plus que l’on sait que cela n’est pas avant deux à trois ans que ces mêmes personnes seront aptes à travailler. Commencez donc à offrir des conditions de travail et un salaire satisfaisant aux gens et peut-être que cela réglera un certain manque.

Quoi qu’il en soit, il est temps pour le Québec de réagir dans le même sens que le fédéral en matière d’immigration, c’est-à-dire faire la promotion du français plutôt que celui de l’anglais. Non pas que je déteste la langue anglaise, mais au Québec la langue officielle c’est le français.

[À une époque où la mondialisation efface les cultures nationales, il ne faudrait jamais penser que nous sommes à l’abri d’une régression du français, même en 2018 et même au Québec]⁵.


 

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1- Le devoir, Dave Noël, 26 août 2017, Québec. https://www.ledevoir.com/politique/quebec/506351/la-loi-101-pour-les-nuls

2- Publications Québec, http://www.legisquebec.gouv.qc.ca/fr/showdoc/cs/C-11

3- Radio-Canada, Romain Schué, 6 juin 2018. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1105451/montreal-respect-drapeau-quebec-conformer-loi

4- Radio-Canada, publié le vendredi 16 novembre 2018. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1136311/canada-ontario-nouveau-brunswick-francais-francophonie-doug-ford

5- Philippe Léger, publié le 7 décembre 2018. https://www.journaldemontreal.com/2018/12/07/cest-aussi-aux-jeunes-de-defendre-le-francais#cxrecs_s

20 décembre 2018


 

La parité hommes-femmes : Un couteau à deux tranchants.

J’ai toujours cru que la venue des femmes en politique était essentielle à un changement majeur dans notre société. La douceur féminine a souvent calmé les ardeurs des hommes, trop « machos » qui se prenaient pour le sexe fort parce qu’ils pissaient debout. Les femmes ont une vision différente des rapports de forces qu’exigent la politique. On peut penser qu’elles sont moins enclines à démontrer de l’agressivité. Encore là, je ne suis pas toujours sûr que ce soit vrai.

Je me souviens de mes premiers contacts avec des femmes dans le milieu du travail. J’avais 16 ans et je travaillais à la Ballin à St-Césaire dans une usine de couture. Je fournissais les femmes en tissus pour qu’elles puissent coudre et assembler des pantalons avec leurs machines à coudre. Malgré mon jeune âge, leur manière de m’aborder n’était pas toujours élégante. Je n’en revenais pas de les voir s’attaquer les unes contre les autres. Elles pouvaient être d’une vulgarité aberrante. Je mettais ça à l’époque, (nous étions dans les années 70) sur la faute de cette excitation d’avoir un travail qui leur permettait une autonomie financière, qu’elles n’avaient jamais connue en étant des femmes aux foyers.

Quelques années plus tard, une portion de féministes enragées a commencé à réclamer la parité dans le milieu du travail. J’étais d’accord avec elles. Il fallait bien commencer par quelque chose de concret pour qu’elles aient droit aux mêmes modalités que les hommes. Pour moi, les femmes ont toujours été égales aux hommes et les hommes égales aux femmes. J’ai toujours trouvé aberrant qu’elles n’aient pas droit aux mêmes égards que les hommes, pour la même sorte de travail.

 

À travers les décennies, le sort des femmes s’est grandement amélioré dans notre société. Ce n’est pas encore parfait mais les tabous tombent. Pauline Marois est devenue la première femme Première Ministre au Québec. Plusieurs femmes se sont impliquées en politique et se sont imposées comme des pionnières. J’ai été l’un de ceux qui était très heureux de voir Valérie Plante accéder à la mairie de Montréal. Sa victoire apportait un vent de fraîcheur dans ce monde d’hommes têtus qui n’étaient jamais à l’écoute de leurs citoyens. Je n’en pouvais plus de voir Denis Coderre, l’ancien libéral fédéral joué le « Moi j’ai toujours raison sur tout ». La nouvelle mairesse semblait sincère dans sa démarche politique, jusqu’à temps qu’elle soit élue. Aussitôt arrivée en poste, elle n’a pas mis de temps à nous faire réaliser qu’elle n’était pas « L’homme de la situation « comme le proposait son slogan de campagne. Elle avait promis de ne pas augmenter les taxes municipales plus haut que le taux d’inflation et elle a fait le contraire à l’annonce de son premier budget. Bien que son rire éclatant ait séduit beaucoup de gens, je ne suis déjà plus capable de l’entendre s’esclaffer. J’ai vraiment l’impression qu’elle rit de nous.

 

Nous nous sommes faits dire pendant des années que les femmes adouciraient le ton politique et que leur facilité à éviter les confrontations, diminuerait l’agressivité parlementaire. La mairesse de Montréal nous a démontré qu’elle pouvait être aussi idéologique que les hommes. Le 4 décembre 2018, Valérie Plante s’est rendue à Ville St-Michel pour s’entretenir avec des investisseurs anglophones[1]. En montant sur l’estrade où des caméras allaient capter son discours, elle s’est adressée à eux, uniquement dans la langue de Molière, histoire de démentir le fait que Montréal était encore une ville francophone. Quelques heures plus tard, une pluie de critiques s’est abattue sur la pauvre mairesse faussement repentie. Elle s’est empressée de s’excuser en expliquant qu’elle avait fait une erreur. Elle a prétexté qu’elle était simplement sortie de son texte (donc son texte était écrit en anglais puisqu’elle n’a pas dit un mot en français). Elle nous a roulé dans la moutarde en s’excusant, sans nous convaincre qu’elle était sincère. Personnellement, je crois que cette dame a une aversion pour le fait francophone. Pourquoi? Malgré que la loi municipale soit claire, Madame s’est acharnée à refuser de mettre le drapeau du Québec en arrière-plan à l’hôtel de ville, lorsqu’elle s’adressait à ses citoyens. Je trouve que cette manière de faire commence à ressembler à une idéologie systémique.

En 2014, Philippe Couillard[2] avait osé dire publiquement qu’un travailleur d’usine au Québec devrait absolument parler anglais, au cas où son patron anglophone viendrait lui parler[3]. Quelle aberration venant d’un premier ministre du Québec! Mais c’était un homme! Le Premier ministre de l’époque n’était pas le plus grand défenseur du français au Québec. Qui ne se souvient pas de son allocution uniquement en anglais, quand il avait visité l’Islande! Il s’était fait critiquer vertement pour ce manque de représentation. Il avait prétexté que le monde entier savait que le Québec était francophone et qu’il n’était pas obligé de le parler pour les convaincre. Même Stephen Harper que je n’aimais pas particulièrement, s’adressait toujours en français lors de ses allocutions dans d’autres pays. Heureusement, Couillard fait déjà parti du passé.

Les femmes en politique ne nous ont pas encore prouvées qu’elles pouvaient aller à l’encontre de cette acrimonie masculine dont les hommes nous ont habituée. Je suis prêt à leur laisser la chance de nous prouver de leurs bonnes intentions.

 

Je n’en reviens pas de voir les libéraux dans l’opposition qui n’ont pas encore compris pourquoi ils ont été chassés du pouvoir. Ils s’empressent inutilement de critiquer le nouveau gouvernement qui vient juste d’être assermenté. Lors de leur première journée à l’Assemblée Nationale, les libéraux revanchards et frustrés se sont attaqués sournoisement à Marie-Chantal Chassé, la nouvelle ministre de l’environnement et des changements climatiques, pour tenter de la ridiculiser. Quelques semaines avant, celle-ci avait été rudement confrontée aux médias lors d’une difficile première sortie médiatique. Le plan des libéraux était de s’en prendre à elle vu son évidente fragilité de novice parlementaire. Ils ont délégué la députée féminine, Marie Montpetit, pour l’attaquer de front. C’était une mission commandée par le chef intérimaire Pierre Arcand (un homme) qui a envoyé son pion féminin pour faire le job de bras qu’un homme n’aurait pu se permettre de faire dans les circonstances. Marie Montpetit a reproché à sa vis à vis de ne pas faire les efforts nécessaires » pour que le Québec atteigne les cibles de 2020 de réduction de GES. Quelle remarque imbécile venant d’un parti qui a été au pouvoir pendant 15 ans! Mme Chassé a rétorqué avec aplomb que le mandat confié par le premier ministre « était très clair et avait pour but de réformer le Fonds vert en s’assurant que les actions mèneraient à des réductions de gaz à effet de serre de façon efficace ». Elle a également accusé l’ancien gouvernement au passage.

« Les gouvernements précédents nous ont laissés dans une situation lamentable. Réalisez-vous que, pour atteindre les cibles de 2020, nous devrions réussir une performance équivalente en deux, trois ans, qu’eux ont réussi à atteindre en 25 ans. Nous sommes fermement engagés à atteindre les cibles de 2030 », a-t-elle dit.

La mesquinerie libérale de choisir Marie Montpetit pour qu’elle s’en prenne à la ministre Caquiste de cette façon, avait un but dénigrant et vicieux, digne des combats de coqs politico-machos. Pourtant madame Montpetit a accepté cette mission de « sniper » au lieu de faire les choses d’une façon plus féminine et plus diplomate. Est-ce que ces femmes tiennent tellement à faire de la politique comme les hommes? Madame Chassé s’en est très bien sortie pour ce premier affrontement en chambre.  

Souvenez-vous de Christine St-Pierre[4] qui avait envoyé chier Pauline Marois à l’Assemblée Nationale! Les femmes peuvent être aussi vulgaires que les hommes. Quand arrive de tels événements, il est faux de dire que la gente féminine apporte un vent de changement. La malhonnêteté politique n’a pas de sexe, à mon avis. Cela ne veut pas dire que les femmes n’ont pas de place en politique. Au contraire. Mais elles devraient adopter une attitude plus encline à leur féminité, au lieu de souvent agir comme des hommes. La politique a besoin des femmes.

    

J’aime bien les femmes élus de la CAQ et j’espère qu’elles sauront apaiser ce cynisme ambiant. Je me souviens de Lise Payette qui aimait répéter que les femmes allaient apporter un ton plus conciliant dans ce monde d’hommes.  

François Legault a exercé une nomination paritaire, en ce qui concerne le nombre d’hommes et de femmes dans son caucus. Je suis d’accord en autant que cette parité préconise également la compétence. Après tout, pourquoi se contenter de l’égalité si plus de femmes pouvaient se positionner de meilleure façon ? Quelle femme voudrait se vanter d’avoir été nommée ministre, députée ou candidate pour seule raison d’être une femme? Ne seraient-elles pas plus fières d’avoir été sélectionnées pour leur CV, leurs études, leurs fonctions précédentes, dans leurs domaines de spécialisation et de leurs compétences? J’imagine qu’une future politicienne aimerait pouvoir se dire qu’elle a été sélectionnée parce qu’elle était la meilleure personne, à pouvoir occuper ce poste, plutôt que de savoir qu’elle a été sélectionnée parce qu’il « manquait » une femme pour atteindre le quota.

L’étude du DGEQ précise que l’adoption de mesures visant à favoriser l’accession d’élues à l'Assemblée nationale ne signifie pas de donner la priorité au genre, plutôt qu’à la compétence. Cependant, on peut se douter que pour atteindre la parité, il faudrait justement miser sur la discrimination positive, basée sur le genre.

En 2018, la politique, comme plusieurs autres domaines, n’atteint pas la parité partout. Pourrions-nous enfin penser que la raison majeure serait l’intérêt ? Plusieurs réclament davantage d’hommes pour enseigner au primaire. Certains y préconisent même la discrimination envers eux. Tout comme pour le nombre de femmes en politique, c’est un faux débat : un enseignant n’est pas « bon » ou « moins bon » à cause de son sexe. Un enseignant passionné sera en mesure d’intéresser ses étudiants, et cette passion n’est ni féminine, ni masculine.

Je crois que les femmes ont une place en politique en autant qu’elles s’y présentent avec leurs compétences. Il est évident qu’elles ne seront pas meilleures ou pires que les hommes. La compétence doit primer sur la parité, à mon humble avis.   

 

 

[1] https://quebec.huffingtonpost.ca/2018/12/06/discours-anglais-valerie-plante-reaction-denis-coderre_a_23610676/

[2] https://www.journaldemontreal.com/2014/03/27/philippe-couillard-et-le-metier-dinterprete

   https://www.journaldemontreal.com/2014/04/01/m-couillard-et-la-langue-francaise

[4] https://www.journaldequebec.com/2013/09/24/le-debat-entourant-lindependance-du-conseil-du-statut-de-la-femme-a-tourne-a-la-foire

 

La parité hommes-femmes
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